Ça y est, vous voyez un coussin moelleux posé sur un siège de classe affaires d’un Airbus A320 d'Air France et vous pensez tout de suite que l'okapi a bénéficié de quelques largesses et vole en J vers le pays de la betterave et de la vodka. Je vous l’ai déjà dit, les apparences sont trompeuses. Du coup, détrompez-vous ! La seule affaire que j'ai faite est dans le prix du billet (surtout qu'il passe entièrement en notes de frais et que je suis même payé pour voyager !!!).
Oui, c'est bien d'un siège de classe Affaires dont il s'agit. Et, magie à la française, c'est aussi et surtout un siège de classe économique. De toutes façons, en moyen courrier européen, à part quelques rares exceptions, on ne paye pas plus cher pour un confort accru et dans le cas présent, il n'y a aucune différence entre les deux. Les voyages professionnels ne sont plus faits à l'avant de l'appareil sauf si vous rapportez des vrais millions à votre employeur ou s'il a quelque chose à se faire pardonner. Alors, qui peut bien choisir ce genre de prestations extra? Pas moi en tous cas. Direction la Pologne pour trois jours de travail. Je "navette" d'habitude vers d'autres cieux alors autant en profiter.
Pour le reste, comme ça ne rapporte que 5 XP par segment, vous pensez bien que je n'allais pas jeter de l'argent par les hublots qui ne s'ouvrent même pas ! Dans ce flight-report, vous n'aurez ni droit au salon ni à la double ration de gourmandises sucrées ou salées. Vous n'aurez pas droit non plus aux sempiternelles mais ô combien magnifiques vues de sommets enneigés pas plus qu'à des frasques okapiennes que mon public s'attend de trouver dans chacun de mes voyages (sur ce dernier point, je ne garantis toutefois rien). Et ce n'est pas parce que la cheffe de cabine viendra me dire "Vous êtes souvent dans nos avions" que ce récit sera répétitif puisque je n'ai jamais reporté cette ligne. C'est d'ailleurs la première fois que je l'emprunte même si ce n'est pas mon premier passage en terres polonaises. Peut-on faire proposer un flight-report si l'on n'a pas grand-chose à dire? F-OITN acceptera volontiers cet interlude en guise d'entrée en matières… mais je m'égare!
Dobra podróż !
L'INSTANT TATION
Je suis fiché connu pour mes photos de couverture que l'on peut qualifier pudiquement d'éloquentes. L'emballage fait vendre et sur une ligne qui n'envoie pas du rêve, il faut bien achalander le passant avec les moyens du bord. Alors, pour changer, je vous mets les options qui se présentaient à moi en guise de photo de couverture. J'avais promis à l'ami des Perses, un certain Mr Mogoy, une femme voilée sur un escalier et c'est en arrivant à la gare RER de Roissy CDG que je l'ai trouvée. Quelle tentation, vous en conviendrez. J'ai d'ailleurs très courtoisement conversé avec l'heureuse élue. Je suis bien élevé et en cas de crash d'avion, finir sur une note positive pourrait peut-être m'ouvrir les portes d'un purgatoire infernal?
Photo N°1 - "Anne, ma sœur Anne, ne vois-tu rien venir ?" - "Je ne vois rien que le soleil qui poudroie, et l’herbe qui verdoie." Ce matin, du soleil, y'en a pas et l'herbe… on va laisser tomber, OK? De toutes façons, je ne vais pas à Amsterdam mais vers la pieuse Pologne.
Photo N°2 - Oh, Les jolis escaliers! Prélude à un embarquement au large? Ce petit goût de reviens-y, douce invitation à la récidive …
Photo N° 3 - Je trouve souvent matière à délirer dans les revues de bord de la compagnie transalpine. C'est mon instant presse (oui, je sais, il parait que la vue baisse légèrement avec l'âge, comprenne qui pourra). Cette fois-ci, c'est Air France qui m'offre une tentation rythmée à l'heure du digital.
Non mais vous êtes vraiment incorrigibles! Je parlais de la page de gauche, évidemment! Et certainement pas de la fille à droite qui de toutes façons ne s'appelle pas Pépita et ne restera pas avec moi.
