Avis du vol Kenya Airways Geneva Nairobi en classe Economique

Compagnie Kenya Airways
Vol KQ128
Classe Economique
Siege 31A
Avion Boeing 787-8
Temps de vol 09:45
Décollage 25 Jui 19, 08:05
Arrivée à 25 Jui 19, 18:50
KQ   #57 sur 94 Compagnies Un minimum de 10 flights-reports sur les deux dernières années est nécessaire pour apparaitre dans le classement. 113 avis
mathfrom74
Par 1765
Publié le 9 août 2019

Bonjour à toutes et tous !

Vivant dans la belle ville du Cap, dans les contrées australes du continent africain, le mois de juin signe l'entrée dans l'hiver. Chaque années, je fais donc en sorte de poser mes congés à cette même période, qui est pour le secteur du tourisme pour lequel je travaille, la saison le plus creuse (si ce n'est complètement morte même…). C'est donc l'occasion pour moi de remonter vers le nord tel l'hirondelle, l'Europe vivant ses meilleurs jours ! Visiter la famille et amis restant également une bonne excuse… 


Information sur le routing


Pour comprendre le pourquoi du comment de ce routing, je vous invite à cliquer ci-dessous sur le lien vers le FR de mon vol aller CPT-NBO. 

Je vous retrouve ici pour mon retour vers ma terre d'adoption 'down South' comme on dit. C'est donc en exclu que je vous présente cette ligne ouverte le 12 juin dernier par Kenya Airways qui est une triangulaire NBO-GVA-FCO-NBO et ce 3 ou 4 fois par semaine (on me confirmera!). 

Les vols partent la veille au soir de NBO vers 23h, et arrivent tôt en Suisse, 6h45 or so, pour repartir vers 8h pour FCO avec une escale d'une heure, et puis sur NBO où le vol arrive en début de soirée. 
Pas l'idéal je trouve, surtout pour les connections sur les vols intra africains, peu partent le soir pour l'Afrique du Sud, à part le dernier vol de KQ sur JNB, qui part à 22h, mais nous fait arriver à JNB à 1h. Pas idéal du tout, mais là encore, on ne fera pas la fine bouche vu le prix du billet… 
Il fallait simplement rajouter un aller simple pour CPT là dessus, j'ai longuement hésiter pour rester quelques jours sur JNB, mais boulot oblige, je décide de prendre un des premiers vols qui part de JNB le même jour, soit un bon vieux Kulula à 6h25 qui octroie 20kg en soute. J'avais regardé quels gros porteurs SAA avait mis sur ses vols de fin de matinée vers CPT, mais du 343, que j'ai déjà pris, le 346 a été programmé 3 jours plus tard, un objectif pour moi, mais qui ne collait pas aux dates… Je l'aurais un jour, je l'aurais !

Bref, cela reste une belle occasion pour tester cette nouvelle ligne reliant le siège européen de l'ONU à son siège africain. Pas certain de la rentabilité de la ligne pour être honnête, mais couplé sur FCO, cela a plus de sens. A voir sur le long terme.  


Routing


Aéroport de Genève


Habitant en Haute-Savoie, tout près de La Clusaz, enfin à Entremont pour être précis, je prends la route aux premières lueurs du jours pour arriver à Genève (Cointrin) Aéroport sur les coups de 6h30. Après des adieux toujours difficiles avec mes proches que je ne vois qu'une fois par an, je file aux comptoirs d'enregistrement. 

C'est Dnata qui s'en occupe, juste en face des fameuses bornes de la compagnie orange. Pas de file, une agente sympathique qui vérifiera bien mon visa (je dois toujours prouver le fait que j'ai bien le droit d'entrer en Afrique du Sud sans billet retour…). 
La valise part dans les entrailles de Cointrin, et je prie qu'elle me revienne en un seul morceaux à JNB. 

Pas de photos de GVA, sorry, mais dans l'émotion je n'y ai pas pensé. 

Je monte à l'étage pour passer la PIF, et là, évidemment, c'est le drame de l'affluence du matin avec tout ces vols EZS/EZY et autres legacies qui partent à la première heure pour commencer leur journée de rentabilité maximale. On me dirige d'ailleurs sur la droite, par une salle/couloir que je ne connaissais pas à GVA, plutôt austère. 
Après 30 bonnes minutes et des agents qui me hurleront dessus pour savoir si j'ai déjà fait scanné mon BP à leur collègue, je débarque airside devant les fameuses portes A so not spotter-friendly. 

Notre porte n'est toujours pas affichée, mais on sera en zone C. J'achète juste de quoi m'abreuver et me sustenter avant de passer les douanes pour me retrouver dans l'aile C de GVA, qui est si dénuée, mais qui attend tout simplement l'ouverture de la prochaine 'Aile Est', qui sera un nouveau souffle pour GVA. 

