Avis du vol easyJet Toulouse → Lyon en classe Economique

Bonjour et bienvenue bord de ce nouveau report, une nouvelle fois sur un Toulouse-Lyon, rien de bien exceptionnel me direz-vous, surtout que j’ai moi-même reporté ce même vol début septembre, il a d’ailleurs été publié il y a peu.

INTRODuction

Toutefois depuis un mois il y a eu du changement à l’aéroport de Blagnac avec l’ouverture de la nouvelle jetée Low-cost dans l’ancien hall A et là est but de ce report pour ce voyage une nouvelle fois destiné à rentrer voir la famille.

Routing une nouvelle fois simple : 

Concernant cette liaison c’est bien loin d’être une nouveauté sur Flightreport avec pas moins de 16 reports dont 7 sur la low-cost britannique et trois par mes soins. Il est vrai qu'il s'agit aussi d'une des liaisons transversales française avec le plus de vol et ce n'est pas près de s’arrêter Air France et Easyjet accentuant l'offre lors de cette saison hiver !

Aeroport de toulouse

Comme à mon habitude quand je voyage seul (ce qui est le cas pour cet aller) j’arrive avec la navette de mon entreprise, fini le beau ciel bleu toulousain novembre approche et les mauvais jours aussi.

Je grimpe rapidement à l’étage qui accueil les départs, week-end de chassés-croisés entre les deux semaines de vacances scolaires, il y a du monde dans l’aéroport Toulousain.

L’écran des départs n’indique pas de problème, poursuivons. On notera au passage l'excellente pub d'APG airlines avec un A/R Toulouse-Lorient à partir de 400€ ben oui pourquoi aller à Montréal, La Réunion ou Fort de France quand on peut aller à Lorient pour le même prix ! Pour trouver un FR sur cette compagnie je vous invite à lire les récits de Lucky Luke.

Les guichets d’enregistrements d’Easy sont comme souvent vides, en général quand ils sont pleins c’est qu’un vol est annulé. 

Comme vous le savez, il n’y a désormais qu’un seul passage PIF ouvert à Toulouse situé à l’extrémité du hall D, c’est désormais une seule grande salle qui accueil des portiques grande capacité.

Toutefois l’importante affluence du jour à raison des 5 lignes de contrôles ouvertes et la file d’attente remonte pratiquement jusqu’au portiques de contrôle des billets.

Il me faudra près de 15 minutes pour franchir l’obstacle… pour arriver dans le Duty Free à passage obligatoire. 

Une fois sortie on trouve le FIDS qui indique les portes, pas de chance nous n’aurons pas le droit aux nouvelles salles d’embarquement pour nous ce sera la porte 51 la meilleure de l’aéroport car la plus proche du PIF.

Toutefois il me reste du temps et je souhaite découvrir l’avancement de travaux de l’aéroport je passe donc par le hall C encore en travaux mais il y a du mieux en plus deux nouveaux restaurants vont ouvrir dont un bar tapas. A voir ce que ça va donner mais le concept semble intéressant.

Je poursuis ma marche en passant par le Hall B qui accueille les vols Air France/HOP! et la navette.

D’ici on a une belle vue sur le nouveau hall A, c’est à quelques mètres groudside que se trouvera le nouvel hôtel de la chaîne NH il y a d’ailleurs déjà le panneau indicateur (pas pris en photo il y avait les soldats de sentinelle devant). 

Du côté des portes Air France un A319 se prépare à partir vers Orly.

Pour rejoindre cette nouvelle zone il faut descendre d’un étage.
Première impression, c’est plutôt pas mal bien qu’un peu étroit. Le bâtiment est construit comme un hangar mais peints en noir avec des touches de couleurs et ses brises vues végétales + des baies vitrées ça présente bien. 

Seul point négatif le manque de siège et d’espace qui sera compliqué à gérer si plusieurs mono-couloirs type A320 ou 737 embarquent en même temps. Aujourd’hui le terminal est adapté car uniquement 4 appareils y embarquent 3 Crj-1000 et un A319 d’Easyjet.

Autre gros point négatif le temps depuis mon entrée au PIF il s’est passé 30 minutes et je ne me suis que peu arrêté, le PIF situé dans le hall D est beaucoup trop loin !

Continuons la visite de ce nouveau bâtiment là aussi il y a du bon et du moins bon, en positif on trouve un fumoir extérieur dans un des petits patios, les toxicos apprécieront. Point négatif un long cheminement extérieur (heureusement couvert) pour rejoindre la sortie 

Cela dit la vue sur les avions est correcte, ici un Crj-1000 de Hop! Partira vers Nantes.