Bon finalement, comme vous n'êtes pas décidés, je laisse la photo de couverture telle qu'elle est et vous emmène pour un voyage au-dessus des nuages (oui, c'est tout ce qu'il y a au programme)
PARIS - ROISSY
Ces RER omnibus, l'un derrière l'autre. C'est tout de même affligeant en heure de pointe. Je ne suis pas vraiment en retard mais pas à l'abri d'une mauvaise surprise avec mes amis de la RATP et de la SNCF. Heureusement, ce matin, ça roule bien, ils ne font pas grève. Dieu merci (?), j'arrive sans encombres dans la gare RER de Roissy-qui-nous-aime…
Je file en zone rouge pour y déposer ma valise. L'accueil est bienveillant et le tout est réglé en moins de cinq minutes. L'okapi en mode #commesurdesroulettes ?
Cette voix qui retentit dans les haut-parleurs de l'aéroport m'enjoint à passer le PIF tout de suite sous peine de rester bloqué sur place. C’est en français uniquement mais le message est clair : le propriétaire du bagage abandonné dans le terminal 2F après les contrôles de sécurité est prié de venir le récupérer de toute urgence. Pas vraiment intelligente comme formule mais c’est suffisamment clair pour faire planer le doute d’un passage vers ma porte d’embarquement bloqué pour une durée indéterminée. En plus, cette porte d'embarquement est la plus malvenue possible. En bas, dans la seconde jetée, ce sera donc au large que nous retrouverons notre valeureux destrier.
Épreuve passée dans la plus grande des fluidités. Bonne note méritée.
Un FIDS est judicieusement positionné à l'issue de ces contrôles. Le Mètre nous a appris que le vol pour Stockholm Arlanda est souvent promis à l'heure. Moi, je vois surtout que l'embarquement du vol pour Milan Linate est terminé, quant au vol pour Malpensa, il est en clôture et celui d'après est tout simplement annulé…
Pas de regrets possibles, c'est donc bien à Varsovie que j'irai ce matin.
LE NO LOUNGE REPORT
Ce matin, je n'irai pas au salon. J'y suis déjà passé hier et quand je me suis approché de l'entrée, j'ai vu que c'était bondé. Impression confirmée par les agents à l'accueil. Je déteste la cohue. C'est un peu dépité que ces Messieurs Dames me voient rebrousser chemin mais ce n'est pas la peine d'insister, je serai raisonnable aujourd'hui et tant pis pour votre instant favori #jefaismescoursesausalon !
Prochaine étape, un autre lieu d'aisances… C'est bien connu, l'okapi johnstoni a la fâcheuse tendance à délimiter son territoire à grands coups de jets d'eau.
Je pars ensuite m'installer proche de la porte F41 en sous-sol pour profiter de la connexion Internet gratuite de l'aéroport et répondre à des mails du boulot.
Je laisse passer la première cargaison humaine, bien entassée dans un paxbus puis je m'embarque en bon dernier pour un tour de piste qui permettra un peu de spotting. Ce bus est tout confort, pour preuve, j'ai droit à un quadri-places digne des meilleures Q-suites qataries
Le pas(tron, c'est moi)
Un bus pour moi tout seul, enfin presque!
Sauf que le panorama n'est pas des plus prometteurs pour le moment, attendons l'éclaircie.
9 heures 35 et le chauffeur met en route. Moi qui croyait que l'horaire de départ était celui de l'Airbus ! La vue tarde à gagner en qualité et serait même quelque peu répétitive…
Je vais peut-être descendre à la prochaine histoire d'arrêter les frais. Ce circuit touristique ne me plait pas.
Finalement, je me ravise, le prochain arrêt semble être celui de la fourrière. T'arrêtes pas chauffeur, continue!
Là, ça s'arrange un peu.
Enfin un peu de soleil?
Contournement nécessaire
et passage par la case départ. Pas le mien, celui de qui l'on sait.
Espagne sur roulettes
France sur échelette. Cet avion est bien le nôtre? Oui.
En attendant, j'immortalise cet A321 qui vient de repousser et tente d'attraper ce 320 Joon qui se faufile discrètement.
