Dans la continuation du FR précédent (https://flight-report.com/fr/report/36685/eurowings-ew9581-palma-de-mallorca-pmi-dusseldorf-dus) voici un autre combo avion/compagnie inédit et éphémère de l'hiver 2017/2018, hérité de la période "post faillite Air Berlin" qui a conduit les compagnies allemandes à augmenter leurs capacités en ayant recours à des moyens extérieurs.
Dans le genre, CONDOR a ainsi exploité pendant quelques mois un type d'appareil qui n'a jamais figuré dans sa liste de flotte, même si l'on peut imaginer qu'il sera peut-être choisi un jour pour succéder à ses célèbres Boeing 767, épine dorsale de son activité long-courrier : l'Airbus A330.
Devant me rendre au Mexique en ce mois de mars 2018, j'ai volontiers choisi de faire le détour par Düsseldorf afin de voler sur cet oiseau rare, le prix de 699€ TTC proposé (achat un mois à l'avance) en one way en classe premium étant très attractif par rapport au tarif de l'éco disponible au même moment sur le site de Condor/Thomas Cook : 550€ !
Arrivé de CDG à 8h35 par le 1er vol AF du matin, je suis déjà enregistré vers CUN grâce à l'OLCI de Condor et je peux donc me rendre directement de la zone Schengen (les portes "C") vers la zone non-Schengen sans avoir à repasser landside ni même à franchir un PIF. Bien entendu, je n'ai pas de bagage de soute.

Dans ces conditions, DUS est un aéroport hyper-pratique : les 3 jetées (A, B et C) sont reliées entre elles par deux passerelles comme celle-ci. J'avais 1h30 de marge mais j'aurais pu faire cette connexion en tout juste 30 minutes.

Il faut quand même bien évidemment passer la PAF pour sortir de la zone Schengen (Parafe s'appelle ici Easy Pass), la classe premium permettant de bénéficier d'un fast-track pour y parvenir.

Ceci étant fait en un temps très raisonnable, je me retrouve tout de suite dans les salles d'embarquement "C", où je découvre qu'il y aura un retard de 30 minutes.

Je me dirige vers la porte d'embarquement où je demande si mon humble statut de pax W me donnerait par le plus grand des hasard un accès à un quelconque salon. La réponse tombe sèchement : nein. Je pose ensuite une deuxième question, sur la cause du retard. Réponse toute aussi brutale et plutôt inquitéante : technik !

Une info de style "artisanal" est à la disposition des clients sur le comptoir de la porte d'embarquement. Elle précise qu'il s'agit d'un appareil affrété avec tous sacrements qui vont bien. Eh oui, c'est bien ça : pleines couleurs Condor mais wet leasé à Air Transat !
On notera au passage que ce formulaire normalement destiné à être actualisé "au jour le jour" a été généralisé à la "semaine type" et mentionne les 6 destinations assurées de manière hebdomadaire au départ de Düsseldorf par cet avion particulier.

Faute d'accès salon, je vais donc devoir patienter au milieu de la foule, la meilleure façon de le faire étant de s'approcher au plus près de ce fameux avion.

Eh oui, même si on a du mal à l'apercevoir de profil, c'est bien le premier A330 ayant porté les pleines couleurs de CONDOR, sachant que deux unités identiques, opérées par Thomas Cook Airlines UK, sont prévues d'être mises à disposition de Condor à partir de l'hiver 2018/2019.

Pas évident à photographier en entier, que ce soit du côté droit ou du côté gauche mais c'est bien lui. Série -243, Immatriculation : C-GTSZ. Un millésime 2008, destiné à l'origine à XL Airways UK (G-XLXB), mais jamais livré suite à leur faillite en septembre de la même année, parti ensuite chez Mexicana (XA-MXQ) à qui il ne porta pas plus chance avant d'atterrir chez Air Transat deux ans plus tard.

Peu de temps après, un magnifique A340-300 de Mahan Air vient stationner à ses côtés.

10h05 : l'embarquement est lancé, à l'heure initiale du départ.

