On ne se débarrasse pas d'une habitude en la flanquant par la fenêtre. Il faut lui faire descendre l'escalier marche par marche.
Mark Twain
Mauvaises habitudes? Escalier? Marche par marche? Si ce n'était l'oeuvre d'un certain Samuel, je crierais volontiers à la provocation, moi qui suis fervent pratiquant du hublot. Une véritable incitation à la récidive surtout que depuis quelques temps, Alitalia dessert Paris CDG depuis Milan en Embraer. Exit les Airbus A32x qui reviendront avec l'été. Sur Orly, c'était agréable mais sur Roissy, c'est limite puisque cela implique systématiquement du paxbus et un long roulage autour des terminaux.
Les oiseaux Brésiliens? Je les aime beaucoup surtout qu'ils s'apparentent toujours un peu à des jets privés mais force est de reconnaître que ce n'est pas très vendeur. Il va donc falloir ruser et aguicher le passant avec une jolie photo de couverture. Ulisse à la rescousse? C'est un peu téléphoné comme gag mais comme je l'ai déjà commenté sur Twitter et ailleurs, il y a toujours quelque chose de croustillant à se mettre sous la dent quand on voyage avec Alitalia, et pas que du sésame. Pour rester dans l'air du temps l'actualité s'en mêlera avec malice…
Avanti, si parte!

C'est une route beaucoup plus à l'est qui m'attend ce matin que celle que j'aurais bien voulu emprunter. Retourner à Amsterdam était plus alléchant. Pas tant pour les délices de la cuisine Batave ou des boissons promises mais plus parce que le programme présenté lors du dîner organisé en mon honneur au début de l'année 2018 et qui a vu récompensés différents contributeurs et même une contributrice sur ce site avait pour seul défaut de se tenir un jour où j'avais prévu de longue date mon escapade transalpine. C'est donc de la navette que je vous servirai cette fois avant que les autres ne relatent à leur tours leurs expériences culinaires locales.
AU PAS DE COURSES
C'est en transports en commun que je rejoins l'aéroport de CDG. Métro bien vide au départ d'Olympiades. Il est déjà un peu tard mais j'ai encore un poil de marge. Mon temps d'exposition aux ondes néfastes de l'amour aéroportuaire parisien sera limité au plus strict.

J'ai la chance de tomber sur un train direct. Logique incompréhensible de l'exploitant qui privilégie les omnibus en semaine et les directs en week-end, mais pas toujours. Comme je ne suis pas sorti vraiment très tôt, je ne me plaindrai pas.

Bilan des courses, il m'aura fallu moins d'une heure et 20 minutes pour me retrouver dans les couloirs de l'aéroport depuis mon domicile parisien. Une bonne note accès, pour une fois. Par contre, c'est une météo bien pourrie qui enveloppe la zone ce matin.

Direction le bandit manchot pour récupérer une carte d'embarquement papier. L'enregistrement a été fait la veille sur le site AF sans difficultés. Tiens, de la pub pour les propriétaires de la prochaine compagnie aérienne "Italienne"…

Et une invitation à se tenir à carreau. Résister aux tentations? Je risque de faire dans l'ennuyeux, vous voilà prévenus et ce n'est pas du second degré!

Bon, passons sur ces recommandations qui n'intéressent que ceux qui les lisent et récupérons la seule lecture qui compte pour le moment.

Le passage du PIF sera rapide, il n'y a personne! Et dire qu'au lieu de me prendre la tête à renouveler un statut qui n'a que peu d'attraits je serai prêt à payer 10 euros pour ça, Aéroport de Paris n'a vraiment rien compris. Milan, Lyon, Manchester et bien d'autres plateformes en Europe savent monétiser les intentions des passagers pressés. On ne change pas une équipe qui perd…

Une fois de l'autre côté, ce FIDS me rappelle que la destination du jour n'est pas Milan mais Amsterdam. Je voyagerai à contre-courant et attendrai sagement vos retours ;-)

Pas de passage au salon. L'offre est toujours la même, je n'ai pas envie de faire mes courses et j'ai privilégié mon confort à domicile. Par contre, je vais récupérer un peu de presse. L'offre pour les non-francophones est solide pour peu que l'on parle allemand, anglais, espagnol ou néerlandais. Le reste est un classique. Bonne note dans l'ensemble, surtout que tout le monde ne peut pas forcément installer l'application officielle d'Air France.