CENSURE MAISON
Décidément, chez Paris qui nous aime tant que ça, ils ne sont pas très décidés à nous faire partir. Nous patienterons longtemps avant de pouvoir descendre du bus. L'embarquement d'un passager en EVASAN nécessite plus de temps que prévu. Pourquoi nous empêcher de monter par l'avant ? Mystère. 18 minutes séparent la photo précédente (Boeing 737-800 Air Europa) de celle-ci; heureusement, nous étions assis à bord du bus mais quand même. Alors quand les fauves sont lâchés, l'okapi en profite et récupère un instant chasseur. Mauvaise idée évidemment … Monsieur, pas de photo! J'ignore l'invitation qui m'est faite. Un "s'il vous plait" ne fait pas partie du vocabulaire de la pistarde ce matin. Elle répète, je me feins sourd.
9 heures 55, je monte les marches. Quel festival ! La mégère qui doit avoir un lien de parenté avec une congénère à l'accès Numéro 1 invective de plus en plus. Je lui fais remarquer que la passerelle est vide donc, je ne risque rien.
Elle se fiche éperdument de l'instant porte pourtant si brillamment réalisé; non mais quel toupet ! J'aurais peut-être dû aggraver mon cas en lui tirant le portrait mais je préfère les cages aux folles.
La cheffe de cabine, témoin malgré elle de l'épisode ne peut que regarder la scène, médusée. Je me présente : "Je suis un récidiviste, non dangereux, j'aime juste photographier les avions et les équipements alentour. Ce doit être gênant pour certains, j'espère que vous n'y voyez aucun inconvénient." Sa réponse, rassurante : "Bienvenue à bord. Ahhh, merci, Paris nous aime, dis-je en regardant la malpolie, mais Air France un peu plus ce matin. Adieu Madame!" et comme un couteau dans la plaie, je tire le portrait au fuselage. On récidive ou pas.
Le reste, je vous l'ai déjà expliqué. J'arrive à mon siège et je trouve un coussin gentiment déposé pour accroître mon confort, j'imagine. Ma voisine en tous cas n'en n'a pas. C'est donc en bon dernier que je m'installe. Embarquement terminé, il ne reste plus qu'à partir. L'équipage se présente et confirme que le retard est dû à l'installation d'une civière qui a pris plus de temps que prévu. La route se fera au-dessus des nuages, un temps couvert à l'arrivée. PNC aux portes.
EN ROUTE !
Le roulage permet de jolies vue ce matin. Je retrouve quelques connaissances, plus ou moins vieilles
Alo Sorin!
Le monde est vraiment petit.
Au loin, un A321 Swiss décolle vers l'est.
Décollage vers l'est signifie contournement du Terminal 1. Avec un peu de chance, on côtoie Chinatown
Dites Cheese!
Gros sac 1er en porte
Doublement unis, un 767-300ER et un 777-200ER attendent leur prochain départ
Comme on est chez Star, Thai est venue en 380 elle aussi accompagnée de TK en A330
ainsi que de BR en Triple 7 non logoté Hello Kitty, désolé, Marathon!
Lot et SAS au fond attendent leur prochaine rotation
Quant à nous, c'est suivis par un 321 Joon que nous tournerons vers le point d'attente de la 09R
PNC DÉCOLLAGE
Joon sera le prochain.
Puissance affichée, les deux moteurs CFM 56 font défiler le paysage du doublet nord
Jusqu'au point de rotation.
Quelques secondes plus tard, le train est rentré et nous pénétrons la couche nuageuse.
La seule vue en couleur est pile devant moi
Il faudra attendre trois minutes pour voir enfin un peu de ciel bleu.
Le Joon derrière nous semble avoir pris un cap plus au sud à moins qu'il ne s'agisse d'un autre avion
Le beau temps est clairement au-dessus des nuages
Nous allons pouvoir passer …
AUX CHOSES SÉRIEUSES
D'abord, les classiques d'un flight-report avec cette ceinture…
qu'au besoin, nous sommes autorisés à détacher.
C'est rappelé sur la fiche de sécurité mono-compagnie. Pas de 318/319 chez Joon (pour le moment)
Comme l'avion est plus petit que les 320 et autres 321, la classe Affaires est réduite elle aussi. Le siège, nous l'avons vu précédemment n'est pas un élément révélateur de la différence sociale. Mais alors… où peut bien se cacher cette différence? Le steward qui passait par là pour fermer les rideaux a l'air perplexe. J’enchaîne…
- Vous aimez ces nouveaux rideaux, très light? C'est pour faire des économies?