Voilà pour cette courte visite du nouveau terminal 1 qui est le but principal de ce report.

En chemin on croise cet A350-1000 qui sera bientôt livré à la Cathay Pacific, les airs ce ne sera pas pour aujourd’hui, il effectuera uniquement un RTO.

Un peu plus loin c’est un A320 d’Easyjet qui s’envolera vers la capitale.

A ses côtés un A319 de Germania commence son roulage pour un vol vers Hambourg Filkenwerder (aéroport qui accueille le site Airbus).

Il est temps pour moi de rejoindre la porte 51 d’où partira mon vol pour cela direction le hall D.

Il n’y a encore personne en porte pour effectuer l’enregistrement, les passagers sont eux bien présents.

Le temps de faire quelques photos du trafic du jour avec cet A319neo sur le départ pour un vol d’essai.

Du côté des essais en vol d’Airbus on peut voir un nombre important d’A350 destinés à des compagnies Chinoises ou plus généralement asiatiques.

Un peu plus loin on trouve le Béluga XL lui aussi en cours de développement.

Un A319 d’Easyjet arrive et tourne en direction de notre porte, il s’agit donc de notre appareil du jour, il arrive de Genève. Immatriculé G-EZEG il a toujours volé sous les couleurs orange de la low-cost britannique depuis 14 ans c'est d'ailleurs le troisième plus vieux aéronef de la flotte (sur plus de 300 appareils)

L’appareil étant arrivé un peu en avance le vol ne tarde pas à être appelé pour l’embarquement, voici le BP.

Les priorités sont à peu près respectés si ce n’est que les speedy boarding ne bénéficient « que » d’être les premiers de la file.

 Nous empruntons un bout de passerelle avant de redescendre sur le tarmac.

A Bord de ma navette

Les embarquements à pied permettent de belles vues de notre appareil du jour même s’il faut parfois composer avec des agents de piste photophobes.

Pour moi c’est embarquement par la porte arrière je longe donc toute la longueur de notre A319 + instant Esteban lointain.

Fuselage shoot

L’accueil à bord et tonique et souriant, je rejoins mon siège rang 25, il s’agit de l’avant dernière rangée, pas la pire, le rang 26 par contre n’a pas de hublots.

La cabine est la classique qui équipe les A319 de la low-cost britannique depuis leur mise en service. Le siège est le AI 1000 de Zodiac et le moins que l’on puisse dire c’est qu’il commence à marquer son âge. Le pas est toujours aussi réduit. Quant au PSU il s’agit d’un modèle d’ancienne génération.

Voici la vue disponible depuis le hublot, il n’est toutefois pas très bien aligné avec le siège.

L’embarquement est en cours, à ce moment-là je me rendrais compte que mon porte-feuille n’est plus dans mon sac ! Après avoir signalé l’info à un membre d’équipage pour savoir s’il n’est pas resté en salle d’embarquement, je me rendrais compte que le bougre a glissé sous le siège du milieu! J’en informerais l’équipage qui transmettra au personnel au sol. Petit coup de chaud mais tout est bien qui finit bien ;-)

Les démonstrations de sécurité sont présentées en bilingue par notre équipage du jour, et nous ne tardons pas à repousser, alors que cet ATR de Hop! arrive de Marseille.  

La cabine est prête pour le décollage, cette photo me vaudra une remarque d’une des hôtesses qui avait cru que je photographiais ses collègues, se rendant compte que ce n’étais pas le cas elle me dira que pour la cabine pas de problème, le tout a été dit poliment et avec le sourire.

Nous remontons le taxiway direction la piste 32 droite avec les usines Airbus en toile de fond.

Un peu plus loin nous croisons un A320 de la filiale Suisse de la low-cost orange qui s’élance en direction de Bâle Mulhouse.

Nous arrivons sur la piste, c’est libre on y va !

La course de décollage est assez longue mais nous finissons par quitter le sol toulousain avec une belle vue sur le hall D.

Puis ce sont les usines Airbus de Jean Luc Lagardère qui défilent sous nos ailes.

Suivent le chantier du nouveau parc des expositions et le golf de Seilh avant que notre appareil traverse un premier banc de nuages.

Petit virage avec un joli petit rayon de soleil sur notre wing tip brandé.

Nous grimpons durant quelques minutes entre les deux plafonds.

Le reste de la croisière se passera dans une épaisse couche nuageuse, heureusement sans l’ombre d’une turbulence.

En cabine le service de bord « bistrot » commence rapidement, l’équipage réalisera quelques ventes, il n’y aura par contre pas de passage du chariot Duty-free, seulement une annonce.