Direction les bas fonds pour un embarquement qui va commencer sous peu. Oh! Une photo floue…


Promesses…

Moi non plus je n'oublie pas l'aéroport qui nous aime. Et hop! Un test H2Okapi.

Cet endroit est toujours aussi moche.

Changer les sièges? Les équiper de prises électriques? Quelques plantes? Des posters?

OK, laissons tomber l'idée des posters. Par contre, ils ont trouvé un moyen d'utiliser les rares prises de courant. Au moins, ça permet de distraire les enfants de tous ages.

L'invitation à être regardant se justifierait-elle ainsi?

Je me limiterai à de la distraction papier. Moins risqué même si on reste dans le thème…

L'embarquement est stoppé, le premier bus semble plein. J'attends donc sagement le deuxième bus. Ici, les avantages SP sont inutiles. Mieux vaut faire partie de la seconde fournée.
DU GOUDRON ET DES PLUMES
Rapidement, le second bus arrive. Je passe en dernier. Un contrôle d'identité est en place et selon l'agente AF qui effectue les opérations, ce contrôle est voulu par Alitalia. C'est parti pour un tour de piste. Spotting peu fourni, les oiseaux présents ce matin ne sont pas très nombreux.

Il y a certainement un ou plusieurs participants au meeting qui embarquent dans ce Boeing 737 Hollandais.

L'A321 serait-il de saison?


En parlant de saison, ça me rappelle les indications pour le Mont-Blanc ou le Fréjus!

Il y a bien un tunnel au Mesnil-Amelot.

Et puisque l'on est dans le thème montagnard, un peu d'escalade?

C'est un sport facile, non?

Tiens, mon coucou est là-bas. Evidemment, pas question de traverser en ligne droite, faut faire le grand tour…



Le 2B en cours de réfection. Quelqu'un sait qui ira y habiter? Si c'est easyJet, Air France ferait mieux de se préoccuper de sa seule et vraie concurrence européenne!

Et voilà : devant nous, le chef d'œuvre de l'aéronautique Brésilienne.

Les portes du bus s'ouvrent, les fauves sont lâchés, je shoote rapidement pour éviter les remontrances.

Passerelle. Ça bouchonne un peu mais je ne le montre pas. Alors que je tente un instant fuselage, un cri retentit. Pour une fois, ce n'est pas moi que l'on épingle mais un abruti de Français qui croit bon vapoter en attendant de pouvoir monter à bord. Il fait partie d'un petit, très petit groupe auquel je précise que fumer quoi que ce soit à proximité de vapeurs de kérosène n'est pas une bonne idée. La connerie bêtise humaine était souvent associée à l'arrogance, je me récolte un "de quoi je me mêle". Fut un temps, il aurait pris un coup de sabot en pleine figure ma position sur l'échelle aidant bien mais maintenant je préfère l'usage du second degré : Faut vraiment être drogué ou avoir peur de l'avion pour ne pas pouvoir se retenir pendant 90 minutes. Essayez de l'autre côté de la frontière, ils ne seront pas aussi tendres. Quelques noms d'oiseau sont distribués : J'ai de la chance, mon vocabulaire Italien est plus étoffé que le leur. Fin rapide de la leçon sémantique avec cet instant porte qui me réconcilie avec l'aérien. De plus, leurs trolleys sont interceptés malgré les protestations, je ricane. En soute, et que ça saute, la ponctualité Italienne n'est plus à démontrer.

L'accueil est franchement souriant. L'hôtesse est à des années lumières de ses collègues qui officiaient dans mon dernier vol Paris Milan avec AZ. C'était au mois de mars dernier. Un équipage invisible comme je le raconterai prochainement. J'en ai eu d'autres depuis et pas des meilleurs sur d'autres lignes, domestiques surtout mais aujourd'hui, elle justifie à elle seule la très bonne note équipage. Sa collègue fera le reste. En attendant, j'avance de quelques pas pour rejoindre mon siège, au 4A, gentiment offert d'office par Alitalia. C'est confortable. Pendant que je m'installe, le copilote prend la parole pour nous souhaiter la bienvenue et nous informer que nous sommes prêts pour un départ rapide. Milan nous attend sous le soleil et une température agréable de 22 degrés.

