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Les meilleures choses ont une fin : après deux mois d’activité soutenue sur ce site, avec une vingtaine de FR rédigés puis postés, des centaines de commentaires reçus et autant de réponses, le temps est venu pour votre cow-boy de tirer sa révérence pour une durée que je suis incapable d’estimer à ce jour.
En effet, comme certains d’entre vous le savent, je débute en janvier 2019 un nouveau challenge professionnel qui va, d’une part, être très limitant sur le plan de voyages « exotiques », et, d’autre part, me contraindre à une certaine réserve dans les médias de l’aérien, dont flight-report.com fait désormais partie intégrante.
Il demeure que je continuerai à lire régulièrement vos FRs et parfois à les commenter, en espérant pouvoir vous retrouver tôt ou tard par le biais de nouveaux récits. D’ici là, je vous présente mes meilleurs vœux pour la nouvelle année en vous souhaitant surtout de beaucoup prendre l’avion !
Afin de terminer par un sujet pouvant intéresser un public aussi large que possible, tout en restant autant que faire se peut dans un registre insolite, j’ai choisi de relater ci-après le vol le plus luxueux que j’ai eu la chance de faire en 2018. Vol effectué en août à bord de la compagnie Air Hamburg, alliant la qualité d’une première classe avec la singularité d’une « belle prise » sur le plan purement « Avgeek » : un Embraer 135 en version « business jet », dénommé « Legacy 650 », dans une configuration à 13 sièges alors que la même cabine héberge habituellement 37 passagers en version classique de ligne régulière…
Le moment le plus compliqué de cette journée a consisté a atteindre le mini terminal dédié à l‘aviation d’affaires de l’aéroport de Francfort, situé dans la zone cargo, à l’opposé des aérogares que tout le monde connaît. Pour y parvenir, la seule option est le taxi (30€ la course depuis le terminal 1) surtout que nous étions un dimanche et que les rares navettes intra-aéroport destinées au personnel se rendant en zone cargo ne fonctionnent que les jours de semaine. Une fois franchi le poste de contrôle général où l’on doit fournir des tonnes de renseignements sur les raisons de sa présence sur les lieux (j’imagine la cohue que ce doit être un jour de pointe avec les pax des jets d’affaires mélangés aux chauffeurs de poids-lourds) on finit par atteindre cette aérogare perdue au milieu des hangars, même si elle a tous les attributs des autres installations de « Fraport » en termes de signalétique.
Dès que j’y entre, je me dirige vers ce bureau derrière la paroi vitrée. Une (deuxième) fois mes papiers d’identité vérifiés et un mini-PIF franchi, le Commandant de Bord en personne viendra à la rencontre de son unique passager du jour. Vu les difficultés rencontrées pour atteindre cet endroit, heureusement que avais prévu large car il ne reste plus que 45 minutes avant le départ.
Le reste de l’attente se fera agréablement, avec un café et une bouteille d’eau offerts dans ce mini-lounge, qui n’a cependant rien d’ostentatoire. Les nombreux Senators de ce site qui se sont si souvent faits chochouter à quelques centaines de mètres en face d’ici doivent bien rigoler.
A 20 minutes du départ, le CdB revient et m’invite à monter dans cette limousine, tout en proposant de me prendre en photo.
Joli paxbus, n’est ce pas ?
Nous roulons pendant deux minutes au milieu des quelques avions d’affaires qui stationnent à FRA en ce dimanche d’été. Le notre est à l’extrémité gauche du tarmac.
C’est ce magnifique Legacy 650 E immatriculé D-ATOP, qui a moins d’un mois d’existence puisqu’il a été livré à Air Hamburg le 31 juillet alors que nous sommes le 26 août ! C’est l’un des 14 « Legacy » d’Air Hamburg. Le CdB, décidément pas avare de ses efforts pour soigner son éphémère passager, propose de nouveau de me prendre en photo.
Nous voici à bord : quel luxe !
Des canapés-apéritif ont déjà été posés sur la table sur ce triptyque, à côté de cette orchidée.
Une PNC fait partie de l’équipage. Elle vient se présenter tout en me demandant si une coupe de champagne me ferait plaisir. Et comment ? Elle repart aussitôt dans son galley faire sauter le bouchon du Dom Pé.
… non sans m’avoir proposé à son tour de faire une petite photo !
Je prends connaissance de cet environnement très fleuri…
…en me retournant pour apercevoir la deuxième cabine…
…équipée de ce sofa, lui même faisant face à deux sièges classiques.
