Le voile est désormais levé sur le routing complet de ces vacances :
CDG - TXL : JN1834 (A321)
TXL - FCO : AZ432 (A320) – c’était une exclusivité dans Flight Report
FCO - BRI : AZ1607 (A321)
BRI – LIN : AZ1638 (E190) vous êtes ici – c’est une autre exclusivité dans Flight Report !
LIN – CDG : AZ312 (E175) à paraître
Ce FR commence la veille du vol, avec l’arrivée à un Bed & Breakfast situé à deux kilomètres de l’aéroport, trois fois moins cher que l’hôtel situé tout près du terminal. A la réservation, ce vol était une heure plus tard, mais Alitalia en a changé l’horaire, ce qui a inutilement allongé d’une heure la correspondance à LIN, et justifié un dernier hébergement près de l’aéroport, ce qui n’était pas mon plan initial. Cela avait cependant l’avantage d’économiser un jour de location de voiture en la restituant la veille au pied de la tour de contrôle, intacte cette fois-ci malgré un épisode olé-olé (un coup de chapeau à la demi-douzaine de riverains qui m'ont sauvé la mise - j'en profite aussi pour saluer l'excellent accueil partout lors de ce voyage par tous les Italiens dont je massacre la langue) …

… et de revenir à pied tout en profitant du paysage sur le trajet, moins au sol…

… qu’en l’air, puis ensuite au B&B qui était assez spotter friendly.
On commence par EI-RNE, qui n’est autre que l’E-190 Alitalia Cityliner dans lequel nous allons effectuer le vol du lendemain.

A321 Vueling

738 Ryanair

738 Transavia

A320 Wizz Air

A320 Easyjet

A320 Iberia

A319 Air France

E-195 Air Dolomiti

La nuit tombe avec ce B717 Volotea.

Je n’ai conservé qu’un appareil par compagnie aérienne : les LCC exploitent en fait la grande majorité des vols ex-BRI.
Le lendemain de ce prélude, le propriétaire du B&B nous conduit à l’aéroport. Il nous a facturé 15 € la course, la plus chère au km de ma carrière:( ! C’était bien parce que je ne me voyais pas tirer notre valise de soute sur deux km le long de la route…

Les queues sont très raisonnables, chez les LCC comme chez Alitalia.

Attente minimale pour les PAX Skypriority pour le vol Alitalia

La valise est enregistrée vers CDG, sans marquage prioritaire bien que j’ai présenté ma carte FB Platinum.

Contrairement à ses propriétaires, la valise a pris du poids pendant les vacances

Comme il n’y a personne derrière moi, je peux lui demander un choix de siège aux spécifications très avgeek : au hublot, côté gauche sur le vol BRI-LIN et côté droit sur le LIN – CDG, et pas sur l’aile. Pas de problème, mais il devra nous séparer pour le deuxième vol ? Mme connait mes manies photographiques et n’y fait pas obstacle. Pour moi, ce sera donc siège 2A pour ce vol (et 2C pour Mme), devant l’aile, et 20F pour le vol suivant, derrière l’aile, Mme étant en 19A.

Non, je ne m'étais pas enregistré en ligne, car ce sont des billets prime AF sur des vols AZ, et la communication dans Skyteam ne va pas jusque là. Cette fois-ci, j'ai bien tenté la ligne d'assistance téléphonique Platinum, mais s'enregistrer en ligne ne fait pas partie des choix ("taper 1, taper 2, etc…), et le message se terminait par "Tous nos opérateurs sont occupés. Nous vous invitons à renouveler votre appel ultérieurement" : j'ai pris bonne note des limites de l'assistance aux PAX Elite+ pour ce qui n'est quand même qu'un souhait de confort et je me suis lassé.

Il y a un vol direct CDG-BRI, mais FB ne me le proposait pas en billet prime (bug du logiciel, ou pas de disponibilité pour cause de forte de demande payante ? Je n’avais pas creusé la question, notamment parce que ce routing me permettait de découvrir un aéroport de plus, et Mme était compréhensive à ce sujet).

Auto-scan des BP.

Et passage très rapide du PIF qui déborde largement airside, parce qu’en amont et en aval de la machine elle-même, une généreuse longueur de tapis roulant a été installée pour poser et récupérer ses affaires, ce qui doit aider à fluidifier le passage en période d’affluence.

