Avis du vol entre Rome et Bari en classe Economique avec Alitalia

AZA

AZ - Alitalia

Vol effectué le 31 juillet 2018
AZ1607
17:20 01h 05m 18:25
Appareil Airbus A321
Classe Economique
Siege 27F
marathon
614 · 102 · 20 · 11

Le routing que je dévoile au fur et à mesure est maintenant :
CDG - TXL : JN1834 (A321) ici
TXL - FCO : AZ432 (A320)
FCO - BRI : AZ1607 (A321) vous êtes ici
BRI - XXX
Pour le retour à CDG, il n’y a pas beaucoup de suspense, car BRI n’est desservi par Alitalia qu’au départ de FCO et de LIN.
Faire un TXL-BRI-CDG avec AF et ses partenaires, c’est un luxe qui n’est pas à la portée de n’importe qui, car voici, sans rire, le tarif que me proposait AF (on notera un vol direct BRI-CDG que je n'ai pas pu avoir en billet prime) :


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Oui, vous avez bien lu : 2688,17 EUR par personne pour trois vols de deux heures !
Et encore, cela, c’était quand AF arrivait à construire le billet, ce qui n’était pas toujours le cas :
Les dates, ou les tranches horaires de votre demande ne correspondent à aucune proposition de vol.


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Variante :
Nous ne pouvons répondre en ligne à votre demande. Veuillez modifier vos dates de voyage.


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Mais comme vous l’avez lu dans le FR précédent, c’est avec le solde d’airmiles de Mme que j’ai acheté nos billets, et FB était beaucoup plus ouvert à un itinéraire européen qui ne serait pas un simple aller-retour.
Après cette introduction qui me fait douter de l’intelligence artificielle des logiciels d’AF et de l’intelligence humaine de ceux qui les valident, venons-en au récit lui-même. Je vous ai laissé à l’arrivée au terminal en provenance de TXL.
FCO figure parmi les aéroports les plus spotter-unfriendly que je connaisse, avec des hectares d’adhésif vicieusement disposés suffisamment serrés pour que le diamètre pourtant réduit de l’objectif de mon appareil compact soit trop grand dès que l’avion n’est pas en face. La prochaine fois, j’essaierai avec mon téléphone.


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Nous ne nous sommes pas arrêtés à ce bocal à fumeur (tout aussi spotter-unfriendly)


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… et nous avons suivi le jeu de piste plutôt long dans le terminal


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… jusqu’à ce salon au niveau supérieur.


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Accueil pas exubérant mais cordial par un dragon, en face duquel se trouve ce présentoir de presse.


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Les baies vitrées du salon sont obturés par des stores opaques


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Inutile de chercher à les soulever (ils résistent bien, d’ailleurs), car les vitres n’ont apparemment pas été nettoyées depuis notre passage l’an dernier – vous pouvez comparer avec ce FR.


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Les fauteuils sont assez confortables, avec des prises électriques compatibles avec les types C et L, mais incompatibles avec les prises de type E/F, les plus courantes en Europe, et que l’on trouve également souvent hors d’Europe. Un mauvais point pour ce salon, mais est-ce que beaucoup de PAX transitent par FCO entre deux pays tiers ?


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Le buffet ne propose pas de plat chaud, mais un assortiment de salades et d’autres aliments plus ou moins diététiques qui ont honorablement rempli leur cahier des charges de nous permettre de tenir jusqu’à notre arrivée à notre hôtel à trois heures de route de BRI.


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En revanche, tout ceci se prête mal à un emport dans son bagage à main, ce qui n’est d’ailleurs pas prévu au cahier des charges.


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Le café vous est préparé à la demande à ce bar, vite et bien, ce qui est bien le minimum en Italie.


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Dans ce pays, on n’imaginerait pas de se priver de vinaiger balsamique, encore moins d’huile d’olive.


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Pour ceux qui ont soif, il y a de l’eau frizzante ou non


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… et des boissons plus fortes ; j’ai négligé d’immortaliser l’offre intermédiaire en teneur en alcool.


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Je n’ai pas jugé utile de prendre une douche, mais il y en a


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Le PAX qui m’a précédé avait laissé ici deux feuilles de papier hygiénique sur le rouleau - le piège parfait pour un PAX pressé et inattentif. Je n’étais ni l’un ni l’autre, mais j’ai préféré modifier la disposition ainsi.


