Avis du vol entre Milan et Paris en classe Economique avec Air France

Retour d'un week-end milanais. Pas la plus exotique des routes qui soit et il a bien fallu appâter le chaland avec une photo de couverture en mode avgeek. Je n'aurai malheureusement probablement jamais le loisir de voler à bord d'un Airbus A320 configuré en Jet Privé et je devrai me contenter de l'appareil de ce soir, un A319 d'Air France. Cette photo illustre néanmoins le genre de spotting que l'on peut parfois faire à Milan avec un peu de chance et beaucoup de patience. On est bien loin du Concorde aux couleurs Pepsi…

Il fait super beau ce soir à Milan! 25 degrés. On est passé à l'heure d'été et l'application AF s’emmêle les pinceaux… Un tweet confirmera que mon vol est bien maintenu à 20 heures 40^^

Je passe aux comptoirs Air France déposer ma valise et récupérer une carte d'embarquement cartonnée.

Vu que j'ai un bagage compatible, faudrait que je teste de nouveau cette compagnie…

Tiens, ils ont trouvé un moyen de mettre des écrans publicitaires dans les miroirs des toilettes. On n'arrête pas le progrès. 

Après un Fast-track aussi rapide que son nom l'indique, direction le salon Alitalia. 

Sélection du soir. Un peu répétitive mais toujours aussi bonne. Le salon est plein.

#jefaismescoursesausalon

Direction la porte d'embarquement. L'avion est au contact mais à une porte inhabituelle pour cette compagnie. Priorités respectées.

En passerelle, je retrouve une connaissance. Cet A319 d'Alitalia m'a conduit de Paris à Milan il y a deux semaines. Il porte mes initiales :-)

Et devant moi, c'est une scène classique avec ce bouchon. Conséquence du jumelage entre Milan et Lyon?

Ça avance doucement. Le dimanche soir, la raison de ces ralentissements est bien connue : il faut détrousser les passagers de leurs bagages cabine. Fichus tarifs d'appel…

Un peu de lecture pour patienter.

Finalement, c'est l'incontournable instant GP. Non, ça ne veut pas dire Grande Porte mais Grands Privilèges. Alors que je tente d'immortaliser l'instant magique et que je manifeste clairement à la passagère derrière moi mon intention d'être galant, Madame insiste pour que j'embarque avant elle. C'est de bonne guerre mais je ne cède pas et je l'attends en compagnie d'une élégante cheffe de cabine. Evidemment, Madame annonce sa qualité d'ayant-droit mais comme la cabine Business est pleine, elle se voit refuser un siège auquel elle prétendait avoir droit, avec regrets. Je ricane de façon peu discrète et quelque peu sournoise : C'est bien dommage que la compagnie ne réserve des sièges pour ses meilleurs passagers.
Quelle plaie, cette attitude! Soit ils sont très discrets chez AZ, soit cela ne fait clairement pas partie de la politique de la maison. Du reste, les Italiens ont assez de problèmes comme ça avec leurs élites pour en plus devoir s'occuper des fessiers d'employés gâtés. Allez, ouste, à fond de cale, comme les autres Madame Resquille.

L'accueil était quand même courtois et je n'ai pas eu beaucoup à marcher pour arriver à mon siège "plus". La rangée sera pleine comme tout le reste de l'appareil. Chers amis d'Air France, pourquoi ne pas ces sièges réserver à vos employés vacanciers? Au moins,  ils se rendront utiles en cas de besoin. À moins que le contrat qui vous lie leur interdise de toucher aux équipements de secours s'ils sont hors mission?

Changeons de sujet. Mike Golf est toujours là mais prêt au départ vers Crown Lounge Ville.

Une PNC (en service) passe me demander si je suis familier des issues de secours. Je lui réponds par l'affirmative mais uniquement sur la ligne Paris-Milan et vice versa. Voilà une inhabituelle façon de briser la glace. Je lui rappelle aussi que je n'aurai pas la force d'ouvrir cette même issue tant que celle-ci sera pressurisée. Elle me demande enfin de confier mon appareil photo à ma voisine pour le décollage et l'atterrissage. Oui, d'accord, on verra bien. Merci pour ces recommandations. Sur ce, nous repoussons et s'ensuit la mise en route avec vue sur cette brochette italienne.

