Avis du vol entre Paris et Atlanta en classe Economique avec Delta Air Lines

Bonjour à toutes et tous.

Meilleurs vœux pour 2019, je souhaite à tous les contributeurs le bonheur, la santé et surtout plein de vols.

Je vous retrouve donc pour un nouveau départ, vers une nouvelle destination pour ma part avec une nouvelle compagnie à mon flightbook.
Vous vous douterez bien que ce ne sera pas Delta, ni Air France. Mais comme le mystère est plus efficace, la surprise ne sera dévoilée qu’au fur et à mesure.

Mais commençons par l’histoire de l’achat de ce billet.
La destination était fixée depuis quelques temps en haut de ma liste, ainsi que la période je commence fin avril à regarder pour les vols possibles.
Aucun vol direct n’existe depuis l’Europe, et quasiment pas de choix sur le pays de transit : les USA et rien d’autre.
Il me reste cependant le choix de la compagnie : hum en fait juste 3 entre Delta, AA et United.

J’ai souvent voyagé avec Delta et j’aime bien cette compagnie, j’aurai pu me dire testons en une autre mais un autre élément va entrer en ligne de compte : le prix.

Ce qui est rare est cher et le prix des billets avoisine les 1000 /1100€ (j’avais bien trouvé une offre à 690 mais avec 3 correspondances et 48 heures de voyage, si j’étais seule pourquoi pas mais mini Bretzel m’accompagne donc non).
Je n’achète jamais mes billets via un OTA et cette fois ci ce sera une première car finalement après plein de soirées à effectuer des milliards de combinaison sur tous les sites possibles je trouve un billet qui sort du lot : un aller en Y sur DL avec de très bons horaires et un stop à ATL me permettant d’y passer la première nuit, ce qui sera plus reposant, et un retour avec DL/AF en W/J avec également de très bons horaires à 1300€. 
 
Je vous rappelle que ce sera les vacances scolaires, la période de nouvel an etc, donc des prix au plus haut dès le départ.

Ni une ni deux je dégaine la carte magique et je valide la commande en ayant des sueurs froides de changement de prix, de non réception de mes billets, de X débits, bref l’angoisse des plateformes d’intermédiaire.
Eh bien non : dans la foulée je reçois ma confirmation avec mon numéro PNR chez Delta (pour information c’est chez Misterfly).
Je me connecte au site de DL, ma réservation est conforme, je choisis mes sièges et je peux aller me coucher rassurée.
 

Pour nous rendre à Paris j’avais deux options : un billet A/R entre EAP et CDG ou le train.

Je me dis qu’avec des billets prem’s, le prix est de l’ordre de 50€, donc moins onéreux que AF.

Bien mal m’en a pris car la SNCF à visiblement pensé qu’il fallait renflouer les caisses après les grèves et que le consommateur lambda allait être grandement mis à contribution, le prix des billets en prem’s à l’ouverture des ventes à 6 heures du matin était de 102€ au lieu des 48€ payés en décembre 2016, soit en deux ans 100 % d’augmentation. J’ai encore un billet pour janvier 2019 mais après, c’est terminé, ce sera AF. 
 
3 jours avant le vol, j’ai une proposition de Delta pour accéder à la Premium pour 113$, pour juste un peu plus d’espace, franchement non.
 

Le jour J arrive enfin et cette année c’est encore plus appréciable.

Notre train est à 5 :42 l’avantage de cet horaire c’est que c’est un direct pour CDG.
Et puis attendre dans un aéroport c’est bien mieux que de tourner en rond chez soi.

Pour me rendre à la gare c’est le papa de mini bretzel qui se porte volontaire, elle passe le 25 chez lui et propose de venir me chercher.
C’est donc un levé à 04 :15 pour être prête à 04 :45 heure de passage, pour finalement être à la gare et nous lâcher devant celle –ci à 05 :15.
C’est ce qui s’appelle être prudent.
Notre train est déjà en quai, nous nous installons et sombrons toutes les deux dans un sommeil léger. 