Ce dimanche matin, assez tôt, le terminal est assez vide ; l’espace est physiquement et visuellement dégagé.

Il y aura un peu plus de monde quand nous embarquerons, un peu seulement, et un défaut de ce terminal apparaîtra alors : il est très bruyant, car les matériaux n’absorbent absolument pas le son. Ce doit être assez pénible en cas d’affluence, ou en situation perturbée quand les PAX de vols retardés s’accumulent.

Malgré la présence de passerelles un peu encombrantes, les baies vitrées sont spotter-friendly, sans aucun de ces abominables adhésifs gris qui rendent le spotting presque impossible à FCO. Il n’y a malheureusement pas beaucoup d’appareils sur le tarmac.
A320 Alitalia

Deux jets privés immatriculés aux Etats-Unis : Gulfstream G-IV

Gulfstream G550

Le salon est ici

Sauf que mon statut n’a pas été enregistré sur mon BP, car il s’agit de billets prime de Mme, et j’ai négligé à l’enregistrement de demander un accès au salon, pensant présenter ma carte FB à un dragon.
- Alors, où est le salon que TU m’avais promis ? C’est bien la peine de s’être levé si tôt !
- Alors, TU m’offres un billet prime qui ME prive d’un accès au salon auquel J’avais droit ?
(Ce verbatim est à prendre avec tout l’humour au second degré que je partage avec Mme)

Faute de salon, nous allons nous assoir comme tout le monde : il y a l’embarras du choix, en nombre comme en style de sièges. En revanche, je n’ai vu nulle part de prises électriques à leur proximité.


Les plus proches de notre porte sont dos aux baies vitrées : pas question pour moi. Ceux-là sont moins confortables, et le plateau repas de PAX précédents sera éloigné de table en table au fur et à mesure qu’ils arrivent par des PAX de notre vol, sans qu’un employé ne passe le débarrasser.

Les sanitaires sont indiqués dans cette direction, pour hommes, femmes, PMR et usage féminin de puériculture.

Pour PMR ? Ils sont à l’étage en dessous et l’ascenseur est réservé au personnel, les PMR étant manifestement priés d'économiser eux aussi 0,05 kWh en prenant l'escalier. Cherchez l’erreur…

En fait, il y a aussi des WC au niveau principal, donc totalement accessibles, à l’autre extrémité du bâtiment :

Accessibles ou non, ces sanitaires ne sont pas luxueux pour une lire, mais propres.

Un accès internet correct est offert par AdP. Non, rien à voir avec Aéroports de Paris ! Cet acronyme signifie ici Aeroporto de Puglia.

Notre avion est arrivé en porte

Les priorités sont respectées à l’embarquement, par cette passerelle vitrée

… qui permet d’immortaliser le départ d’un A321 TK en livrée Star Alliance

L’instant porte, avec une PNC ayant une excuse valable de ne pas me souhaiter la bienvenue, car elle est en train de faire une annonce, en souriant ce qui est de bonne augure à son sujet.

Le rang 1, c’est la J, et la J, c'est uniquement le rang 1 sur ce vol.

Et le rang 2, c’est manifestement parfois la J aussi, car le pitch est royal.


Cette fois-ci, j’ai surveillé mon mètre ruban comme le lait sur le feu avant le départ (il s’était bien caché dans mon sac à dos avant mon trajet précédent), et voici la mesure impartiale : 36 cm de la limite de l’assise à l’aumônière ! Pour mémoire, c’est typiquement 23 cm dans un A32x Air France.

Le siège est aussi un peu plus large entre accoudoirs (comptez au mieux 45,5 cm dans un A32x).

Les sièges peuvent s’incliner, mais avec un pitch pareil, il me reste de la place. Pour mémoire, mon siège refuse catégoriquement de s’incliner, mais ce n’est que pour ce FR que j’ai tenté de le faire.

La cabine encore vide

J’accorde une tolérance technique pour cette minuscule tache (de peinture ?) au fond de l’aumônière.

La fiche de sécurité recto verso me confirme que c’est un E-190 italien, une première pour moi.

L’instant F-OITN, en vue azimutale (ou persane)

Et en vue plus habituelle

La cloison à l’avant du seul rang de J


Mme a été intriguée par le PAX en 1A, au crâne tatoué, qui doit être une célébrité locale, car plusieurs personnes ont fait des selfies avec lui au débarquement, mais elle n’a pas trouvé de qui il s’agissait.