Il est 9 heures passées de cinq minutes quand nous repoussons.

Mise en route des moteurs dans la foulée et démonstrations de sécurité pendant que nous commençons le roulage vers la 08L. Work in progress…

Croâââ



Le copilote invite l'équipage à s'asseoir pour le décollage et nous souhaite un "buon volo". Décidément, la note sera bonne.


DE L'ENVOL
L'attente est faible. Un A320 Air France vient de nous précéder. C'est à notre tour.



Moteurs lancés, l'avion dévale la piste.



Plafond bas ce matin.

Couverture toutefois peu épaisse…


Et hop! Beau temps :-)

En cabine, c'est comme ça…

Pour tromper l'ennui, il ne me reste plus qu'à sortir la paperasse. Euh, non, pas celle-ci.

Là, c'est mieux. Tiens, une trousse confort qu'Alitalia dédie à ses jeunes hôtes en long-courrier. Air France pourrait s'en inspirer. Ce qu'avait eu l'okapetto était sympa mais un peu chiche. L'amateur de Campari connait-il cette marque d'excellents chocolats ?

À propos, il vaudrait mieux que je sorte ma tablette de magicien… Pas très propre tout ça.

#jefaislemenagedanslavion ??? Non, pas cette fois. On va attendre la distribution des lingettes. Pendant ce temps, dehors, la couverture est blanche…


En parlant de blanche, c'est une Africaine qui fait la Une ce mois-ci. Le lancement de la ligne vers JNB n'est peut-être pas un fait du hasard.

J'avais déjà titré sur ce thème de la belle et la bête. Je ne reviendrai pas sur les détails; Le chariot magique est passé par là et c'est avec le plus grand des sourires que je suis servi par l'hôtesse qui était cachée au fond. Elle est aussi aimable que sa collègue qui s'occupera des privilégiés de l'avant. Très bons points pour cet équipage. Pitance du matin…

Je prends mon petit-déjeuner avec une étoile, au milieu du ciel. Qui dit mieux?


Le temps passe vite, je compacte ce qui peut l'être.

et profite de l'IFE sous toutes ses formes.


Déjà une bonne demi-heure que nous sommes en vol, un virage vers la droite s'impose, histoire de nous remettre sur le droit chemin.

Double instant K…
Sans surprises, les premiers sommets ne sont plus très loin.

Moi qui ne lit (presque) jamais Le Figaro, ce matin, j'ai bien fait de le prendre!

Ces montagnes m'offrent toutefois un spectacle à chaque fois incontournable.


L'instant F-OITN signale le début de descente!

La fin des sommets signale les grands lacs du nord de l'Italie. Locarno sur la gauche.


Que d'eau, que d'eau!


Le reste de l'approche est des plus classiques et nous amènera au-dessus de Pavie avant d'aller intercepter l'axe de l'ILS de la piste 36 de Linate.

Les plaines agricoles de la grande banlieue de Milan


L'avion ralentit, les traînées sont sorties. Ikea et ses boulettes suédoises sont en vue.


J'entends le train d'atterrissage qui sort. Nous sommes en finale. J'essaye toujours de m'imaginer les communications entre la tour et l'avion ainsi que les interactions entre membres d'équipage.

Courte finale avec vue sur la Skyline de Milan que je vous présenterai en détail un jour ou l'autre.


Nous n'aurons pas droit à un kiss landing ce matin. Quelque chose me dit que c'est le copi qui a fait l'atterrissage ;-)


Freinage décisif mais pas brusque. Nous quittons la piste rapidement.


Moment de vérité. Où sera notre point de parking?


Pas de bol ce matin; zéro paxbus. Une des rares fois (en Europe) où notre jet régional ira se parquer au contact. Vous aurez ainsi échappé à l'instant "escalier" et moi aussi par la même occasion.
KLM et Lufthansa sont au contact elles aussi.

Cabin crew, last turn, disarm slides !