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738 Air Italy et A319 TAP


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La porte d’embarquement 14 est indiquée vers le bas, signe inéluctable de PAXbus


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Descente sous ces photos touristiques


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Et après passage par un circuit Skypriority sans grand intérêt en l’absence de passerelle, embarquement dans un Cobus qui contrairement aux apparences ne va pas à Abou Dhabi.


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Un peu de tourisme sur le tarmac : A320 Joon


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738 Air Europa avec publicité pour leur carte bancaire co-brandée


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738 KLM


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738 Air Italy et ATR72 Sprintair


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J’ai essayé de faire croire à Mme que nous allions embarquer dans ce MD-82, mais elle n’est pas née de la dernière pluie et a bien remarqué que les moteurs avaient été déposés.


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Quelques Airbus AZ stationnés au large


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Le bus s’arrête si près de notre appareil que l’on passe sous l’aile


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Embarquement par les deux extrémités : il n’y a pas de personnel pour orienter les PAX, mais dans l’avion, ceux qui auront embarqué par le mauvais escalier se compteront sur les doigts d’une main.


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Fuselage shot, du tarmac et du haut de l’escalier


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Instant porte


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L’A321 vu de l’arrière


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… et vers l’arrière


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Nos sièges se trouvent au rang suivant ceux qui sont en issue de secours derrière l’aile


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Celui qui est au hublot a un pitch XXL


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A défaut de mon mètre ruban (qui s’était caché dans une poche intérieure de mon sac à dos – je ne l’ai retrouvé que le lendemain), j’ai utilisé deux PAX pour illustrer le pitch : Mme (au premier plan) est moins grande que moi et a largement la place pour ses jambes, et son voisin qui doit dépasser les 1,80 m n’arrive pas à caser les siennes, empiétant dans l’allée et dans l’espace de Mme. Ses bras sont eux aussi trop longs et monopolisent l’accoudoir à sa droite.


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La moquette est propre, mais pas le support du siège devant moi


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L’instant F-OITN


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Avec un petit afficheur manifestement destiné au PNC sur le jumpseat de l’issue de secours : appel d’un PAX au rang 12 côté gauche ?


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La fiche de sécurité recto-verso


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PNC à son jumpseat, attendant les PAX


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738 Royal Air Maroc


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738 Ryanair, avec une publicité pour Podkarpackie Travel.
(Ça et là pendant notre voyage, des Italiens nous ont demandé si nous étions venus par Ryanair – faisant évidemment allusion à la grève des pilotes qui jour après jour avait les honneurs du journal télévisé de la RAI)


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ATR72 Mistral Air


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A321 Aegean


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737-8 MAX Air Italy


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Décollage piste 25 avec dix minutes de retard ; traversée de la piste 16R/34L


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Arrivée à la côte toute proche


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Virage au-dessus de la Méditerranée


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Bref passage le long de la côte


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Instant porte, ou plutôt issue de secours


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Les sièges en issue de secours ont un accoudoir plein, contenant la tablette


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De mauvais esprits prétendent que ce motif est SOS en morse


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La collation est réduite à une boisson


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Un café instantané pour moi


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Le vol est court :


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L’avion commence déjà sa descente


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Toucher des roues à 18h10, soit ETA-15’ : AZ ne prend pas beaucoup de risque de ponctualité en prévoyant 1h5' à l'horaire pour un vol de 384 km.


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Il n’y a pas foule sur le tarmac, car c’est la fin de la journée : un appareil Air Dolomiti, d'un type à identifier


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Un point de camaraderie pour Air Dolomiti, secourable envers les cancres en identification : c'est un E-195 ;)


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Bae-146-300 Aviro Air


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A319CJ qui n’est pas immatriculé en Chine, mais porte les couleurs de 中科创, une société financière de Shanghai.


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Les priorités de livraison de bagage n’ont pas été respectées de manière scrupuleuse, mais notre valise n’en est pas moins apparue rapidement.


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Le principal était qu’elle apparaisse ; l’employée à TXL avait pris soin de l’étiqueter « Short Conn » : pensez, elle n’allait disposer que de 3h05’ pour cette correspondance en zone Schengen !


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Ce n’était peut-être pas de trop, car à l’arrivée, son cadenas avait disparu. Le contenu n’avait pas bougé (il n’était pas de nature à attirer ni les convoitises, ni les remontrances de quiconque) : mon hypothèse est qu’elle a subi un contrôle de gabelous italiens qui au contraire de leurs confrères d'AMS dans le passé n’ont pas eu la courtoisie de laisser une fiche d’information à ce sujet.