Taxi!!!

Ciao Giorgio. Alla prossima!

Nous roulons tranquillement vers la piste 36 quand, soudain, j'aperçois cette pièce rare. J'avais avisé ma voisine que je lui aurais passé mon appareil photo un peu plus tard. J'ai pour sale manie de documenter tous mes vols. Ça change du Mondrian... mais comme nous partons ponctuels.

Mais surtout, ça change d'un certain Concorde qui arriva un 9 avril d'il y a bien longtemps, en provenance de Madrid. Si je retrouve la photo…

Bref, après ce moment de spotting épique, la cabine est informée du décollage imminent. Nous n'attendrons pas que l'avion en approche soit posé pour entrer en piste.

C'est parti. Photos de nuit, photos pourries!

Milan by night.

Au grand dam de Loouri, Wingze fonctionne bien de ce côté des Alpes.

À 5000 pieds, la vue est comme ceci.

Comme j'ai un peu de temps libre avant que la tambouille n'arrive, passons aux contrôles d'usage. L'aumônière est propre.

La moquette aussi.

Tiens, une vis n'a pas été serrée correctement. Bravo la maintenance. Tant que ce n'est pas une pièce essentielle…  Je me demande ce que cache ce panneau.

Ahhhh! Le service commence. Sandwich végétarien et vin rouge. Je ne consommerai que le jus de fruits. Le sandwich me sera utile le lendemain lors de ma pause de midi.

Je note d'ailleurs l'apparition d'une nouvelle bouteille de ce grand cru. Pas plus mauvais que ses prédécesseurs. On est en éco, ne l'oublions pas. Chez Joon, c'eut été payant.

Je passerai le reste du temps à discuter avec ma voisine jusqu'au moment de la descente. Malheureusement, l'aile empêche de belles vues sur Mickeyland et Paris. L'approche en survolant la capitale par beau temps est toujours aussi agréable. Pour une fois, pas de photos en approche ou au roulage, surtout que la gentille hôtesse est revenue à la charge, je dois absolument confier mon appareil photo à ma voisine.
J'ai bien eu envie de lui demander un accès cockpit pour faire de vraies photos intéressantes mais bon… 

Nous voici donc arrivés, freins de parc serrés et passagers en mal de dessert déjà levés. Un cliché quand même avant de sortir; ça vaut €10 (le siège plus, pas la photo). 

Instant nez. J'espère que quelqu'un va réveiller le pilote et lui dire qu'on est arrivés!

Surtout que nous étions à l'heure. Bravo pour la ponctualité même si les prochains passagers n'en diront pas autant. Cet avion continue vers Nantes.

Sortie des plus classiques avec récupération d'un peu de presse et d'eau fraîche pour la route.

Ma valise tourne déjà sur le tapis. 

J'ai appris la veille qu'il ne faut pas compter sur la desserte ferroviaire pour rentrer sur Paris intra-muros. J'apprendrai ce soir qu'il ne faut pas  être pressés ni compter sur la RATP et son Roissybus. Paris Vous Aime.

Pas grave, je vais prendre un de ces bus censés remplacer les trains. 

Si l'ensemble est bien organisé, il faudra plus d'une heure d'attente pour pouvoir embarquer dans un bus, destination La Plaine - Stade de France. Au moins, tout le monde voyagera assis… Bilan de ma soirée terrestre : deux heures trente pour rentrer dans le 13ème… j'ai battu mon record des dimanches soir! Cazzo!!!

Voilà, c'est tout pour le moment. La suite au prochain numéro.
Comme d'habitude, merci de m'avoir lu. N'hésitez pas à commenter voir critiquer (mais pas trop non plus, faut pas exagérer). Si vous avez aimé, mettez un Like en dessous sinon vous en mettrez deux!
À bientôt pour de nouveaux envols.
✈