La visite des toilettes, situées tout au fond de la cabine, à l’arrière, permet de constater que là aussi, on est dans le luxe absolu.
Le commandant va ensuite effectuer une annonce de bienvenue et indiquer, qu’en raison de contraintes d’ATC, nous allons devoir attendre environ 20 minutes avant de mettre en route. Il semble confus par ce contre-temps, sa clientèle habituelle étant surtout là pour gagner du temps..
En ce qui me concerne, tant que le Dom Pé coule, je veux bien rester autant de temps que nécessaire à bord, sachant que ce FRA-MUC programmé en 50 minutes est quand même très court pour profiter du produit que propose Air Hamburg, agrémenté par une carte du vol dédicacée.
Nous roulerons effectivement avec 15 minutes de retard sur l’horaire initial, programmé à 15h00.
Contraste saisissant avec ce B737-800 de Ryanair, qui est vraiment à l’opposé de ce que l’on peut avoir à bord de ce jet d’affaires en termes de produit. C’est aussi ça la magie de l’aviation : il y en a pour tous les goûts, tous les besoins, tous les budgets…
Le roulage se fait le long des hangars de maintenance de Condor et de Lufthansa.
La porte du cockpit restera ouverte pour le décollage.
A 15h25, nous nous élançons sur la piste 18 pour enfin décoller.
Et voilà, je profite de ce moment rare qui est de s’envoler à bord d’un avion exclusif, dans un mode plutôt décalé avec les standards auxquels je suis habitué, même si j’ai déjà eu la chance au fil des ans de faire notamment de la Corvette (Uni-Air), du Learjet (Euralair et Hahn Air sur LUX-DUS bien sûr) et du Piaggio 180 (Pan Européenne) dans ce registre, ainsi que de l’Embraer Phenom, quelques mois après ce Legacy comme on pourra le voir en bonus.
Un avion aussi performant, avec la charge d’un seul pax à bord et aussi peu de fuel qu’il en faut pour faire un FRA-MUC : autant dire qu’on « grimpe aux arbres » et qu’on atteint très vite notre altitude de croisière.
Un coup d’œil à l’IFE, dont les mauvaises langues pourront déplorer qu’il est collectif… mais qui plus sérieusement consiste en un écran de « géovision » situé à gauche près de la porte principale. Bien entendu, c’est le dernier cri en termes de technologie.
Je suis vraiment aux anges, et pas seulement grâce au Dom Pérignon.
Le service va continuer dans la foulée, avec ma PNC attitrée, très stylée avec ses gants blancs mais fort sympathique au demeurant.
Elle dresse la table dans les instants suivants : nappe blanche, argenterie, beurre, sel et poivre, rien de manque !
Elle m’indique qu’en raison de l’horaire et de la courte durée du vol, ce n’est pas un plat chaud qui est servi sur ce vol mais cette assiette froide de crudités et de saumon, arrosée d’une très bonne sauce vinaigrette, et accompagnée de trois variétés différentes de petits pains.
Quelques minutes plus tard, voici le résultat. N’ayant pas la résistance à l’alcool de certains spécialistes de ce site, et ayant déjà descendu trois coupes de champagne, j’ai choisi de finir avec de l’eau gazeuse afin de ne pas risquer de me faire refouler du vol suivant (un MUC-CDG des plus classiques, sur AF) pour raisons d’ébriété !
Le repas va se terminer par cet assortiment de desserts, présentés de la même façon que les canapés de l’apéro, accompagnés d’un café tout droit sorti de la machine à « espresso » équipant le galley.
Au cas où je me sentirais encore un peu alcoolisé, ces petites bouteilles d’Evian en libre-service veilleraient à mon retour à un état plus présentable !
La descente est aussi rapide que l’avait été la montée.
Elle se poursuit par de fortes turbulences dues à la tournure orageuse que prend la météo à la fin de cette chaude journée d’été.
Atterrissage et roulage tout aussi rapide que le reste. L’aviation d’affaires, c’est avant même le luxe, la possibilité de maîtriser le temps.
Nous serons finalement au bloc sur le tarmac de l’aviation générale de Munich à 16h15, avec 15 minutes de retard, ce pour quoi l’équipage se confondra une nouvelle fois en excuses alors que franchement, j’aurais été ravi s’ils m’avaient rajouté une ½ heure de ce produit remarquable.
En débarquant, je prends une photo du Galley et je suis naturellement invité à en faire autant du cockpit, afin qu’il n’y ait pas de jaloux entre PNT et PNC sur l’immortalisation que je puisse faire de l’espace de travail de chacun !
