Avis du vol entre Toulouse et Lyon en classe Economique avec easyJet

Bonjour à tous et bienvenue à bord de ce report en mode navette entre la capitale de la violette et la capitale des Gaules.

introduction

Si vous suivez mes publications vous savez que je suis un habitué de la ligne ainsi que de la low-cost orange. En effet je retourne régulièrement à Lyon afin de rendre visite à ma famille habitant dans la région Grenobloise.
Une nouvelle fois le routing sera très simple avec uniquement deux acteurs sur la ligne AF/ Hop! et Easyjet cette dernière gagnant souvent au jeu du moins disant niveau tarifaire avec en prime des horaires acceptables départ à 18h le vendredi retour à 21h30 le dimanche pour la modique somme de 44€ A/R par personne.
Ce qui nous donne le routing suivant :

Sur les 17 reports publiés sur cette ligne une bonne moitié le sont sur la low-cost britannique, le reste sur notre compagnie nationale. Avec 5 reports dont 4 sur U2 je tiens la corde avec une petite nouveauté au programme car le vol est opéré Brexit oblige par Easyjet Europe.

Départ de Toulouse blagnac

Une nouvelle fois rendez-vous devant l'aéroport grâce à la navette de mon entreprise, nous sommes fin mars et il fait déjà Une température printanière de 25°c.

Nous ne tardons pas a monter d'un étage pour rejoindre le niveau des départs. Pas grand monde aux comptoirs d'enregistrements, surtout du côté des compagnies low-cost.

Un peu plus de monde du coté des compagnies legacys qui logent au hall B parmi lesquels Air France et Iberia

Nous croisons le FIDS pas de soucis le vol est à l'heure.

Il y a du monde à cette heure et la file d'attente pour la sécurité déborde au delà des portiques. L'attente sera longue avant de passer l'étape Pif avec un temps de passage de plus de 15 minutes catastrophique pour un aéroport comme Toulouse. 

La suite du parcours passager passe par le dutyfree obligatoire, chose original l'aéroport y vends son propre miel issue des ruches placées au bord des pistes.

Le dutyfree débouche sur une petite galerie marchande où désormais toutes les boutiques sont ouvertes y compris la fameuse Victoria's Secret.

Comme vous pouvez le voir il y a du monde dans le hall C ce soir. Les tables des restaurants qui forment ce nouveau food court font le plein.

Pour ma part je file à la vitre située entre les hall C et D pour prendre des clichés du trafic du jour.

Un habitué des lieux, ce Beluga ancienne génération arrive depuis Brème.

On peut aussi y voir cet Atr72 d'Air Corsica qui arrive d'Ajaccio.

Du coté des usines Airbus on peut distinguer de nombreux longs courriers Airbus en cours de finissions pour des compagnies asiatiques comme les A350 de Singapore Airlines, Philippines Airlines et Asiana 

On peut aussi voir un A350 pour Qatar Airways ainsi que des A330neo pour la TAP ainsi que Rwandair. L'appareil d'UPS n'est autre qu'un A300-600F en cours de retrofit cockpit ce qui lui permettra de voler jusqu’à l'horizon 2035.

Notre appareil ne tarde pas à se poser en provenance de Nice.

Notre porte est enfin affichée, il nous faut faire une petite randonnée aéroportuaire afin de rejoindre le nouveau hall A (porte 1 à 9).

Depuis le hall B on peut avoir une belle vue sur le nouveau hall A dernière extension de l'aéroport qui permet à 4 appareils en faux contacts d'embarquer en même temps un sacré atout pour les low-cost comme Easyjet, Volotea ou Ryanair qui ont ou auront une base à Toulouse.

On peut voir aussi des appareils volants pour Hop comme ce F100 de la compagnie Croate Trade Air qui assure un des derniers vol vers Nantes de la saison hiver avant la fin du contract de leasing. 

Au loin on aperçoit notre A319 du jour.

Sur notre droite cet A321 repousse pour un vol navette vers Orly.

Ce nouveau hall bien que de conception low-fare reste agréable et bien pensé. On y trouve quelques boutiques de type Relay mais aussi un petit patio extérieur pour les fumeurs. Les couleurs de la signalétique habille bien ce terminal fait de structures métalliques et de béton.

