Avis du vol entre Marseille et Dzaoudzi en classe Economique avec XL Airways France

Bonjour à tous,
Petit récit concernant la 4ème compagnie sur l'axe Métropole/Réunion, arrivée depuis décembre 2012, XL Airways France.
Vous avez donc le tronçon Marseille/Mayotte ici et le tronçon Mayotte/Réunion ici http://flight-report.com/reportage/3737/DZA/RUN.html
Après le départ de Corsair puis d'Air Austral de la province, XL a repris le créneau sur la ligne Marseille/Réunion avec 2 modestes vols par semaine (dont 1 qui passe par Mayotte) en B330-200 (B pour bétaillère).
Habitant à 1h au sud de Paris, autant dire que cette compagnie ne me concernait pas beaucoup.
Peu de temps après Noël, mon père me fait part de son envie de retourner à la Réunion. Il y était allé en 2011 en 777-300ER d'Air Austral, mais je n'y étais pas allé depuis 2001, à l'époque j'avais fait l'aller ORY/RUN en A340-300 d'AOM (qui avait déjà des IFE) et le retour RUN/CDG en B747-200 d'AF.
J'avais comparé les prix sur les 3 compagnies depuis Paris, ils étaient à environ 850/900?, pas spécialement avantageux (en tout cas je n'aurais pas été prêt à mettre autant d'argent dans un vol à bord d'un avion bétaillère).
Puis je me suis rappelé qu'XL venait de débarquer à MRS, je me connecte rapidement sur leur site qui annonce un prix d'appel à 499€ sur cette ligne, en regardant à mes dates je tombe sur un prix de 550€.
Après quelques heures de réflexion, on décide de réserver ces billets pour un aller le 15 avril via Mayotte et un retour direct le 25 avril.
A 3 personnes, cela faisait donc une économie d'environ 900? par rapport à 3 billets au départ de Paris.
Il nous restait à nous rendre à Marseille. La solution toute trouvée était Ryanair sur Tours/Marseille avec un vol qui part à 12h10. Je regardais à peu près tous les jours ce vol en espérant trouver le meilleur prix, mais il restait assez cher (en moyenne 30 à 40? sans le bagage).
Environ un mois avant le départ, je le vois à 9?, génial, mais l'horaire avait changé, en partant à 8h10. Donc on fait une croix sur Ryanair et on pense à la voiture. Oui mais le parking low-cost (le chèque parking) est full. Il reste le TGV dont j'avais acheté quelques billets auparavant. Heureusement que nous n'avons pas pris Ryanair sur ce vol car nous avions un peu plus de 15kg de bagages (XL autorisant 20kg)
Pour l'histoire, j'avais aussi vu après coup une promo à 599? depuis Paris à l'occasion des 10 ans d'Air Austral sur cette ligne. J'aurais évidemment préféré cette solution, mais avec des si on pourrait refaire le monde.
Pour le vol aller, j'avais également payé un supplément de 15? (vive le free seating) pour avoir un siège au hublot, le 35L (certains me diront que sur AF ce choix est gratuit, certes mais à la réservation on a le choix entre le 48F et le 46G, puis à l'enregistrement en ligne il y en a de nombreux disponibles et à l'aéroport on finit par nous en attribuer un autre)
Je ne regrette cependant pas du tout ce supplément car il nous aura permis d'avoir les 35J/K/L, ce qui nous a permis de nous déplacer plus librement en cabine et de s'étendre sans trop de problème sur l'espace du voisin.
Je pars donc en milieu de journée de chez moi, après avoir battu le reccord de temps pour me rendre à la gare j'attrape mon train vers Paris de justesse, je profite de mon heure de battement à Paris pour revoir notre maître LeaderCheap, puis je prends un TGV vers Marseille. Mon train vers la gare de Vitrolles ayant plus d'1/2h de retard, je prends le suivant qui s'est révélé extrêmement lent, puis j'attends 5min la navette pour arriver à l'aéroport un peu avant 19h.
Il me reste un peu plus de 5h à attendre, je commence par prendre une glace dans le nouveau Burger King puis je me rends dans le seul endroit du hall 1 où on a une vue sur les avions.

A part le prix, l'autre avantage d'un départ de Marseille est d'être sur un terrain connu, sur lequel je retrouve ma compagnie préférée qui y possède une base, ah non pardon des avions stationnées la nuit en saison estivale avec du personnel qui y est temporairement affecté.

Un BA qui dessert depuis peu l'aéroport d'Heathrow

Et un CCM qui vient d'arriver de quelque part en Corse

Quelques photos du hall 1

Puis je retourne au point de spotting où je vois un danseur qui commence une chorégraphie…

Pour accueillir en grand pompe notre bétaillère !

On voyage sur SQ, enfin F-GRSQ bien sûr !

Il est temps de passer en salle d'embarquement, passage assez rapide des filtres et de la PAF, puis direction notre porte.

Pas grand-chose à spotter dans la salle, juste cet Aigle Azur

Pendant ce temps, le bétail patiente plus ou moins calmement.

Il y a une chose que j'ai toujours aimé à Marseille, c'est la modernité. Quand en plus le tube cathodique a bien vécu, cela donne un effet intéressant.