Une nouvelle tentative de photographier notre avion après avoir franchi la porte C36 : vraiment pas évident…

Aucune priorité n'ayant été respectée, le pauvre pax premium que je suis a été contraint soit de se mêler à la meute, soit d'attendre que ça se calme avant de s'engouffrer dans la jetée : je choisirai la 2é option.

La porte est enfin franchie alors qu'on a déjà quasiment déjà atteint l'heure du recalage (10h35)

Comme on peut le voir, le temps se gâte sérieusement et la neige commence à tomber.

Au retard initial, aggravé par un embarquement "en vrac", il va désormais falloir ajouter le temps d'un dégivrage.

Accueil aussi expéditif à bord qu'il l'avait été au sol. Je me dirige par mes propres moyens à mon siège, déjà garni de coussin, couverture et trousse confort.

C'est bien sûr la version cabine AIR TRANSAT pur jus, avec ses deux rangées de Premium habituellement dénommées "Club Transat".

Les bouteilles d'eau sont elles aussi déjà en place.

La largeur de l'accoudoir est appréciable, sachant que la W sur A330/340 est souvent à 7 de front, voire 8, contre 6 ici (2+2+2).

C'est d'ailleurs à l'arrière de ces accoudoirs que l'on branche son casque audio et qu'il existe des prises USB, tandis que l'on aperçoit le rang 3 sur cette photo, à savoir le 1er rang de l'éco.

Le rideau qui sépare les deux classes étant pour l'instant en position ouverte, voici une autre vue de l'éco, en 9 de front (3+3+3) pour ce qui la concerne, ce qui me fait encore moins regretter le modeste supplément acquitté pour voyager en W, même si le "traitement sol" du pax W est identique à celui du pax Y, à l'exception du "fast track" à la PAF.

Le moniteur est des plus classiques.

… sachant que l'écran IFE est suffisamment près pour être activé digitalement.

Le degré d'inclinaison n'est vraiment pas terrible.

Alors que je continue à prendre la mesure de l'environnement intérieur qui m'attend pour la dizaine d'heures à venir, on peut constater que les choses ne s'arrangent pas à l'extérieur question météo. En plus, la porte de la soute avant est encore ouverte…

Et l'équipage dans tout ça ? Eh bien il est composé bien entendu de PNT canadiens, et de PNC allemands fournis par Condor, assistés de deux PNC d'Air Transat. Sur cette curieuse photo, un des PNC allemands se fait un petit selfie avant le départ joue contre joue avec un ami à lui qui voyage en W. Amusant mais pas très discret…

Les démos sont effectuées par vidéo. C'est plutôt bon signe quant à un départ imminent.

La porte de soute a enfin été refermée et le "loader" vient de quitter l'avion comme en témoignent les marques au sol.

Il est 11h10 et nous pouvons enfin repousser, avec 65 minutes de retard. Une annonce faite en anglais par le CdB canadien, traduite en allemand par un PNC Condor, viendra présenter les excuses "de la compagnie" (laquelle ?) auprès des passagers, attribuant le retard à une intervention de la maintenance puis à la neige, donc cohérent avec ce que j'avais pu entendre et voir jusque là.

Tout près de nous pendant le roulage : le fameux B767-300 Eurowings objet de mon précédent FR cité en intro et pris quelques jours auparavant. Vu sa cabine pourrie, je préfère nettement m'être limité à un PMI-DUS avec lui et avoir droit à cette W héritée d'Air Transat pour un vol aussi long que ce DUS-CUN.

Roulage prudent en direction de l'aire de dégivrage.

A nous de se prendre une bonne dose de gylcol, tandis que l'A320 Orange-to-Fly arrive un peu plus loin.

Spectacle toujours intéressant que celui d'un dégivrage en direct.

Et voilà, mission accomplie. Les dégivreuses se retirent et attendent l'avion suivant. Au total, l'opération n'aura pris que 10 minutes.

On aura subi ce court épisode neigeux juste au plus mauvais moment, tandis que le ciel commence à se dégager.

