Avis du vol entre Doha et Nice en classe Economique avec Qatar Airways

Dernier segment de ce voyage annuel en Asie du Sud-Est, le vol Doha/Nice. Et pour le coup, je fête mon 80ème vol.
Pas vraiment en beauté. En effet, il est temps de payer le fait de ne pas avoir payer les billets cher. Mais c'est de bonne guerre.
Pour commencer, il va falloir affronter les plus de huit heures d'escale. J'arrive si fatigué à Doha, étant devenu incapable de dormir en position assise, que je SAIS qu'il me fat m'installer en position verticale pour quelques heures. En prévision de ceci, j'ai piqué une couverture de l'avion. Niark Niark. pas beau. Ma femme et ma fille arrivent sans problème à s'assoupir sur les fauteuils de l'aéroport, malgré les accoudoirs en fer. Et moi, je décide de passer en mode clochard. J'assume. Balancez les quolibets.

Et une longue et peu reposante nuit démarre.
Au petit matin, deux heures avant le vol, nous commençons à nous mobiliser pour surveiller l'affichage des vols et savoir où nous aventurer plus loin dans l'aéroport.

Okay. Let's go.

Nous retrouvons le nounours géant

Très joli espace de jeu pour les enfants. Après ce long voyage, ma gamine n'a pas la fougue nécessaire.

Tiens, un métro à l'intérieur de l'aéroport de Doha. Je l'ignorais. La dernière fois que j'en ai vu un semblable, c'était à Kuala Lumpur. Nous devons l'emprunter pour nous rendre à notre porte d'embarquement.

Nous découvrons cette partie de l'aéroport que nous n'avions pas vue à l'aller.

Euh, c'est quoi? Un monument à la gloire du fils de Babar et Mickey, mort au combat?

On se rapproche, l'embarquement arrive.

Ceci fait, nous embarquons dans un bus pour un trajet particulièrement long sur le tarmac, nous permettant de voir défiler une bonne partie de la flotte de Qatar. Et pendant ce temps, je susi dans l'espérance secrète: et si une bonne surprise se profilait et que l'A319 prévu était remplacé par un avion un peu mieux équipé en divertissements? Mais j'en doute, je vois bien que nous sommes du côté des "petits" avions. Au fait, à cette heure-ci, à Doha, ça caille…

On aperçoit Doha au loin…

On continue à admirer les oiseaux de Qatar airways sans savoir lequel sera le notre…

Et non toujours pas celui-là…

Bon cette fois c'est le notre. Et c'est bien le petit airbus prévu.
On a beau le savoir, ça fait un choc devant le fait accompli, de se rendre compte qu'on va faire un trajet de sept heures sans IFE. Alors on se met dans la peau des passagers d'il y a vingt ans, et on relativise…

Le billet de ma môme.

Premier cliché par le hublot.

Pitch classique.

Mes seules distractions pour le vol. Autant dire que je vais les dévorer. Non j'déconne. Par contre, ma femme…

Un petit cadeau pour la gosse. Mais elle l'a déjà eu sur un des trajets! C'est un scandale! Je me plaindrai! Appelez le commandant de bord!

Mon non-IFE

Démonstrations de sécurité, et décollage à l'heure.

La vue est jolie, et permet d'apercevoir certains des stades, finis ou non, qui accueilleront la coupe du monde 2022.

A cette heure-ci, c'est breakfast. Voyons le choix:

Pour moi ce sera salé

Pour les filles sucré, avec les donuts

C'est… Plutôt bon.
L'amabilité du personnel navigant, elle, n'est pas au rabais (je radote, je radote encore, qu'est-ce qu'ils sont souriants et gentils chez QR)

Quelques heures de vol, et on nous sert le repas avec boissons alcoolisées (ou pas).
Bon, le sandwich, mais en fin de voyage, il passe moyennement.

On vole, on vole, et je n'ai aucune idée d'où on est, non-géolocalisation oblige

Ah là par contre, quelque temps plus tard, on va descendre sous les nuages, et vu la tronche de la météo et ce qu'on m'a dit du temps dans le sud de la France, je sais qu'on arrive à destination.

Bonjour Nice

Le changement de couleur de l'eau est saisissant

A Nice, si on est pas dans le cockpit, on a toujours l'impression qu'on va atterrir dans la flotte. Enfin, à Marseille aussi d'ailleurs.

Atterrissage un peu brusque, freinage en conséquence à nouveau.

Et on sort sous la pluie pour rejoindre un bus, bye bye, A319

Passage de l'immigration rapide, malgré le fait que ma femme ne soit pas Française ^^
Récupération des bagages sans encombre.

Et c'est parti pour le dernier supplice: attendre notre blablacar pour Toulon pendant 3 heures. Un garde chiourme de l'aéroport invectivera bien comme il faut notre conductrice le moment venu. Bienvenue en France.
A bientôt!