Bonjour et bienvenu à bord de ce voyage Avgeek nº3 à la découverte de l’A340-600 d’Iberia !
introduction
Après le SSJ de Cityjet pour SN et le regretté F50 de VLM je pars pour un second petit périple Avgeek pour passer à la taille au-dessus avec l’Airbus A340-600.
Nous sommes au printemps 2018 quand les premiers A350 d’Iberia sont sur le point d’être livrées à la compagnie Espagnole. Je vois sur un poste Facebook disant qu’Iberia prévoit de les déployer dans un premier temps sur la ligne MAD-LHR pendant une partie des vacances d’été le temps d’entraîner les équipages. Personnellement l’A350 ne m’intéresse pas spécialement (on a encore le temps de voler à son bord) on trouve d’ailleurs 2 très bons FR de SkyteamCHC et Ducourf sur le sujet. Par contre le vol que les nouveaux A350 remplacent est celui habituellement effectué en A340-600. Je prends donc conscience que comme leurs homologues B747 ces derniers sont bel et bien une espèce en voie d’extinction.
Ayant 2 jours de repos consécutifs début septembre (Pile pour le retour de A340 sur la ligne) je regarde les tarifs, compliqué d’avoir un TLS-MAD avec escale à LHR sans vol multi-destination hors de prix. Dans l’autre sens Iberia propose souvent des routings bizarroïdes à un tarif intéressant et le miens est proposé au tarif canon de 67€ pour un TLS-MAD-LHR. Il me suffit donc d’ajouter un retour low-cost pour revenir de Londres et c’est Ryanair qui gagne haut la main avec son tarif à 17€ pour sécuriser le tout je m'offre une petite nuit d’hôtel histoire d'avoir une journée pour visiter Londres.
Ce qui nous donne le routing suivant:
Enchainement de vols
- 1IB8765 - Economique - Toulouse => Madrid en Bombardier CRJ-900
- 2IB3166 - Economique - Madrid => Londres (LHR) en Airbus A340-600
- 3FR281 - Economique - Londres (STN) => Toulouse en Boeing 737-800
Concernant ce vol de pré-acheminement, c'est une ligne avec un nombre de vol assez important jusqu’à 6 vols par jours dont un Ryanair et 5 Iberia la plupart effectués par Air Nostrum. Étonnamment on ne trouve que trois reports ancien sur cette liaison, et aucun sur ce numéro de vol. Le dernier report ayant été rédigé par Voldenuit en 2016.
Toulouse a l'heure ou blanchi la campagne
Rendez-vous donc assez tôt ce mercredi matin, avec une heure de réveil que n’aurait pas renié Mogoy (4h45). J'ai préféré assurer le coup en prenant la vol du matin afin de ne pas être replacer sur un autre vol en cas de retard.
Un petit quart d’heure de route pour rejoindre le parking de mon entreprise qui offre une navette aéroport dès 5h du matin contrairement au tram qui n’arrive au plus tôt qu’à 5h55 soit bien trop tard pour la plupart des vols du matin.

A cette heure ci (5h40) la plupart des commerces sont encore fermés surtout au niveau arrivés.

C’est un peu plus animé au niveau des départs, avec pas mal de vol en cours d’enregistrement .

Le FIDS du matin, pas de perturbation prévus sur notre vol.

Puis je file à la sécurité, on ne sait pas à l’avance quels vol vont être contrôlés à la PAF… il faut donc prévoir large. Le PIF est comme souvent à Toulouse très vite passé avec des agents plutôt sympathiques.

Je fête cela en m’offrant une bouteille d’eau à 1€.

Verdict à la sortie, pas de PAF pour nous, direction le « bon » côté du hall D et la porte 53.

Passage obligatoire par le Duty Free désormais bien achalandé.



Pour déboucher dans la jonction vitrée entre les halls C et D d’où l'on aperçoit quelques appareils tapis dans la pénombre. L’A320 au premier plan partira pour Munich.


