Avis du vol entre Paris et Brest en classe Economique avec Air France

Deuxième flight report concernant mon dernier passage en France Métropolitaine.
Après 5 jours de boulot sur Paris, je pars pour la Bretagne pour terminer mon "work trip" avant de profiter de quelques jours de vacances.
J'arrive à Orly Ouest vers 15h, après renseignements sur une borne, je m'aperçois qu'il y a le vol 7370 pour Brest opéré par Hop! à 19h05.
Si je peux m'éviter d'attendre 6h avant de partir, je ne vais pas m'en priver. En avant marche vers l'agence Air France d'Orly Ouest à côté du Hall 3.
Il y a foule, et vu qu'il y a pas mal de patrouilles Sentinelles et personnels privés, je ne fais pas de photos, pas envie d'avoir à m'expliquer avec les autorités.
Patience, patience et me voilà devant le comptoir.
Hélas, l'agent (très aimable) m'indique qu'il ne reste plus de places sur le vol.
Ce sera donc le vol 7374 opéré par un A318 d'Air France, je regarde s'il reste des places en hublot. Pas de pot, l'avion est plein à craquer, siège 9D, donc une allée, toujours mieux qu'être coincé au milieu …
Je passe sur une borne et récupère carte d'embarquement et étiquette bagage

L'attente commence, l'envie d'aller spotter depuis la terrasse d'Orly Sud est balayée par la météo de saison.
J'opte donc vu l'heure et le petit creux que j'ai à l'estomac pour un goûter dans une célèbre enseigne américaine spécialisée dans la boisson à base de caféine …

J'avoue que j'étais plus intéressé par ce qu'il y avait de l'autre côté de la vitre par ce qu'il y avait sur le plateau

Le 737 d'Air Europa est en train de débarquer les bagages et le pétrolier est en train d'arriver, gate à gate avec un A320 d'Air Corsica.

Quelques minutes après, arrivée du vol de Bordeaux, opéré en CRJ1000 et un EMB135 au roulage vers la 24 à l'arrière plan.
Ca fait passer le temps mais au bout d'un certain temps, j'ai besoin d'aller me dégourdir les pinces.
Je vais donc me balader, je shoote un 320 de Pegasus en porte et un 321 de Vueling au roulage derrière .

Le temps passe, les annonces se répètent et à 18h35, je peux enfin déposer ma valise, toujours à 19 kilos depuis mon arrivée en métropole,
je passe ensuite rapidement le PIF, dont les agents sont toujours aussi aimables …
Une fois passé, je me retrouve dans une salle d'embarquement pleine à craquer, je n'aurais jamais cru que les derniers vols seraient à ce point blindés

L'embarquement se fait à 21h15, en porte 20D

Le push back et le taxi démarre à l'heure, la durée de vol est annoncée de 1h, le posé est prévu avec 10 minutes d'avance.

Je ne publierais pas de photos du vol à mon grand regret, la raison est simple, l'éclairage est diminué durant tout le vol et les photos manquent cruellement de netteté, donc …
La montée est rapide, un peu turbulente en traversant la couche mais rapidement, nous arrivons à l'altitude de croisière.
Les PNC servent rapidement le snack. Malgré le remplissage, l'heure tardive et leurs nombreuses rotations, l'équipe est souriante, professionnelle et efficace.
Le ramassage n'est même pas terminé que la descente est entamée, c'est sûr qu'à côté des 11 heures de vol du Réunion - Paris, le Paris - Brest est un saut de puce.
L'approche se fait rapidement et l'atterrissage en 26 gauche se fait tout en douceur.
Le freinage est rapide, le demi tour, la remontée sont courts et nous sortons par le taxiway C.
L'arrivée en porte est rapide, avantage d'être en Airbus et non en CRJ, le débarquement se fait par une des passerelles de la "Raie Manta".

La récupération des bagages est rapide, apparemment peu de bagages en soute ont été enregistrés.
Je sors de la zone de récupération bagage aux alentours de 23h10.
Ainsi se termine ce voyage tardif, la suite au prochain épisode ;)