Nous voilà à CDG dès 9 heures.

L'aéroport de Paris-Charles-de-Gaulle

Ne pas oublier le fameux FDIS.

Sans tarder nous prenons la direction du terminal 2E.

Un long couloir avec des tapis roulant, nous préférons marcher à côté.

J’aperçois au loin quelques spécimens.

Nous poursuivons notre chemin

Au 2 E nous consultons le FIDS, notre vol est au comptoir numéro 9.
 Avant cela nous effectuons un arrêt technique, les toilettes sont propres.

Pas de macarons pour aujourd'hui. 

Nous imprimons nos BP aux bornes, pour l’étiquette bagage, cela ne fonctionne pas, de toute façon nous voulons récupérer nos valises à ATL.

Direction le bag drop, un premier contrôle avec un questionnaire concernant l’établissement de nos valises.
Nos passeports reçoivent l’autocollant protocolaire.
Les deux employés sont très sympathiques, ils nous indiquent que ce serait mieux si on ne rangeait pas nos passeports dans leur protection car nous en auront encore bien besoin et que tous les agents n’apprécient pas de devoir les sortir de leur protection.
Bien vu, nous les rangerons définitivement lorsque nous serons en vol.
Ils nous demandent également d’où nous venons et s’étonnent que nous soyons autant en avance.
Oui nous le savons mais ce sont les joies des pré-acheminements. 

Puis dépôt des valises, il n’y a personne avant nous, les vols du matin étant bouclés.
Ils demandent à vérifier nos esta, et accèdent à notre demande d’étiqueter nos valises jusqu’à ATL. 

Etant plus légère, nous nous accordons une pause petit déjeuner au Ekki à proximité.
Notre petite sélection. 

Achats d’un peu de lecture au Relay, qui est ZE friendly.

Puis passage de la PAF.
Nous nous dirigeons vers les parafes, l’agent demande à ma fille si elle a plus de 18 ans, oui monsieur, puis en souriant il me pose la même question, au moins cette fois ci les agents ont le sens de l’humour et de suite c’est plus agréable.
Malheureusement 60% des personnes utilisant les sas doivent revenir en arrière et reprendre la voie classique.
Ma fille et moi entreront chacune dans un box, elle passe sans problème, et moi au bout de la 5ème tentative de prise d’empreintes, je dois également revenir dans l’autre file. Beaucoup de passagers se sont plaints du disfonctionnement des machines à l’agent chargé de dispatcher les passagers.
Le passage est rapide. 

Je retrouve ma fille et nous entamons la queue pour le PIF, les portes K étant de suite après la PAF.
 Je sors tous mes appareils électroniques.
Le contrôle est convivial, cette fois ci je passe sans souci sans contrôle supplémentaire.

Un plan du terminal K

Nous trouvons des places à proximité de la porte K45, avec un impératif : une prise.

Pour ma part j’abandonne ma fille pour effectuer une balade au sein du terminal.
Des boutiques de luxe. 

Mini testera les PS4 avec Spyro et pleins de démos à jouer 

Le terminal n’est absolument pas spotter friendly, c’est dommage car on voit les décollages à proximité. Bref c’est joli mais pas pratique.
Au bout de la jetée, des fauteuils devant la baie vitrée avec une belle vue.
Mais pour les prises, je doute qu’il y en ait donc on restera à nos places. 

Un peu de lecture gratuite.

De la maintenance.

J’effectue un petit achat à la Fnac, car j’ai oublié l’adaptateur pour mon casque, lorsque l’on n’a pas de tête, on dégaine la CB.

Je m’installe cette fois ci avec une activité des plus agréable : écouter mon album favori du moment et lire les derniers FR du jour.
D’ailleurs voici la une. 

Les documents de voyage.