Arrivés en salle d’embarquement je croise des amis en partance pour les US, nous discutons quelques minutes avant que leur vol soit appelé pour l’embarquement.

Je rejoins donc ma porte à quelques dizaines de mètres. Pas grand monde pour le moment.

Dehors notre appareil est déjà là mais il se cache, dur de prendre des photos dans de tels conditions.

L’embarquement est enfin appelé, une petite foule se masse.


Le BP du jour en version électronique.

Mon bagage trolley reçoit une petite étiquette, direction la soute.

Puis nous empruntons une passerelle vitrée, mais pas éclairée qui nous sert de lieu d’attente.

Qui dit Crj dit passage par le tarmac.

Notre appareil du jour EC-JZU est un Crj 900 qui arrive sur ses douze ans tous passés chez Air Nostrum je galère avec la luminosité sur une dizaine de clichés jusqu’à ce que la coordo me dise de manière très sympathique d’arrêter mes photos car c’est interdit, un no photo de velours.



A BORD
Nous montons à bord par la porte escalier, l’accueil par la CC est polie mais froid ça collègue en milieu de cabine sera plus souriante. Nous traversons la "business" qui comporte 3 sièges tous équipés d'une têtière grise

On trouve la cabine classique des Crj, malheureusement mon siège côté hublot est en réalité un siège côté cloison ! Aucune vue sur l’extérieur !


Heureusement le faible taux de remplissage du vol (environ 60%) vient à mon secours, et je file après accord de la PNC au rang juste derrière qui se trouve être une issue. Ce qui explique l’utilisation du smartphone afin de réaliser les photos du report le temps du roulage, décollage et montée.
Mon, nouveau siège aux couleurs gris foncé et rouge, bénéficie d’un pas gigantesque, mais aussi d’un hublot, chose non négligeable pour tout flight reporter qui se respecte, bon je vous l’accorde la vue en contre-jour sur le hublot n’est pas des meilleurs. Concernant le PSU là non plus ce n’est pas de toute dernière génération sur Crj car il me semble que les Crj-1000 de HOP sont équipés du logo concernant l’utilisation des appareils électroniques.





Bonus une belle porte pour notre chère Esteban.

L’embarquement est terminé depuis plusieurs minutes et les passagers finissent de s’installer à bord.

Les consignes sont rapidement effectuées en Espagnole et en Anglais par les 2 hôtesses ayant en charge notre vol du jour, malheureusement le sourire est en option ce matin.
Nous repoussons rapidement, en chemin on croise d’autres appareils au départ avec ces A319 d’Easyjet et de Volotea.

Nous quittons la zone des terminaux en roulant pour un départ en piste 32 droite.

En chemin on croise un vieux Antonov 12 Cargo véritable dinosaure des airs.

Pas d'attente au point d'arret ce matin, on s'aligne et l'on décolle dans la foulée en longeant les usines Airbus.


La montée s'effectue au dessus de la campagne au nord de Toulouse qui commence à s’éveiller.

Nous traversons une faible couche de nuage qui recouvre le ciel Toulousain.

Entre deux bancs de nuages, on aperçoit l'aube qui commence à illuminer le ciel.

Alors que nous approchons des Pyrénées nous n'avons pratiquement plus que le ciel au dessus de notre tête, malheureusement pour le lever de soleil sur les montagnes ce ne sera pas pour aujourd'hui.

Aube ou crépuscule dans le ciel le spectacle est toujours au rendez vous !




Je profite que le soleil inonde la cabine pour faire bronzette !



Comme vous le savez tous, Iberia et donc sa filiale Air Nostrum pratique la politique de la tablette vide.

Si vous souhaitez la remplir il faudra délier votre bourse pour accéder au BOB. Les prix sont dans la moyenne de se que l'on trouve chez la concurrence.

Notre croisière se poursuit alors que le soleil illumine progressivement le ciel.

