Avis du vol entre Catania et Zurich en classe Economique avec SWISS

Bonjour à tous !
Je n'avais pas encore pris le temps de vous poster mon vol retour de Sicile, c'est désormais chose faite !
Vous verrez que, comme à l'aller, cette liaison du dimanche est très confuse : qui fait quoi, qui opère le vol et qui gère le service et le catering ? Bref, cela me laisse encore perplexe…
Comme promis, avant de démarrer, un petit bonus touristique pour vous donner (peut-être) envie de découvrir cette magnifique île :

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Tour de chauffe sur les pentes de l'Etna avec une vue plongeante sur Catane

Direction maintenant la ville de Taormine et son théâtre antique face à la mer

Rapide détour sur les hauteurs de Palerme à la découverte du Cloitre de Monreale

Dernier coup d'oeil au Nord avec la Cathédrale de Cefalù

Descente vers le Sud de l'île avec un crochet au Temple de Segeste

Une fois à Selinunte, stop rapide au site archéologique

Y a pas à dire, niveau Génie Civil ils sont pas mauvais là-bas !

Retour ensuite à Catane et sa Cathédrale

Et pour finir : rapide crochet par la Riviera et son eau transparente et turquoise

Place maintenant au compte-rendu du vol retour !
Petit rappel rapide du routing :
Le routing
Zurich (ZRH) - Catane (CTA), Swiss, économique –> c'est ici
Catane (CTA) - Zurich (ZRH), Swiss, économique –> vous y êtes
Comme pour le trajet aller, la particularité de ce vol est qu'il est opéré par la compagnie SWISS le dimanche et par Edelweiss en semaine. Ce sera donc carré de chocolat à l'arrivée… ou pas !
L'avion du jour est le HB-IJI, un A320 de 22 ans d'âge.
Petite aparté avant de démarrer : habituellement je m'arrange toujours pour m'enregistrer en ligne sur les MC, histoire d'être dans la partie avant de l'avion (surtout pour une arrivée à 23h à Zurich). De plus, je sais grâce au vol aller que SWISS permet de choisir son siège gratuitement lors du check-in en ligne, mais surtout de choisir une place en issue de secours sans supplément.
Seulement problème : l'aéroport de Catane n'est pas compatible avec l'enregistrement en ligne… pas de chance, il faudra le faire directement à l'aéroport et donc arriver plus tôt pour ne pas se retrouver en rangée 38 sans hublot…
A l'aéroport
Arrivé au dépose minute de l'aéroport, mes yeux se fixent directement sur les panneaux des compagnies opérant le terminal, vous avez trouvé l'intrus ?

L'aéroport est très petit, il se résume dans sa largeur à 50 comptoirs d'enregistrement les uns à côté des autres. Les deux comptoirs SWISS/Edelweiss (Business et celui pour le "bas peuple") sont situés tout au bout à côté des toilettes. Bien évidement, aucune chance de trouver une borne pour s'enregistrer soi-même, il va valoir faire la queue.
Heureusement, je suis arrivé un peu en avance, il n'y a pas trop de monde, pour l'instant, sur le vol de Zurich. L'attente sera d'un bon quart d'heure.
On retrouve toujours les personnes en surcharge, refaisant minutieusement leurs valises. Pour la petite anecdote, elles se feront refouler au comptoir, visiblement toujours en excès

Les formalités d'enregistrement sont standard, mais je demande tout de même s'il est possible d'être placé à l'avant de l'avion. Elle me répond que ça ne devrait pas être un soucis, qu'elle fera le nécessaire et blablabla. Vingt secondes plus tard, elle me tend fièrement une BP rangée 36… J'ai du mal à comprendre et lui demande sur le ton de la rigolade si l'on a basculé sur un 777. Je n'aurai comme réponse qu'un "next please" en levant les yeux au ciel. Merci !
Et comme ça a pu arriver à n'importe qui au supermarché : juste avant que ne vienne mon tour, ils se décident à ouvrir un nouveau comptoir pour accélérer l'enregistrement.
Visiblement je ne suis pas le seul à prendre ce vol, ça sent le vol complet.
Il n'y a pas non plus de barrière pour tracer une file d'attente, du coup tout le monde s'entasse un peu dans le hall en mode entonnoir, essayant de gagner quelques places.