Le décollage a lieu dans les instants suivants.

Au bout de piste, à hauteur de la gare ferroviaire "Flughafen Düsseldorf", et son bâtiment offrant une superbe terrasse qui donne sur le trafic (heureux spotters locaux, il en existe aussi une à l'aérogare), c'est carrément ensoleillé !

Pendant la montée, le CdB va reprendre la parole et indiquer que le temps de vol vers Cancun sera nettement plus court que prévu, et que nous devrions avoir rattrapé la quasi-totalité de notre retard à l'arrivée. En voilà une bonne nouvelle, car vous vous doutez bien que j'ai une correspondance qui m'attend, mais la destination, le type d'avion et la compagnie ne seront dévoilés qu'au prochain FR !

Hé oui, l'arrivée est prévue dans 10 heures et 43 minutes alors que ce vol est programmé en 11h55 bloc/bloc.

Profitons en pour continuer à découvrir le produit "Premium" de Condor adapté à la mode "avion Air Transat", sachant qu'il est bien distinct de la vraie Business Class que l'on trouve sur les B767-300 de DE comme ceci est bien décrit dans le magazine de bord…

…dont voici la couverture…

… tandis que son contenu ne dit bien entendu mot sur ce fameux A330-200 de Condor qui aurait pourtant eu toute sa place parmi la flotte de Condor vu l'energie qui a été consacrée à l'arborer des pleines couleurs de la compagnie pour un contrat de 6 mois seulement.

Des écouteurs de bon niveau, ceux de la J de Condor comme on peut le lire, ont été distribués.

Je profiterai tout au long du vol d'un contenu IFE très abouti, sur un écran de très bonne définition.

L'ensemble a été totalement customisé par Condor. Pas de "bricolage" ici comme parfois à bord d'avions hybrides où l'on a souvent droit à soit un contenu simplifié, soit à celui de la compagnie d'origine, ou carrément à un écran noir.

Bon choix de films (40), y compris sous-titrés en français.

Le rideau séparant la W de l'Y n'a été tiré qu'imparfaitement. On aperçoit le "mood lighting" qui équipe toute la flotte LC d'Air Transat. Quant à moi, puisque je voyage seul aujourd'hui, j'aurai à mes côtés le meilleur compagnon de voyage possible : un siège vide !

Le service ne va pas tarder à commencer : distribution des menus.

Il est prévu un repas chaud comme on peut s'y attendre et… un petit déjeuner avant l'arrivée ! Curieux pour un vol transatlantique Est-Ouest de jour, supposé atterrir à Cancun en milieu d'après-midi…

Eh oui, vous avez compris que du côté des PNC Condor, c'est pas la grande rigueur : selfies entre potes, rideaux pas tirés et… inversion des menus entre le vol aller et le vol retour. Je me permettrai de leur faire remarquer cette erreur. Après avoir fait preuve du scepticisme qui caractérise les ignares en de telles circonstances ("moi je suis le professionnel donc je sais, l'autre c'est le pax donc il ne sait pas"), j’obtiendrai gain de cause : une nouvelle distribution de menus en échange des premiers reçus, sans excuses ni autres formes de repentance, mais plutôt des regards du genre "qu'est-ce qu'il nous emm… celui-là à vouloir le vrai menu de son vol". Pas pro du tout et pas sympa non plus vis-à-vis de leurs collègues du vol retour, qui sans ma vigilance se seraient retrouvés à distribuer à leur tour le mauvais menu.

Au verso, la carte des boissons est commune aux deux menus.

Le plateau ne tarde pas à suivre.

Salière très originale.

Couverts en alu.

Les boissons arrivent un bon moment après. Pas très pro là encore de la part du PNC, alors qu'il n'y a que 8 pax en W pour un total de 12 sièges. Aucun service d'apéritif n'ayant été proposé, je cumule donc le Campari soda à ce titre tout en prenant une bière (danoise, pas allemande, on ne m'a pas donné le choix…) pour le repas.