Un « van » d’une dizaine de places m’attend au pied de l’escabeau intégré. J’y monte aussitôt après les dernières salutations avec l’équipage et voici une ultime photo de notre « Legacy » à travers les vitres.
Le chauffeur me demande où je souhaite qu’il me dépose et je choisis sans hésiter de me faire emmener directement au terminal 1…
Cette fois-ci, pas de mauvaise blague quant à la situation du terminal de l’aviation d’affaires…
… ce qui me replonge sans transition dans l’univers plus connu du transport aérien commun à tous, mais qui m’évite les difficultés rencontrées deux heures plus tôt à Francfort pour relier deux mondes qui s’ignorent.
Ainsi s’achève cette expérience en tous points agréable (hormis l’accès au terminal biz jet de FRA) qui m’aura permis de vérifier que l’excellence peut faire encore partie de ce bas monde, surtout pour un non-habitué comme moi à ce luxe et à ce genre de privilèges.
Ce « bon moment » estival encore bien ancré dans ma mémoire, j’ai eu la chance de prendre une nouvelle fois Air Hamburg, en décembre 2018 au départ de sa base de Hambourg à destination de Farnborough, au sud-ouest de Londres. Je vous propose un raccourci de ce vol sous forme du « bonus » ci-après.
Cette fois-ci, c’est le petit frère du Legacy qui opérait ce vol : un Embraer Phenom 300, comportant 7 places, immatriculé D-CASH (sans doute à dessein ?), l'un des deux exemplaires de ce type actuellement en exploitation chez Air Hamburg.
Nous étions cette fois-ci trois passagers à bord et le vol se déroula dans d’excellentes conditions.
Pas de PNC sur ce vol et pas de service, hormis un café proposé en croisière par le copilote, tandis que la mini Evian garnit chaque siège comme il se doit.
Dommage après l'opulence rencontrée un trimestre plus tôt sur le Legacy, alors que le galley, certes de taille plus modeste, se prêterait à un service plus complet.
Un écran "airshow" est également disponible dans cet avion…
… mais on peut aussi accéder au cockpit pendant le vol pour vérifier la route empruntée…
… ou bien conserver -comme je l'ai fait- l'unique carte manuelle disponible à bord.
A l'arrivée à Farnborough, après 1h30 de vol, j'aurais l'occasion de me prélasser un moment dans les luxueux salons du "TAG Aviation Terminal", utilisé par Air Hamburg, qui était quasiment désert ce jour-là.
Les prestations proposées en libre service sont de qualité, mais la variété de l'offre est rudimentaire : boissons chaudes et froides, snacking salé et sucré, yaourts et… rien d'autre, notamment zéro alcool !
Je vais patienter un peu moins de deux heures dans cette ambiance feutrée, à défaut d'être gastronomique, car j'ai un train à prendre depuis la gare de Farnborough vers Southampton où m'attend un banal Q400 de FlyBe. Inutile d'y aller trop tôt car je ne trouverai pas meilleur confort pour la suite de ce voyage.
Je me décide à y aller quand il est temps. Alors que je suis arrivé en jet d'affaires, je repars… à pied, ce qui fera halluciner les gardiens de la guérite de l'aéroport, situé face à ce rond-point. Ils me demanderont deux fois si j'ai bien l'intention de faire ça, et auront sans doute quelque chose de rigolo à raconter le soir en rentrant chez eux : " ce matin, un mec est arrivé en avion d'Allemagne et s'est rendu en ville à pied et pas en Maserati ou en Rolls Royce comme les autres" :-)
Franchement, le centre de F'borough est à moins de 2km, il y a un vrai chemin pour piétons/vélos, je n'ai pas de bagages et il ne pleut pas : je ne vois pas pourquoi je dépenserai 30 ou 40£ pour un taxi alors que mon train est dans une heure.
Ceci afin de lever tout doute possible sur mes priorités d'Avgeek et plus généralement sur mon train de vie : ces deux vols sur Air Hamburg ont été effectués de manière tout à fait exceptionnelle, au sens littéral du terme, et ne m'ont pas fait passer tout d'un coup dans un monde qui n'est pas le mien. Un Lviv-Kiev dans un Antonov 24 de Motor Sich, ou un Tel Aviv-Bangkok près des toilettes au milieu de l'éco d'un vieux B767 de Neos volant pour Arkia sont définitivement plus ancrés dans mon ADN !
I'm a poor lonesome cowboy, I'm a long way from home…
A vol exceptionnel notation exceptionnelle !
Air Hamburg a l'excellence comme label et on le ressent bien de la première à la dernière minute du vol.