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Reste à récupérer les clés de la voiture, choisie plus petite que la dernière fois, pour avoir moins de soucis dans les centres historiques de la région, passer devant la tour de contrôle


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… et atteindre le parking des voitures de location, au bout d’un cheminement assez long : les loueurs n’ont manifestement pas payé pour être plus près.


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C'est la fin d'un vol intérieur d'une compagnie en péril qui n'est pas un chef d’œuvre; je vous propose pour finir un bonus sur des chefs d’œuvre locaux qui ne sont plus en péril.


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Dans le circuit d’arrivée de BRI, j’aurais dû prendre la photo de la publicité institutionnelle vantant les quatre sites classés dans la liste du patrimoine mondial par l’Unesco dans les Pouilles. Quatre sites, vraiment ? Sur le site de l’Unesco, il ne semble n'y en avoir que trois.
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Cette carte est en fait incomplète, car les Lieux de pouvoir des Lombards (568 – 774 ap. JC) en comportent un dans la péninsule de Gargano, cet « éperon » de la botte italienne qui constitue la limite nord des Pouilles. Il s’agit du Mont Sant’Angelo, qui abrite dans un nid d’aigle dominant l’Adriatique un sanctuaire souterrain dédié à l’Archange St Michel où l’on vient aujourd’hui encore se recueillir…
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… et la forteresse qui protégeait ce lieu de pèlerinage
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Cette dernière fournit aujourd’hui un point de vue panoramique sur le petit bourg qui se tasse sur ce sommet.
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Deuxième site distingué par l’Unesco, construit sur ordre de Frédéric II dans les années 1240, le château de Castel del Monte reste aujourd’hui mystérieux, faute d’informations contemporaines à son sujet. Inachevé du vivant de Frédéric II, il n’a jamais eu de rôle militaire, et il n’était probablement pas destiné à en avoir : il n’y a ni pont-levis, ni fossé, ni crénelage, et les meurtrières sont trop exigües pour être utilisables.
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Son plan d’une géométrie octogonale parfaite le rend unique en son genre ; c’est ce château qui orne la pièce italienne d’un centime d’euro.
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Il fut utilisé épisodiquement comme pavillon de chasse, puis comme prison. Les décors de marbre et les cheminées ont été pillés au XVIII° siècle et c’est un édifice à l’architecture extérieure restaurée à neuf, mais rigoureusement vide et muet, que l’on visite aujourd’hui.
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La visite est d’autant plus rapide que par symétrie, les pièces sont quasiment identiques entre elles. Seuls quelques détails les différencient, comme les marches montant à cette fenêtre ayant donné son surnom à la « Salle du Trône ».
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Troisième site distingué par l’Unesco dans les Pouilles, les Trulli d’Alberobello qui ne sont pas sans rappeler les bories du Massif Central. A l’époque médiévale, sur ordre du seigneur des lieux, les habitants des lieux avaient l’interdiction de construire des habitations classiques, car lui-même aurait dû alors payer des taxes liées aux villages de son fief. Les trulli, constructions entièrement de pierre sèche, toiture comprise, donc démontables, échappaient à la définition d’habitations. Imaginez aujourd’hui qu’un grand propriétaire terrien vous oblige à vivre dans des Algeco™ pour que lui-même échappe à l’impôt foncier !
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Restaurés pour le tourisme, voici d’authentiques trulli, avec en prime la non moins authentique Fiat 500 d’un résident.
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Les trulli étaient à l’origine des abris pour les bergers et pour le bétail : faute de poutres, leur architecture les limitaient à un seul niveau et était assez gourmande en espace au sol. Le Trullo Sevrano, ci-dessous, est le seul exemple de trullo ayant une pièce en étage, accessible par un escalier dans l’épaisseur du mur.
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Progressivement abandonnés comme logements en agglomération, les trulli ont connu une nouvelle vie avec l’essor du tourisme dans l’après-guerre. En haute saison, il faut faire preuve de patience pour prendre cette photo presque sans touriste devant, en fin d’après-midi.
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Le quartier Rione Monti à Alberobello comporte la plus grande densité de trulli. Revers de la médaille, c’est aussi là où les touristes et les commerces de souvenir de pacotille sont les plus nombreux.
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Il suffit de circuler dans la campagne alentours pour se rendre compte de leur omniprésence dans ce qui serait un canton français.
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Les toits ne sont pas des voutes : des pierres plates sont posées en encorbellement, couche après couche, jusqu'à se rejoindre au sommet. Les niches extérieures de ce trullo témoignant de l'épaisseur des murs, nécessaire pour supporter le poids de telles toitures.
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Et le quatrième site classé par l’Unesco ? A moins que l’accroche du panneau de publicité touristique à BRI n’ait été soigneusement rédigée pour être suffisamment ambigüe, elle était mensongère, car Matera est certes à un jet de pierre des Pouilles, mais ne s’en trouve pas moins en Basilicate.
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Quel que soit son rattachement administratif, Matera a été le coup de cœur de nos vacances estivales. Initialement, il y avait là des grottes naturelles qui servirent d'abri à l'époque préhistorique.
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Mais bien plus tard, le tuf de deux amphithéâtres naturel de cette vallée étroite a été entièrement creusé d’habitations troglodytes au cours des siècles, appelée les Sassi. Ce n’est que dans l’immédiate après-guerre que les 15 000 habitants d’alors furent évacués et relogés dans une cité nouvelle sur le plateau, abandonnant un site certes pittoresque, mais totalement insalubre.
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Le site a été remarquablement restauré et modernisé : on ne voit rien des réseaux d’adduction d’eau, d’égouts, d’électricité, de télécommunication, etc… qui ont été installés et en font aujourd’hui un passionnant dédale de ruelles et d’escaliers. Dormir dans les Sassi, cela se mérite un peu, mais quel décor !
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Où est Charlie ? Depuis le parvis de la cathédrale, il fallait un peu de temps pour retrouver notre hôtel dans ce panorama.
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L’Hôtel Sassi a une trentaine de chambres aménagées dans d’anciennes habitations éparses aux alentours de la réception.
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Et en cherchant bien dans le fouillis des deux photos ci-dessus, on trouve la porte de notre chambre (celle de gauche)
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Une chambre presque aveugle, la seule fenêtre étant au-dessus de la porte, puisqu’elle est entièrement creusée dans la roche (ce qui ressemble à d’autres ouvertures ne sont que des niches éclairées).
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La vue de la fenêtre de cette chambre devait être belle, mais un escabeau aurait été le bienvenu pour pouvoir en profiter. A défaut, en sortant, ce n’était pas mal, tout particulièrement en fin d’après-midi.
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Les éclairages apparaissent au crépuscule
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La ville est tout aussi fascinante de nuit
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De toute part, en vue générale
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Comme dans les détails.
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Matera sera Capitale Européenne de la Culture en 2019 (avec la bulgare Plovdiv, mais je ne l’ai vu mentionné nulle part en Italie). Mieux vaut y aller avant qu’un regain de notoriété ne se traduise par un afflux supplémentaire de visiteurs !