Freins de parc serrés.

J'ai tout juste le temps de faire ce que l'on attend de tout FR-iste même si c'est en mode rapide, l'effet danette poussant chacun à vouloir sortir au plus vite. Tout est propre, pas de miettes.


Salutations très cordiales de la part de la PNC et du CdB en porte. La passerelle jaune m'attend.

Symboles milanais par excellence : Armani, Fiat, Alitalia. Va bene, je vais donc boire un "caffè" pour couronner l'expérience et me consoler :-)


Après avoir dépensé 2 euros et 70 centimes, je sors prendre le bus pour le centre ville. Les travaux d'embellissement sont presque terminés.


Mais c'est au tour de l'un des deux distributeurs de billets d'être en rade.

Un second bus était en maraude. Direction le centre ville en passant le long de cette œuvre d'art que je vous avais présenté l'année dernière.

Derniers instants aéronautiques avant un week-end bien mérité dont un peu de lecture pour ces 30 minutes de voyage


EPILOGUE
1. Un vol qui fait le job. J'aurais préféré un Airbus mono-couloir. Entre les grèves d'Air France et la réduction de la voilure chez Alitalia, les tarifs sont devenus inabordables. easyJet a même emboîté le pas et il est devenu difficile de faire l'aller-retour pour moins de 300 euros. Plusieurs "navettistes" rencontrés au fil des voyages s'en sont plaints et m'ont questionné à ce sujet. Gageons que la nouveauté du mois de septembre viendra donner un bon coup de pied dans la fourmilière et la route milanaise ne sera plus ce qu'elle avait été pendant un temps : une vache à lait. Je serai à bord de ce vol inaugural, bien accompagné et je compte bien prendre une douche à cette occasion. Avec un peu de chance, je ne serai pas seul ;-)
2. Le beau temps qui règne sur Milan ce week-end fait que le beau sexe est dévêtu. Le moche aussi au cas où vous vous posiez la question et préfériez celui-ci. Le risque d'embarquement par escalier à Linate étant trop élevé, j'ai préféré ne pas reporter ce vol de retour. Officieusement, mais c'est moins glorieux pour moi, je n'ai pas rechargé la batterie de mon appareil photo. Si j'ajoute le manque d'intérêt pour un report de vol navette supplémentaire, appelons cela de la lassitude, je vous fais grâce d'un autre vol banal au possible. Ce n'est pas la fin de l'okapisme pour autant puisque je vous emmènerai prochainement en Sicile, en Allemagne et même en Pologne avant mon mini tour d'Europe en mode anniversaire. Après? qui vivra verra…
Voilà, c'est tout pour le moment. La suite au prochain numéro.
Comme d'habitude, merci de m'avoir lu. N'hésitez pas à commenter voir critiquer (mais pas trop non plus, faut pas exagérer). Si vous avez aimé, mettez un Like en dessous sinon vous en mettrez deux!
À bientôt pour de nouveaux envols.
✈
Un vol AZ fidèle en lui-même et un équipage sympa.
L’approche classique avec le survol des grands lacs du Nord :toujours superbe .
La lecture de ce FR est comme d’habitude plus qu’agréable.
Merci Guillaume pour le partage de ta navette.
Merci Philippe pour ton commentaire et ta lecture. Ce vol était là pour me rappeler qu'Alitalia reste une bonne compagnie aérienne et surtout qu'un bon équipage fait la différence. Pour ce qui est du passage au-dessus des lacs, c'est effectivement un spectacle qui vaut la peine d'être vu. Il y avait un couple d'Américains assis derrière moi qui était tout aussi émerveillé que moi. Je ne me lasserai jamais de cette vue et tous mes autres vols dans d'autres directions apparaissent d'un fade...
À bientôt pour d'autres sièges hublots!
Merci pour ce FR!
Aie ces fumeurs ;-) Bon la je l'avoue c'est quand même grave, surtout sur ce très long vol...
De superbes vues des alpes qui retiennent tout les nuages chez nous!
Sinon, un vol classique avec un bon équipage, à souligner le jetbridge à Milan!
à bientôt!
Il faut déjà être çon pour fumer mais alors, à l'air libre(!) au pied d'un avion, il faut vraiment être très çon. Et je fais partie de la première catégorie! Ce n'est pas peu dire.