Une dizaine de minutes plus tard, un comptoir Transavia pour ORY s'ouvre à côté, rajoutant encore un peu plus de monde dans le hall

Coup d'oeil rapide aux FIDS, pour l'instant c'est pas mal, mon vol n'est ni annulé, ni retardé.

Le tour du hall sera rapide, d'autant plus que les quelques boutiques/restaurants présents sont fermés

Je profite d'être à côté des toilettes pour y faire un tour avant de passer airside.
J'ai adoré leur façon de réparer les trous dans les vitres : un petit coup de papier toilette avec du scotch, ni vu ni connu

Les toilettes sont très propres, rien à redire

Ce qui n'est pas vraiment le cas du reste du hall. J'ose espérer qu'il s'agisse de farine…

A défaut d'être pratique, le plan d'orientation de cet aéroport colle au-moins à l'esprit archéologique de l'île

C'est l'heure de passer côté airside

Passage très rapide au PIF, l'ensemble est entièrement automatisé. On a l'impression de se retrouver en coulisse avec les machines de gestion des bagages avec ces grands bacs jaunes

Me voilà airside ! C'est beaucoup plus animé avec de nombreuses boutiques et restaurants (tous ouverts pour le coup). Je sens que trouver un siège de disponible ne sera pas facile

Je tente le coup au comptoir d'embarquement pour voir s'il est possible de me changer de place. Par chance je tombe sur une hôtesse très sympathique qui m'annonce que le vol est complet, mais que 3 personnes ne se sont pas encore présentées au check-in, tant pis pour eux. Sans m'éditer une nouvelle BP, me voilà positionné en 7C : bien mieux !

Je décide de m'isoler un peu. Je trouve un coin tranquille pour recharger mon téléphone

L'heure de l'embarquement approchant, je me rapproche de la foule, ça se sent au nombre de chargeur au cm²

Petit coup d'oeil au FIDS qui n'a pas vraiment l'air au top

Pile poil à l'heure, notre taxi fait son apparition à la porte

Quand on voit le nombre de vols qui sont retardés ou annulés, je comprends mieux le monde airside. Vous noterez la subtilité du Ryanair FR7454 qui est annulé mais attendu à minuit quand même.

C'est l'heure d'embarquer ! Embarquement qui se fera juste à côté du EasyJet vers Milan. Étrange de faire embarquer juste à côté 2 vols pleins alors que les autres portes ne sont pas utilisées (l'autre était en retard, certes, mais il est en paxbus).
Résultat ? Une belle confusion avec tous ces gens qui prenaient la mauvaise file avec leur valise cabine

Une fois dans la passerelle, nos voisins attendent sagement dehors leur paxbus

L'instant porte

Le vol
Je remonte rapidement l'allée jusqu'à la rangée n°7, et là je constate que quelqu'un est assis à ma "nouvelle" place. J'imagine déjà l'histoire : en ne m'ayant pas réimprimé de BP, l'hôtesse a peut-être oublié de déplacer l'autre personne. Allez savoir… Il s'avère finalement que la personne était en 7D et voulait être avec ses amis. Pas de problème, je m'installe de l'autre côté : je ne suis plus à ça près.

Je ne détaillerai pas le contenu de la pochette qui est la même qu'à l'aller. Je constate tout de même quelques différences : à l'aller nous avions tous une bouteille d'eau dans le siège, pour ce vol retour, elle est réservée uniquement à la J. Il y a également un bon pour participer à un tirage au sort pour gagner 2 billets A/R en business contre le remplissage d'une enquête.
On en revient au sentiment de confusion : l'équipage est SWISS, l'avion est SWISS, les brochures sont SWISS mais l'enquête de satisfaction est pour Edelweiss.
Petit aperçu des consignes de sécurité

Le pitch est correct pour un A320

Manque de "chance", notre IFE ne fonctionnera pas durant le vol… Adieu l'épisode inédit de Tom&Jerry :(

Il est 20h50, l'embarquement est terminé avec 10 minutes de retard. Les annonces du PNC (y compris le CDB) seront faites en anglais, allemand, italien et français.