En tout cas, il était frileux : il avait obturé les ouïes de ventilation avec des serviettes en papier et après un long échange avec la PNC de l’avant, cette dernière est allée remonter le thermostat à un niveau très inconfortable pour nous.

Ce n’est pas avec la page de garde de l’édition d’aout du magazine de vol que je pouvais espérer attirer les lecteurs.

Une double page sur Versailles

Désolé, le H de « hameau » est aspiré, et cet intertitre me pique les yeux.
La reggia di Versailles, a Parigi ? C’est singulièrement piétiner l’histoire et la réalité administrative moderne que de situer le château de Versailles « à Paris » !

De son côté, Mme s’est intéressée au magazine de vente hors taxe et a déniché ce bijou de sexisme chic.

« Une élégance étincelante et une sensualité enivrante » ??

Au second degré, on peut cependant considérer que les magazines d’Alitalia fournissent plus de distractions que la moyenne du secteur.
Quelques avions vus après le début du repoussage : A319 Easyjet

A320 Eurowings devant un 738 jaune de la Poste italienne

Je vous épargne la photo d’un 738 Ryanair qui vient d’arriver, complètement floue à cause des cahots lors de la prise d’élan au décollage.

Décollage : les Pouilles, ce sont souvent beaucoup d’oliviers plutôt clairsemés

Bitonto

La cathédrale de Bitonto est un must see

… avec une superbe mosaïque qui fut découverte par hasard

Ruvo di Puglia au second plan.

La cathédrale de Ruvo est également intéressante

La côte au nord de Bisciglie

Trani

Ai-je oublié de mentionner la densité des cathédrales dans cette région ? Voici celle de Trani.

Sa nef est portée par douze piliers, plus un treizième surnuméraire, pour symboliser Jésus et les douze Apôtres.

L’avion continue de monter, comme l’illustre l’angle des rideaux

Ces rideaux ne seront pas fermés pendant le vol, peut-être parce que la prestation de la J est identique à celle de l’éco. (Dormir avec un tel IFE extérieur, pff…)

Barletta

Le flanc sud de la péninsule du Gargano, avec au centre de la photo…

… plus impressionnant encore vu d’avion que du sol, Monte Sant’Angelo.

Le voici d’en bas à droite. Pour plus de photos de ce site, voyez le bonus du FR précédent. (Spoiler : il n’y a pas de cathédrale, mais néanmoins un sanctuaire classé par l’Unesco dans sa liste du patrimoine mondial)

L’isthme séparant le Lac de Varano (à gauche) de la mer. Sur place, il est décevant, car suffisamment large, boisé et privatisé pour que l’on ne voie jamais l’eau depuis la route, ni à gauche, ni à droite.

Le chariot arrive : dans un vol intérieur italien, c’est une boisson uniquement. Elle est servie avec le sourire, une première pour moi sur un vol Alitalia, et ne boudons pas notre plaisir, car cet équipage est plutôt plus souriant que la moyenne de mes vols européens.

Le choix de boissons est réduit, mais les Marathon y trouvent leur bonheur (ce n’est quand même pas ma définition du bonheur en avion, mais l’expression est ainsi). D’ailleurs, je signale au passage que la tablette ne coulisse pas et que mon PC glisse un peu dessus, ce qui dégrade l’ergonomie.

Termoli, à droite

Genova-Rulli

Pescara, chef-lieu des Abruzzes, et son aéroport, PSR

Même après traitement d’image, c’est plutôt mal qu’on aperçoit au premier plan l’autoroute A24 qui traverse en tunnel la barre du Gran Sasso

Le parc national du Gran Sasso

Comme non seulement l’appareil est en 2+2, mais aussi le pitch généreux me permet de me lever sans guère déranger Mme, j’en profite pour aller faire un tour à l’arrière. L’avion n’est pas plein, mais il est bien rempli.

La PNC à l’arrière lit Ulisse, et non un magazine people. Elle m'adresse un bref mais courtois sourire en me voyant aller aux WC et se replonge dans sa lecture attentive (on est le 19 août, mais elle n’a pas encore fini le numéro de ce mois-ci…)

Contrairement aux Airbus d’Alitalia, le pictogramme de puériculture n’est pas féminin, ni sur la porte

… ni sur la table à langer

Les WC montrent des signes d’usure, mais ne sont pas sales

Savon liquide griffé Alitalia

L’instant porte arrière

Un rang libre à gauche m’offre cette possibilité de photo de l’aile

La PNC de l’avant se cache derrière un rideau

Air to air avec un 738 Ryanair, qui semble dominer les relations entre villes de province et l’étranger.

