Bonjour à tous et bienvenue à bord de ce nouveau vol transatlantique à destination de New York Newark. C'est avec plaisir que je vous livre ici, un quasi-exclusivité. Cette ligne n'ayant été reportée qu'une fois sur un FR dont les photos ne s'affichent plus (enfin chez moi…). C'est parti!
- Première partie : MRS-BRU : la déception.
- Deuxième partie : BRU-EWR : vous y êtes.
- Troisième partie ; EWR-BRU : toutes les bonnes choses ont une fin.
- Quatrième partie : BRU-MRS : la fin.
Je vous avais laissé à l'entrée du terminal après une marche interminable dans le froid piquant de l'hiver belge.
TRANSIT
Pour rejoindre le Pier B d'où partent les vols hors-schenghen, il faut monter.
Nous nous retrouvons dans le food court du Pier A/T. Pas mal de monde, on sent clairement que nous sommes en pleine de vague de correspondances du hub de Brussels Airlines.
Nous cheminons vers la PAF et nous croisons cette sympathique fusée de Tintin en route…
Le cheminement est clair et aéré.
Vue sur le tarmac, le Pier A sur la gauche et le Pier B sur la droite.
BRU est vraiment un aéroport simple d'utilisation.
Pas de PIF à passer, c'est agréable. Quant à la PAF, elle est franchit à vitesse éclair grâce aux lecteurs automatiques de passeports.
Une mode irritante : le passage obligatoire par le duty-free.
Le Pier B est moins vaste que le A. Le food court est situé à la sortie du duty-free et met en valeur, là encore, la culture populaire belge en l'espèce d'un sympathique avion Schtroumpf.
En chemin vers la porte, nous pouvons admirer un belle variété d'avions dont notre valeureux Boeing 767-400ER.
Un Pier B tout en longueur et bas de plafond. Je ne dirais pas qu'il est désagréable mais ce n'est clairement pas la partie la plus moderne de BRU.
Nous nous dirigeons, avec un peu d'aide, vers la porte du jour. Celle-ci est assez bien agencée avec un comptoir où deux agents s'occupent à résoudre les divers problèmes de passagers. Les zones d'embarquement sont clairement indiquées et avant de pouvoir y pénétrer, un comptoir est positionner avec un agent de sécurité qui contrôle les passeports de tous. Pour ceux qui auraient besoin d'un contrôle approfondi (le fameux SSSS), une zone est aménagée juste avant de rejoindre la passerelle.
Quel bel oiseau! Ce sera mon premier vol en 767. Je suis tout excité à l'idée d'embarquer à bord d'un modèle relativement rare, le -400ER avec seulement 38 exemplaires produits sur plus de 1000 767 toutes versions confondues.
L'embarquement est rapidement appelé avec un strict respect des priorités, tout est parfaitement organisé par l'escale bruxelloise d'United.
LE VOL
Nous descendons vers la passerelle.
Passerelle sans vues vers l'extérieur, signe de son âge assez avancé.
L'excitation est à son comble, j'arrive tout de même à prendre ce fuselage shot réglementaire, c'est moi où c'est plus long qu'un A320?! ^^
Nous sommes parmi les premiers à embarquer. L'accueil est très agréable de la part de l'équipage. La cabine est propre, aérée et moderne. La configuration 2-3-2 est vraiment parfaite!
La vue depuis mon siège : nos voisins sont un A319 belge et un A320 irlandais.
Pas d’extravagance dans le contenu littéraire de la pochette.
L'IFE de bonne taille est disponible en plusieurs langues. À noter qu'il est possible d'utiliser ses propres écouteurs standards à 1 jack. De plus, une prise USB est disponible. Pratique!
Nous repoussons, le vol est plein mais nous ne nous sentons pas entassés. Nous pouvons apercevoir, de la gauche vers la droite : 01 A319 de Brussels Airlines, 01 A320 d'Aer Lingus, 01 SSJ de CityJet volant pour le compte de SN, 01 A332 (ou 788) d'Hainan Airlines et un A333 de Brussels Airlines.
Ce Boeing 787 d'Ethiopian attend le soir pour redécoller vers ADD (il me semble qu'à l'époque, il faisait encore escale à CDG) tandis qu'un A320 de British Airways s'apprête à partir pour LHR.
Contre-jour pour ce 772 d'UA et cet A359 de TG attendant patiemment leurs vols retour vers leurs pays d'origines respectifs.