Vers 12 :30 on se cherche un en-cas chez Ekki, la faim se faisant sentir.
 Je guette l’arrivée de notre avion.
Mais les magnifiques petits points sur les vitres ne sont pas nos amis.

Les informations sur le vol. 

Un animal sera à bord.

Préparatifs en cours.

Notre équipage arrive.

A 14 :42 l’embarquement est lancé.
A droite les passagers J et sky priority.
A gauche les autres avec 3 zones. 

En premier les passagers de la zone un, avec plusieurs appels pour faire venir les passagers.
Cela n’avance pas bien vite.
Puis c’est notre tour.
Un deuxième contrôle afin de vérifier notre autocollant et nous demander si nous n’avions pas quitté nos bagages à main.
Ensuite ce seront les portiques automatiques avec scannage du BP.
Je passe sans problème et là, bingo quand c’est pas l’une c’est l’autre c’est ma fille qui a droit au contrôle supplémentaire.
Fouille de son sac, dépistage explosif et inspection de ses chaussures. 

Le stand est déjà dévalisé.

Puis nous nous acheminons à travers le jetbridge.

J’en profite pour photographier la bête.

L’instant pas de porte, spécial Esteban.

A bord du vol dl85

Accueil cordial en porte, passage de la J, puis de la premium, visiblement complète.
Arrivée à nos sièges un coussin et une couverture sous blister. 

On s’installe.
Découverte de l’IFE, celui-ci n’est pas tout jeune et de la taille d’une console de jeux portable mais est entièrement tactile. 
 Il y a un bon choix de langue.

Un mini galley.

Le pitch.

Le contenu de la pochette.

Trop de lignes pour être lisible.

Le MD90 est à l'honneur.

J’observe la sortie de bagages des conteneurs, certains passagers ne se sont pas présentés à l’embarquement.

Hum, une fumée suspecte  pour cet A330 pour LAX ?

Passage des PNC pour distribuer les menus, nous en aurons un pour nous deux, c’est suffisant.
J’aime bien le détail des prestations au cours du vol. 

Durant l'attente j'observe le trafic.

L'instant F-OITN.

Puis passage avec un panier avec des oreillettes et un kit de nuit.
L’emballage est sympa, il y a un masque de nuit et des boules Quies. 

Il est 15 :43, le commandant prend la parole pour s’excuser du retard, en raison de la réparation d’un siège, mais nous serons à l’heure à ATL.

Notre voisin au 31 E a un souci avec son IFE, les PNCs lui disent qu’ils s’en occuperont après le décollage.
Sur la rangée 30, il y a l’angoisse de tout voyageur aimant le calme : un bébé.
Celui ci sera très sage, tant mieux. 

Le PNC chargé de notre secteur, Justen, expliquera les consignes pour les issues de secours à la rangée nous précédent (un couple de Russe)
Diffusion des vidéos de sécurité avec instruction manuelle par l’équipage, lors du repoussage. 

Delta m'informe du retard.

Repoussage et direction la piste.

Take off à 16 :11, nous effectuons un rapide demi tour, puis un survol de Paris.

L'Arc de triomphe.

Direction l’Ouest.

Justen se lèvera en cours de montée afin de récupérer son tablier dans les racks.
On commence le vol par une serviette chaude. 

Nous ne tarderons pas à quitter la France.

Distribution d’une bouteille d’eau, j’apprécie car c’est pratique et plus facile à gérer que les verres d’eau.

Ensuite nous aurons droit à un reboutage total des IFE.

Je teste l’accès WIFI, il y a plusieurs pass, je pense que c’est bien de couper un peu de nos téléphones, j’en resterai donc là. 

Bien il est temps de prendre l’apéritif, une boisson locale et des snacks salé et sucré.

Santé à tous et une petite touche personnelle.^^

Nous aurons beaucoup de turbulences, les photos suivantes seront donc assez flous.
 Les IFE se rallument, mais maintenant nous sommes sur un MAD-JFK avec quelques heures. 