L'embarquement est rapidement appelé, et il suffira d'un seul paxbus pour amener les passagers vers l'avion du jour.  


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Clairement peu de monde sur ce vol, mais rien de bien étonnant vu la récente ouverture de la ligne, et la saison (semaine de BAC et autre…). 

On arrive donc au pied de 5Y-KZH, un 788 d'à peine 4 ans fraichement arrivé du Kenya. Les portes du bus s'ouvre et nous donne champs libre sur la bête, sous ce soleil radieux de début de canicule.  



Jambo The Aberdare Range ! Nice to see you in Switzerland folk !


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Belle vue sur les moteurs dentelés, qui donnent une esthétique toute particulière à ce modèle qui devient légion dans le monde aérien, car facile à rentabiliser, ni trop gros, ni trop petit et couvrant de grandes distances. 


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Instant porte pour les excités de la chose.


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Et nous pénétrons dans la cabine éco, en passant par la deuxième cabine biz. Et je suis surpris de voir là encore un joyeux petit bordel, avec une cabine en fouilli, des pax qui dorment encore. Je réalise, que tous sont des pax en route pour Rome, qui attendent juste l'heure de toucher le sol italien. 


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Mon siège se situe dans la deuxième cabine éco où se trouve d'ailleurs une dame déjà bien installée, qui s'avère voyager avec sa fille juste devant moi. Elle me laissera gentiment ma place. Elles me diront venir du Cap, et vont en vacances en Italie. Elles ne comprennent pas trop comment il se fasse que j'embarque moi même pour Le Cap, alors qu'elles ne sont toujours pas arrivées à destination elles-même. En parlant avec mon voisin un peu plus tard, celui-ci me dira avoir été complètement confus à l'aller quand il croyait atterrir à Rome, alors qu'il se trouvait en Suisse ! Je peux comprendre  la confusion pour les non-initiés et autres étourdis.


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Bref, tout ça pour dire, que je m'installe dans une cabine qui sent les heures de vols, et il se trouve que ma rangée de trois siège n'est donc pas hyper clean, une sensation peu agréable pour débuter ce long voyage, mais soit. Je pense encore, que si KQ veut gagner du temps, ces escales font perdre en hygiène, confort et propreté… 


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On retrouve tout de même un siège plutôt agréable avec ce qu'on sait qui se fait sur Dreamliner. Les tons de la cabine sont agréables je trouve. On retrouve un IFE de bonne qualité, et plutôt bien fourni. 


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Vue matinale sur les parkings de la future Aile Est de GVA, qui sera un réel plus pour l'aéroport suisse qui reçoit finalement un petit nombre de gros porteurs quotidiennement… 


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Boarding complete, on va pouvoir bientôt prendre la route des airs vers le sud, pour le plus grand bonheur des passagers à destination de l'Italie ! 


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Diffusion des consignes de sécurité sur les IFE, plutôt sympathique là encore, on a vu pire. 


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Repoussage à l'heure, avec pour moi les derniers instants sur le sol alpins avant un petit moment… L'activité est creuse à cette heure sur le tarmac de GVA. La vague des EZY matinaux est passée, celle de majors qui passent la nuit ici pareil, la prochaine vague sera en milieu de journée. 


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On remonte la piste pour s'aligner sur la piste 22 en service aujourd'hui ce qui me promet une vue magnifique sur la ville de mon côté. On laisse passé un petit AF avant de nous imposer sur la piste genevoise. 



Puis c'est la poussée et la rotation qui se fera vite, j'imagine qu'on décollera à plein seulement de FCO, la charge doit être plus légère pour ce court vol. Vue sur les installations de GVA, peu fréquentée à cette heure-ci. 



Puis on prend rapidement de l'altitude pour laisser place au plus bel IFE ! Une vue sur la cité de Calvin au petit matin. 



Le temps de traverser le Rhône, on prend un virage sur la gauche pour monter au dessus des Alpes, et les traverser vers le sud. On passe alors au dessus du Salève, la montagne surplombant Genève du côté français. 


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C'est là que les choses se corsent pour moi, je suis du côté du soleil, ce qui rend les photos très moyennes et l'observation des Alpes compliquée, à mon grand désarroi… 
On distinguera quand même ci-dessous la vallée de l'Arve avec Bonneville (où résident mes grand-parents pour votre grand intérêt), le Môle juste derrière pendent que notre avion survol Andey et sa pointe encore un peu enneigée. 