Hormis l'accès plus qu'improbable au terminal de l'aviation générale à FRA, cette expérience fût absolument parfaite tant en termes de qualité que d'insolite.
On se situe là dans un mode de transport aérien décalé par rapport à la norme mais qui est dans son domaine une véritable industrie si l'on en juge par le nombre élevé de jets d'affaires que l'on peut voir aux quatre coins de la planète, même si la règle en ce qui concerne ce secteur, au delà du luxe et du gain de temps, demeure la... discrétion !
Les contributeurs de Flight-Report ont posté 25 avis concernant 2 compagnies sur la ligne Frankfurt (FRA) → Munich (MUC).
La compagnie qui obtient la meilleure moyenne est Air Hamburg avec 9,0/10.
La durée moyenne des vols est de 0 heures et 57 minutes.
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39 Commentaires
Pas beaucoup de mots pour décrire à quel point ce vol est fascinant. J'ai adoré ! Donc, simplement, MERCI !
Bonne chance pour cette nouvelle route qui s'ouvre à toi en 2019, triste de moins pouvoir te lire mais heureux pour toi !
A bientôt !
Merci encore pour toutes ces belles lectures partagées, rarement commentées je le concède (voire jamais). Ce fut toujours un plaisir d'ouvrir une page avec Lucky Luke pour en-tête et auteur.
Surtout bonne chance pour la suite et un gros mot de Cambrone qui soit disant porte chance. J'espère qu'il apportera réussite et entière satisfaction de cette nouvelle vie ;)
@ bientôt !
J'imagine que si je devais faire appel aux bons services d'Air Hamburg, ce sera à bord de leur Legacy 500 immatriculé D-BEER...
Pour les amateurs de vols insolites, il reste encore Sand Aviation et ses vols de positionnement ouverts aux fortunés avgeeks. Qui n'aimerait faire un tour en 747SP?
https://youtu.be/4dCPX95Kmo8
Buon ritorno alla sorgente e a presto, da qualche parte nel mondo :-)
Tanti auguri.
OKP
Je ne sais pas si Sand Aviation vend encore des empty legs en business jets car leur site ne semble pas à jour mais les prix pratiqués sont (étaient ?) effectivement destinés à un public très fortuné. Qu'ils s'agisse du célèbre D-BEER ou de tout autre avion de cette catégorie ça reste un privilège de voler dans un de ces avions qui ne s'adressent qu'à une frange très limitée de la population.
Au plaisir de te revoir un de ces jours, je pense que ton Oscar de contributeur le plus drôle devrait t'être décerné de manière permanente et je continuerai de lire des FRs des que j'ai envie de rigoler un peu tout seul sur ma tablette !
C’est sûr que sur ce type de vol on est certain qu’il n’y aura pas de changement d’avion en dernière minute quand c’est le CDB qui vient te chercher en personne!
Déjà que j’affectionne les vols en Embraer,ça doit vraiment être exaltant d’être le seul passager et en plus avec du dom P;)
Et tout cas même si je n’ai pas toujours eu le temps de commenter tous tes Frs merci vivement car tous m’ont passionné.
Bravo pour ce nouveau challenge et tous mes vœux de réussite et de bonheur pour 2019!
Philippe.
Je me disais bien que le rythme effréné de publication cachait un changement d'état. Compte tenu de ton profil de publication, ton anonymat est nécessairement difficile à garder. J'espère qu'on aura le plaisir de te revoir physiquement.
Concernant, le vol, on est réellement pas version "gilet jaune" ! J'ai bien ri en lisant la mention sur la cohabitation chauffeur routier, grand capitaine d'industrie. Tout autant que ton retour à pied en mode cendrillon !
A bientôt !
Le départ à pied du terminal d'aviation d'affaires est la signature presque inimitable de l'auteur :)
Merci pour le partage de ce vol situé dans une catégorie parmi les moins partagées de toutes; bonne chance pour ce nouveau décollage professionnel, et au plaisir de lire - j'espère - le récit de vols purement privés et néanmoins avgeeks dont j'ai du mal à imaginer la disparition définitive !
Bonne année et bon vols !
Concernant les liaisons ville Aeroport en mode piéton tu me fais réaliser que sans tenir un "Walk log" spécifique je commence à avoir mon lot dans ce domaine surtout dans les pays scandinaves et britanniques ou on peut souvent profiter de la signalétique parfaite des pistes cyclables pour se déplacer à pied : c'est bon pour la santé et le porte feuille a la fois :-).