Sous le cartonnage que vous avez aperçu plus haut sont dissimulés l'entrée, le fromage et le dessert. Tout est bon mais assez léger en "grammage".

Et le plat de résistance me direz vous ? Euh, je devais avoir très faim car j'ai un petit peu oublié de le prendre en photo avant de le dévorer. Mea culpa.

Le service de thé/café suivra au moment du débarrassage, avec une offre de digestif que je déclinerai. On notera que nombre de composants du produit sont Thomas Cook Airlines et non pas Condor, le public non averti devant quand même un peu s'y perdre, d'autant que la marque Air Transat n'est pas complètement absente…

Que fait-on généralement après avoir déjeuné dans un avion : la sieste pardi ! Voici le kit confort aperçu dès l'installation à bord.

Une fois le cellophane retiré, on voit bien qu'il s'agit d'un tube transparent avec couvercle étanche.

Idéal pour emporter à la plage et y enfouir sous le sable ses quelques valeurs.

Son contenu est des plus classiques avec brosse à dents/dentifrice, chaussons et masque.

Lequel masque est très astucieux : face grise "vous me laissez dormir", face jaune "vous me réveillez pour les repas".

Quant aux chaussettes, elles alternent les deux couleurs.

Le degré d’inclinaison n'étant pas le point fort de ce siège W "Club Transat", je vais d'abord tenter ceci…

… avant d'opter pour cela.

Je me réveille quelques heures plus tard. On note sur le wingtip que le sens du détail de Condor a été jusqu'à y apposer son logo. Je rappelle que cette location n'aura duré que 6 mois en tout et pour tout.

Un service de verres d'eau a lieu régulièrement, tant pour la W que pour l'Y. Au moins, les PNC bossent un peu…

Pendant mon sommeil, ils avaient aussi posé sur le siège voisin du mien les deux fiches d'entrée au Mexique

Un petit tour dans le galley avant tout proche. Que dites-vous de ce tiroir de boissons délicatement posé sur le sol ? C'est la c(r)lasse non ?

Je m'en tiens donc à mon verre d'eau et je ramène ce grignotatge.

La découverte des nombreuses rubriques de l'IFE sera l'occasion de visionner un court métrage très intéressant sur l'histoire de la compagnie CONDOR, avec plein de vieilles images de ses avions d'antan, dont ce mythique B747-100.

Très beau reportage également sur l'aéroport de Funchal et sa célèbre piste sur pilotis.

On voit aussi l'aérogare de FNC et sa magnifique terrasse. Qui est capable de reconnaître la compagnie de ce B737-300 à gauche de l'A321 OS?

La météo est superbe sur l'Amérique du Nord en ce dimanche du mois de mars alors que nous remontons le St Laurent.

Une vraie leçon de géographie. Et voici la base véritable de notre appareil : Montréal !

La cabine est de nouveau passée en mood lighting et on en voit de toutes les couleurs.

Afin de patienter entre deux films, je découvre un peu tardivement le contenu de la pochette, avec toute la panoplie de la doc CONDOR : catalogue de ventes par correspondance, un 2é magazine de bord avec les ventes à bord (Condor Bordbuch, différent du Bordmagazin aperçu au début, on s'y perd…) et brochure ancillaries avec VOD et carte BoB complémentaire de la partie gratuite (pour la classe Y)

Tout ça ne serait complet sans une bonne vieille consigne de sécurité, dont je regrette qu'elle n'ait pas été ré-imprimée pour ce wet lease hivernal avec double logo par exemple, et surtout en allemand.

Vomito bag pour terminer : Thomas Cook Airlines !

Un petit tour aux toilettes. A mi-hauteur, ça va (même le savon est Condor…)

Mais à ras du sol, ça laisse à désirer. Vu le laxisme du PNC constaté depuis le départ, on va quand même pas imaginer qu'ils s'abaisseraient à passer la serpillière pendant le vol…

Espérons que les oshiboris n'aient pas trop traîné parterre…

L'arrivée étant prévue dans 1h30 environ, l'heure de la collation a sonné.

