Avis du vol entre Toulouse et Lyon en classe Economique avec easyJet

Bonjour et bienvenue à bord de ce report, au programme un petit vol pour rentrer voir la famille sur ma navette habituelle.

Introduction

Nous sommes à la fin du mois de juin quand se pose la question de retourner voir ma famille à Grenoble, chose que nous n’avons pas faite depuis bien trop longtemps.
Comme d’habitude avec un tarif aux alentours des 75€ aller-retour Easyjet gagne haut la main son duel avec Air France. Exceptionnellement, ne reprenant le travail que lundi soir je rentrerais avec le nouveau vol Easyjet de fin de matinée en semaine.
Ce qui nous donne le routing suivant : 

C’est avec grand plaisir que je vous reporte donc ce vol de fin d’été et c’est avec un immense plaisir ^^ que vous lecteur assidu suivez une n-ième transversale TLS-LYS-TLS grâce a Easyjet qui m’a offert le luxe d’un hublot à l’enregistrement, ce vol a déjà été reporté à de nombreuses reprises par Nollaig, et moi-même.

C'est parti pour le report direction L’AÉROPORT de toulouse

Rendez-vous donc ce vendredi soir à l’aéroport de Blagnac où je me fais déposer après quelques minutes de route depuis le boulot.

Je monte au niveau des départs il y a un peu de monde et toutes les boutiques sont ouvertes ground-side.

Le FIDS du soir, notre vol est à l’heure, parfait enfin presque si j’en crois l’appli Easyjet un petit retard d’une quinzaine de minutes est à prévoir.

C’est aussi très calme aux comptoirs Easyjet.

Direction le bout du hall D pour rejoindre le désormais unique PIF de l’aéroport, la formalité sera vite complétée grâce à l’efficacité du nouveau système, une vrai réussite. Mon sac bénéficiera d’un contrôle approfondit à cause de l’objectif de mon appareil photo.

Passage par le gigantesque duty free de l’aéroport de Blagnac ouvert en début d’année et que vous devez commencer à connaitre.

Nous arrivons depuis le duty free dans le couloir qui relie le hall C et le hall D.

On aperçoit une partie des appareils qui desservent l’aéroport toulousain.

De l’autre côté c’est vu sur le parking et le beau ciel bleu Toulousain.

Notre vol étant prévu porte 51, je rejoins une donc la petite zone dédiée aux vols non contrôlés du hall D plutôt agréable.

Niveau spotting on a fait mieux mais cela reste exploitable, on peut notamment voir cet A320 d’Easyjet partir pour Orly.

Deux Crj 1000 de HOP ! Arrivent à quelques minutes d’intervalle, l’un arrive de Rennes, l’autre de Nantes.

Cet A320 d’AF arrive de Lyon, tandis que le second décolle en direction d’Orly

Un A319 d’Easyjet Suisse arrive en provenance de Bâle-Mulhouse, tandis qu’un 737 de KLM se prépare à partir pour Amsterdam suivit peu de temps après par un Crj 1000 d’Air Nostrum.

Tandis qu’un petit A318 assure une navette depuis Paris Orly.

Du côté du fabricant d’avion Airbus, on peut voir pas mal d’appareils longs courriers en cours de fabrication comme cette flopée d’A350, uniquement des compagnies orientales et asiatiques.

Il y a aussi des A330 dont certains Neo pour la compagnie Icelandaise Wow et la TAP.

Certains appareils sont en essai comme cet A350-1000 des essais en vol ou cet A320 pour une nouvelle compagnie chinoise Yunnan Hongtu Air Travel.

Les 2 Crj 1000 de HOP repartent pour la Bretagne, l’un vers la nouvelle capitale Rennes, l’autre pour l’ancienne Nantes.

Pour la une du jour j’utilise mon portable.