Florence

Gros plan et traitement d’image pour faire ressortir son aéroport, FLR, dans le quart inférieur droit ci-dessus.

Gallicano, dans la vallée de la rivière Serchio


Ces étendues blanches à faible altitude ne sont pas de la neige (en août !), mais les célèbres carrières de marbre de Carrare, exploitées depuis l’Antiquité.

Au second plan, le port naturel de La Spezia

Les ouvrages de l’autoroute E33 (Parme – La Spezia), près d’Aula à gauche


La haute vallée du Trebbia, un affluent du Pô

Le village de Pianello Val Tidone

.. dont le cimetière est encore à moitié vide

On arrive dans la plaine du Pô (le bourg de Broni, à droite)

Le Pô, et au fond à droite, Pavie, célèbre notamment pour sa Chartreuse.

Le village de Roncaro (au sujet duquel je n’ai pas trouvé grand-chose sur internet). Ce qui nous a frappé, c’est la verdure dans la plaine du Pô, alors que les Pouilles sont en grande partie parcheminées de sècheresse.

Contrairement aux apparences, ceci n’est pas un ancien aéroport transformé en circuit automobile, mais un centre d’essais automobiles privé, l’Autodrome de Vairano, doté notamment d’une piste rectiligne de 2,8 km, ce qui ferait une piste d’atterrissage honorable si elle faisait plus que ses 7,5 m de largeur.

L’histoire de la Cascina Longora, propriété à l’origine de la Chartreuse de Pavie, remonte au XIV° siècle, mais les bâtiments actuels sont du XIX°.

Milan à l’horizon, avec un conglomérat de grandes surfaces délimitées par les autoroutes A1 et A50

L’échangeur des autoroutes A1 et A50

Traversée de la route SP164

L’abbaye et le monastère bénédictin de Viboldone

Le Parc Nord San Giuliano Milanese

Le « Petit Lac de l’Europe »

L’ombre de l’avion continue de grandir

Jardins ouvriers à la limite de LIN

La Via Milano, le long du périmètre sud de LIN

Entrée dans le périmètre de l’aéroport

Une brochette de jets privés au loin

Malheureusement pas bien net à cause des cahots au roulage, un inattendu Yak-40

Notre avion s’éloigne du terminal, passant non loin de cet A319 Easyjet

Ce sera donc un PAXbus. Un personnel de piste pousse l’escalier mobile vers notre avion

E-190 Alitalia en livrée Skyteam, et un camion-citerne en livrée de nuages sur fond de ciel bleu.

Descente dans cet escalier dont le capotage me rappelle les célèbres tubes de CDG-1

Le bus est trop près de l’appareil pour pouvoir le photographier d’un seul tenant


Quand il fait beau, quand on a une correspondance large, un PAXbus offre un bonus : celui d’un peu de spotting airside
A320 Aer Lingus

A319 Lufthansa

Le parcours est hélas court : le bus nous débarque ici : la séparation Schengen / non-Schengen n’est réalisée que par cette clôture à gauche.

Traversée de la salle de livraison des bagages

Illustration probable de l’ancienneté de LIN : il n’y a pas de communication airside pour les correspondances Schengen : il faut sortir landside.

On se retrouve donc dans le hall Départs

Le passage du PIF est cependant rapide, après auto-scan de son BP.

C’est la fin de ce récit : la suite, avec notamment le passage au salon à LIN, sera dans le dernier segment.
Je vous propose maintenant un bonus qui est un peu avgeek, un peu hors des sentiers battus, franchement architecture et art sacré, bref, beaucoup Marathon.

Cette dernière intègre au niveau de la crypte une superbe mosaïque du VI° siècle :

Le nom de l'artisan est parvenu jusqu'à nous, grâce à cette dédicace (déformée par le montage panoramique, puis retournée - je ne pouvais pas faire autrement)
L'église bénie de Bari se réjouit avec son évêque Andrea, ensemble avec le clergé et leurs fidèles. Timothée exulte avec sa suite; lui, avec l'aide de Dieu, accomplissant son vœu, a réalisé la décoration de cette pièce, avec ses talents et son art, en louange du saint peuple de Dieu

On aperçoit aussi les vacanciers arriver, par exemple en 737 Blue Air

.. ou en navire de croisière Costa

Les Pouilles, c’est une région dont le tourisme est surtout balnéaire : seuls Matera (situé en fait en Basilicate, mais juste de l’autre côté de la frontière administrative) et Alborello attirent des foules en été. L’avantage, c’est que même en haute saison, on peut faire du tourisme culturel ; l’inconvénient, c’est qu’on n’est pas toujours aidé. Quand le château de Torremaggiore est-il ouvert au public ? Mystère !

