Avis du vol entre Paris et Pointe-à-Pitre en classe Economique avec Corsair

A la demande des modérateurs du site, j'ai modifié la photo de couverture de ce FR. L'A310 de TS initialement en place ne répondait pas tout à fait à la politique de flight-report. Je me doutais que j'étais un peu dans "l'illégalité" ^^
Vous pourrez retrouver le bel airbus en fin de report ;)

My apologies …

Je vous avais laissé lors de mon dernier périple partagé sur ce site avec la perspective d'horizons ensoleillés, de lune de miel, de champagne, de blanches colombes et de Cupidon_Air nous expédiant en quelque endroit romantique de la planète.
Et puis plus rien ! Disparu le Noone. Pas un vol reporté depuis près d'un an. A peine un commentaire ici et là.
Mais que s'est-il passé ?? Et bien rien. Entendez rien de grave. Des vols, il y en a eu quelque uns. Mais j'en avais oublié tous mes principes de bon flight-reporter. Ainsi, trop peu de photos pour en faire une bonne (ou pas) rédaction. Et puis il n'y avait pas cette envie de partage, J'étais off.
Pourtant, j'aurais pu glisser une petite exclu avec un ORY/ESU/ORY, mais d'une banalité affligeante (lire tout s'est bien passé)  ou encore un classique CDG/FCO/CDG avec mix tout aussi banal entre compagnies franco-italiennes. Mais voilà, il n'en sera rien.

intro: ne jamais dire jamais

Alors me voila revenu avec un classique du genre, un AR vers la Guadeloupe ou les retrouvailles avec le paternel qui coupe son hiver québécois pour une décade dans les Caraïbes.

Plusieurs raisons que de choisir ces vols pour un FR. La première est que je voyage seul cette fois: quoi de mieux que de préparer un FR pour mieux s'occuper dans ce cas ?
Ensuite, le même vol l'année passée a été source de retard, d'insatisfaction, de longues démarches pour aboutir à indemnisation (9 mois !) et aussi une prestation bien triste de Corsair. Au point que j'avais dit, plus jamais avec eux. Mais comme j'ai la prétention de croire que je ne suis pas un imbécile … Cela me permettra également de comparer les deux produits avec Air Caraïbes que j'emprunte au retour, cette fois en A350, une première pour moi après le rendez-vous manqué de l'an passé. 

En attendant, le routing n'est pas très difficile à vous présenter. Vous remarquerez le code share de ce vol: c'est bien Corsair International qui m’emmène à bord d'un B747-400 que je n'avais plus emprunté depuis 2010 !

Le choix de ces vols se base sur des critères économiques bien sur, mais plus encore par l'horaire d'arrivée quant au vol aller. Nous atterrissons en théorie avec 30 minutes d'écart avec mon père, ce qui reste pratique.
J'ai été tenté de prendre AF qui me proposait un stop-over à Cayenne au retour. Cependant, ne m'étant pas décidé de suite, je perdais l'avantage d'un tarif correct. Cayenne me séduisait beaucoup moins alors ^^

le before

Pour des raisons pratiques, j'arrive la veille sur Paris et dormirai à l'hôtel Ibis Budget qui se situe à côté. 
Je suis venu par le train, puis comme à mon habitude, RER C jusqu'à Pont de Rungis suivi de la navette Go Paris. L'ensemble reste plus économique que de prendre la voiture (hôtel inclus), que je la laisse au parking, ou que je me fasse conduire. Cela me permet également de passer une nuit complète avant le vol … encore que …
J'ai expressément demandé une chambre avec vue sur l'aérogare. 

A peine mes affaires déposées, je file vers me promener dans l'aéroport. Il me faudra également manger. Pour cela, je dispose de plusieurs options. Soit le restaurant situé à l'hôtel Ibis à côté (le mien n'en disposant pas), soit manger à l'aérogare, qui sera mon choix (McDo, Cup, ou l'un des points de restaurations type Paul) 

Avant tout, un petit tour sur la terrasse. Il est près de 19 heures, l'aérogare Sud est plutôt vide et les vols au départ peu nombreux.
Transavia qui part vers BCN et Aigle Azur pour MXP. 