Dans la pochette devant nous on retrouve un nombre important de documents, parmi eux la réglementaire safety card, le menu du BOB vu précédemment mais aussi 2 magazines de bord celui d'Iberia (normal me direz vous) mais aussi celui d'Air Nostrum.

Quelques détails des différents magazines de bord, la flotte d'Iberia sans l'ombre d'un Boeing.

Le réseau et la flotte regroupés sur la version d'Air Nostrum.

Dans la magazine d'Air Nostrum on trouve aussi des informations intéressantes et chiffrées sur le fonctionnement de la compagnie. On y apprend d'ailleurs que le taux de remplissage moyen augmente depuis 2008, mais qu'il atteint péniblement les 68% ! Pour vous faire une idée Easyjet frôle les 92% cette année.

Notre descente est amorcée et annoncée par l'équipage.

Pour la route suivie par notre vol du jour, merci Flightradar24

Le sol apparaît progressivement sous nos ailes.


En cabine les consignes lumineuses sont allumés et les hôtesses vérifient que tous les passagers soient attachés en vu de notre atterrissage.

On voit au loin la ville de Arganda del Rey

Petite vue sur le winglet pendant que nous sommes encore en l'air.

Nous longeons pendant quelques instants la rivière Jarama qui en cette fin septembre ressemble plus a un ruisseau.


Au loin on distingue les faubourgs de la banlieue de Madrid.

En finale ce sont les installations aéroportuaires qui apparaissent, pour nous ce sera la piste 32R.

On retrouve les hangars de maintenances d'IB, avec des appareils stockés en plus ou moins bonne conditions, sur la première photos des A340-300 qui ont quitté la flotte en octobre 2016, au loin on retrouve le line-up des MD8X qui sont là depuis près de dix ans même si leur nombre diminue, nombre d'entre eux finissant à la découpeuse. Sur la troisième photo on trouve trois 757 ex-DHL ayant subit un petit barbouillage pour effacer les traces de l'ancien propriétaire.



Arrivée a barajas adolfo suarez
Posé et freinage plutôt doux.



Nous ne tardons pas à quitter la piste avec une belle vues sur les cuatro torres qui représente le centre de Business de la capitale Espagnole.

Au file de notre roulage on retrouve les tours avec un B787 d'Etihad au premier plan, cette livrée est vraiment magnifique.

Cheminement un peu tortueux avant de rejoindre la porte avec un belle aperçu du T4S

Virage à gauche c'est à présent une vue lointaine sur les terminaux 1/2/3 que nous offre notre équipage lors de notre roulage en mode visite de Barajas

Entre les deux grands terminaux on trouve des hangars de maintenances.

Notre pilote nous fait un roulage assez rapide tant est si bien que l'on se retrouve juste derrière le 787 d'Etihad que l'on voyait au loin quelques minutes avant !

Nous ne resterons pas longtemps derrière lui ce dernier rejoignant le T1 tandis que pour nous ce sera direction le T4. On croise désormais quasiment uniquement des appareils de la major Espagnole avec cet A320 qui s’apprête à partir vers Heathrow.

Le T4 est plutot long et nous en remontons l’intégralité ! Ça en fait des dérives Iberia croyez moi.



Nous arrivons dans la zone des jets régionaux on retrouve donc de nombreux congénères, beaucoup d'appareils peints en blanc, Air Nostrum ayant pour habitude de réaliser des contrats en wet-lease pour de nombreuses compagnies en Europe comme SAS, Croatian ou encore Brussels Airlines.

Nous rejoignons notre emplacement en faux contact, aux cotés de ce CRJ-1000 d'Air Nostrum qui arrive de Lyon.


L'embarquement ne tarde pas à débuter, je remonte cette cabine relativement confortable au vu du temps de vol et quitte l'appareil après un salut poli de l'équipage.


Nous sortons donc sur le tarmac et sous le soleil Madrilène qui se lève progressivement

La récupération des bagages à main placés en soute sera rapide.