"De superbes vues des alpes qui retiennent tout les nuages chez nous!" -> Je n'allais pas gâcher mon weekend Milanais avec de la grisaille parisienne mais je ne pouvais pas non plus la garder toute pour moi. Je vois que tu as apprécié ma notion de partage ^^
Merci pour ta lecture. Je file rattraper mon retard et lire ton passage dans ce bel aéroport Zurichois. À bientôt!
Merci OKπ pour ce reportage.
La Une satisfera les censeurs dans sa sensualité gainsbardienne : "les dessous chics, c'est de ne rien dévoiler du tout..."
L'herbivore resquilleur de salon est-il en voie de perdre sa réputation?
"Et voilà : devant nous, le chef d'œuvre de l'aéronautique Brésilienne." ====> avion très agréable qui donne un sentiment privé pour peu qu'il soit bien aménagé.
"je shoote rapidement pour éviter les remontrances." ====> pronominal ou non pronominal, telle est la question.
"Fut un temps, il aurait pris un coup de sabot en pleine figure ma position sur l'échelle" ====>on parle bien de la place de l'okapi sur l'échelle de l'évolution?
"L'hôtesse est à des années lumières de ses collègues " ====> elle a peut-être reçu des garanties sur son avenir au sein de la compagnie ou ailleurs...
"Sa collègue fera le reste. " ====> Gainsbourg 2.
" l'avion dévale la piste."====> dévale ou avale? Le premier suggère quand même que la piste descend, le second que le Brésilien est insatiable.
"Et hop! Beau temps" ===> testing de la prochaine campagne de pub ?
Une extrême prudence te conduit à ne montrer l'Afrique qu'au coeur de ton reportage.
Somptueuses images alpestres dont les cols sont plus ensoleillés que CDG.
"nous amènera au-dessus de Pavie" ===> le Waterloo de la plaine padane : pas de quoi y aller et en être fier.
"Quelque chose me dit que c'est le copi qui a fait l'atterrissage " ===> l'O copi en a donc rendu une mauvaise.
"Les travaux d'embellissement sont presque terminés." ===> je te donnerai mon avis le 29 août.
Quelle est cette nouvelle concurrence qui arrive en septembre?
A bientôt pour de nouveaux moments de plaisir partagé.
"L'herbivore resquilleur de salon est-il en voie de perdre sa réputation?" -> L'herbivore resquilleur a toujours eu la réputation de ne pas vraiment réputer les passages aux salons divers sur sa route. L'absence de certains produits en libre-service et le côté répétitif des salons 2F associée à un horaire incitant à la paresse ont privilégié le petit-déjeuner domestique.
"avion très agréable qui donne un sentiment privé pour peu qu'il soit bien aménagé." -> on n'est pas au même niveau de confort des semblables kényans ou omanais mais j'avoue que ce coucou est toujours fort agréable. J'aime bien son côté mobylette au décollage et son intérieur anachronique.
Et si l'hôtesse était tout simplement authentique? La vraie essence d'Alitalia résidait dans ce côté humain/latin qui tranchait avec la rigueur teutonne et qui en faisait le charme. L'idée que bientôt, de nouveaux uniformes bien mieux dessinés feront partie de leur dotation n'est peut-être pas étrangère à ce sourire retrouvé. Ah les femmes et l'habillement...
"pronominal ou non pronominal, telle est la question." -> et la réponse ;-) ?
"Sa collègue fera le reste. " ====> Gainsbourg 2. (...) l'avion dévale la piste."====> dévale ou avale? Le premier suggère quand même que la piste descend, le second que le Brésilien est insatiable." -> Certaines suggestions dédoublées n'en font qu'une dans mon esprit tordu. Bref...
""Et hop! Beau temps" ===> testing de la prochaine campagne de pub ?" -> ça ne fait aucun pli ;-)
"Une extrême prudence te conduit à ne montrer l'Afrique qu'au coeur de ton reportage." -> Prudence bien pudique mais quand je remonterai jusqu'à la courbe du fleuve, je serai certainement moins prude^^