Merci de m'avoir lu !

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Notes des produits

Compagnie aérienne

Alitalia 6,8

  • Cabine8,0 / 10
  • Equipage7,0 / 10
  • Divertissements6,0 / 10
  • Restauration6,0 / 10
Salon

Casa Alitalia Piazza Di Spagna7,5

  • Confort7,0 / 10
  • Restauration7,0 / 10
  • Divertissements8,0 / 10
  • Services8,0 / 10
Aéroport de départ

Rome - FCO7,6

  • Fluidité7,0 / 10
  • Accès7,0 / 10
  • Services6,5 / 10
  • Propreté10,0 / 10
Aéroport d'arrivée

Bari - BRI8,9

  • Fluidité8,0 / 10
  • Accès9,0 / 10
  • Services8,5 / 10
  • Propreté10,0 / 10

Conclusion

Ce salon d'Alitalia à FCO n'est ni vraiment médiocre, ni franchement bon : des baies vitrées jamais nettoyées obturées en permanence par des stores cachant un recoin du tarmac (ce qui est toujours mieux que des pièces aveugles), une restauration froide pas enthousiasmante mais qui permet de se nourrir, des prises électriques abondantes mais exigeant un adaptateur au type local, un emplacement très excentré dans le terminal (les kilomètres ne me font pas peur, mais quand il n'y a rien à spotter sur le trajet pour cause d'adhésif sur les baies vitrées, ça manque d'intérêt). L'accès à internet y est correct et le personnel cordial : c'est un endroit indiscutablement plus agréable pour tuer le temps entre deux avions, mais qui ne justifie pas de payer beaucoup plus cher pour y accéder.