On y trouve un nombre important de sièges confortables ainsi que des prises alimentées au mur.

Nous arrivons devant notre porte alors que l'embarquement vient tout juste d'être appelé et seulement quelques passagers forment une courte file d'attente.

Notre voisin de porte un Crj-1000 assurera le vol pour Rennes.

Dernier regards sur le F100 de Trade Air que je regrette déjà de ne pas avoir pris quand il opérait pour HOP bien qu'il ait tendance à revenir ces derniers jours.

Après une courte attente dans le Sas de pré-embarquement les fauves sont lâchés sans aucun respect des priorités. Le Boarding pass dématérialisé du jour.

Nous, nous dirigeons vers notre appareil du jour OE-LKB est un A319 âgé d'un peu plus de 7 ans tous passés chez Easyjet que ce soit la compagnie mère ou sa filiale Suisse et plus récemment la filiale Europe de la low-cost orange. Chose amusante il s'agit du dernier A319 neuf reçu par Easy.

L'embarquement en faux contact est vraiment mon favori avec une météo aussi clémente. on fait le tour de notre appareil afin de monter par la porte arrière. 

Fuselage shoot et accueil souriant de la part des 2 hôtesses en porte. L'avantage quand on prends une compagnie régulièrement sur une petite base est que l'on retrouve souvent les mêmes PNC ce sera le cas avec 2 hôtesses qui étaient présentes lors de nos vols vers Tenerife.

A Bord de notre navette orange

On retrouve la cabine classique et ancienne des Airbus A319 d'Easyjet avec les sièges de Zodiac AI-1000.

Le pas(tatra) reste réduit.

Mais le PSU est lui de seconde génération.

La vue par notre hublot pour une fois propre est bien placé merci l'OLCI Easyjet.

L'embarquement touche à sa fin avec un peu d'avance et un voisin arrive à nos côtés il s'agit d'un Crj-1000 d'Air Nostrum qui arrive de Madrid il porte une livrée associative en soutient à la version Espagnole d'Aviation sans Frontières.

Nous ne tardons pas à repousser parfaitement à l'heure l'équipage annonçant un temps de vol réduit et donc une arrivée en avance.

Au roulage on croise cet Atr72 de Hop! qui arrive depuis Marseille.

Vue générale du hall A alors que nous commençons notre roulage vers la piste 14L.

Nous remontons toute l'aérogare Toulousaine. Alors que nous passons devant le hall B on peut voir cet A319 d'AF qui repousse avant de lui aussi partir sur Orly et une nouvelle navette.

La cabine est elle prête pour le décollage, la présentation des consignes a été faite à la main et énoncée par une bande enregistrée en français.

Après un roulage assez court et sans aucune attente au point d’arrêt on rejoint la piste pour le décollage.

Le pilote fait rugir les moteurs et nous prenons rapidement de l'altitude avec une vue toujours impressionnante sur les usines Airbus et la piste parallèle.

Après le Beluga ST voici le Beluga XL en pleine campagne d'essai qui rejoindra prochainement la flotte de transport de l'avionneur européen, sur la droite on distingue le deuxième Beluga XL.

Si le côté gauche de la cabine bénéficie d'une bonne vue sur Toulouse le côté droit devra se contenter d'une vue sur la base de loisirs de la Ramée et la banlieue Ouest de Toulouse avec les villes de Tournefeuille notamment.

Un virage à gauche nous permet de voir le canal du Midi (La grande rangée d'arbres) mais aussi l'autoroute A61 qui part vers Montpellier.

Puis nous prenons un cap à l'ouest et passons légèrement au nord de la ville de Lavaur.

Puis nous survolons Albi.

On distingue la vallée du Tarn qui remonte vers l'Aveyron.

La lumière de cette fin de journée n'éclaire pas que le paysage au sol mais aussi notre wing-tip du jour. Je trouve que le orange Easyjet tranche bien avec le bleu du ciel.

Quelques minutes plus tard c'est le viaduc de Millau que l'on peut reconnaitre au loin, sacré ouvrage !

En cabine l'ambiance est tranquille le week-end commence, quelques passagers céderons aux sirènes du Bob.