Les horaires d’ouverture sont difficiles à trouver, tant sur place que sur les sites internet italiens, souvent faux ou incohérents, et Mme s’est arrachée les cheveux pour meubler certains débuts d’après-midi, quand presque tout est fermé. Même certains offices du tourisme locaux étaient incapables de nous renseigner (« allez voir sur place ! »).
Par exemple, le somptueux Musée National de Tarente ferme entre 13h et 16 heures.

Que faire à Tarente pendant ces trois heures ? Pas grand-chose, car les églises sont également fermées. Ne reste que la visite guidée du fort, outrageusement délayée pour durer deux heures et ne pas montrer grand-chose, car la Marine italienne occupe encore les lieux.

Ce n’est pas là, mais à Gallipoli que j’ai spotté cet ATR42MP des gardes-côtes italiens, mais cette aparté militaire me permet de le caser ici.

D’ailleurs, si vous voulez concilier tourisme culturel et spotting, je vous conseille BDS (Brindisi) plutôt que BRI (Bari, et non BRIndisi !). Les appareils visibles sont similaires : un peu d’Alitalia et beaucoup de LCC, avec de gauche à droite Volotea (à peine visible), Alitalia, Ryanair et Easyjet.

Une fois les autres partis, le 717 Volotea apparait beaucoup mieux.

Évidemment, si vous avez les moyens, vous pouvez aussi venir en Embraer 135 BJ

Ou en Bombardier Challenger 350

Mais je vous ai parlé de tourisme culturel ? Regardez cette photo satellite de BDS : à l’extrême gauche, à côté du parking longue durée, il y a une église.

La voici, il s’agit de Ste Marie de Casale, dont l’architecture se situe à la transition du roman tardif au gothique primitif.

L’après-midi, ses superbes fresques du XIV° siècle méritent bien d’attendre son ouverture à 16h (après un peu de spotting pour tuer le temps au besoin)

Au Jugement Dernier, un ange emmène les justes au paradis à gauche ; c’est en revanche mal parti pour le couple à droite, probablement illégitime : un diable est déjà sur le lit.

Vous préférez l’architecture moderne ? Situé à proximité du cœur historique de Lecce, cet immeuble de la banque Stella pourrait vous convenir.

En vrai, il ressemble plutôt à ceci : c’est un montage panoramique de plusieurs photos qui le fait apparaître courbe.

Il faudra attendre un peu avant qu’il ne soit considéré comme un monument historique, alors qu’il y en a tant à Lecce. Par exemple la Chapelle de Saint Jean du Sépulcre, qui a en plus l’avantage de ne fermer qu’une demi-heure entre 14 et 14h30.

C’est « évidemment » le jeudi, le seul jour de fermeture, que nous y sommes allés, mais ils aurait été dommage de se limiter aux énigmatiques bas reliefs du porche et nous y sommes revenus le lendemain.

Cette fresque ne vous semble pas un peu étrange ? Si le cavalier donne l’impression d’être sur un cheval à deux croupes, c’est que la fresque a été repeinte en inversant le sens du cheval, mais la moitié gauche de la fresque postérieure a disparu (cette chapelle était dans un triste état avant sa restauration).

Il y a eu en fait ici quatre couches de fresques successives ; on voit (beaucoup mieux sur place) la limite marquée par la couche d’enduit supplémentaire à droite.

Les photos ci-dessus sont parfaitement autorisées (sans flash), mais ici et là dans la région, des chapelles aux fresques fragiles sont no photo. Il arrive aussi que les photos soient interdites apparemment pour respecter le caractère sacré d’un lieu, mais ce ne sont pas les raisons invoquées à la basilique Ste Catherine à Galatina.

Vous voyez pourtant des visiteurs prendre ostensiblement des photos ?

Ah oui, mais elles sont prises avec des téléphones portables, et cela, c’est autorisé. Non, rien à voir avec une interprétation pinailleuse du classique pictogramme montrant un appareil photo barré de rouge.