Nous doublons cet E195 d'Air Europa qui vient juste d'arriver de MAD.
La tour de contrôle massive de BRU, vous pouvez apercevoir le clocher de l'église du village de Steenorkkerzeel, littéralement collé à l'aéroport d'où la présence de merlons coupe bruit.
Oui! Un magnifique A400M de la Luftwaffe se prépare à atterrir! Je suis gâté!
Ce n'est pas tout, mais nous attendons! D'ailleurs, nous ne sommes pas seuls, cet A320 de Vueling attend également son tour.
C'est notre tour, nous nous engageons sur la piste.
Sans attendre, c'est plein gaz.
J'ai déclenché un poil trop tôt mais nous doublons ce gros balourd d'A400M teuton qui roule vers son point de stationnement dans la partie militaire de l'aéroport.
Rotation et décollage à hauteur de la zone cargo de l'aéroport.
On prend rapidement de l'altitude, malgré notre poids certainement assez élevé, on sent que le 767 est bien motorisé.
Virage à droite au-dessus des faubourgs bruxellois (Diegem?)
Nous prenons de l'altitude, la ville laisse place à la campagne belge.
On prend doucement de l'altitude.
Traversée de la couche nuageuse.
La sélection de l'IFE est pas mal. Dommage qu'il n'y ait pas plus d'options de sous-titrage.
Nous sommes en croisière au-dessus du Royaume-uni. Cette aile est magnifique avec le raked wingtip vraiment élégant.
L'apéritif est prestement servi par des PNC très agréables. L'un d'eux, francophone, effectuera des annonces en français. Charmante attention.
Quel meilleur endroit pour prendre l'apéritif?
Les paysages enneigés du Sud de l'Écosse se dévoilent.
Nous pouvons admirer le Firth of Forth et la cité d'Edinburgh.
L'aéroport d'Edinburgh (EDI/EGPH).
Nous survolons les Highlands enneigées, ces paysages sont magnifiques et donnent vraiment envie de visiter cette contrée.
Alors que je suis fasciné par les paysages, le repas est distribué. Le choix : poulet ou végétarien.
Ce sera poulet pour moi. Mis à part le manque de fromage et le dessert (qui arrivera plus tard), le plateau est assez copieux et d'une bonne qualité gustative. Les PNC proposèrent gracieusement un deuxième plat principal.
Nous quittons la Grande-Bretagne et abordons les îles Hébrides.
C'est parti pour le franchissement de l'Océan Atlantique.
Le repas terminé, il est temps d'aller faire un petit tour aux toilettes. Ce n'est pas particulièrement propre mais j'ai vu pire.
Le dessert est distribué pendant ce temps. La PNC a remarqué mon absence et m'a servi pro-activement : glace à la fraise et bouteille d'eau appréciable.
Dehors, nous sommes en croisière au-dessus d'une mer de nuages.
Nous grimpons loin au Nord…mais, qui voilà?
D'étranges formations (d'écume?) apparaissent sur l'océan.
C'était inespéré, un rêve se réalise : pouvoir survoler et admirer le Groenland.
Des paysages gelés, magnifiques, s'offrent à nous.
Un immense glacier se jette dans l'océan.
La Nature est tellement impressionnante.
Nous abordons une immense mer de glace.
Sont-ce des nuages ou de la neige?
Un sublime Boeing 787-9 d'Air Canada coupe notre route. Ceci nous rappelle que malgré l'impression d'être seuls au-dessus de ce désert gelé, nous volons dans un espace aérien particulièrement emprunté reliant l'Europe à l'Amérique du Nord.
Des nuages commencent à recouvrir la pointe Sud du Groenland.
Pendant ce temps, la cabine est calme et chacun vaque à ses occupations. Il est vraiment appréciable que l'équipage n'oblige pas à baisser les stores des hublots.
Nous atteignons la Mer du Labrador.
Cette étendue maritime est partiellement gelée.
Nous approchons des côtes canadiennes.
Au-dessus des étendues glacées de la Province de Terre-Neuve et Labrador.
Le relief est moins accidenté au fur et à mesure que nous avançons.
Nous croisons la curieuse île René-Levasseur, Province du Québec.
C'est l'heure d'une deuxième collation. Un sandwich bien gras au cheddar. Pas très diététique mais plutôt bon. Les PNC repassèrent dans les allées pour servir un deuxième sandwich à ceux qui veulent.