Dont voici la carte, il s'agit de la dernière mouture pour la saison printemps/été. Pas de grands changements ça reste de la junk food à l'anglaise.

Il n'y a pas que les brochures de vente à bord dans la pochette du siège de devant, on trouve aussi la safety card et le magazine de bord Traveller.

A la limite des départements de la Lozère, de l'Ardèche et de la Haute Loire on trouve la retenue d'eau de Langogne.

Pour vérifier la route suivi je regarde flightradar24.

Nous arrivons ensuite au dessus des monts d'Ardèches

Le régime des moteurs diminue, et le début de descente est annoncé.

Suivi dans la foulée d'un virage à gauche pour rejoindre notre cap d'approche.

C'est enfin les méandres du Rhône qui apparaissent au loin.

Puis nous passons à proximité de la ville de Vienne à chevale sur les rives du Rhône.

Nous arrivons rapidement en vue de la banlieue Lyonnaise du coté de Vénissieux.

Puis le Sud-Est de la ville de Lyon avec au loin l'aéroport de Bron.

Facilement reconnaissable, avec son architecture futuriste le Groupama stadium siège de l'OL est un bon point de repère lors de notre approche vers St-Exupéry.

On dépasse un peu Lyon en tournant au dessus de la zone humide située entre le Rhône et le canal de Jonage.

Puis nous reprenons un cap vers le sud pour une approche pour la piste 17L.

La cabine est prête en vue de notre prochain atterrissage.

On repasse une nouvelle fois le Rhône alors que le soleil descends à l'horizon.

On est en final au dessus des entrepôts de la ville de Pusignan.

Arrivée a lyon sy exupéry

Posé en douceur alors que le soleil fini de se coucher à l'horizon.

Nous traversons la piste parallèle sans attente.

Nous rejoignons notre parking après un court roulage, le terminal low-cost étant situé proche des taxiways. Au loin on peut voir cet A320 d'Aigle Azur à la gate.

Au T1B c'est le Boeing 777 d'Emirates chère à Noëllie  qui arrive depuis Dubaï.

Pour nous il est temps de quitter notre cabine bien loin du confort de l'appareil pré-cité.

Descente par la porte arrière après des salutations amicales de la part de notre équipage. Toujours sympa de faire des photos autour de notre appareil du jour.

Byebye Kilo Bravo, il partira quelques dizaines de minutes plus tard en direction de Nantes.

Il nous faut parcourir le chemin souterrain assez long qui nous ramène au cœur du T1B. Le tout prends tout de même une petite dizaine de minutes malgré l'aide des travelators.

Nous débouchons dans la salle de livraison bagages, peu de passagers s'y arrêteront.

Encore quelques dizaines de mètres et nous rejoignons la sortie, il fait beau nous décidons de passer par l'extérieur pour rejoindre la gare routière et notre bus vers Grenoble.

Dehors nous sommes bloqués par des soldats de l'opération sentinelle qui nous empêche d'accéder à la zone. Au milieu un camion de pompier, sans connaitre la raison du blocage on nous indique que les navettes ouibus/flixbus sont redirigées vers le terminal 2.

Nous faisons donc un long détour avec d'autres passagers et rejoignons le T2. 30 minutes plus tard, toujours pas de bus à l'horizon. Un chauffeur viendra finalement à notre rencontre pour nous dire que son bus bloqué partira depuis la gare routière mais qu'il ne sait pas pour les autres. Aucune information n'est disponible (site de l'aéroport/Ouibus …) et pas l'ombre d'un agent aéroportuaire pour nous aiguiller. Finalement je déciderais de retourner à la gare routière et m’apercevrais que le périmètre de sécurité vient d'être levé que le service reprends normalement sans aucune information… On pouvait attendre la nuit !

Bref un gros couac pour l'aéroport Lyonnais, je croiserais une hôtesse de l'aéroport et lui dirait de faire annonce au terminal 2. Une dizaine de minutes plus tard une vague de passagers arrivera pour monter à bord des différents bus…
C'est ici que se termine ce report en mode navette Toulouse-Lyon je vous retrouve bientôt pour une autre navette avant d'autres voyages un peu plus trépidant ! Bon vols à tous !