Ayant du temps, je pousse jusqu'à Orly Ouest que je ne connais pas du tout, malgré mes nombreux passages à l'aéroport. Mon sentiment? C'est triste, limite glauque. Pas de lumière, pas de vue extérieur, les plafonds sont bas, l'espace est restreint… Bref, ça ne donne pas envie. 
Vue panoramique sur le hall 2, celui des navettes AF. 

check_in

Moi qui pensais passer une bonne nuit, je me réveille comme un abruti à 4 heures (déformation professionnelle ^^). Et si j'ai l'habitude de me contenter d'un café au quotidien, j'ai toujours besoin d'un vrai petit déjeuner lorsque je suis en déplacement. Va comprendre !
La qualité est très industrielle, mais reste relativement correcte. De toute façon, j'ai faim.

Il n'est que 6 heures lorsque je rends ma chambre. Je ne crains pas souffrir de retard ! Mais je trouverai sans aucun doute mieux à faire à l'aérogare que dans une chambre de 9m², à regarder la TV. Déjà que celle à la maison a une utilité toute relative … ^^
Me voici donc à l'entrée du terminal. 

Déjà un peu plus d'activité que la veille au soir.

Bien qu'ayant fait mon OLCI vendredi, je m'arrête à une des nombreuses bornes retirer mon tag bagage et un nouveau BP, plus pratique que le format A4. Je n'utilise pas la version sur téléphone puisque ce dernier me sert pour les photos.

Vient ensuite l'une des raisons de mon arrivée très matinale. Je vais au comptoir de vente Air Caraïbes pour tenter de décrocher un sésame pour le salon Icare. Je possède assez de points sur leur programme de fidélité et toute leur utilité se trouve ici. 
Cependant, l'hôtesse m'explique que je dois voler sur leur compagnie, le code-share ne suffisant pas. Il me faut me retourner vers Corsair. Sauf que je ne suis pas encarté chez eux et possède encore moins de miles. Et je ne me vois pas payer 40 euro pour un salon qui ne les vaut pas. Tant pis, j'aurai tenté ma chance ! 

Le comptoir commercial TX se situe vers les bornes d'enregistrement 20, les comptoirs d'enregistrement Corsair en zone 120 depuis de nombreuses années. Je dois donc aller à l'autre bout du terminal, ce qui ne représente pas non plus un effort incommensurable, vu la taille d'Orly.

Bien sur, il est encore trop tôt pour la dépose bagages. Il n'est que 06h45, l'enregistrement physique ne débutant qu'à 07h30.
En attendant, Transavia, qui occupe les lieux, clôture l'enregistrement du vol affrété par le Club Med pour Car Skirring (Sénégal).

Juste à côté, c'est Air Caraïbes qui accueille les derniers pax s'enregistrant pour Saint Domingue.

En attendant, j'aiderai un guadeloupéen à réaliser son enregistrement sur borne, lui qui se dit peu familier avec ces nouvelles technologies. Il sera ravi de gagner de précieuses minutes par la suite. S'en suivra une longue et sympathique conversation autour de la Guadeloupe et des voyages en général.
N'ayant finalement pas bougé, je serai le premier à envoyer ma valise dans les méandres d'Orly, en moins d'une minute. C'est pratique, efficace, rapide. J'assiste dans la foulée ce même guadeloupéen à se défaire de son bagage. Sans doute à tout à l'heure en porte. Au pire, bon voyage et bon séjour ! 

spotting

Ce n'est pas le tout, mais j'ai des avions à immortaliser moi ! Alors direction la terrasse.
Commençons par un classique B738 Transavia, avec instant nav-light. 

A330-300 Air Caraïbes qui vient d'atterrir depuis Saint Domingue. Je n'ai pas plus d'info du fait qu'il ne soit pas aux couleurs de la compagnie.

Un autre A333 TX, en provenance de FDF.

F-GTUI encore sur la piste, depuis PTP. Ce sera cet appareil qui m’emmènera vers ma destination.

C'est mieux de plus près, pendant le taxi. J'aime assez cette livrée. 