- En effet, je me disais bien qu'il manquait quelque chose !
La partie centrale du rideau de séparation n'a visiblement pas été installée sur cet appareil. On va faire avec ou plutôt, sans. De toutes façons, la différence n'est pas si flagrante que ça :-)
La croisière a commencé,
et de bonnes odeurs parfument la cabine. Les fours doivent être en marche, c'est sûr!
La preuve! Un gâteau nous est servi. Ça c'est de la cuisson express!
Partis après 9 heures 30, il est trop tard pour une viennoiserie maison, c'est une tranche de pavot avec du gâteau autour qui nous est offert. Stupéfiant comme catering, non? Comme le siège du milieu est resté vacant, je propose à ma voisine d'utiliser la tablette comme support commun à notre dotation.
Il n'aura pas fallu longtemps pour engloutir cette frugale collation. Ni pour en marathonniser les restes.
Pendant ce temps, nous sommes au-dessus des nuages et d'un fleuve.
Heureusement que j'ai de la lecture, ce vol est ennuyeux à mourir. C'est dix minutes avant le début de descente que le steward passant dans le coin me demande si je désire quelque chose à boire. Je prends un café qui me sera apporté par la cheffe de cabine.
Elle engage la conversation avec son JoonPad iPad en main : "Vous êtes souvent dans nos avions, n'est-ce pas?" Je répondrai d'un ton affable, oui mais pas que les vôtres. Je partagerai mon ressenti sur ce vol ainsi que sur ma lubie photographique. Je m'interroge sur cette prestation catering que je trouve un peu légère pour une telle durée. Et si finalement une offre complémentaire était disponible, à bord ou en pré-vente? Les "boco" ne sont pas une mauvaise idée mais pourquoi a-t-on toujours l'impression qu'Air France fait les choses à moitié? Pourquoi ne pas avoir généralisé ce type d'offre sur tous les vols de plus de 90 minutes? Je suis habitué aux Paris - Milan avec AF ou AZ, le temps de vol est court et ce qui est servi est au pire, répétitif, au mieux suffisant mais là, je trouve le temps long. Elle prendra note de mes impressions puis repart s'assurer que la cabine est prête pour l'approche sur Varsovie.
Il est 11 heures 45 quand, finalement, le début de descente est annoncé depuis le cockpit.
C'est l'occasion pour moi de voir le beau temps une dernière fois avant trois jours.
Quelques minutes plus tard, nous traversons les nuages dans d'agréables turbulences (cet avis n'engage que moi apparemment)
Vitesse réduite, l'approche finale est annoncée. Tout le monde est assis.
DU CÔTÉ DE CHEZ FRED
Je ne suis pas du bon côté pour apercevoir la ville cette fois-ci mais les environs sont fortement industrialisés.
Le nombre d'entreprises françaises installées sur place m'a bien étonné. La grande distribution a fait ses emplettes ici aussi.
Touché des roues à 12 heures 10.
Dégagement rapide
Déjà vu…
et finalement un peu de couleurs dans cette grisaille ambiante.
Du local et du connu
Ce n'est pas La chanson de l'adieu qui retentit mais juste l'annonce du dernier virage.
Pendant que tout le monde se lève, je jette un dernier coup d’œil au trafic local. Les Dreamliners de LOT sont le fer de lance de la croissance rapide de la compagnie Polonaise en long-courrier.
Mais Skyteam résiste encore un peu. Alitalia n'est pas là mais KLM si!
La soute est ouverte, les bagages vont sortir. Je peux donc me lever moi aussi.
Je salue et remercie l'équipage. Bon retour vers Paris.
Couloirs tristounets vers le terminal.
Heureusement que je conservais un souvenir agréable de ma visite précédente.
L'ensemble est vitré et très lumineux.
Sortie rapide et dégagée vers les carrousels.
Un quart d'heure de retard. Pour la ponctualité, c'est ok avec un 9/10
Droit devant ou presque, je suis en règle et pas membre du staff, pas besoin de s'arrêter.
Je ne sais pas comment on dit mouton en polonais mais ce n'est pas la peine d'attendre avec le gros du troupeau.
Fugueuse repérée et embarquée.
Mais qui se cache derrière les miroirs sans tain? Qui nargue qui?