"le Waterloo de la plaine padane : pas de quoi y aller et en être fier." -> j'ai pourtant bien vécu sur des terres chargées d'histoire où la Ligue de Cambrai affronta sans vergogne la Ligue de Venise. Beaux endroits si l'on n'est pas dérangé par les moustiques.
J'aime les copilotes qui apprennent surtout s'ils deviendront de très bons pilotes. Embrasser est un art que l'on n'apprend pas sur les bancs de l'école à moins que celle-ci ne fut buissonnière.
Le 29 août devra être un jour béni. Je ne l'ai pas oublié, google calendar non plus...
Comment, tu ne suis pas l'actualité de la prochaine rentrée de classe? Un indice qui devrait te convenir :
mon premier : d'anciens formats de papier ou de carton aux dimensions respectives de 74x105 cm et de 60x94 cm
mon deuxième est céruléen.
Merci pour ta (fidèle) lecture et tes commentaires toujours aussi appréciés.
Comme j'ai aimé, je n'ai mis qu'un like (en general, j'en mets zero, mais avec un commentaire un peu plus fourni ;)
Merci pour le partage !
On peut aimer ce flight-report et les autres d'ailleurs de façon temporaire voir éphémère en "likant" une première fois puis une deuxième, quelques secondes après. Cela donnerait bonne conscience paraît-il.
Merci de n'avoir laïqué qu'une seule fois^^
Je ne me lasse pas de ces navettes transalpines, toujours aussi vives et bien écrites, et qui dévoilent les merveilles naturelles qui nous attendent chez nos voisins. Le double instant K fait chaud au coeur, même si l'édition de la veille ou du lundi aurait permis de tripler la dédicace. J'avoue moi aussi mon ignorance sur ce nouveau transporter que tu évoques. En attendant, vivement le tour d'Europe de l'Okapi !
"Je ne me lasse pas de ces navettes transalpines (...)" -> Moi non plus et c'est encore plus flagrant lorsque je m'aventure dans d'autres directions. La recherche effrénée du plus petit détail devient alors prioritaire pour pallier le manque d'instants K. Ce sera l'objet d'un prochain voyage qui fut pour rester poli et loin de toute censure, ennuyeux à souhait.
Je regrette sincèrement d'avoir eu à feuilleter les pages d'un quotidien que je ne lis que rarement pour finalement ne pas trouver ce que je cherchais mais c'est grâce à ce commentaire que j'en apprends la raison. Serait-ce un invitation à acheter des billets au tarif Flex pour pouvoir modifier la date de voyage au gré de publications recherchées? Je me rachèterai une bonne conscience en feuilletant davantage et plus souvent. La recherche de pépites est une activité qui requiert une certaine... Constance.
Merci pour ce commentaire et à bientôt pour de nouveaux envols :-)
Merci Guillaume pour cette nouvelle navette ;)
Un vol sans fioritures mais l'"offre" petit-déjeuner de AZ me laisse perplexe ^^
2,70€ pour un petit-déj dans un aéroport... Il n'y a qu'à LIN qu'on voit ça. L'autre jour, dans Karlsruhe, j'étais à 2,30€ pour le double Expresso...
J'ai obtenu de ton compère iranien tes vomito bags ;)
A+
Merci Jules pour ton commentaire. Quand je passerai par chez toi, j'échangerai quelques scrocchi ou biscotti contre des vomito bags ;-)
L'offre catering au sein de l'alliance Skyteam fait preuve d'un manque généralisé de consistance. Les biscuits salés ou sucrés pourraient tous être labellisés Skyteam et interchangeables. Encore une idée de cost-cutting? J'y vois plus de l'optimisation. Chez AZ on optimise en refilant la même chose à toutes les heures comme ça, pas de jaloux. Tant qu'il y a du café, ça me va.
Demander €2,30 à un Italien pour un café, c'est insultant. C'est toujours moins cher qu'à ZRH où l'on m'a demandé 4 CHF... Merci pour ton com et à bientôt!
Merci Guillaume pour ce FR,
Je m'en tiendrais seulement au brouillard, sans regarder la pelouse verte...et je pourrais presque croire que tu voles en novembre!
A bord la vilaine tâche sur la tablette est synonyme de miles chez AF, qu'en est-il chez AZ?
Après je t'avoue que ca serait usant de leur écrire à chaque tâche :-)