Même impression que lors du déjeuner : c'est très bon mais vraiment peu copieux.

1h avant l'arrivée, on se trouve dans le Golfe du Mexique, à mi-chemin entre deux péninsules : la Floride et le Yucatan.

Une route très "nord" pour rejoindre Cancun, sans doute la plus optimale ce jour là, d'autant que le retard pris au départ a bel et bien été résorbé.

L'approche commence.

Paysage classique de la région de Cancun, ce qui change de la froideur de ce que l'on a vu jusqu'alors, entre les flocons en Allemagne et le manteau blanc de Montréal.

On se pose à l'heure où l'on aurait dû arriver au parking. Pas mal pour un départ qui a eu plus d'une heure de retard, avec dégivrage qui plus est.

Deux épaves de B727 pour nous souhaiter la bienvenue !

Roulage devant le terminal 3, attribué majoritairement aux vols de/vers les USA

Puis c'est le terminal 2, de loin le plus varié, avec des vols domestiques, latino-américains, canadiens et européens.


Condor a de son côté élu domicile au terminal 1, avec notamment West jet, certains vols Aeromexico et Interjet.

Face à ce B787-8 de TUI, deux B737-200 AVIACSA qui n'ont pas bougé depuis des années.

On contourne le bâtiment pour rejoindre notre parking.

Et voilà, bloc arrivée avec 15 minutes de retard seulement.

Le débarquement se fera par la Porte 2 uniquement, les pax W étant par conséquent obligés de se mélanger à la foule.

Notre A330 germano-canadien aura finalement bien fait le job, chose dont on pourra toujours débattre à propos des PNC.

Une dernière vue de la bête avant de rejoindre le poste frontière.

Pas d'autre arrivée internationale à cette heure là. Le passage des formalités sera rapide et je serai en zone de livraison des bagages une quinzaine de minutes seulement après l'arrivée bloc, mais n'ayant pas de bagage en soute, je ne pourrai juger du délai de livraison sur le tapis.

