Avis du vol entre Paris et Toulon en classe Economique avec Air France

Après mes FR suite à un WE éclair à Singapour, je vous retrouve pour une destination certes moins tropicale mais toujours plus exotique que les cieux parisiens. Ce vol a été effectué fin août entre ORY et TLN, mais initialement je n’avais pas prévu de faire de FR sur cette navette hebdomadaire pour moi. Mais en voyant que j’embarquais en porte M du hall 1 d’Orly-Ouest, j’ai tout de suite été intrigué. Dame ! je ne connais pas de porte M, ne serait-ce pas l’ouverture d’une nouvelle aile ? La curiosité étant la plus forte, mon premier réflexe est de me mettre en mode « FR ». C’est parti.

L’arrivée à ORY

Mon VTC me dépose vers 11h15 à ORY. En cette fin août, le ciel est couvert.

Avec la période estivale, des agents ADP orientent les pax. Il est vrai que le FIDS est de taille modeste.

Mon vol, prévu à 12h40, est annoncé à l’heure, mais ce n’est pas parce que c’est marqué que c’est vrai… (comme je le constaterai un peu plus tard)

Directement le hall 1, parfois surnommé le « hall ibérique ».

Vérification des BP avant de passer le PIF. Une agente ADP fait la cerbère devant le portique SkyPriority.

Malgré le monde pour passer le PIF, la file accès n°1 permet d’être airside en moins de 5 minutes, c’est appréciable, même si je ne comprends pas pourquoi les agents ADP font passer par cette file au compte-goutte des boulets, pas habitués au PIF, qui ralentissent considérablement le flux.

L’embarquement de mon vol s’effectue tout au bout du hall.

Mais pour moi, c’est direction le lounge du hall 1, à l’exact opposé.

Celui-ci est au niveau des pistes, il faut donc descendre. L'éclairage a été travaillé.

Le Premium Traveller Lounge

Ce n’est pas un lounge AF, mais les pax Elite et Elite Plus y ont accès. A noter que pour amortir le bouzingue, l’accès à ce salon est désormais ouvert à tous les pax, contre espèces sonnantes et trébuchantes. Il faut dire qu’avec une clientèle essentiellement loisir et low cost dans ce hall, il n’est jamais vraiment plein.

Petit tour de ce salon très agréable, à la déco très différente de celle des salons AF.

A l’entrée, offre de presse et racks à bagages.

Possibilité de se faire un café expresso ou lungo.

Par contre, il ne faut pas compter sur l’offre solide pour se remplir le ventre, on est entre le service du petit-déjeuner et du déjeuner.

Les softs.

Même à cette heure il est possible de siffler un p’tit coup, mais les bouteilles sont toutes presque vides. Sans doute les restes de la veille.

Je me trouve un endroit tranquille. Les fauteuils sont sympas vus de loin mais ils sont en fait assez cheap.

Une célèbre marque horlogère expose des produits. Pas sûr qu’il y ait la clientèle pour ça ici.

Il est 11h30 et en d’autres circonstances je n’aurais pas dit non à quelque libation, mais pour aujourd’hui je vais passer mon tour et rester raisonnable.

Le FIDS, à l’entrée du salon.

Ces chevalets sont là pour nous rappeler les sésames pour accéder au salon (où est AF ?). Original les Ricola à disposition.

La nouvelle aile du hall 1

Je quitte le salon un peu en avance pour prendre le temps de découvrir la nouvelle aile du hall 1. Un CRJ1000 de Hop, un habitué de la porte 10A en « faux contact ».

Je remonte à l’étage principal. Une belle queue à l’embarquement pour un vol VY.

Je traverse le hall « historique » et arrive à l’orée de ce nouvel espace de luxe et de débauche.

En chemin, je spotte ce superbe A330 d’Air Caraïbes (avec une dérive TP en prime).

Et cet ATR A5, vouée à une destination moins lointaine et moins exotique.

10M, on y est. Cette aile est grande et lumineuse, mais beaucoup plus basse de plafond que la jonction qui vient également d’ouvrir au bout du hall 4.

De nombreux espaces de jeu sont disponibles pour les plus jeunes (et les moins jeunes aussi).

Un équipage VY en chemin vers son appareil…

… que je suppose être celui-ci.