Les paysages, toujours aussi blancs, révèlent les premières traces de civilisation.
Nous survolons le fleuve Saint-Laurent pris dans les glaces.
L'aéroport de Québec Jean Lesage (YQB/CYQB)…spoiler?
La géovision est simple mais efficace…nous arrivons bientôt.
Nous avons commencé notre descente depuis pas mal de temps quand nous émergeons de l'épaisse couche de nuages qui recouvre l'état de New York.
Notre approche s'effectue au-dessus de zones fortement urbanisées.
Nous franchissons la Passaic River et le Red Bull Arena de Newark, NJ.
Touché des roues et sortie des aérofreins.
Roulage vers notre point de stationnement.
Un roule tandis qu'un Boeing 737-900ER d'UA décolle.
Nous pouvons commencer à admirer la skyline de New York, NY. La dernière fois que je suis venu, la tour One World Trade Center n'était pas encore terminée.
Un E175 d'UA se pose avec, comme décor, l'Empire State Building.
Magnifiques scimitar spli winglets ornant ce Boeing 737-900ER d'UA.
Notre voisin sera un petit-frère, un Boeing 767-300ER.
ARRIVÉE
On désembarque très rapidement par une passerelle aveugle.
Le circuit préalable à l'immigration se fait en étage.
C'est parti pour un relative longue marche vers la PAF. Après un vol de 9h, c'est agréable d'autant que le cheminement est clair et propre.
Dernière vue sur le tarmac et les widebodies d'United.
Nous continuons à marcher. Les tapis roulants permettent d'avancer plus rapidement.
United fait visiblement de gros efforts de communication. En tout cas, j'ai passé un vol très agréable avec cette compagnie.
L'immigration est passée très rapidement et en un éclair nous nous retrouvons dans un salle de livraison des bagages particulièrement déserte…mais où sont passés nos co-pax?
Pour rejoindre le centre-ville, nous empruntons le bus Newark Express…l'arrêt est très mal indiqué et le confort n'est pas au rendez-vous. J'avais réservé le retour mais j'ai préféré utiliser un Uber à la place.
L'arrêt du Newark Express est situé au niveau des taxis que vous pouvez voir en arrière-plan.
Newark Express, un bus de ville qui n'est pas à la hauteur d'un aéroport majeur.
Je vous remercie de m'avoir lu, j'espère que vous aurez apprécié. N'hésitez pas à commenter et à liker. Si vous êtes intéressés par le bonus, c'est en bas.
À bientôt, lysflyer
BONUS
L'hôtel est le Andaz Wall Street. La chambre est gigantesque et le staff particulièrement sympathique. Alors certes, il est situé un peu à l'écart, près de Wall Street mais des stations de métro sont disponibles à proximité.
Inévitablement, nous passerons régulièrement devant la bourse de New York.
Magnifique Trinity Church.
La tour One World Trade Center est vraiment impressionnante.
Les cuves commémoratives des attentats du 11 septembre 2001 avec le centre commercial Westfield en arrière-plan.
L'intérieur du One World Trade Center.
Nous remontons le temps alors que nous montons dans les étages.
Depuis l'étage panoramique, la vue est magnifique.
Intéressante animation.
L'architecture du Westfield Center est intéressante.
Devinez quelle est notre prochaine destination?
Un indice?
Une belle dame française d'origine : la Statue de la Liberté.
Manhattan et Jersey City, NJ se font face.
Petite visite d'Ellis Island.
Le fameux métro new-yorkais.
Grand Central Terminal, toujours impressionnant.
Le MetLife Building et le magnifique Chrysler Building.
Un peu de culture dans ce monde de béton, la New York Public Library est là.
Cette ville est vraiment grouillante d'activité.
Times Square bondé de monde.
Cette place est la plus impressionnante que j'ai jamais vu. Il fait jour en pleine nuit à cause de tous ces écrans.
Où allons-nous?
L'Empire State Building est un incontournable. De nuit, par ce temps pluvieux, cela donne une ambiance très particulière.
Nous touchons presque la base des nuages. Cette ambiance brumeuse est magique.
Un rêve de ma moitié se réalise…
Nous assistons au spectacle du Roi Lion sur Broadway!
Le spectacle fut vraiment un moment très agréable.
Le lendemain, direction le Guggenheim.
Nous pourrons y admirer quelques paysages de notre Provence adorée.
Le Guggenheim est vraiment un chef d'oeuvre d'architecture.