Pourquoi ? Je vous le donne en mille : « parce que les photos prises avec un smartphone sont moins bonnes » ! A Galatina, on ne protège pas les œuvres ou le sacré, mais les marchands du temple. Mme, qui a reçu cette explication, s’est bien gardée d’apprendre aux gardiens des lieux qu'un smartphone tout neuf comme le mien rivalise en qualité avec les appareils photos compacts comme les nôtres, quand il y a suffisamment de lumière et pas de besoin impérieux d'un zoom puissant.

Bah, un Paradis perdu (le Chandelier de Pâques de la cathédrale de Bari, ci-dessous),

… dix de retrouvés, par exemple ci-dessous à la chapelle Notre Dame de la Pureté à Gallipoli

… et nulle part, nous n’avons été chassés de ces paradis terrestres,

…bien qu’ayant parfois pris quelques libertés avec l’Arbre de la Connaissance photographique.

Merci de m'avoir lu !
Merci pour le partage François !
Bon, on sort le fouet tout de suite ou après ? L'E90 d'Air Dolomiti est en fait un ... E95 ^^ Désolé.
Ca fait du bien de retrouver une erreur sur un de tes FR.
Très belles vues aériennes dans un FR superbement bien documenté, comme d'habitude.
A bientôt !
Qu'est-ce que 2,41 m de fuselage en plus ou en moins entre amis ? :)
Merci pour le correctif; à bientôt pour le prochain FR - j'allais écrire la prochaine erreur :)
Merci François pour ce retour.
Pas de salon, quel impair ! Mais si l'entrée est gardée par un digicode moderne, on peut être sûr que la qualité n'était pas au rendez vous !
"d'économiser eux aussi 0,05 kWh en prenant l'escalier." oui mais on fait de l'exercie en prenant l'escalier, donc plus de CO2 rejeté... Qui est la machine la plus efficiente entre le corps humain et un moteur électrique ??
Ton bonus embedded m'a convaincu de me programmer un vol rapidement :)
A bord, difficile de faire mieux avec AZ. Le sourire est là c'est déjà beaucoup !
Non seulement cette porte à lecteur de code barre n’était pas très accueillante, mais entre un terminal vaste, lumineux et spotter-friendly et un salon manifestement aveugle, il n’y avait pas grand-chose à regretter.
Le bilan carbone de la montée d’un étage par les escaliers est loin d’être simple : quelles quantités de carburants fossiles sont-elles consommées pour alimenter le PAX et l’ascenseur, respectivement ? Bel exemple de greenwashing pour habiller la condamnation de fait d’un ascenseur imposé par les normes d’accessibilité PMR.
Il y a nettement plus à voir au sol sur la route aérienne BRI-LIN qu’autour du point de départ.
Ce n’est malheureusement pas le sourire des PNC de ce vol qui suffira à remonter AZ dans le classement.
Merci pour le commentaire !
Merci pour le partage.
BRI présente bien niveau luminosité et propreté.
A bord la configuration en duo est très agréable.
De son côté, Mme s’est intéressée au magazine de vente hors taxe et a déniché ce bijou de sexisme chic. => j'ai posté le même produit trouvé au dutyfree de HKG mais pas en version "dorée", plus proche de l'original , packaging totalement décalé que je ne risque pas d'acheter.
Très beau bonus, bien documenté.
Tôt le dimanche matin, ce n’était pas l’heure de pointe, mais nous avons trouvé BRI agréable.
Je n’avais pas pu réserver sur le vol direct, mais proposer à Mme deux vols en duo en Embraer AZ plutôt qu'un vol plus long en siège milieu d’un Airbus AF était jouer gagnant.
Les Marathon divergent au sujet de ce parfum : Mme préfère (à tout prendre) la version italienne et moi (à tout prendre) la version hongkongaise, mais ni l’un ni l’autre n’envisagerait de l’acheter !
Merci pour le commentaire !
Merci François pour le partage ;)
J'aime bien les sièges à BRI, entre le style classique et les bancs siglés Peroni, il y a le choix :p
Par contre c'est bien dommage que le salon t'ait été refusé : n'y avait-il pas un interphone pour interpeller la cerbère ? Le même système à MRS a l'avantage d'avoir une liaison pour qui n'a pas forcément le statut sur le BP.
A bord, c'est service minimum mais avec le sourire, ce qui est déjà pas mal avec AZ.