J’essaie la borne interactive destinée à aider les pax désorientés (vu la taille de hall, faut vraiment être le vouloir).

Celle-ci m’indique fièrement que ma porte d’embarquement est à 50 mètres en face de moi.

Notre coucou vient d’arriver.

Derrière lui, un TU.

Personne pour jouer au piano aujourd’hui.

La salle d’embarquement est assez agréable avec sa vue sur les appareils. Les sièges sont équipés de prises.

L’embarquement ne devrait plus tarder maintenant.

L’embarquement est finalement lancé à 12h30, 10 minutes seulement avant l’heure officielle de départ. Mais tout va bien, le vol est prévu « on time » :-)

Le flight report

J’embarque parmi les premiers. Passerelle aveugle, dommage.

Il faut ensuite descendre par un escalier semi-extérieur.

Ça fait longtemps que je n’ai pas pris d’ATR.

Cheminement jusqu’à notre CRJ. Le pax qui me précède ne supporte manifestement pas le vacarme de l’ATR.

C’est toujours agréable d’arriver à pied à l’avion.

Fuselage shot.

Accueil en porte par la chef de cabine, souriante.

La cabine, encore vide. Celle-ci est toute récente et sent encore le neuf.

C’est sympa quand c’est vide.

Les pax embarquent tranquillement.

Le pitch est juste.

Le meilleur voisin.

Je ne manque jamais de prendre une lingette et un bonbon, disponibles à l’entrée de l’appareil.

Moins d’un quart d’heure après mon entrée dans l’avion, l’embarquement est déjà terminé. C’est un gros avantage des CRJ comparés aux Airbus, qui mettent des plombes à se remplir. Il faut dire en plus qu’aujourd’hui l’avion était loin d’être plein à l’avant.
Personne au rang 1, je demande à la chef de cabine si je peux m’installer en 1A. Autorisation accordée avec le sourire. Le pas est infiniment meilleur.

Un seul voisin, de l’autre côté du couloir.

La ceinture de chasteté de sécurité, non siglé Hop ou AF au passage.

Nous repoussons à 13h, avec 20 minutes de retard.

Un CRJ700.

La reine des airs, un superbe B747 de Corsair.

Take it EZY.

Il y a la queue pour le décollage. Les Algériens en force.

Alignement.

Les Algériens nous suivent de près.

Et décollage sous la grisaille parisienne.

Le magazine d’août. La destination est tentante (une collègue m’a dit que c’était une très belle découverte), mais la photo de couverture fait un peu sanguinolente je trouve.

Ah, un article sur la petite sœur.

Je ne sais pas quand ils ont mis le magazine sous presse, mais il y a un intrus dans cette liste (indice : demandez à Mogoy).
En effet, JN ne dessert plus IKA. Décision politique ou technique ?

Pour faire les choses dans les règles de l'art, voici les consignes.

Après une demi-heure de vol, la prestation débute.

Mon choix.

Sympa de la part de la chef de cabine de m’avoir donné 2 sachets de ces délicieux biscuits salés au poivre et pavot.

A mesure qu’on descend vers le sud, le ciel se dégage (oui je sais, c’est étonnant).

On arrive en vue des côtes varoises sous un superbe soleil.

Demi-tour pour atterrir face à l’ouest, approche classique. Le bout de la presqu’île de Giens.

Le tombolo de Giens et l’aéroport de TLN.

Les salins de la Londe.

Au loin, Porquerolles.

Atterrissage.

Le terminal Affaires de TLN avec ses jets privés en pagaille (la moitié des mouvements de TLN, cf. l’excellent article de SkyteamCHC :-) sur le blog FR.

Nous sommes attendus de pied ferme par les équipes au sol.

Une dernière vue sur mon siège, très confortable au 1er rang et sans voisin.

La CC valide le débarquement - vous pouvez libérer les fauves ! Elle était vraiment sympa et souriante.

Pour ceux qui en doutent, TLN est une destination de « djeuns ». (eh les gars, 5 PMR à 2 vous allez galérer…)

Arrivée le premier dans la salle de livraison des bagages, forcément déserte.

Je sors rapidement pour récupérer l’Atéon-mobile.

Merci de m’avoir lu, et à bientôt pour un vol TLN-ORY un peu spécial.