Prochaine étape, le Metropolitan Museum of Art.
La montagne Sainte-Victoire, l'un des symboles de la Provence est en belle place au MET.
La rade de Marseille vue depuis l'Estaque.
Direction le Katz Delicatessen sous la pluie…mais ça vaut le détour!
Un conseil…ne prenez qu'une moitié! Je n'ai pas pu finir…
Après cette débauche de calories, une petite balade au bord de l'East River, à quelques pas de l'hôtel.
Notre dernière étape sera l'American Museum of Natural History.
Quelques animaux d'Amérique du Nord très bien représentés.
Immense gemme, magnifique.
La fameuse baleine, très impressionnant.
Bonsoir, je ne suis pas sùr que mes papilles se seraient vraiment régalées avec ce repas (zéro alcool?) mais la vue du fuselage d'un oiseau rare comme le -400ER a suffit pour ravir mes pupilles. Si je rajoute les vues d'Ecosse et surtout celle d'un iceberg à la dérive et qui a eu pour mérite de me remémorer ma première rencontre avec un tel morceau de glace depuis un avion, ce vol laisse finalement un bon souvenir, surtout vu le prix payé pour la traversée. Seul bémol peut-être, l'absence de fromage et de vrai dessert sur le plateau mais bon, il ne faut pas trop se plaindre non plus, surtout quand on voit les nouvelles compagnies low-cost sur cet axe.
Au final, UA assure plutôt bien même si l'on est loin du standard Ethiopian en J à travers l'Afrique que j'avais lu ailleurs en anglais mais jamais commenté; c'était une autre classe, un autre continent. Merci pour ces partages!
Bonsoir, merci pour ton commentaire. Les vues en vol sont la meilleure des prestations et valent le voyage à elles seules. En effet, je suis très satisfait de la prestation offerte par UA étant donné les horreurs entendues et lues au sujet du service de cette compagnie tant décriée. Bien entendu, cela ne vaut pas ET en J...
À bientôt
Merci pour ce FR,
Prestation convaincante de UA par le pitch, le catering ou encore la proposition d'un deuxième plat chaud!
A l'arrivée étonnant d'avoir un passage aussi rapide à EWR, quelle chance!
La grosse pomme reste l'une des villes les plus incroyables de ce monde.
Bonne nuit et à bientôt!
Ce vol fut très agréable, je suis très favorablement surpris par la qualité de service offert par UA.
Effectivement, UA n'est pas pire que certaines de ses concurrentes.... Restent 3 points noirs: système vidéo avec doublage plus que nul (une véritable contre publicité pour la société qui effectue ces doublages), collation grasse, étouffe-chrétien, et inchangée depuis des décennies, et enfin amabilité des FA des plus aléatoires (un vrai jeu de roulette russe). Mais on passe dessus si le prix payé pour le billet est bon...
Bonsoir et merci.
Je suis bien d'accord sur tous les points que tu soulèves mais, effectivement, pour le prix, ce fut un excellent vol!
Merci pour ce FR.
C'est rare de lire un récit aussi positif sur UA, même moi qui les aime bien je vous trouve très indulgent, ou alors c'est que vous aviez vraiment un niveau d'attente proche de 0.
Si le catering est bon, il est malheureusement trop mal présenté et la prestation avant l'atterrissage n'est pas suffisante.
Rare que l'équipage propose spontanément un deuxième plat chaud, même s'ils en donnent volontiers sur demande...
Bonsoir,
en effet, j'ai avais des attentes proches du 0 absolu étant donné la mauvaise réputation des compagnies américaines en Y. Mais la surprise fut très agréable et le vol d'une qualité égale à celle de LX quand j'ai emprunté la ligne ZRH-EWR sur la compagnie helvétique. En tout cas, UA semble avoir un produit sérieux sur le transatlantique.
Merci beaucoup pour le partage !
Je suis un peu moins convaincu que vous par le plateau repas que je trouve pas si complet que ça :) Et ce sandwich au cheddar ne fait pas particulièrement envie. Après, l'essentiel est que ça vous aie plus et ça c'est bien le principal.
Superbe bonus de New York ! Merci !
merci d'avoir un reportage sur le vol de united airlines Bruxelles newark. en juillet je vais aller pour la première Foix au états unis et j'ai réserver sur united airlines.
je vais en juillet pour moi sa vas etres en boieng 787-10 dreamliner