EN ROUTE VERS LÓDZ
Mon transfert m'attendait de pied ferme à la bonne sortie cette fois même si je n'ai jamais compris pourquoi il y a deux sorties dans ce terminal; ce n'est pas très malin. Je le repère à sa tablette qui affiche mon nom et le logo de la société. Il me propose de partir dans l'instant, pourquoi pas. Je pourrai toujours manger et fumer plus tard. Les 130 kilomètres qui séparent Varsovie de Lódz peuvent être longs à parcourir. Les collègues qui arriveront de Milan un peu plus tard auront droit à un autre véhicule. C'est vers le parking que nous nous dirigeons et je constate que la voiture réservée va me changer des transports en commun. Une Mercedes ne se refuse jamais, hein Clément ;-)
Dernier instant aéro avant le retour…
La conduite locale est… comment dire, folklorique. Heureusement que j'ai de quoi faire avec tous les équipements de bord de cette voiture. Y'a même de quoi faire un double instant H2Okapi :-D
Ceux qui me suivent sur Instagram ont pu voir qu'il m'aura fallu une bonne demi-heure pour tester tous les boutons. Finalement, c'est sous un déluge sans nom que nous arrivons à destination. Je ne saurai que trop recommander cet hôtel si jamais vous décidiez de visiter la ville. Le Vienna House Andel's est une merveille architecturale mais je vous en dirai plus lors du vol retour.
Que d'eau, que d'eau!
Les chambres sont spacieuses et confortables même si je n'aurai que peu de temps pour en profiter. La grande question qui se pose est la suivante : Dans quel lit dormir, celui de gauche ou celui de droite?
Voilà, c'est tout pour le moment. La suite au prochain numéro.
Comme d'habitude, merci de m'avoir lu. N'hésitez pas à commenter voir critiquer (mais pas trop non plus, faut pas exagérer). Si vous avez aimé, mettez un Like en dessous sinon vous en mettrez deux!
À bientôt pour de nouveaux envols.
✈
Hello :)
Merci pour ce FR vers une destination que je connai bien (moins que Benoit quand même), ça change de tes Navettes vers Milan !!
Quel dommage de toujours préciser que tu passes tes billets en notes de frais....
Concernant le vol, la prestation est classique et AF fait le jon. Seul bémol, le paxbus à CDG.
J’ai hâte de voir le retour et tes impressins sur WAW et son salon qui est vraiment top!
À bientôt
Hello Mathieu et merci pour ta lecture.
"Quel dommage de toujours préciser que tu passes tes billets en notes de frais.... " -> Mon banquier ne pense pas du tout comme toi^^. L'un des avantages de pouvoir voyager pour son travail est justement de ne pas payer ou de pouvoir se faire rembourser certains frais. D'ailleurs, à 126 euros l'aller-retour, c'était un très bon deal comme on dit. LOT était malheureusement plus chère sinon elle aurait eu ma faveur, LH sur Lódz bien que plus intéressante sur le plan avgeek coûtait encore plus d'où le choix d'Air France. Après, on choisit son métier en fonction de divers critères, le mien étant de pouvoir voyager le plus possible en moyen-courrier, seul antidote à la routine métro-boulot-dodo. Dans mon domaine, chaque euro compte et est compté par d'autres gens et la chasse au gaspi ne permet plus de faire choux gras en J comme avant ;-)
C'est vrai que mes navettes milanaises sont plutôt le fait d'obligations familiales mais pas toujours comme je l'ai déjà relaté.
Le salon de WAW ne m'a pas vraiment laissé de souvenir enchanteur tant l'accueil était froid et indifférent en contraste avec mes expériences de service client dans les hôtels que j'ai fréquenté lors de différents déplacement. L'aéroport, en revanche, est une vraie réussite architecturale : lumineux, spacieux et même très convivial mais je ne suis pas très intéressé par les salons en règle générale. Tout comme la capitale, d'une propreté exemplaire!
Merci pour le com'
Merci pour ce FR.
Mes vols professionnels ne passent pas sur note de frais mais la ou le secrétaire se charge de faire chauffer la Visa corporate à ma place.