Un IFE naturel qui surpasse largement celui de "ma" navette avec ces superbes clichés sur les Alpes.
Bonne soirée à toi
Hello Benoit.
"Je m'en tiendrais seulement au brouillard, sans regarder la pelouse verte" -> c'est dommage, l'herbe est toujours plus verte ailleurs et ailleurs c'est parfois ici pour les autres. Seule différence notoire entre juin et novembre? Le niveau de luminosité ambiante.
"A bord la vilaine tâche sur la tablette est synonyme de miles chez AF, qu'en est-il chez AZ? " -> J'ignorais que l'on pouvait réclamer des miles pour pallier ce genre d'erreur. Un siège entier en mauvais état ou une cabine vraiment sale pourrait éventuellement justifier une compensation de la part d'un transporteur mais pour si peu, je ne vois pas l'utilité de perdre mon temps et celui de l'assistance Platinum dans une réclamation plutôt stérile. AZ ne va certainement pas distribuer des miles de compensation à des passagers à cause d'une tache de café. Ce n'est pas vraiment dans la mentalité italienne alors qu'une simple lingette humidifiée m'aurait été offerte par la PNC si je l'avais demandée. J'imagine que les Français passent plus de temps à se plaindre de tout que d'essayer de faire avancer les choses. C'est en tous cas notre triste réputation à l'étranger, les grèves constantes en France n'en étant que la pointe de l'iceberg.
"Un IFE naturel qui surpasse largement celui de "ma" navette avec ces superbes clichés sur les Alpes." -> tu ne crois pas si bien dire. Mon récent CDG-WAW fut l'un des plus ennuyeux vols que j'ai eu à subir sur plusieurs milliers de vols effectués depuis que j'ai commencé à voyager. Ce panorama est un luxe suprême que j'apprécie en toutes saisons. Merci pour le com'
Salut Guillaume et merci pour ce partage que je commente un peu en retard :)
Incroyable l'attitude des fumeurs et assimilés qui ne peuvent se retenir plus de quelques minutes pour fumer/vapoter.
Joli équipage mais du salé comme snack du matin, y'a que chez AZ que ça arrive encore, mais peut être plus pour longtemps :)
A bientôt !
Merci Stefan pour ton commentaire. Comme tu le sais je n'attribue pas de note de ponctualité à mes commentateurs :-) ce qui te permettra d'aller noter les magnifiques instants porte très vintage de mon deuxième FR publié (et hop! un coup de pub totalement inutile...) -> https://flight-report.com/fr/report/18359/Alitalia-AZ1464-Venezia-VCE-Rome-FCO
Blagues à part, les fumeurs dont je fais partie savent rarement se retenir quand il devraient le faire mais le coup du "je fume où je veux et j'....... le monde" m'a toujours fortement indisposé. Sur les vols LC, je me souviens qu'AF offraient à qui était en manque des pastilles de nicotine ce qui peut se comprendre d'un point de vue équipage mais pour un vol intre-européen plus court qu'un Paris Nice, les incivilités n'ont tout simplement pas leur place, à fortiori si elles mettent en péril la sécurité de tous.
Une option sucrée (biscotti déjà présentés maintes fois ici et particulièrement appréciés par Katia). Sinon, l'offre est invariable sur tous les vols MC en Y. La J ne mérite pas d'attention particulière à ce point. Il est préférable de faire ses courses au salon ;-)
AZ tient la route...
Merci Guillaume pour ce FR.
Tu n’a pas fait tes courses au salon mais au kiosque tu as ravagé la presse. Tu n’as pas tout lu en une heure de vol…
Je remarque que tu es devenu sensible aux nouveaux censeurs. Entre le Point et le Figaro, les réactionnaires reprennent du poil de la bête. Ne serait-ce que pour pointer du doigt l'intolérance de l'orthodoxie.
On pourrait te reprocher de faire de même pour le vapoteur : n'est-ce pas un prcédé chimique ? voire électirque, mais je ne crois pas qu'il y ait flamme dans ce genre de truc. Ce qui ne manque jamais de m'étonner c'est qu'il est interdit d'utiliser son portable dans une station service, mais aucun problème en embarquant ou dans l'appareil. Ce n'est qu'à ma crasse ignorance que je dois de ne pouvoir résoudre ces enigmes. Reste qu'une interdiction se doit être respectée...
