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Je vous retrouve pour une nouvelle escapade européenne, cette fois-ci à Bâle, une ville que je souhaitais visiter depuis longtemps, notamment pour ses célèbres musées que sont la fondation Beyeler et le Kunstmuseum. Ce sera pas un routing très original, cette ligne CDG-EAP étant ici bien connue grâce à d'illustres contributeurs.
Notez que l'aéroport de Bâle (EAP ou BSL) dispose d'un statut particulier : les vols depuis Paris sont considérés comme étant moyen-courrier et bénéficient donc des XP afférents, soit 5 XP par trajet au lieu de 2 XP pour un vol domestique classique. Par contre, pas de bonus abonnés.
Il faut savoir aussi qu'AF réfléchit très sérieusement à ré-introduire une classe affaires sur cette liaison, a priori il y a de la demande pour cela.
Qui dit vol Hop! au départ de CDG, dit terminal 2G. Je ne sais pas si j'ai de la chance, mais je n'attends jamais longtemps la navette qui effectue le trajet en 5 minutes.
Il fait un temps superbe, qui laisse présager un beau week end de l'ascension. Ayant travaillé le vendredi, nous prenons le dernier vol à 22h, qui permet de dîner au salon.
La navette n'est pas très remplie, comme à chaque fois.
Arrivée sans encombre au T2G.
N'ayant toujours pas confiance en l'appli AF qui mouline sans cesse, je fais éditer nos BP par une agente AF. A noter qu'au T2G, s'il n'y a pas de bagage à enregistrer, les opérations s'effectuent en amont des comptoirs.
Direction le PIF, désert comme à chaque fois.
Puis direction la salle d'embarquement à l'étage.
En ce vendredi soir de week-end prolongé, celle-ci est calme. Cela devait être autre chose le mercredi soir !
Direction le salon AF, après l'espace fumeur et le business corner.
Business corner que voici bien vide.
J'aime bien l'entrée de ce salon.
Ce qui est génial avec ce salon, c'est la vue magnifique que l'on a sur le tarmac et les opérations, et ce dès votre arrivée.
La fréquentation est faible ce soir.
Notre vol est prévu à l'heure. Nous avons tout notre temps…
Nous nous installons sur ces confortables canapés.
Sympa ces sièges. Je crois avoir vu les mêmes au salon AF de BOD.
Notre premier réflexe est d'aller au bar prendre un peu de champagne (on ne se refait pas…).
L'offre liquide, classique mais assez diversifiée. Rappelons qu'il n'y a ni vins ni champagne au salon AF du hall 2 d'ORY.
Mes biscuits salés AF préférés ;-)
Par contre ce sera assez bof pour l'offre solide. Les restes du petit-déjeuner…
Un bon choix de pains.
Une offre de restauration sans plat chaud et qui m'a peu inspiré.
Hormis ce pâté de tête, peu consensuel (une influence des vols à destination de l'Allemagne ?) mais très bon.
Madame aime bien la disposition des serviettes. A sa demande je vous mets la photo…
Notre sélection.
Santé à tous les FRistes !
Encore influencée par notre récent séjour à Saint-Pétersbourg, Madame se laisse tenter par une petite vodka. Na zdorovie !
Comme nous avons du temps devant nous, nous en profitons pour jeter un oeil aux livres d'art disposés dans la bibliothèque.
Dehors, la ferme à Embraer se remplit (un intrus s'est glissé par le ce DashQ Luxair).
J'en profite pour changer ma housse à iPad, l'actuelle (une trousse de confort AZ) ayant vaillamment rempli sa mission et étant devenue limite. J'opte pour ce modèle AF que je trouve sympa.
Il est temps de dîner, mais l'offre est devenue vraiment famélique, en tout cas indigne de l'horaire.
Pour le chaud, il faudra oublier… Ce n'est pas normal.
Nous nous contenterons donc de ce qu'il y a…
A 21h30, nous quittons le salon, qui est sur le point de fermer.
Sans surprise, la salle d'embarquement est pratiquement vide.
Il faut dire qu'il n'y a plus que 3 vols au départ (Bâle, Stuttgart et Clermont-Ferrand).
Ce sera la porte G35 pour nous.
Petite marche pour rejoindre le satellite.
Offre de presse disponible. Pour ceux qui n'ont pas accès au salon, je trouve que c'est un bon point.
G35, nous y voici.
La file SP est bien matérialisée. Avec un peu de retard, nous embarquons.
Ce sera en faux contact, ce que j'apprécie pour pouvoir profiter de l'avion. Le soleil se couche, une belle lumière a teinté l'horizon.
Notre oiseau de la soirée.
La porte de M. Esteban.
Fuselage shot.
L'accueil en porte est charmant. Nous prenons place au premier rang.
Ce que j'adore sur les E190, c'est le pas impérial au premier rang.
L'avant de la cabine est très aéré, avec de larges espaces de rangement pour les bagages trop volumineux.
Notre sympathique chef de cabine attendant les pax retardataires et vue sur le cockpit.
Notre voisin de l'autre côté de la rangée a pris ses aises. Pas très classe, mais au moins il a enlevé ses chaussures. En tout cas ça vous donne une idée du pitch.
Nous repoussons à 22h, avec seulement 5 minutes de retard malgré un embarquement tardif.
Notre reflet !
En me voyant prendre des photos, notre ami gilet jaune nous salue avec un large sourire (bien que manifestement il ne soit pas japonais !), salut que nous lui rendons.
Bye bye CDG !
Les dernières lumières du jour sont magnifiques.
Sur ce court vol, le service débute rapidement. Notre chef de cabine de ce soir, plutôt enjouée, nous offre le combo sucré/salé.