Une longue attente du PAXbus dans un espace étriqué (Skypriority n'a alors aucun intérêt), de longs cheminements dans le terminal, des baies vitrées obturées d'adhésif anti-spotting, un brouhaha permanent : FCO est inférieur à la moyenne à tous points de vue. Pour parachever le tout, le cadenas de notre valise a été ôté, soit par un voleur déçu, soit par la douane qui n'a pas la courtoisie de certaines de ses homologues étrangères.

C'est la quintessence d'un vol intérieur au service réduit au strict minimum. En cas de PAXbus, l'amateur de photos du tarmac y trouve son compte, mais pour le PAX ordinaire, la différence avec un LCC s'amenuise dangereusement pour AZ. Les PNC ont été assez indifférents, donc supérieurs à la moyenne de mes quelques vols récents avec AZ.

Cheminement court et livraison rapide de notre valise à BRI, qui est tout proche d'un accès autoroutier, et aussi à moins d'un kilomètre d'une gare.

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Commentaires (20)

  • Merci pour le FR :o)

    Le site AF sort effectivement parfois des bizarreries tarifaires. Soit on change de site (Hop, KLM), soit on passe en "manuel" avec un trajet multidestinations.

    En cas d'impossibilité de construire le routing, ne pas hésiter à appeler la hotline Internet qui le fera manuellement (déjà testé avec succès sur des routing ou la machine m'imposait 5 heures d'escale à Orly entre deux vols domestiques)...

    • J'ai en effet déjà eu recours aux hotline d'AF et de FB, suivant le cas, pour des voyages précédents. Cette fois-ci, le choix de partir en billets prime a résolu le problème.

      Merci pour le commentaire !

  • Merci François pour cette suite.

    Vous avez eu plus de facilité à trouver le salon cette fois !

    Le buffet du salon n'est pas grandiose mais je le trouve très visuel.

    Les Pouilles et son bonus : merci de me rappeler qu'il faut que j'aille découvrir cela !

    • Ce sont plus nos souvenirs que la signalétique qui nous a permis d’atteindre sans détours le salon. En particulier, il n’y a aucune signalétique « de rattrapage » si on part dans une mauvaise direction.

      Le buffet est en effet très plaisant à l’œil.

      Les Pouilles sont à l’image de certains de tes bonus moyen-orientaux : pas inintéressant, quelques perles ici et là, mais il y a tellement plus ailleurs dans le pays !

      Merci pour ton commentaire !

  • Merci pour ce FR!

    Un salon ou la saleté et l'opacité des vitres ne sont pas très agréables pour profiter des pistes.

    A bord service réduit mais rien de choquant en voyant lq faible distance/durée de vol!

    Tu as du entamer des recherches marathonnesques après le vol pou retrouver le métre!!

    Excellent bonus!

    Bonne journée et à bientôt

    • Ces vitres sales ne donnent pas sur les pistes, mais sur des portes affectées principalement à des vols Alitalia européens : la diversité des appareils y est faible.

      Nous n’avons en effet pas eu le temps d’avoir faim.

      Si notre valise a été brièvement fouillée par un inconnu, mon sac à dos a subi de ma part une fouille approfondie.

      Merci pour le commentaire !

  • Le site LH ne donne pas sueur froide avec de tels tarifs ! Il indique qu'il n'existe pas de vol à la date que l'on a programmé, ni vu, ni connu ! ^^

    Le jambon cru du salon me fait de l'oeil, il y a de quoi boire et manger ce qui demeure l'essentiel

    " tout ceci se prête mal à un emport dans son bagage à main, ce qui n’est d’ailleurs pas prévu au cahier des charges."=> C'est aussi mon avis...

    Place phénoménale pour les jambes aux issues, ce qui est caractéristique des A321.

    Un vol agréable avec une simple boisson, Sconie avait remonté l'information...

    Je n'apprécie pas que l'on "visite" mon bagage, encore moins lorsque aucun mot "d'avis de passage" n'est été placé à l'intérieur.

    Cobra et Papoumada avait bien traduit leur passage respectif dans les Pouilles, tu complète à merveille leurs boni, et comme le dit Mogoy, " merci de me rappeler qu'il faut que j'aille découvrir cela "... Mais pas en payant 2688,17 € le billet ! :))

    Merci pour cette contribution, à bientôt !

    • Ce n’est pas la première fois qu’AF m’affiche un tarif absurde pour un routing un peu créatif. A se demander s’ils se donnent la peine de chercher à capter du trafic périphérique.