Le temps de vol prévu est de 1h45, avec un retard possible à l'arrivée du aux nombreux orages au-dessus des Dolomites.
Nous repoussons face à l'ouest à 20h55 et le roulage se fera en direction de la piste 08 via A1.
Aucun avion ne sera sur le taxiway, nous décollons directement sans marquer l'arrêt avec une montée directement au-dessus de la mer à 21h03.
La montée se fera sans encombre jusqu'à 34.000ft. L'heure est au service du repas qui sera quasiment identique au vol aller : sandwich jambon de parme (au lieu de poulet) ou mauricette fromage.
Arrivé à mon niveau, il n'y aura plus le choix, ce sera sandwich.

On peut même appeler ça une flûte

Les boissons alcoolisées étant payantes sur les MC SWISS, je ferai l'impasse, ce qui ne sera pas le cas de mes voisins de devant qui tourneront aux coupes de champagne.
Il est maintenant le temps de faire le tour du propriétaire. L'avion est effectivement plein et mon ancien siège en 36D est occupé.

En guise de divertissement, un épisode de Eena Meena Deeka est diffusé sur les IFE en état de marche.
Les toilettes sont comme lors du vol aller : étroites et pas vraiment propres

Comme à chaque fois, je tente le coup du "double-chocolat". Timing à nouveau réussi pour ce vol !
Dans l'allée, la PNC me tend une sorte de muffin…. mais… ce n'est pas un carré de chocolat suisse ça !
Je retourne à ma place où un deuxième muffin m'attend. Pas de chocolat SWISS sur ce vol SWISS, mais un muffin Edelweiss servi avec une serviette SWISS. Je ne comprends plus rien….

Au passage, c'était très très bon.
Nous alternons les niveaux de vols à cause des nombreuses turbulences orageuses ce qui ne facilite pas le passage du DutyFree pour le PNC.
Le CDB annonce alors le début de la descente vers ZRH en une vingtaine de minutes suivant le trafic et une belle température de 20°C.
L'IFE indique notre emplacement de parking, bien qu'au final, ce ne soit que le plan du terminal

Coup d'oeil à la carte illisible qui nous vient d'un autre temps : bien que l'intérieur de la cabine semble assez récente, c'est la seule partie qui doit être d'origine.

L'approche finale sera bien sportive avec des trous d'air à vous faire décoller du siège ou complètement vous enfoncer.
L’atterrissage se fera piste 16 avec un touché en "kiss-landing" et un freinage bien sec. Roulage par E7 E A jusqu'à la porte A13.
Le débarquement se fera dans le calme et assez rapidement grâce à ma place à l'avant durement gagnée.
A l'aéroport
Une fois dans le terminal, une longue ligne droite s'offre à nous pour rejoindre le dépose-bagage. Manque de chance, les tapis roulants sont en panne, il va falloir marcher pour se dégourdir les jambes

Pas de doute : nous sommes bien arrivés en Suisse

A cette heure-ci, le terminal et tous ces couloirs sont déserts. Les passages souterrains, montées et descentes s'enchaînent jusqu'à l'arrivée du DutyFree très orienté chocolat encore une fois : ils veulent surement compenser l'absence du carré SWISS durant le vol

Coup d'oeil au FIDS pour trouver le tapis à bagage correspondant. On remarque que ce terminal reste en grande majorité SWISS/Edelweiss.

Nous partageons notre carrousel avec le vol de Barcelone et de Rome.

Je ferai partie des chanceux qui pourront récupérer leur valise ce soir. Suite à la surcharge de l'avion, un container à bagage est resté sur le tarmac sicilien laissant un bon paquet de gens rentrer chez eux "plus légers".
Le départ de l'aéroport se fera par la gare routière en traversant les halls déserts.