Les déchets sont débarrassés et les gobelets et verres récupérés à part pour un recyclage.
Puis les chariots refont leur apparition pour le repas, il ne reste plus de salade, donc c’est pâtes ou poulet.
Testons les pâtes.
Elles sont bonnes, il y a une salade verte en entrée, n’en déplaise à certains, moi cela me convient bien.
Du fromage avec du raisin, parfait. 

Un bretzel roll, plus que parfait.
Du beurre, des crackers et une sorte de mousse au chocolat en dessert. 

Les couverts sont en plastique mais de bonne qualité, et la serviette est épaisse.

Bref un plateau très qualitatif pour mes goûts pour une compagnie US.
Le service sera interrompu en raison des turbulences mais reprendra très vite.
Passage de thé et café, puis les plateaux sont repris.
La cabine est mise dans le noir, je me lance dans la rédaction de ce FR, et du tri et floutage des photos. 

A mi vol je me rends aux toilettes et en profite pour ramener au galey un verre qui nous restait, le PNC sera content de m’en débarrasser. En tout cas un très bon équipage sur ce vol.

Les toilettes ne seront pas très propres et je dois faire attention à l’endroit ou je pose mes pieds, un petit moment d’équilibriste plus tard me revoilà à mon siège.

Instant Katia.

J’en profite pour vous donner un indice sur mon vol suivant.

Et un petit aperçu de ce qui est disponible sur l’IFE.

Une petite vue de l'extérieur.

Un passage des trolley avec un cookie chaud, et du thé ou café ou eau.
C’était bon mais petit. 

Arrivé sur la Canada, je tente quelques photos.

Puis la fatigue l’emporte et je m’endors.
La climatisation a été mise à fond durant toute la traversé des USA, les couvertures furent nécessaires, certains iront même remettre leur doudoune.
Je suis réveillée par la lumière en cabine, nous sommes à 1 heure d’Atlanta.
Une collation chaude est distribuée : je choisi l’option végétarienne : un chausson au fromage et oignon et une glace vanille.
C’est moyen mais ça cale. 

La géo vision se demande ce que nous faisons.

Les PNC viendront rapidement ramasser les déchets et la cabine sera préparée pour l’atterrissage imminent à ATL.
Un chocolat est distribué. 

Atlanta version nuit.

Aéroport international Hartsfield-Jackson d'Atlanta

L’atterrissage est assez rapide, tant mieux on est tous fatigué.

Après un petit moment de roulage, nous sommes en porte.
Tout le monde se précipite sur les coffres à bagages.
Nous attendons notre tour puis c’est la passerelle aveugle qui nous attend après avoir dit au revoir à l’équipage en porte, nous sommes en avance.

Direction l’immigration : presque deux heures pour passer celle-ci.

Un groupe de touristes français s’interroge sur leur correspondance de 1 :30 pour la Nouvelle Orléans.
Et se demande pourquoi Air France leur a dit de récupérer leurs valises à ATL.
Je leur explique alors la procédure de transfert, et leur souhaite bon courage car avec le monde à l’immigration on va en avoir pour un bon moment.
Aucun des employés ne laissera passer les pax en correspondance courte, un ira même leur dire que si ils loupent leur prochain vol et bien ils devront prendre celui du lendemain.
Heureusement nous avons notre prochain vol le lendemain matin, donc nous sommes plus sereines. 

L’agent de l’immigration sera très courtois et nous souhaite un bon séjour.
Direction la salle des valises et là c’est un capharnaüm complet, on cherchera les nôtres dans toutes celles posées au sol.
Finalement nous mettons la main sur celles-ci et prenons la direction de la sortie.

Nous contactons notre hôtel afin de connaître les modalités du shuttle, nous devons d’abord rejoindre le terminal domestique et de là un mini bus nous dépose au Holidays Inn Express, qui sera suffisant pour juste y dormir, il est 22 :30 une douche et au lit.

Merci pour votre lecture.
A bientôt pour la suite.