      J’aurais préféré faire un vrai repas au salon, plutôt que de manger la même quantité de nourriture en additionnant des mini-portions, mais à cheval donné, on ne regarde pas les dents. De toute façon, ce ne sont pas une ou deux dizaines de grammes de nourriture reçue ou non à bord qui aurait fait la moindre différence.

      Il y a quand même moins à voir dans les Pouilles que dans bien d’autres régions italiennes.

      Merci pour le commentaire, à bientôt pour le retour !

  • Hello François et merci pour le partage,

    A chaque fois que j'ouvre un de tes FR, je me dis qu'il faut que je le lise attentivement pour les éventuelles erreurs d'identification et pour ne pas en louper une, en me disant aussi que le Maître Marathon pourrait avoir volontairement glissé des perles pour voir si je les trouve ^^

    Et bien non, rien dans ce FR. Je te laisse imaginer ma tristesse et ma déception pour devoir te dire que c'est tout bon :(

    La restauration au salon est sympa à défaut d'être extraordaire, mais ces vitres sont tout simplement dégueulasses. Quelle horreur.

    A bord, bien c'est du AZ, choix limité de boisson et no casse dalle.

    C'est bien tristounet.

    A bientôt !

    • Il me faudra encore beaucoup de FR sans faute avant que je puisse me permettre d’en glisser volontairement !

      Les stores de ce salon résistent bien aux tentatives de les écarter ou les soulever, et il y a de bonnes raisons à cela.

      Comme d’autres l’ont déjà relevé, ce n’est jamais qu’un court vol intérieur. L’effectuer en autonomie alimentaire n’est pas un exploit.

      Sans infrastructure ou curiosité naturelle notable à voir sur le trajet, le principal intérêt touristique de ce vol était le trajet en PAXbus.

      Merci pour le commentaire, à bientôt

  • Merci François pour ce FR qui m'intéresse à plus d'un titre allant à BRI en avril et ayant loué un Trulli d’Alberobello.

    Salon qui a un seul mérite : sa restauration.

    A bord : AZ qui ne donne même pas un snack.

    A bientôt

    • Je guetterai la contre-expertise à venir ; une chose est certaine : il fera moins chaud !

      Le salon avait aussi le mérite de ne pas être bondé.

      Merci pour le commentaire, à bientôt !

  • Merci de ce partage. Joli spotting à FCO . Madame etant devenu une experte en aéronautique civile par la force des choses la tentative de lui faire croire que vous alliez embarquer dans ce MD90 était vaine ! Service limité sur ce vol intérieur mais pitch imbattable.

    • Il était difficile d’imaginer qu’une carlingue dans un état pareil puisse être celle d’autre chose qu’une épave !

      Le pitch n’était pas celui de mon siège, mais du rang précédent - je préfère de toute façon éviter les sièges en issue de secours, dépourvus souvent de hublot et toujours de place pour le bagage à main.

      Merci pour le commentaire !

  • Merci François pour ce bon FR et pour son bonus, comme toujours hors des sentiers battus!

    • Merci pour le commentaire ; sans label Unesco, le bonus du vol de retour sera certainement encore moins banal !

  • Merci pour ce FR ô grand mètre du maitre (ou l'inverse ^^)

    AZ est toujours aussi peu intéressante, ça ne m'étonne pas que les passagers italiens choisissent Ryanair ou EasyJet lors des vols intérieurs.

    Un bonus qui nous rappelle ceux du maitre de l'Italie, l'ami Cobra !

    Trulli ne m'inspire pas grand chose au départ, si ce n'est le nom d'un bon pilote de F1 :)

    A+

    • Cette fois-ci, c’est clairement le mètre qui a eu raison du maître ;)

      La longue liste des destinations (saisonnières ou non) desservies en direct par des LCC au départ de BRI est éloquente ; alors que voler AZ impose une correspondance à FCO ou LIN.

      Sur ses terres, je ne saurais me comparer à Cobra que je salue cordialement ;)

      A+ !

  • merci françois pour le report.

    Le terminal domestique -B est nul pour le spotting avec cet adhésif oui mais il en est depourvu au E et A :)

    Un vol très court sur le plus gros de A32X et une prestation plus que limitée dommage.

    • La fragilité financière d'Alitalia ne m'incitait pas à transiter par FCO pour aller dans un pays tiers. A voir à l'avenir avec ITA ?

      Merci pour le commentaire !

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