Comme je disais en début de report, j'ai volé SS la (première et) dernière fois en 2010. A ce moment, les avions étaient peints en bleu, les cabines étaient défraîchies, le système de divertissement se résumait à des écrans collectifs et centraux, imposant deux films sur un vol de 7 heures. La compagnie s'appelait encore Corsairfly.
(photo d'archive à YUL, avant mon retour) 

Peu de chose à se mettre sous la dent. Il est autour de 8 heures, je me dirige tranquillement vers les contrôles.

17 minutes sont annoncées pour passer PIF et PAF.

Le PIF sera passé en 2 minutes à peine. Il y a peu de monde. Le personnel est souriant, jovial, génial. Ca demande peu d'effort, un peu d'empathie, qu'est-ce que c'est agréable !
photo volée avant: 

Puis juste après.

La PAF sera passée tout aussi rapidement par PARAFE qui fonctionne. Me voici arrivée dans la zone commerciale airside.
Rolex semble s'être trompée de (aéro)gare ^^ 

La marche pour atteindre les portes d'embarquement est plutôt longue et bien triste dans cette ancienne partie de l'aérogare. Les plafonds sont bas, la lumière faible, les couloirs étroits. Ce n'est pas le plus agréable.

Petit coup d'oeil à l'un des FIDS, juste pour votre plaisir, je connais ma porte d'embarquement par les diverses applications à ma disposition.

J'arrive dans la "nouvelle" jetée, toujours aussi agréable et lumineuse.

Plusieurs zones de jeu sont proposées pour les enfants. C'est bien pensé. Les espaces PS4 (ou 5 ?) sont toujours disponibles pour les enfants plus grands.

Je passe quelques temps dans cet espace, juste après les portes A18, vide de toute agitation, face à mon avion. Cela me permet de boire tranquillement un café et recharger quelque peu mon téléphone.

Puis instant spotting N°2. Avec tout d'abord l'A333 de TX qui partira à Port au Prince.

Toujours chez Air Caraïbes, A359 pour PTP en porte A26. On se voit bientôt !

Je t'ai reconnu sous ton masque de vengeur … masqué. F-HTIC, A332 d'Aigle Azur qui part au Brésil (VCP). J'adore cette livrée !

B757 La Compagnie.

J'avais déjà eu l'occasion de le voir à l'entrainement à Châteauroux il y a quelques semaines lors d'une séance de spotting vidéo.
(photos perso d'octobre 2018) 

F-GTUI, B747 de 26 ans vient clore cet instant spotting.

Un dernier regard sur les vols au départ … juste pour vous ;)

09h45, l'embarquement doit théoriquement débuter dans 20 minutes. Il est temps d'aller faire un petit tour aux toilettes. Elles sont spacieuses et propres, alors que le ménage débutera peu après mon passage (ne voyez pas là des causes à effet ! ^^).

Egalement un petit passage par la terrasse fumeurs. Elle "offre" une vue sur le bâtiment principal et sur la zone hôtelière Cœur d'Orly.

Nous partirons des portes A23 et A24 (pax business). Le personnel sol arrive vers 10 heures.

Il nous faudra patienter une vingtaine de minutes avant de pouvoir monter à bord. Les PNT et PNC n'ont pas encore pris possession de l'appareil.

flight report

Les fauves sont lâchés autour de 10h25 pour un pré embarquement.

A peine 5 minutes plus tard, la voie est dégagée. La passerelle devient aveugle.
Instant Game-Boy et vue sur les moteurs. 

Il faudra repasser pour un fuselage-shot !

Alors j'immortalise un premier instant Esteban.

L'accueil en porte se fait avec le sourire. Je me dirige vers le fond de l'appareil en m'arrêtant à hauteur du premier galley en classe éco.

La cabine arbore des teintes plutôt agréables. Pas de surprise, nous sommes en mode "boite à sardine". Le bulkhead est plutôt sympa.

J'ai volontairement choisi d'être installé dans la queue de l'avion. Je peux ainsi profiter de sièges en duo ce qui permet plus d'espace et de déranger moins de personnes si je veux bouger.

Mon siège 66A en détail. Couverture, oreiller et kit confort sont déjà installés. Le livre n'est pas fourni par la compagnie ^^

Les lieux étant encore déserts, je profite de rester debout et offre à Stephan un deuxième instant porte.

