Suite au premier reportage, traité à l'aller sur le vol ORY/YUL je vous propose de reprendre ce sujet depuis Montréal ver Paris Orly.
Le test de cette nouvelle cabine "affaire" chez Corsair se poursuit donc en mode "vol de nuit" afin d'apporter un complément d'information.
Notre arrivée à YUL est programmée 2 heures avant notre vol donc 1 heure avant l'embarquement pour profiter du salon et faire quelques achats en Duty Free.
Pas mal de monde à l'aéroport pour un dimanche soir et fin septembre.
Nous avons effectué notre enregistrement sur internet mais 1 bagage à enregistrer donc passage obligé au comptoir.
Seuls 5 sièges sur 12 sont réservés en "J" mais nous verrons que la cabine business sera complète. Probable surclassement.
Un peu de monde à l'enregistrement et une file dédié, comme à l'aller pour les classes "affaire" " grand large " et carte Gold / Platinium Corsair.
Si seules 4 personnes sont déjà dans cette file , l'attente reste assez longue ( bagages hors normes à gérer et visiblement quelques soucis sur un enregistrement.)
Accueil nonchalant, peu courtois et aucun effort de la part de notre interlocuteur.
Sortie de la zone d'enregistrement peu aisée.
Direction la sécurité ou un accès réservé priorité offre une fluidité relative mais très acceptable.
J'aime bien l'aéroport de Montréal qui reste à une échelle humaine et offre pas mal de services avant l'embarquement.( Boutiques services bars restaurants ). Celui-ci est toujours en rénovation mais n'est pas gênant quant à la circulation des passagers.
Petit regard vers la "fosse" des arrivées ( PAF) qui confirme la fluidité des nouvelles bornes mises en place il y a peu.
Nous arrivons au salon business National Bank qui semble être partagé par plusieurs compagnies. La file d'attente et la densité du salon va confirmer cette situation.
Salon assez standard, dont le tiers des espaces est consacré aux familles ou VIP.
Fauteuils confortables mais peu de place ( tables ou dessertes ) permettant de poser assiettes et verres.
Les luminaires "design" apportent une touche très réussie à cet espace.
Un diner, pardon "souper " rapide avant de partir vers notre salle d'embarquement située en porte 67 sur la nouvelle zone Air Transat destinée aux vols vacances ou Low cost.
Un peu plus d'une demi heure de retard est annoncée pour l'embarquement. Nous profitons donc de faire une balade de l'aéroport.
Retour avant l'heure pour constater que l'embarquement a déjà débuté. Comme pour l'embarquement à Paris, aucune file dédiée. Une annonce à probablement été émise pour l'embarquement des cabines " J" et "grand large ", mais trop tard pour en profiter. Il faut donc être très à l'heure pour cet embarquement prioritaire.
Nous embraquerons donc dans les files "eco" et la passerelle sera saturée avant de pouvoir accéder à l'avion par la porte 2 gauche.
Direction la cabine business par la cabine "grand large ".
Arrivée en cabine J , aucun agent présent et donc aucun accueil du personnel . Nous ne verrons un PNC qu'au service des boissons d'accueil.
Le fauteuil , comme mentionné sur le vol aller, est un ancien modèle d'Air France , confortable mais sans plus.
La couverture, les coussins, les écouteurs et la pochette de confort sont déjà dans les espaces de rangement.
Petit détail: Les casques récupérés 30 minutes avant l'arrivée, obligent à couper votre divertissement et poursuivre votre film sans son.
Pourquoi ne pas avoir connecté de façon permanente les casques ?
Le commandant nous annonce un vol de 6 heures et 5 minutes , normal pour un vol de retour Montréal/ Paris
Prise des commandes du plat principal. Nous sommes les 3 em et 4 em à choisir notre plat… L'hôtesse nous informe que notre plat de sera peut être pas disponible !!!!!
Sentiment d'un service assez économique comme d'autres détails perceptibles durant tous le vol.
Choix des films peu récent ou inconnu.
Comme a l'aller, les nappes sont installées 20 minutes avant le service du repas.
Service qui sera très (trop ) long pour un vol de nuit.
Service assez chaotique passant de la classe Grand large à la classe business sans cohérence à mes yeux mais qui doit surement répondre à des règles stratégiques internes et assez opaques.
Bref, après 2 films soit 3 heures de vol je décide de na pas poursuivre mon diner vers le dessert et le café afin de profiter ne serait ce que 2 heures de mon fauteuil Flat pour un sommeil qui sera de courte durée.
Sur ces points c'est probablement la plus grande déception constatée chez Corsair.
Cela confirme mon premier post sur l'incapacité ou le manque de formation des PNC sur la classe "business"
Service du petit déjeuner tout aussi chaotique. Petit déjeuner que je ne prendrai pas préférant rester plus longtemps allongé.
Le lever du soleil nous indique que l'arrivée est proche.
Atterrissage en avance sur l'heure prévue.
Débarquement pas bus par les portes 1 et 2 gauche.
La priorité du débarquement a été respectée avec un bus destiné uniquement aux classes business et grand large.
Belle surprise au regard du concept prioritaire peu mis en avant depuis le début.
Petites prises de vue sur la tarmac pour découvrir l' A350 d'Air Caraibes
Passage aux frontières rapide et peu d'attente aux bagages.
Merci pour le partage !
Et bien, si au bout de 3H le service n'est toujours pas fini et qu'il ne s'agit que de poser un plateau avec entrée, plat, fromage puis un autre avec les desserts, c'est vraiment une catastrophe. L'ensemble parait bien mauvais et ne fait absolument pas envie.
A bientôt !
Merci pour ce FR!
Corsair ne vend une nouvelle fois pas de rêve, autant le siège est confortable mais commence à date, le catering est le service des plus poussifs permet de continuer sur la même lignée,...
La compagnie française aura fort à faire pour redresser le tir quand on voit ce que propose la concurrence sur certaines lignes opérés par ces derniers (DOM-TOM).
Bonne journée!
Merci de ce partage d'une expérience assez decevante . Le salon bondé, l'absence de file dédiée clairement indiquée à l'embarquement, l'abence de PNC en porte et le service chaotique laissent songeur. On est clairement dans du business low cost qui n'est pas ce que vend Corsair sur le papier. si les prix sont proches autant prendre AF ou AC.
Merci pour ce FR.
Dommage que Corsair ne soit pas au niveau des objectifs fixés avec cette nouvelle J.
Mais avec leur Grand Large qui était très bien, il aurait fallu soit dégrader le service de cette classe, soit faire une J parfaite, ce pourquoi les PNCs ne sont pas formés.
Merci pour le partage,
C'est vraiment dommage que SS ne soit pas au niveau tant sur le soft que sur le hard product.
3 heures pour le repas sur une vol de 6 heures c'est vraiment du n'importe quoi.
Cela ne me donne vraiment pas envie de tester le J de Corsair sur un Run Ory hormis un tarif très bas ce qui n'est pas le cas depuis la Run.
Bon weekend !