Une autre vue de notre bétaillère, il est fort probable qu'ils soient en train de renouveler la paille à ce moment.

Ça y est, on embarque, c'est mon premier vol en A330, il était temps. Remarquez cette sensation d'espace. Contenu de la pochette : 1 couverture. Pas de coussin, pas de masque/écouteurs/bouchons d'oreilles…

Une fois assis, mes genoux touchent le siège de devant. Sur Ryanair, ce n'est pas le cas. J'estime le pitch à 29'' contre 30 dans les bus jaunes et bleus.

L'avantage d'un avion sans IFE est qu'on ne risque pas de voyager aux côtés du meilleur ami de Saraoutou. Cependant, l'idée de mettre le gilet de sauvetage dans le panneau au dessus de notre tête est excellente, idée seulement exploitée chez MOL à ma connaissance.

Nous sommes dans la cabine arrière de la bétaillère. Il n'y a pas de toilettes à l'extrême arrière mais il y en a 4 entre les cabines arrière et milieu.

La safety card. Mais pourquoi ne l'ont-ils pas collée sur le siège de devant, sachant qu'il n'y a pas d'IFE ?

Certaines personnes ont dit que les vols d'XL auraient le service d'une compagnie régulière française (je me demande bien ce que cela veut dire, à partir de 1min45)

Sur le descriptif du vol, on nous annonçait repas et petit déjeuner. Puis au micro on nous annonce une collation et un petit déjeuner chaud.
Je n'avais pas pris de dîner, pensant en avoir un dans l'avion, j'avais cependant emporté quelques snacks au cas où. Il y a également un BOB que je vous laisse découvrir.

La fameuse collation comprise dans le prix du billet. Alors là c'est le grand LOL (ce qui ne signifie pas Laurent O'Leary) : un pseudo-sandwich aux tomates et au fromage accompagné d'un verre d'eau et d'une boisson chaude. Les soft sont payants et il n'y a pas l'ombre d'un dessert. Si seulement ils assumaient leur statut de low-cost avec ce patron qui a des faux airs de MOL !

Sur les écrans collectifs il y avait alternativement la géovision et des dessins animés comme celui-ci.

Puis environ 2h avant l'atterrissage à Mayotte on peut enfin rouvrir les hublots.

Zoom sur le winglet. Bleu sur bleu, il n'y a plus de …eu. (je n'ai plus d'inspiration, je vous laisse deviner).

Nous avons ensuite le droit au petit déjeuner, composé d'oeufs brouillés avec une galette aux pommes de terre, une demi-tomate cuite et des champignons. Pour accompagner cela un minuscule morceau de pain, de la confiture et du beure, une salade de fruits en conserve et un fromage blanc. En liquide nous avons un thé et un verre d'eau, le jus d'orange étant en supplément.
Il faudrait sérieusement m'expliquer l'intérêt d'un plat chaud au petit déjeuner sur un vol ayant une clientèle quasi-exclusivement française, ce n'est pas dans nos habitudes. Ceci dit c'est mieux qu'une madeleine et un café.

Un autre avantage de l'absence d'IFE est de ne pas avoir besoin d'avoir fait un bac+15 pour utiliser la télécommande : Canal +/-, volume +/-, lumière, appel PNC (qui répondent d'ailleurs) et annulation de cet appel. Le problème est que le siège est très étroit, du coup on a tendance à appeler les PNC pour rien. Il y a une dizaine de canaux audio, un pour le film en français, un autre pour ce même film en anglais et les autres pour différents styles musicaux. J'avais apporté une trousse venue d'AF pour diminuer l'inconfort de ce vol.

On quitte le continent africain au niveau de la Tanzanie.

Puis je vais vers l'arrière de la cabine, là où il n'y a pas de toilettes. Sympa les 9 sièges de front sur ce triple 7. Ah non, c'est vrai qu'il s'agit d'un A330.

On n'est plus très loin de ce confetti français qui coûte largement plus cher que Ryanair en argent public pour rapporter nettement moins.

Autre vue de la cabine, cette fois-ci la cabine milieu

Nous sommes en 2013 et nous faisons un long-courrier sans IFE. Allo, non mais allo quoi ! Heureusement, je me suis fabriqué un IFE dont l'écran doit faire la taille des IFE des vieux A340 d'Air Mauritius.

Petit arc-en-ciel.

On s'occupe comme on peut en rêvant de 2 compagnies bien meilleures qui ne desservent malheureusement pas la Réunion.

J'allais oublier, nous avons eu l'immense privilège d'avoir une troisième prestation sur ce vol !

Nous commençons notre descente au dessus des Comores.

Approche au dessus de la mer.

Courte finale

Atterrissage suivi d'un freinage très brutal, ou comment poser un A330 sur une piste plus courte que celle de Tours !

Demi-tour

L'occasion de vous souhaiter le caribou à Mayotte, mais en ce qui me concerne ce n'est qu'une escale.

Petite vue de l'aéroport

Arrivés à notre parking

Suite ici http://flight-report.com/reportage/3737/DZA/RUN.html