C'est vrai qu'en classe S cela ne se refuse pas. ;)
Ah ah ah! Je vois que le concept de note de frais ne laisse pas indifférent. Et moi qui pensait que c'était secondaire. La différence entre un employé et un free-lance c'est que tous les frais ne sont pas forcément pris en charge de la même façon. Avec ce client en particulier, les nuitées et les repas "corporate" sont pris en charge dans une master bill ce qui explique aussi pourquoi je n'ai jamais adhéré à aucun programme de fidélité hôtelier. Les frais de transport par contre sont pris en charge par mon commanditaire et comme j'ai acquis une certaine marge de manœuvre, je peux me permettre de suggérer voir anticiper certains frais. Cela me permet de cumuler là où bon me semble et surtout d'éviter des routings farfelus.
La Merco n'était pas mal du tout mais j'aurais bien fait l'échange avec la Ranger Rover avec Miss chauffeur que mes collègues ont eu. Le retour s'est fait en Mercedes... Vito :-)
Merci Guillaume pour le partage !
En voilà un instant porte des plus réussi, joli pied de nez à la méchante préposée au sol, Paris nous aime peut être mais elle, il est clair qu'elle ne t'aimait pas.
De belles attentions de l'équipage mais qu'est ce que c'est que ce catering sur un vol de cette durée ? J'ai l'impression que lentement mais sûrement le sucré salé revient en force, début de descente en gamme annoncée ?
A bientôt !
Hello Stefan. Content de voir que j'ai pris une bonne note sur cet instant porte. Il serait bien d'ailleurs de permettre aux lecteurs de noter aussi la qualité globale d'un FR. Nous aurions tous droit à de jolies surprises.
La pauvre fille poinçonneuse qui s'est imaginée investie d'un pouvoir suprême. Ce genre de personnage m’incommode toujours, leur pouvoir étant inversement proportionnel à la réalité dans les faits. Ils sont malheureusement légion.
AZ mérite 1/10 dans son catering pour les raisons que j'ai souvent exposé ici. Même concept pour Joon. AF obtient deux points cette fois-ci pour le simple fait que du solide accompagne du liquide mais j'en conviens, c'était nullissime. En heures creuses, c'est hélas de plus en plus fréquent. Joonisation en cours? Je ne serais pas étonné de voir toutes ces routes vers l'Europe de l'est passer chez JN vu ce qu'offre la concurrence.
Merci pour ta lecture et le commentaire. Mes amitiés à ta tablette ;-)
Merci Wilhelm (en Polonais s'il te plaît) pour ce FR. A défaut de siège J dédié, tu montreras une volonté (will) tenace pour coincer ton heaume (helm) sur la planche à repasser.
"Les voyages professionnels ne sont plus faits à l'avant de l'appareil sauf si vous rapportez des vrais millions à votre employeur " ===> Okapi : faux monnayeur.
Après l'interlude youtubien je me sens autoriser à écrire pour ne rien consigner.
"m'ouvrir les portes d'un purgatoire infernal?"===> Je n'ignore que la volonté peut tout mais vous rappelle très cher demi-zèbre que le purgatoire est une création médiévale dont l'existence réelle n'a pas encore été documentée ; prenez également garde, heaume de haute lignée, à ce que purgatoire ne soit assimilable à purgatif substance régulièrement utilisée pour la Question. Questions qui ne manqueront de vous être posées lors de l'instant porte.
Photo 3 : La mise en abîme de la photo de droite avec le sous-titre de gauche... this is provocation !
"ce sera donc au large que nous retrouverons notre valeureux destrier." ===> avec heaume, si Dieu le Veult !
"répondre à des mails du boulot. " ===> les deux derniers mots servent à une auto-justification enfantine. D'autant que nous savons depuis l'intro que ce boulot est peu productif.
Spotting très #millennials en autobus. Les livrées UU sont toujours très belles.
"La mégère qui doit avoir un lien de parenté avec une congénère à l'accès Numéro 1 invective de plus en plus." ===> un avant-goût du / de la préposé(e) aux portes du purgatoire...
"lle retard est dû à l'installation d'une civière qui a pris plus de temps que prévu" ===> Le coupable a-t-il offert des miles en compensation?
L'omniprésence de Joon devient un poil obsédante. Une vision de l'enfer?
"et de bonnes odeurs parfument la cabine. Les fours doivent être en marche, c'est sûr!" ===> l'enfer est pavé de bonnes intentions...