Une annonce est faite pour chercher des volontaires afin de déposer les bagages en soute, je me dévoue ayant du temps de correspondance à l’arrivée et un sac à dos dans lequel je peux ranger mes affaires les plus précieuses et accessoirement me libérer les mains pour faire des photos !

Notre appareil pointe afin le bout de son radome en provenance d’Olbia en Sardaigne en tentant de se cacher derrière ce Crj 900 de Cityline arrivants de Munich. 

Et roule rapidement pour rejoindre notre porte, je vous présente donc OE-LQI un A319 âgé d’un peu plus de 10 ans au jour du vol, ex G-EZDB lorsqu’il volait sous les couleurs d’Easyjet UK il est passé sous pavillon autrichien il y a 8 mois.

L’appareil étant là l’embarquement est appelé avec un strict respect des priorités, le BP du jour.

Les passagers en provenance d’Italie débarquent rapidement.

Bénéficiant du speedy boarding suite à mon sacrifice je rentre dans les premiers dans le parc à paxs. Toutefois il n’y a pas de zone dédiée pour les speedys les passagers lambdas monteront donc en même temps que les speedys.

Ce qui donnera une scène de cohue à cause de groupe de vieux bœufs qui forcent le passage devant une maman avec un nourrisson en poussette et un jeune garçon de 4/5 ans. Comme quoi il n’y a pas d’âge pour être idiot. Heureusement d’autres passagers aideront la jeune maman je me chargerais de faire barrage avec ma valise le temps que la petite famille emprunte les escaliers.
Passage par le tarmac où je laisse ma valise. 

Pour ma part ce sera la porte arrière ce qui permet de voir notre avion dans son intégralité. J’avoue que part ce temps l’embarquement par escalier à son charme.

Il permet aussi d’avoir une belle porte pour notre ami alsacien et un joli fuselage shoot.

A Bord

L’accueil à bord par une hôtesse plutôt âgée mais souriante, à bord pas de surprise on retrouve les anciennes cabines Easyjet.

Les siège commencent à vieillir (il s'agit des AI-1000 de chez Zodiac) , aussi bien au point de vue design que fonctionnement. Le pitch est réduit et font regretter les nouvelles cabines au pas un peu plus généreux. Niveau propreté c’est correct. Au-dessus de nos tètes on retrouve un plafonnier de 2nd génération.

N’ayant pu choisir mon siège, c’est de la vue sur l’aile dont j’ai hérité.

L’embarquement est rapidement terminé, et les consignes de sécurité sont présentées (à l’ancienne) alors que l’appareil commence à repousser.

Lors de notre roulage pour la piste 32 droite on aperçoit au loin le Beluga XL qui sort de son hangar, ainsi que la flight line Airbus.

D’autres appareils décollent en sens opposés comme cet A320 d’AF pour Paris et ce Crj 900 pour Munich.

Un A321 d’Air France s’élance vers Paris et nous laisse la place sur la piste aux étoiles.

Nous nous alignons et patientons au moins une bonne minutes sur la piste, cela me laisse le temps de vous montrer les habituels appareils cargo qui font escale à Toulouse.

C’est finalement à notre tour de partir nos deux CFM56 rugissent et nous arrache du sol Toulousain. Notre montée initiale nous permet de jeter un petit coup d’œil au site Airbus de Jean Luc Lagardère lieu d’assemblage des A380.

Virage cap à l’Est au-dessus de la campagne Toulousaine, même si les méandres de la Garonne ne sont pas à sec, les champs sont bien cramés.

En fin de virage on distingue très nettement les installations aéroportuaires de Blagnac d’où nous avons décollés il y a quelques instants.

Malheureusement la couverture nuageuse est importante en cette fin d’après-midi et nous passons donc rapidement au-dessus de la couche pour rejoindre notre altitude de croisière où je shooterais notre wingtip brandé.

On apercevra tout de même la ville de Séverac le château. 

Mais après entre l’aile et les nuages il sera impossible de voir le sol.

Pour ceux qui veulent connaitre la route suivie.