Comme il n’y a pas grand-chose à voir dehors je vous propose le contenu de la pochette de bord, on trouve le grand classique Easy à savoir: la safety card, le magazine de bord « traveller », la brochure de ventes à bord et la carte du Bob.

Aujourd’hui petit bonus de confort pour moi et ma voisine Mrs 25D, ma compagne n’ayant pas pu prendre le vol (déplacement de dernière minute qui lui fera prendre le train depuis Montpellier) nous aurons un siège libre.

Toujours rien de visible dehors, pour avoir une idée de la route suivi, il faut faire confiance à Flightradar24. On peut voir que l'altitude de croisière sera assez basse seulement 24000ft.

Le sol refait son apparition alors que le cockpit annonce un début de descente, c’est d’ailleurs la seul fois du vol que nous entendrons un message depuis le poste dans un anglais à l’accent fort prononcé. Le lac en dessous de nous est la retenue d’eau de Langogne située sur les bords de l’Allier à la frontière des départements de la Lozère, de L’Ardèche et de la Haute Loire.

Notre approche nous fait survoler les monts d’Ardèche jusqu’au Rhône.

Puis nous longeons le fleuve durant quelques minutes.

Nous survolons la ville de Givors qui marque la limite entre trois départements, L'Isère, l'Ardèche et le Rhône où nous nous poserons bientôt.

Nous arrivons dans les faubourgs de la capitale des Gaules avec les villes de Vénissieux et Bron. C’est le Sud de Lyon et l’aéroport de Bron qui est sur notre droite.

Un peu plus loin l’antre de l’Olympique Lyonnais, le Groupama Stadium situé sur les rives du réservoir du Grand large.

La cabine est prête pour l’atterrissage.

Le pilote s'éloigne de la ville afin d'intercepter l'axe d'approche pour les pistes 17.

Ca y est nous sommes en finale, l'on recroise le canal de Jonage et le Rhône une dernière fois.

Visiblement pour nous l’atterrissage se fera en piste 17L.

Sur la piste parallèle un A320 d'Aigle Azur s'élance, derrière lui un 737-800 de KLM attends son tour, aucun d'eux n'utilisera l'intégralité des 4000m de la piste.

ARRIvée A lyon

Posé plutôt doux avec un bel arrondi et freinage toute ferraille dehors.

Au loin on reconnait facilement l'oeuvre de l’architecte Espagnole Santiago Calatrava, avec la Gare TGV de Lyon Saint Exupéry.

Afin de rejoindre le terminal, il nous faut traverser la piste 17L/35R

Nous laissons passé se collègue autrichien qui prends la direction de la piste d'envol 

Au large sont stationnés 2 appareils, un Boeing 757 de DHL ainsi qu'un A320 d'Easyjet.

Notre pilote tourne sur la gauche en direction du terminal low-cost, d'ici on voit bien le nouveau terminal 1B désormais pleinement opérationnel, une vrai réussite ! 

A peine arrêter qu'un voisin vient nous cacher la vue, il s'agit d'un A320 d'Easyjet Europe venant de Bordeaux.

Je ne reste pas plus longtemps à bord j'ai un bus à prendre pour rejoindre Grenoble. L'équipage en porte me souhaitera une bonne fin de journée avec le sourire, encore une fois un bon équipage de la base Toulousaine d'Easyjet.

Il y a du monde ce soir au terminal low-cost avec ce bel assortiment de l'offre à bas coup lyonnaise.

Dernière vu de notre appareil du jour, byebye Echo Golf!

Nous empruntons le long couloir qui nous relie au T1B en nous faisant passer sous le taxiway, heureusement sur une bonne partie du trajet il y a des tapis roulants.

Passage par la salle de livraison des bagages pas pour moi cette fois-ci. On notera qu'elle est plutot bien aménagée et petit bonus il y a des bornes pour acheter les tickets Rhône-express.

Dès la sortie de la salle de récupération des bagages on tombe dans le grand hall des départs, ce terminal 1B est vraiment une réussite, il y a des commerces utile phamacie/monop ground-side c'est bien aménagé et en plus architecturalement c'est très beau.

Vu de l'entrée ça en jette !

Pour ma part je ferrais un petit crochet par le hall 1 pour une petite escale technique, là c'est la désillusion c'est sale et à l'abandon. Mais le FIDS fonctionne encore rassurez-vous.

Je ne traîne pas plus longtemps il me faut prendre mon Ouibus pour Grenoble.

C'est ici que se termine ce FR j'espère que celui-ci vous aura plus, je vous souhaite à tous de très bon vols !