Pas de surprise, le siège est étroit. Par contre, le pas est vraiment bon (la cabine est beaucoup moins resserrée à ce niveau) et le retrait du hublot permet un vrai gain d'espace.

A l'usage, le fauteuil s’avérera peu confortable. L'assise et le dossier ne sont pas top. La proximité avec mon voisin est quasi confidentielle. Nous ne sommes pourtant pas de gros gabarits et nous profitons d'un espace accru. Je n'ose imaginer ce qu'il en serait plus avant.

Contenu très basique du kit confort avec un masque de piètre qualité et des écouteurs que je n'utiliserai pas, ayant les miens. 

L’aumônière comprend les traditionnels magazine de bord, catalogue duty-free, sik-bag et carte de sécurité.

Le magazine propose un très bel article sur la Bretagne.

BP et passeport.

L'écran de divertissement qui subira un rapide redémarrage. J'y reviendrai plus tard en détail.

Instant F-OITN

Découvrons la vue par le hublot alors que l'embarquement touche à sa fin. Nous n'attendons plus que 3 personnes qui nous gratifieront d'un no-show. Une petite intervention sur le moteur de cet A333 sera nécessaire.

Message de bienvenue avec publicité pour le fabricant de sièges (et autres composants des galleys ou toilettes). Zodiac est devenu Safran. Les signalétiques ont bien été changées il y a peu à Issoudun (principale usine de Safran seats et principal employeur de la ville, Vuitton n'étant pas loin), les conditions et horaires de travail sont aussi en cours d'évolution.

Le traditionnel mot du commandant de bord. Ce sera l'OPL qui officiera durant le vol, sous le regard de deux pilotes instructeurs. Quelques légères turbulences le long du parcours qui verra un passage au dessus de Nantes, une descente vers la pointe Ibérique puis les Acores avant de tracer tout droit sur les Caraïbes ou le temps devrait être un peu nuageux avec une température de 27°C.

Il semblerait que la porte arrière (5L il me semble) ait des problèmes de verrouillage qui nécessite l'intervention d'un technicien. Rien de bien méchant, tout cela ne prendra qu'une minute pour ce 3e instant porte ^^ 

Nous repoussons autour de 11h35. Je peux considérer ce départ à l'heure (en regard des très nombreux retards importants et réguliers au cours du dernier mois).

Les moteurs sont en route, les commandes testées et les volets en position. Nous nous dirigeons alors vers la piste 24 en service.
On passe devant Transavia, le petit frère Corsair et le cousin French Bee et son A359.  

Virage à droite. A la droite de l'appareil, le terminal Ouest, bien sur. A gauche, la faune Air France qui accueille un étranger. Hop! Un ATR juste après.

Le pilot monitoring a déjà annoncé le décollage imminent aux PNC alors que nous ne sommes que là lorsque Pegasus prend son élan en 737.

Nous serons les prochains, aussi clairance nous est donnée pour alignement.

A peine une minute plus tard, les moteur PW rugissent. Notre avion s'élance.

V1, rotation

Puis positive climb, gear up !

La couche nuageuse sera rapidement atteinte… pour laisser place au ciel bleu.

Je lance alors le dernier film réalisé par Michel Blanc. Cependant, étant du côté du soleil, l'écran subi les reflets et devient peu visible. 

Mais hors de question de masquer le hublot, n'est-ce pas ? Bien qu'il n'y ai que des nuages à voir.

Vous avez remarqué la trouée sur la droite de la photo ? Juste en dessous se trouve la Loire.
Et si vous ne me croyiez pas, la preuve en image. Nous nous situons entre Nantes (ou plutôt Saint-Herblin, en haut à gauche et sous les nuages) et Saint Nazaire. 

Très rapidement suivent les côtes et l'île de Noirmoutier.

Merci à Christian Gerber d'avoir identifié l'île d'Yeu que je n'avais même pas vu !
Rien de très passionnant ensuite, le paysage sera similaire à la deuxième photo. Mais je ne m'en plaint pas, ni ne m'en lasse.

C'est à partir de là que débute le service.
Bien que la deuxième photo soit trompeuse, le fond de la cabine mangera en premier ^^

Il est donc temps de vous présenter les menus. Que du classique, rien de super attrayant.