En cabine, la cabine est calme et la vente à bord ne bénéficie pas d’un grand enthousiasme malgré une cabine (comme toujours) pleine comme un œuf.

Dans la pochette de devant on retrouve la traditionnel safety card ainsi que le magazine de vente à bord. La partie nourriture est sur une brochure à part (pas de photo désolé…). Tous ces documents sont malheureusement dans un mauvais état, il faut dire que l’on est le dernier jour du mois.

A peine le temps de lire un petit article sur le magazine de bord que le début de descente est annoncé par le copilote français qui nous donnera la météo à l’arrivée.

Notre descente est rapide, les aérofreins sont sortis malheureusement l’effort de l’équipage ne sera pas récompensé par le contrôle aérien qui nous imposera un hippodrome.

Nous traversons la fine couche nuageuse.

Nous apercevons donc enfin le sol alors que la lumière commence à décliner.

Au loin on trouve les contreforts des alpes, les plus hauts sommets étant cachés dans les nuages.

La campagne du sud Lyonnais se rapproche petit à petit les plus observateurs verront peut-être Kethu lire dans son jardin.

On survol le péage de Saint Quentin Fallavier.

En finale, volets sortis.

Arrondis et touché en mode kiss landing et freinage toute ferraille dehors du grand art !

Le clocher du Colombiers-Segnieux est toujours là sur les bords de la piste.

Nous quittons la piste par la dernière bretelle et traversons la L dans la foulée.

Roulage au soleil couchant.

On croise quelques appareils HOP ! à la gate, des Crj1000 ainsi qu’un Avro de Jota Aviation en wet lease pour la compagnie régionale française.

C’est l’heure de HUB chez AF, la plupart des portes sont occupées.

Coté parking au large on trouve 2 appareils un 737 de la TUI s’apprête à partir pour Palerme, plutôt classique à ses cotés on trouve un MD82 de Bulgarian Air Charter qui arrive de Olbia.

Au loin on trouve les deux longs courriers du jour avec exceptionnellement un A330 de Turkish qui je le verrais plus tard ramène un grand groupe de pèlerin depuis la Mecque et le 777 d’Emirates pour Dubai (Nollaig ?).

Pas mal de trafic ce soir à LYS avec cet Embraer de Flybe qui s’apprête à partir vers Birmingham.

Nous arrivons à notre point de stationnement, rapidement les passerelles sont connectées, et le débarquement commence.

Une dernière vue sur la cabine et un salut souriant à l’équipage et je descends par la porte avant de l’appareil.

Welcome to Lyon !

Passage par le tarmac qui permet une belle vue sur notre avion du jour qui partira d’ici quelques minutes vers Nantes.

De l’autre côté un A320 d’Air Arabia Maroc s’apprête à partir pour Casablanca.

Au loin le MD82 de Bulgaria Air Charter attend ses passagers pour un autre vol charter direction Catane.

Nous pénétrons dans les entrailles de LYS, une petite marche est nécessaire pour rejoindre le hall principale. En réalité il faut traverser les tunnels sous les taxiways.

Les arrivées du soir au niveau des tapis à bagages. J’aurais uniquement le temps de faire un rapide passage aux commodités que les valises commenceront à tourner sur le carrousel.

Depuis mon dernier passage, une nouvelle aile du terminal 1B a ouvert. Il est désormais lié par l’esplanade au T2, beaucoup plus pratique notamment pour rejoindre les bus. Il y a beaucoup de monde devant le terminal une partie est même entourée de barrières. Des pèlerins rentrent de la Mecque est toute la famille est venue les accueillir assez folklo mais très bon enfant.

Pour moi c’est direction une zone un peu moins peuplée et la navette Ouibus qui m’amènera à Grenoble dans en une bonne heure.

C’est sur cette vue typique de LYS avec sa gare TGV dessinée par Santiago Calatrava que je vous quitte, la suite arrivera je l’espère très bientôt.

Bon vols à tous !