Le bonus est bien plus intéressant que le vol (et oui, mais j'avoue que mes vols récents ne sont pas intéressants non plus !) et somptueux avec ce mélange avgeek et historique.
A+
On ne peut pas nier l’éclectisme des choix d’ameublement airside à BRI ;)
Aucun bouton d’appel permettant de faire valoir des droits éventuels au motif de l’autocollant AF sur la porte, sauf à tambouriner dessus. L’avis à gauche que les porteurs de la carte Prioritpass devait recevoir un code barre au comptoir de vente et d’information d’Aeroporti di Puglia, présumé être landside, ne rendait pas l’endroit accueillant.
C’est indiscutablement plus pour ce bonus (et donc le tourisme culturel qui m’en a donné la matière) que pour ce vol que nous avons effectué ce voyage ! ;)
Merci pour le commentaire, A+ !
"le propriétaire du B&B nous conduit à l’aéroport. Il nous a facturé 15 € la course, la plus chère au km de ma carrière"=> S'appelait t'il Mr. Margoulini ? ^^
J'aime beaucoup cette cabine avec le bois clair à l'avant de l'appareil
Une météo idéale pour les vues extérieures
Sourire et glouglou, on va s'en contenter ! ^^
Bonus très intéressant, les italiens sont des cracks concernant la conservation de leur patrimoine.
Merci pour le partage, à bientôt !
J'aurais dû me souvenir des nombreuses anecdotes en défaveur de chauffeurs de taxi italiens racontées par des collègues. Notre valise de soute surchargée roulait trop mal pour que je puisse proposer à Mme de faire le trajet à pied.
Par grand beau temps au dessus de terres habitées, les prestations à bord sont secondaires par rapport au paysage.
En Italie comme ailleurs, conserver le patrimoine est une démarche récente à l'échelle historique. Beaucoup de monuments étaient bien délabrés avant leur restauration.
Merci pour le commentaire !
Un FR très agréable à lire. 15€ pour 2km, on peut dire qu'il a trouvé une autre source de revenu car en étant situé si proche c'est limite limite. Le parfum serait un cadeau idéal pour faire plaisir... ou pas ;)
Je partage complètement votre avis sur le fait que cette série d'Embraer est agréable à l'intérieur et esthétique à l'extérieur.
À bientôt
Je ne sais pas ce qui aurait été le plus mal reçu : proposer à Mme d'aller à pied à l'aéroport (c'est quand même moi qui aurait traîné notre valise de soute surchargée), ou lui offrir un flacon de ce parfum !
Merci pour le commentaire, à bientôt !
Merci François pour ce FR et son très beau bonus, les mosaïques sont superbes!!
Je recommande quand même plutôt Ravenne pour ce qui est des mosaïques en Italie.
Merci pour le commentaire !
Merci à toi !
Que de belles images en vol qui me rappelle plein de souvenirs, tant l'avion que les dessous...Quand il fait beau l'Italie vue du ciel est imbattable...
Je te pardonnerais tes errements touristiques en Apulie :)), tu as oublié Lecce, l'une des plus belle ville d'Italie à mon sens, dans la ilste des destinations phares de la regione Puglia, aussi bien en hiver qu'en été, il y a surement plus de visiteurs réunis qu'a Alberobello et Matera (Lucanienne et non apulienne bien que murgienne, attention aux fourches caudines des samnites :)) réuni, voir Locorotondo...Le nombre de BB et d'hôtel qui ont poussés ses 5 dernières années...ce qui est aussi un vrai problème pour les locaux qui commencent à avoir du mal à se loger dans le centre ville... Ostuni est aussi une destination phare..
Pour Lin, on connecte beaucoup plus vite à FCO, toujours prévoir du temps car la roulette jetbridge est rare...miais ça passe toujurs car AZ envoie une dragonne marathonienne pour vous faciliter la tache..
Un gros merci et à la prochaine
Survoler par beau temps un pays chargé d'histoire en étant au hublot du bon côté par rapport au soleil : que demander de plus ?
Dans mes boni, j'évite généralement de parler de ce dont tout le monde parle : après l'avoir visitée, nous avons rayonné pendant quatre jours en étant basés à Lecce, avec notamment une journée à Ostuni ;)
Merci pour le commentaire; à bientôt pour le vol LIN - CDG !