La collation offerte pour un vol de 2h40 est tout bonnement honteuse. Le plat chaud en Y analysé de main de Mètre dans une longue série a-t-il vécu?
Allez à la demande générale, BoB va entrer en scène !
A bientôt !
Wilhelm : la volonté et la protection. J'ai la volonté de protéger mes intérêts et ceux de mes clients, gage de pérennité laborieuse dans mon cas précis ;-)
"très cher demi-zèbre " -> l'okapi appartient à l'ordre (très pieu-x) des giraffidés tout comme feu le sivatherium :-D
"création médiévale dont l'existence réelle n'a pas encore été documentée" -> tu blasphèmes? Attention à la censure divine!
"Questions qui ne manqueront de vous être posées lors de l'instant porte." -> Je promets de m'y intéresser lors de mon prochain voyage à Rome.
"avec heaume, si Dieu le Veult !" -> Je l'ai déjà recommendé -> Sortez couverts!
"ce boulot est peu productif." -> mais très rémunérateur sinon, je ne le ferais pas.^^
"Les livrées UU sont toujours très belles." -> La meilleure publicité, c'est sûr.
"un avant-goût du / de la préposé(e)" -> de mauvais souvenirs. Mogoy sera heureux de savoir que nous avons ici aussi des Wig/Wib!
"Le coupable a-t-il offert des miles en compensation?" -> chez AF comme chez AdP, coupable n'est pas responsable. L'important était d'arriver à l'heure.
"L'omniprésence de Joon (...)" -> c'est inévitable. Souhaitable? Pourquoi pas, de toutes façons, nous n'y pourrons rien. Seule compensation, les XP vont écrémer de façon drastique dès l'année prochaine, plus de place dans les salons ;-)
"l'enfer est pavé de bonnes intentions..." -> Joli !
Remplir la panse des passagers n'est plus la priorité des compagnies aériennes. En général, je fais mes courses au salon, pas ce matin-là. Je peux me permettre de sauter un ou deux repas dans la journée. Mais en raisonnant plus loin que son nombril, on peut comprendre la déception de qui aurait payé plus cher son billet, avec ou sans remboursement.
"BoB va entrer en scène !" -> Sacré Robert ! Mais que fait Raymonde?
Merci Franck pour ton inévitable commentaire, toujours aussi apprécié. La dotation alimentaire du prochain FR te ravira-t-elle?
Merci du report Guillaume !
"Heureusement, ce matin, ça roule bien, ils ne font pas grève" Miracle ?
"Ce matin, je n'irai pas au salon." Mauvaise idée, #jefaismescoursesausalon aurait été plus que nécéssaire vu la médiocrité du catering !
"Monsieur, pas de photo! J'ignore l'invitation qui m'est faite. Un "s'il vous plait" ne fait pas partie du vocabulaire de la pistarde ce matin." Paris vous aime ! avec l'amabilité des agents ADP qui va avec ;)
A bord, le catering est vraiment... light, franchement pour 2H40 de vol c'est clairement pas normal... On retrouve le même catering dans les navettes entre Marseille et Paris, pour un vol 2 fois plus court...
Merci à bientôt !
Hello Jérémie. J'ai pu en effet échapper aux grèves à répétition cette semaine-là, un vrai miracle, oui!
Le salon était bondé, très peu pour moi. J'aurais certes dû y entrer pour faire mes courses mais je ne suis vraiment pas du genre à jouer des coudes. Si j'avais su à l'avance que le service à bord allait être aussi limité et que j'aurais dû attendre tard le soir pour me restaurer, j'aurais certainement agi différemment mais un peu de jeûne ne fait pas de mal. C'était encore un vol dont j'étais content de sortir :-O
À bientôt pour la suite et merci pour le commentaire!
Merci Guillaume pour ce FR !
J'ai bien rigolé lors du "no photo" au début du vol, quel sens de l'accueil et de l'amabilité chez ADP, c'est un pure plaisir !
Catering honteux, j'ai eu un gros sandwich sur mon dernier ZRH-CDG, vol de 55 min... Allez savoir pourquoi !