De suite je retrouve les à-priori de la compagnie et le souvenir du vol de ma soeur l'an passé. Le plateau fait très vide, les portions sont bien petites.

Les couverts sont en plastique bien sûr.

Mais je laisse de côté le solide pour le moment et me concentre sur le liquide. A votre bonne santé !

Le verre plastique est logoté. Je garde la bouteille de vin pour plus tard.

J'ai choisi le poulet. Les portions sont vraiment minimalistes (je me souviens que TX faisant mieux il y 1 an). L'entrée et le plat ne sont pas mauvais. Ça ne casse pas trois pattes à un canard pour autant.

Le pain est par contre à fuir. Je ne toucherai pas au camembert très odorant.

Je sens déjà comme un soucis arriver … Je ne suis pas rassasié ! Je n'aurais pas été contre un second plateau ;)

Concernant le dessert de 3 cm cube … chimique à souhait, sans goût. Et que dire de cette gelée au raisin ? Désolé, mais là c'est raté.

Exercice de simple "marathonage" alors que le service n'est pas terminé.

Petite vue par le hublot et gros plan sur le moteur 4.

Il passera pas mal de temps avant que les plateaux ne soient débarrassés. Je zapperai le service de café/thé.
Mon voisin demande au PNC la possibilité d'avoir un thé à la menthe. Ce dernier lui répond qu'il n'est servi qu'en classe business ! 
Je rétorque à mon voisin, suffisamment fort pour être audible du principal intéressé, que cela reste au bon vouloir du PNC d'aller au pont supérieur pour lui en récupérer un. Le thé sera servi 5 à 10 minutes plus tard !

A ce moment, il reste environ 6 heures de vol. Je sens alors que le temps va être long. Plus long que certains vols de 10 à 12 heures qui auront été trop rapides.
Alors je vais me dégourdir un peu les jambes et passer près de 30 minutes à l'arrière de la cabine.
Tout d'abord, instant porte N° … je ne sais plus ^^ 

D'ailleurs, juste derrière se trouve l'accès pour le repos des PNC

Alors qu'à gauche de l'appareil …

4 toilettes dans la queue de l'avion. Deux grandes et deux plus petites. Elles s'avèrent toutes propres.

Encore un instant porte, le dernier hein !
Et si vous avez un appel à passer, voici l'annuaire ! 

Vu de la cabine depuis l'arrière. Mon voisin profite que je sois ailleurs pour squatter mon siège et regarder par le hublot. Et il a bien raison ! (2e rangée à gauche)

Je passerai le temps entre lecture (mais pas trop, je n'ai jamais pu lire en avion), un deuxième film et quelques jeux sur mon téléphone.
Je remettrai à sa place (cordialement bien sur) cette voisine un peu trop envahissante.
Bien entendu, je garde un oeil vers le hublot. Le paysage change peu. 

IFE - note divertissement

En attendant le deuxième service, il est temps de parler un peu du programme de divertissement.
Ce n'est pas une surprise, l'écran tactile est très peu réactif. En réalité, c'est même pire que ce que j'imaginais. Il faut utiliser son ongle, et même là, ce n'est pas génial du tout. Difficile de naviguer correctement.
La géovision ? Très , très perfectible. Elle est assez grossière et peu précise

Par contre, celle disponible via l'application en wi-fi est nettement meilleure ! (capture d'écran) Dommage que les mesures soient métriques.

Concernant le menu, le choix semble correct. Mais je n'aurai pas pu en faire le tour, car il faut faire dérouler la liste un par un et avec le super tactile …. Au mieux, ça marche, mais parfois, ça te lance un autre film. Il faut alors réussir à revenir à l'écran précédent en tapotant le moins possible et sans retourner au menu principal … Bref, l'ensemble fait que ça manque de simplicité et de visibilité.

Le menu général propose également une sélection de musique (ça me semblait correct), des concerts live … mais qu'il faut visionner sur sa tablette, son téléphone, son pc via l'appli. Egalement un espace jeux (au nombre de 3), un menu kids et un menu d'infos sur la compagnie. Pas de caméra à bord. 
Essentiellement du au problème de réactivité de l'écran tactile, qui ne l'est pas vraiment, l'ensemble est une déception. La note sera en conséquence. 

pnc au rapport !