Nous empruntons un cheminement couvert qui dessert un peu moins d'une dizaine de point de stationnement en faux contact.

Avec une belle vue sur le T4.

Pour notre appareil il faudra se contenter d'un aperçu pour lui faire nos adieux.

La zone transit du T4 c'est par là.

Au loin j'aperçois le Crj-1000 d'Air Nostrum arborant la livrée promotionnel pour Vigo.

Puis j'arrive enfin à l'extrémité Nord de l'immense terminal 4, terminal Schengen d'Iberia.

C'est ici que je vous quitte pour ce premier opus, j'espère que cette première partie vous aura plus et je vous dis à bientôt pour la suite ! Bon vols à tous
Merci pour ce récit Hugo en quête du 340-600 IB!
Tu as quand même pris un CRJ900, un avion qui se fait rare dans la flotte d'Air Nostrum ;)
Le faible remplissage t'as permis de bénéficier de l'issue de secours, et d'un hublot... c'est cool ^^
Toujours sympa de fréquenter des hubs, ça permet de voir de belles brochettes de dérives!
A bientôt.
Bonjour Benjamin et merci pour ce commentaire, en effet l'A340-600 d'IB était tout en haut de ma ToDo list, cela aurait été dommage de rater une si belle occasion de prendre ce géant des airs. Pour le Crj-900 en effet il y en a plus que 4 dans la flotte d'Air Nostrum et c'est le dernier aux anciennes couleurs d'IB. Faible remplissage qui a fait gagner des points en confort, il certain que si j'avais due gardé ma place contre la cloison la note aurait été sanglante.
Bon vols !
Merci Hugo pour le partage qui me rapelle mon trip le mois dernier pour également choper le 346.
Le CRK est vraiment un bel appareil, dommage que le rang 11 soit aveugle, sur HOP il ne l'est pas.
A bientôt !
Bonjour Esteban et merci pour ce retour, en effet j'avais lu avec attention ton report il m'avait rappelé que j'avais beaucoup de retard de rédaction ^^. C'est noté pour l'info concernant les CRJ de HOP qui n'a plus de -900 tu parlé sans doute des Crj-1000 ?
Bon vols !
Hello Hugo, oui je parlais de CRK = CRJ 1000 :)
Ah oui j'avais pas vue le CRK je croyais que tu parlais des CRJ-900 comme dans le report... désolé !
Merci pour ce reportage. Il y a de quoi perdre son latin avec Iberia et ses filiales.
Bonjour et merci pour ce commentaire, en effet Iberia à l'image d'AF à tendance à multiplier ses filiales entre Iberia, Iberia express, Air Nostrum qui est aussi appelé Iberia Regional sans compter Level ou plus largement Vueling ... il y a largement de quoi se perdre.
Bon vols !
Merci Hugo pour le partage !
La chasse à l’a346 IB continue chez les reporters et je ne m’en lasse pas
Des problèmes d’alignement des hublots sur CRJ comme souvent. Le confort en cabine reste toutefois correct pour cette petite heure de vol
J’ai l’impression que les équipages d’Air Nostrum sont toujours plus ou moins neutres, un peu d’enthousiasme ne ferait pas de mal
A bientôt
Bonjour Hugo et merci pour ce sympathique retour, L'A340-600 est une prise de choix pour les av-geek surtout que sur cette ligne c'est un coup facile. Pour les CRJ je les préfères aux A320 haute densité/planches à repasser mais dans la catégorie je trouve les Ejets plus confortables. Les équipages espagnols en générales sont souvent assez froid.
Bon vols !
Merci Hugo pour ce FR.
Un vol de bon matin pour aller chercher l'A346IB.
Un taux de remplissage moyen qui permet de changer de place.
A bientôt
Bonjour Valérie et merci pour ce commentaire, l'A340-600 mérite quelques sacrifices ... taux de remplissage que je qualifierais de très réduit qui permet de choisir son siège sans dépenser un centime...
Bon vols et félicitation pour ces nouvelles fonctions !