Pour le reste, merci beaucoup, et plutôt que de disparition je préfère evoquer une mise en sommeil de mes récits en espérant revenir soit de manière occasionnelle soit plus permanente dans un futur que j'ignore car c'est bien connu, le métier passe mais la passion demeure !
Triste de perdre un des derniers que je lisais régulièrement.
L'aviation d'affaire c'est clairement un autre niveau, un autre monde, je dois dire que ça fait rêver ! Je ne sais même pas si le terme Première classe est adaptée :)_, c'est encore mieux !
Un grand merci pour tous ces FR publiés qui m'ont fait découvrir des avions et compagnies qui m'étaient inconnues, mention spéciale pour le vol sur SyrianAir et son bonus qui m'a fait découvrir un pays que ma génération n'a pu découvrir pour le moment...
A très bientôt !
En guise de bouquet, ce vol est hors-norme tant par le service que par l'exclusif ! Tout y est pour passer un bon moment à bord tant avec le CBD que la PNC qui vous auront chouchouté durant tout le vol et même avant.
Sauf erreur de ma part, Air Hambourg avait des A320 pour du vol régulier/charter. Est-ce que c'est toujours la même compagnie ou l'autre entité a fait faillite ?
À bientôt je l'espère pour une rédaction ou une rencontre en personne !
Oui, ce fut vraiment une expérience de vol sortant de l'ordinaire. Sans doute l'équipage était il surpris par le fait que je ne suis pas un habitué de ce genre de voyage et ils ont contribué à leur manière à rendre ce moment aussi exceptionnel que possible pour moi. Ils ont sûrement à bord des clients habituellement plus blasés et peut-être aussi râleurs quand on leur annonce 15' de retard :-).
Je pense que cette Air Hamburg là n'a pas de lien avec feu Hamburg International devenue Hamburg Airlines après un premier dépôt de bilan. Tant mieux pour eux car je crois que ça s'était terminé par une faillite pas très honorable avec pas mal de clients et de fournisseurs "plantés".
Au plaisir d'une rencontre entre FRistes si l'occasion se présente un jour.
Excellente continuation pour ta nouvelle aventure, bona furtuna :)
Bonne continuation à toi !
En espérant que nous aurons la chance de revoir quelques pépites de vols personnels malgré ce changement professionnel.
Un FR exceptionnel qui permet de découvrir un autre monde, plus confidentiel.
A bientôt
Bonne continuation pro!
Air Hamburg offre un produit très exclusif que peu d’entre nous auront l’occasion de côtoyer. Tous les marqueurs du luxe et de l’aviation d’affaires sont bien présents
J’ai eu l’occasion de trainer dans la zone cargo/aviation d’affaires 3 jours avant ce vol mais le bel Embraer n’y était pas. C’est vrai que cette zone est complètement opposée aux terminaux classiques, comme quoi, l’excellence a aussi ses petits défauts
Le départ à pied raconté dans le bonus m’a bien fait rire et illustre à lui seul la singularité de Lucky Luke
Au plaisir de revoir un jour ce cow-boy en une du site pour un FR dont la rareté sera signature
A bientôt
Oui ces deux vols sur Air Hamburg un peu en marge des standards de l'aérien classique ont été une belle expérience, mais le parcours pédestre au sortir du second d'entre eux m'a replongé immédiatement dans un univers plus connu, comme quand bien plus jeune j'arpentais avec mon appareil photo les contours des grillages de l'aéroport d'Heathrow en quête d'une approche d'un Trident ou d'un BAC-111...
Evidemment, très belle prestation d'Air Hamburg. De plus, l'équipage n'est pas du tout guindé mais, très sympathique.
Pas eu le temps de commenter tes derniers fr. J'espère que l'on se recroisera en vol (ou dans un taxi...)
A bientôt
On rentre ici dans le monde très confidentiel des jets privés qui est a des années lumière de ce a quoi nous sommes habitués... Heureusement ces dernières années grâce aux nombreuses applications permettant de voyager sur des vols de positionnement cet univers commence doucement a se "démocratiser" si je puis dire même si je doute que l'occasion de voler sur ce genre d'avion ne se présente a moi dans l'immédiat a moins d'aller voir Hahn Air.
J'adore le départ a pied ! Choix d'ailleurs tout a fait logique, pour 2km franchement pourquoi gaspiller son argent dans un taxi ?
Bonne chance pour votre nouvelle aventure professionnelle et au plaisir de vous relire bientôt j'espère !
Woaw vraiment un vol extraordinaire,la cabine top,et le catering extra.
À bientôt
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