Re-tchin ! (je tiens à préciser qu'il n'y a pas de vodka dans le jus de tomate de Madame ;-)
Nous avons à peine terminé cette collation que la descente est amorcée et que le débarrassage est effectué. Les derniers pax servis ont dû speeder pour engloutir leur boisson !
Atterissage à 23h à BSL.
Je vous épargne mes photos floues de nuit, je vous mets juste celle-ci qui témoigne que Bâle-Mulhouse est une base importane pour easyJet.
Le roulage est très court et nous arrivons rapidement au contact.
La CC fait les dernières annonces.
Une vue sur ce siège, très confortable et dans une configuration 2+2 agréable quand on voyage à deux.
Instant porte (fermée).
Nous discutons un peu avec la CC, puis une fois retenti le "toc-toc", celle-ci ouvre la porte.
Débarquement par cette passerelle vitrée.
EAP est désert à cette heure tardive.
Sauf ici où tous les bagages sont envoyés sur le même tapis.
Nous n'empruntons pas la première sortie, destinée à la France et à l'Allemagne.
Pour nous c'est par là !
Merci de m'avoir lu et à bientôt pour le retour.
Un excellent vol avec Hop!, j'aime beaucoup les E190 pour l'espace qu'ils offrent, en particulier au 1er rang.
PNC très sympathique, catering standard mais qui a le mérite d'exister.
CDG. Même si la navette fonctionne bien, ce terminal 2G est vraiment excentré. A cela il faut rajouter le trajet en RER jusqu'à CDG, d'autant moins agréable qu'après 16h il n'y a plus de direct et que c'est bondé.
Salon AF du 2G. Agents AF très sympas et accueillants. Salon agréable, surtout lorsqu'il y a si peu de monde. J'adore la vue permettant d'admirer le ballet des avions et les gros porteurs au décollage. Je mets 5 pour le catering, c'est une moyenne entre une offre liquide très correcte et une offre solide indigente.
EAP/BSL : RAS, nous avons rejoint le centre-ville en 15 minutes en taxi.
Les contributeurs de Flight-Report ont posté 58 avis concernant 5 compagnies sur la ligne Paris (CDG) → Mulhouse / Bâle (EAP).
La compagnie qui obtient la meilleure moyenne est Air France avec 7,5/10.
La durée moyenne des vols est de 1 heures et 5 minutes.
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14 Commentaires
Bonus tres intéressant. A bientôt
Bâle est vraiment à découvrir, et nous avons eu de la chance avec ce beau temps.
A bientôt.
Et le Musée Tinguely alors ?!? ^^
Pas de chaud au salon à l’heure du dîner, ce n’est pas vraiment terrible.
Le champagne sauve la mise !
A bientôt.
J'ai dit "notamment" ;-) --> on ne peut pas tout voir en un week-end à Bâle, je serai obligé de revenir !
Comme vous dites, heureusement qu'il y a du champagne...
A bientôt.
L'offre au 2G se réduit de plus en plus, c'est totalement ridicule, même plus de quiche chaude et le buffet à moitié vide. On est loin, très loin des promesses du début et des promesses de changement à venir.
Le passage en bi-classe sur le CDG / BSL est fortement désiré par la direction mais s'il n'est pas encore effectif c'est à cause des syndicats PNC qui le soumettent à un troisième membre d'équipage à bord. Ce ne serait pas possible d'après eux sans un troisième PNC. On croit rêver quand on sait que toutes les compagnies qui exploitent des avions de moins de 100 places le font avec 2 PNC, business class ou pas.
Merci pour le clin d'oeil porte !
A bientôt !
Ce salon est effectivement une déception côté catering, je gardais pourtant un bon souvenir de l'offre solide (à l'heure du déjeuner il est vrai) lors d'un dernier passage.
Concernant le nombre de PNC, je suis étonné que cela fasse débat, car il existe déjà des vols de 100 places avec une J chez Hop!, je suppose donc que la question a déjà été tranchée ?
A bientôt !
De toute façon à ORY dans les salons il n’y a rien même pour manger... salon 2G confortable mais c’est tout, l’offre est vraiment restreinte. Heureusement les bulles sauvent l’honneur.
Enfin un rang 1 que j’aime bien où l’on peut étirer ses jambes.
Pas de vodka dans le jus tomate : mouais.... lol ?
L’avant dernière photo de ton bonus est le portait cracher de Esteban... lol
A bientôt
C'est sûr qu'entre ORY et les salons de CDG, y a pas photos! Et au 2F, le champagne est servi avec parcimonie...
Promis pour le bloody mary... euh le jus de tomates :-)
A bientôt !
"une classe affaires sur cette liaison" cela ne m'étonne guère quand je vois le nombre de rangées sur BA, LH ou OS qui sont réservées. C'est même d'ailleurs idiot qu'au prétexte que le vol est un CDG MLH de ne pas proposer de J à des pax qui sont ex BSL avec une concurrence importante... Non pas que le produit un post/pré acheminement soit déterminant mais cela ne peut pas aider.
" aux livres d'art disposés dans la bibliothèque" visiblement plus pour la décoration que la consultation, ils ont l'air quasi neufs.
"Ce sera en faux contact, ce que j'apprécie pour pouvoir profiter de l'avion" heureusement qu'on est au printemps !
Bâle est riche culturellement. La fondation propose un bon niveau d'expo. Un lieu incontournable.
Oui, étonnant qu'AF ne propose jamais de classe affaires en domestique, certains compagnies ne sont pas dogmatiques à ce sujet. A voir donc...
Jamais vu personne lire ces livres, pourtant fort intéressants à y regarder de près.
J'ai beaucoup aimé l'exposition sur Picasso, mais j'ai été déçu de ne pas pouvoir voir les oeuvres de la collection permanente. Je serai obligé de revenir !
A bientôt.
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