"Croâââ" Voilà que tu récidives, confondre Croates et Slovènes va bien offusquer une belle âme dont la sensibilité heurtée le poussera irrépressiblement à porter l'outrage devant les tribunaux. Sachant que je commente bien tardivement et que la félonerie est toujours là, je m'insurge officiellement (et publiquement comme mes maîtres à penser) contre cet outtage fait aux Slovènes et... aux grenouilles (que j'affectionne particulièrement pour leurs cuisses dénudées, ruisselantes d'une sauce et dégageant une chaleur torride).
Hello Quand 1.
Le ravage de kiosque permet à l'okapi senior de meubler son attente dans les transports et de pallier le manque d'offre presse au retour. Double emploi? Triple ou quadruple même puisque j'ai déjà expliqué à un certain contributeur ici-bas mes préférences hygiéniques en la matière et que certaines pages serviront à illustrer les travaux pratiques de l'okapetto, l'école française à Milan étant friande de ce genre de contributions.
Les interférences produites par les appareils électroniques sont souvent inconnues voir ignorées des utilisateurs lambda. Or, en cas de présence de vapeurs d'essence, il est effectivement préférable de s'abstenir de l'usage de téléphones portables et autres cigarettes électroniques. Ces mêmes téléphones sont une vraie plaie dans mon métier où convaincre certains orateurs de s'en séparer lorsqu'ils montent sur scène est une sinécure. Résultat des courses, dans 90% des cas, tout le monde à droit à un méchant bruit de cavalerie dans les oreilles. Très sympa quand tu as 5 ou 10,000 Watts d'amplification à disposition^^
S'abstenir de fumer pendant un laps de temps aussi court ne doit pas être aussi difficile que cela, dixit un fumeur mais là encore, le bon sens ne prime que rarement. Comme tu le dis, une interdiction doit être respectée.
"Croâââ" -> Mince, moi qui ai passé des mois à séparer les belligérants balkans, ne pas faire la différence entre Ljubljana et Zagreb... Merci d'avoir repéré cette bévue! Ta vision des grenouilles serait-elle celle de l'Engliche moyen face aux françaises? À chacun ses petites Anglaises, amphibies ou pas.
Merci pour ce com'
L’interdiction d'utiliser son téléphone portable dans les stations service d'un grand nombre de pays (mais pas tous : c’est autorisé à Taïwan, par exemple) provient d’une intéressante légende urbaine.
En 1999, en Australie, un quidam ayant fait le plein est allé ensuite téléphoner dans le local de la station-service. A peine était-il entré qu’un incendie s'est déclaré au niveau des pompes, pour une raison inconnue. La vidéo spectaculaire d’une caméra de surveillance est devenue virale, le légendage ayant été transformé de « un homme sauvé d’un incendie par son coup de téléphone » en « un homme déclenche un incendie par son coup de téléphone ».
A ma connaissance, il n’existe en fait aucun cas documenté d’incendie causé par un téléphone portable dans une station service.
Merci François pour cette anecdote intéressante. Elle est similaire à celle qui a fait la réputation du téléphone mondialement banni des avions parce que sa batterie aurait la fâcheuse tendance à exploser en vol -> https://www.journaldugeek.com/2016/12/23/passager-avion-wifi-galaxy-note-7/
Du coup, aux US comme dans beaucoup d'autres pays, tout possesseur de Galaxy Note 7 est confronté depuis plus de deux aux refus d’embarquement, risque d'amende et autres poursuites judiciaires. Psychose? Le principe de précaution ne nuira jamais trop. Au-delà du fait que l'on peut éviter de fumer pendant deux heures sans courir de risque majeur pour sa santé, s'abstenir de fumer/vapoter dans un environnement aussi volatile qu'un tarmac d'aéroport ne serait, selon moi, qu'un simple signe de bon sens.