Ainsi prend fin ce FR qui je l'espère vous aura plu. Le suivant sera dans la continuité de ce vol puisque je ne m'arrête pas à Cancun, mais à bord d'un avion plus ancien que cet A330-200 !
Merci de votre attention.
Merci Luc pour ce FR !
Encore un très beau reportage avec un survol magnifique du Canada.
Très bon rapport qualité-prix, le vol durant tout de même plus de 10h. La prestation d'ensemble est gâchée par ces PNC peu engagés dans leur travail on va dire...
A bientôt !
Merci Nico. Oui, tu as bien résumé, un bon produit un peu gâché par des PNC sans réelle prise de conscience du fait que pendant plus de 10 heures, il y a 300 personnes dont il faut s'occuper et qui ont relativement peu de choses à faire à part de les regarder travailler, donc difficile d'être aussi transparents qu'ils le souhaiteraient... A bientôt.
Merci pour ce FR !
Lucky Luke est en forme et tire (ou publie) plus vite que son ombre ces derniers temps
”moi je suis le professionnel donc je sais, l'autre c'est le pax donc il ne sait pas” : forcement. Mais cette maxime ne marche pas quand le pax a surement fait plus de vols que le professionnel
Dommage que le travail des PNC soit bâclé et qu’ils soient dans l’esprit ”colonie de vacances au Mexique” puisque ce que propose Condor dans l’ensemble n’est pas si mal
A bientôt
Merci.
Oui, j'ai encore une dizaine de cartouches dans mon barillet avant Noel, et ensuite ça sera parti pour une longue traversée du désert...
Comme Nico ci-dessus tu as bien résumé le jugement d'ensemble relatif à ce vol. Les mecs du produit Condor ne lisent sans doute pas flight-report en VF, c'est dommage car ils seraient fort marris de voir comme les PNC sabotent leur boulot, eux qui ont visiblement mis tous les moyens qu'il fallait pour habiller cet avion d'Air Transat à leurs standards.
A bientôt.
Merci Luc pour cette nouvelle exclusivité !
Que dire de ce mélange de genre qui ne fait pas très sérieux, tout comme l'attitude des PNC en vol.
Le menu fait vraiment envie sur le papier mais en vrai je trouve ça chiche et surtout très mal mis en valeur avec cette boite disgracieuse.
A bientôt !
Merci Stephan. Ces cartonnages semblent être une marque de fabrique du produit du groupe Thomas Cook/Condor. Ca m'avait déjà choqué il y a quelques années lors d'un CUN-MAN à bord d'un A330 TC UK, en W également : il y avait plus d'emballage que de nourriture ! A bientôt.
Bonsoir Luc,
Merci pour ce FR
Je pose ensuite une deuxième question, sur la cause du retard. Réponse toute aussi brutale et plutôt inquitéante : technik ! => cela me rappelle un voyage vers le Mexique justement. En escale à Dallas, je demande pourquoi le vol vers Mexico a tant de retard : because the plane is broken (l'agent a bien pris soin d'articuler^^)
Personnel imbuvable :((
Plateau qui a l'air plutôt pas mal mais toujours le problème des portions congrues. En tout cas j'adore la salière ;)
A bientôt :)
Merci Dorothée. Il y a parfois des employés, ou des sous-traitants, de cies aériennes qui n'ont pas vraiment compris que le passager est aussi un client, d'où des réponses pas toujours appropriées. C'est hélas la contrepartie de la banalisation du transport aérien : toujours plus accessible au plus grand nombre mais la qualité ne suit pas. A bientôt.
Merci Luc pour ce FR.
Condor propose un produit de bonne qualité (comme Dorothée j'adore la salière); et le kit de confort est top.
PNC limite, c'est navrant.
A bientôt
Merci à toi Valérie. Si j'avais su que ces salières plaisaient tellement à deux des plus fidèles contributrices de ce site, je serais allé me servir dans le galley en piquant deux ou trois exemplaires supplémentaires afin de vous les offrir Mesdames. Vu la désinvolture des PNC, j'aurais eu de grandes chances de pouvoir le faire incognito :-). A bientôt.
Quel gentleman ce Lucky Luke, n'est ce pas Valérie ? ;)
Airfleet parle de 3 A332 loués à Thomas Cook, Wikipedia parle de 7 et le site de Condor ne mentionne même pas l’A330. Dur de savoir qui a raison.
“avant d'atterrir chez Air Transat deux ans plus tard” —> Avion maudit. Doit-on s’attendre prochainement à des problèmes financiers chez Air Transat?
Il y a de l’effort pour mettre les couleurs de Condor sur cet avion.
Un vol pas trop mal, on en a pour le prix qui est légèrement supérieur à la Y.
J’ai hâte de lire la suite même si je ne sais pas à quoi m’attendre.
Merci pour ce Fr!
Merci pour le commentaire.