Un petit mot concernant l'équipage commercial. 
Souriant, professionnel. Il n'y a aucun soucis avec. Mais peu ou pas d'interaction avec les passagers, sinon deux personnes deux rangées derrière. Deux de leurs connaissances (GP ?) qui auront pu passer beaucoup de temps avec la plupart des PNC et même des PNT. 
Egalement, il n'y a eu aucun passage entre les services pour proposer de l'eau ou s'assurer du bien être de chacun.
Malgré tout j'aurai pu converser 5 minutes avec l'un des PNC avant de quitter l'appareil.
Ainsi, je reste mitigé. Ce n'est pas mauvais, mais ça aurait pu être tellement meilleur avec un petit rien en plus. 

seconde prestation et fin de vol

Une heure et demie avant atterrissage est servie la collation. La même que l'an passé, la même qu'il y a 2 ans (après relecture de FR). Deux petits brownies et un choix de boisson. Avec 2 fois 25 grammes, on ne risque pas de s'étouffer!
Ce n'est que mon avis, mais je trouve c'est une blague. J'irai même jusqu'à trouver cela mesquin.
Pas besoin d'en dire plus sinon que je serai aussi mesquin dans les points à distribuer ^^ 

Marathonage simplifié et facilité.

A propos de Marathon, j'ai complètement oublié de vérifier la propreté de la moquette. Mais rien ne m'avait choqué … sauf CA.

Instant winglet.

Puis le début de descente est annoncé. Il reste 20 minutes de vol.

Les consignes sont de nouveau diffusées, également sur mon écran.

Nous surfons avec les nuages avant que les côtes de l'île papillon ne dévoile ses formes.

La météo à l'arrivée est comme annoncée, un peu nuageuse.

Dernier virage pour s'aligner avec la piste 12.

Courte finale avec passage au dessus de la nationale 4, touché des roues et spoilers en action.

Le roulage jusqu'à notre point de stationnement est court.

Nous nous arrêtons juste à coté de l'avion qu'à pris mon père pour venir: un Airbus A310.

Ce dernier repousse pour retourner à Montréal. Derrière se cachait un ATR d'Air Antilles qui atterri juste après nous.

Je sortirai bon dernier de l'avion mettant à profit le temps pour discuter un peu avec le PNC placé derrière comme dit plus haut.
 Air Transat roule vers la piste 12.

Dernières vues sur l'appareil qui a bien travaillé aujourd'hui. Mais qu'est-ce qu'il est bruyant !

A ses côtés, l'A359 d'Air Caraïbes qui est arrivé un peu plus tôt.

Pas de PAF à passer, j'arrive de suite dans la salle de livraison des bagages. Celle-ci est bien pleine. Ma valise mettra un peu de temps à arriver, ce qui est logique vu que j'étais le premier au drop-off.
A la sortie, et comme je l'imaginais, mon père tape du pied et soupire dès qu'il me voit … Il perdait patience. On se calme, bonjour quand même ^^ ^^ ^^  

C'est ici que se termine ce premier volet.
Nous avons rapidement récupéré la voiture réservée et retrouvé Annie qui nous accueille à nouveau dans son gîte situé à Gosier.
Après quelques bavardages sur l'année écoulée, nous nous rendons à Sainte Anne, histoire de trouver de quoi se sustenter et … commencer les vacances ! 

Vous pouvez commenter, liker. Mais rien ne vous y oblige, je suis le premier à ne pas le faire. Mais j'aurai plaisir à vous répondre ^^
A très vite pour le vol comparatif du retour ! 

MISE a jour - datas

Je n'ai pas changé mes (vieilles) habitudes de collégiens, lycéen, étudiant en rendant cette copies sans me relire ;)
Quelques fautes se sont glissées ici ou là, tant pis.
J'avais surtout oublié d'intégrer  les données du vol. les premiers lecteurs n'auront pas eu connaissance de ce chapitre ^^
Vol plus que ponctuel qui mérite la note de 11/10 ! Une ponctualité à souligner en regard des nombreux, importants et réguliers retards ces derniers temps. Bravo Corsair !