A +
Hello Nico! Merci pour ta lecture et ton commentaire. J'ai constaté une nette amélioration quant à l'attitude plus "friendly" des personnels au sol à CDG ces derniers temps, notamment au passages PIF mais côté pistes, on n'y est pas. Entre l'attitude parano et le manque de politesse, je dois admettre que ce dernier m'a vraiment indisposé. Qu'on soit bête passe encore mais malpoli, non!...
Catering inexistant ou presque. Ridicule, si le vol LOT avait été un peu moins cher, je n'aurais pas hésité, ma dernière expérience avec eux entre Milan et Varsovie ne m'avait pas déplu même si la prestation en vol était du même acabit. AF se justifie (cache) derrière l'excuse de l'horaire qui n'est ni pdj ni déjeuner. Incompréhensible mais plus rien ne m'étonne. À bientôt pour le retour!
Merci Guillaume pour ce FR
Catering très très light : une descente en gamme pour AF alors que la compagnie a fait tant d'efforts pour monter ? Me voilà surpris.
Très classe la voiture pour rallier Lodz ;)
A+
L’inconsistance est la constance d'Air France depuis toujours.
J'aurais préféré faire l'échange avec la Range (et la demoiselle chauffeur sportive) qu'ont eu mes collègues italiennes mais je ne vais pas me plaindre d'un peu de luxure. Tu as vu les photos sur Insta et je dois dire que c'était finalement la vraie première note positive de ce voyage aller. L'hôtel étant la seconde. À bientôt pour le retour et d'autres aventures plus avgeek!
Je note que Mossieu a décidé de jouer les difficiles (pas de salon et pas de bus à sardines) et les rebelles (no photos) ce matin-là.
Mal réveillé?
La dame ADP n'en avait pas marre de toujours répéter "non photos" (LOL)
Mais tout est bien qui finit bien........en Mercedes
Merci pour ce FR qui m'a fait bien rire
Hello Bernard.
"Mossieu a décidé de jouer les difficiles" -> oui, j'aime la courtoisie et mon espace (127 me suffit)! Peut-on dire que suite au vol de la veille, l'okapi était mal Jooné, pardon, luné? ^^
"La dame ADP n'en avait pas marre de toujours répéter "non photos"" -> #enmodeautorepeat elle aurait pu agir avec un peu plus de diplomatie ou d'élégance mais bon... Heureusement que mon passage en sa compagnie fut bref!
Mercedes ne déçoit jamais, de la classe A au plus gros des camions et autobus :-) Les valeurs sûres dont se passer serait une grave erreur!
Merci pour ta lecture et le commentaire! À bientôt pour la suite.
Merci Guillaume pour ce FR.
Si les soeurs deviennent jetsetteuse, la fin du monde est proche !
Q’un pax recule d’effroi à l’antre des dragonnes, quel échec pour la compagnie.
Je n’arrive pas à expliquer cela : pas plus de vols qu’il y a 10 ans, le poisson du 1er avril 2009 (en attendant les effets de la XPisation) n’ont visiblement pas fait de coupes claires dans les rangs des pax encartés (j‘exclue un improbable succès de la J MC).
Maigre catering pour se remplir la panse sur un vol si long… Tout le monde n’a pas la chance de se faire surclasser sur la ligne !
En tout cas, jolies introductions et conclusions !
"Si les soeurs deviennent jetsetteuse, la fin du monde est proche !" -> Je ne compte pas me repentir pour autant! Mangeons et buvons...
Les dragonnes sont une espèce en voie de disparition à CDG mais les dernières résistent âprement bien!
"Je n’arrive pas à expliquer cela (...)" -> La fin programmée d'un modèle est en marche. Il y a 20 ans, pas ou peu de FFP, dans 20 ans? L'improbable succès de la J en MC est effectivement une utopie sinon les compagnies aériennes européennes offriraient de vrais sièges J sur leurs vols domestiques et régionaux. Les tendances sont à l'économie dans toutes les entreprises et la rationalisation qui en découle n'est que l'expression de ces voyages nouvelles génération. À quand un produit Joonisé sur l'ensemble du réseau? Ce n'est qu'une question de temps mais nous y arriverons tôt ou tard.
Le catering AF sait prendre soin de la ligne des passagers, qu'ils fassent leurs courses avant le vol ou pas ;-)
Merci d'avoir apprécié ma recherche d'icônes. Pour 130 euros, que nous réserve le vol de retour?
A presto!