Il existait un A330 encore plus maudit que celui-ci : le MSN 202, propriété d'ILFC. Il avait successivement subi les faillites de cinq compagnies : Canada 3000, Volare Airlines, Air Madrid, Air Plus Comet et Batavia Air. En plus c'était une machine pourrie qui avait été victime de carences de maintenance de la part de tous ses opérateurs moribonds, avec des lacunes dans les bouquins retraçant son passé, donc sur les actes d'entretien le concernant. A la fin plus personne n'en voulait, même pour un loyer de misère et ILFC a fini par le "scrapper".
A bientôt.
Des PNC encore plus en vacances que les pax! Résultat, une prestation gâchée dans son ensemble. Dommage car le produit n'est pas si mauvais si l'on tient compte de la clientèle visée (pas les avgeeks en mal de sensations fortes, hein?) avec quelques petits plus qui pourraient faire la différence. Je me demandais à quoi pouvait bien servir ce bocal que l'on voyait au début; gadget astucieux, tout comme le masque de repos pour paupières alourdies...
Merci pour cette suite de FR tous aussi instructifs les uns que les autres! À bientôt.
Heureux de te retrouver sur ce site cher Guillaume. Tu as raison à propos du produit DE en LC, l'essentiel y est pour une W de type loisirs. Il manquait juste un peu plus de consistance sur les plateaux et de motivation chez ceux qui les servaient. A presto !
merci pour cet FR bien complet
Merci
Merci Luc pour ce FR!
Belle déception concernant les PNC, de quoi poursuivre un début maussade à bord, avec une météo qui ne s'améliore pas, mais que je trouve personnellement magnifique :-)
Je trouve le catering un peu décevant. Condor reste une compagnie de loisir et le produit le confirme.
Bonne soirée à toi et à bientôt!
Merci à toi. Je n'ai rien moi non plus contre un peu de froid ni de neige (ça va te manquer à Dakar...) mais quand je prends l'avion, j'ai quand même remarqué que c'était généralement un facteur propice à des retards et autres désagréments du genre :-). A bientôt
Merci pour ce report !
Un combo inédit mais appelé a se répéter ! Air Transat et Thomas Cook/Condor ont un accord d'échange d'avions: en hiver, MT et DE envoient une dizaine d'A321 a Air Transat qui envoie alors quelques A330 en Europe. D'ailleurs DE opère a nouveau 3 A330 aux pleines couleurs depuis Novembre.
On peut en tout cas saluer l'effort de customisation qui est fait par DE même si au final pour un pax lambda le mélange des 3 compagnies peut être déroutant.
Belles photos au départ de DUS, j'apprécie tout particulièrement le 340 W5 et le 767 EW !
Pour le 737-300, je dirais ASL ou SATA.
A bientôt !
C'est clair que Condor n'échappera pas au 330 dans la durée. Outre les wet-lease d'hiver qui ont commencé l'an dernier avec cette machine d'Air Transat, je vois mal comment le renouvellement de la flotte B76W, sur laquelle il faudra bien se pencher un jour, pourrait se faire sans. Je verrai bien du 800 et/ou 900 neo...
Concernant le 737 de Funchal ce sont exactement ces deux mêmes cies qui m'étaient venu à l'esprit en regardant la vidéo, et même si je l'ai repassée au moins 10 fois je n'ai pas eu les moyens de les départager. Je pencherai pour ASL car je pense que SATA n'exploitait plus de 737 quand elle a été tournée.
Merci pour ce commentaire et à bientôt.
Merci Luc pour ce FR !
Prestaion plutôt correcte de la part de Condor malgré les couacs. C'est vrai ce qu'on dit : un bon équipage fait un bon vol !
Au moins le siège fut très confortable et le prix payé plutôt bon.
A bientôt !
Merci à toi. Disons que le vol fût quand même bon malgré le comportement du PNC qui se croyait en vacances dix heures trop tôt... A bientôt.
Merci Luc pour ce FR. Tu es intarrissable en ce moment.
« le pauvre pax premium » j’ai l’impression que tu joues la carte du misérabilisme.
Pas mal un W en 6 de front. Ce qui est en fait la config par défaut de la J sur 330/340. Surtout face à un 9 de front à l’arrière…
Comme quoi il faut toujours connaître son produit à l’heure de l’achat.
Dommage que la fête soit gâché par un service au mieux approximatif.
Merci à toi Quentin. Hélas je vais devoir (me) tarir dans les jours qui viennent. Encore quelques FR à poster cette semaine puis c'en sera ensuite parti pour un long silence de flight-reporting, lectures et commentaires mis à part cela va de soi. Oui, cette W tient la route à bien des niveaux, notamment les sièges hérités du "Club Transat", mais le PNC (beaucoup) et la légèreté du catering (un peu) ont comme tu dis empêché que la fête soit complète... A bientôt.
J'ai adoré la péripétie des menus, c'est bien décrit, j'imaginais la tête des PNC !
La terrasse de la gare Flughafen Dusseldorf en bout de piste est hélas fermée au public depuis pas mal de temps déjà d'après mes informateurs.
Merci pour ce report.