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On arrive rapidement au dessus de la chaîne des Aravis que je connais bien puisque c'est là où j'ai grandi. On distingue la Pointe Percée qui se détache du reste de la chaine en forme de pic. A droite de la chaine, tout à fait sous l'appareil se trouve La Clusaz et ses pistes, village où travaille toute ma famille d'ailleurs. 


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Juste après la chaine des Aravis se trouve Megève, la fameuse station de ski, avec en arrière plan la majestueux toit de l'Europe, le Mont Blanc. 



Du côté français, le Mont Blanc a une forme plutôt arrondie, alors que du côté italien, il a un aspect bien plus dramatique et vertigineux, ce que l'on peut remarquer plus ou moins ci dessus. 


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On passe rapidement du côté italien comme l'annonce la vue de ce barrage, qui, si je ne m'abuse, doit être celui du Mont Cenis, avec la ville de Suze du côté italien, ici à droite. 


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Le survol des Alpes reste vraiment un moment privilégié. Mais d'un coup c'est le drame, les hublots sont 'baissés', enfin 'foncés' dans le Dreamliner… Il faut dire la lumière de ce côté de l'appareil était plutôt aveuglante… 


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Je mets alors en route la géovision, qui est plutôt bien faite sur cet IFE. C'est toujours étonnant de voir ça sur des routes européennes courtes, même si cela n'est pas une 5eme liberté ici. 



Le vol passe rapidement, et aucune collation n'est proposée à bord, ni même un verre d'eau. Dommage. 

La descente est annoncée et amorcée, au large des côtes italiennes. On passe rapidement au dessus de l'île d'Elbe.  


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Notre circuit d'approche se poursuit. Nous prenons un virage à gauche, et filons vers l'intérieur de la botte. 


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Puis nous nous mettons à tourner, en holding pour FCO. Ce holding se fera au dessus de la ville portuaire de Civitavecchia, au nord de Rome. 


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Après deux petit tours, cette fois nous sommes cleared pour l'atterrissage 


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L'atterrissage par le nord pour FCO me donne droit à une belle vue sur le lac de Bracciano, que je me jure de venir visiter une prochaine, car l'endroit à l'air vraiment sympa. 


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Les terres romaines ne sont plus très loin… 


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Et touch down ! Au milieu des bottes de foins apparemment… C'est ma première à Rome et je suis étonné de voir que l'aéroport parait être au milieu de la pleine campagne.


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Evidemment on se rend vite compte qui règne en maître ici… Alitalia Land !


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Le roulage s'avérera plutôt long, après l'atterrissage sur la piste la plus à l'Est, notre parking sera au fameux satellite de FCO, donc tout à fait à l'ouest des infrastructures. Nous croisons au passage un nombre considérables d'oiseaux américains ! Je ne pensais pas FCO comme destination de prédilection de nos amis nord-américains. 



On viendra finalement arrêter notre petit tour à côté de ces 2 triples 7 American et Alitalia. Curieux qu'un OW et SkyTeam coopère pacifiquement ! 



Au loin on aperçoit un 767 LATAM, ligne régulière sur GRU, et un des nombreux 787 de Norwegian qui a pris d'assault le marché low-cost transatlantique.


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Puis c'est enfin la libération des passagers à destination de Rome-FCO, partis la veille du Kenya, après un détour (surprise ou non selon les initiés) par la Suisse. J'imagine la joie de pouvoir enfin sortir de l'appareil, sous un soleil radieux d'ailleurs. 


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L'American se fait la malle entre temps. 


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Notre temps d'escale prévu est d'une heure seulement. C'est là que la mécanique se met en route, une horde de gilets oranges envahie la cabine. Le service de nettoyage se met en route pour un nouveau ménage que je juge 'partiel'. Je trouve cette pratique vraiment peu agréable, voire tout a fait dérangeante. Ces agents de nettoyages, certes italiens, sont plutôt très bruyants, s'interpellent d'un bout à l'autre de la cabine. Comedia Dell'Arte me direz vous ? Certes, mais cela impute au confort du voyage à mon humble avis. Surtout que le ménage est vite fait, aspirateur vite passé, têtières changées et surtout coussins interchangés.


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Intéressons nous d'ailleurs aux coussins qui ne sont pas sensé être emportés par le passager (!), rien de plus normal ici, sauf si l'on s'intéresse à l'étiquette de ce dernier et l'on s'aperçoit qu'il est la propriété de Delta Airlines ! Solidarité de la compagnie soeur américaine ou simple confusion lors d'un passage à JFK, ligne récemment ouverte par KQ ? Je ne saurai dire…


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C'est là que Benedetta rentre en scène. Benedetta c'est l'agente qui passe dans la cabine en interpellant brutalement chaque passager tranquillement assis pendant cette escale. Elle a comme devoir de s'assurer que chaque bagage situé dans les compartiments appartiennent bien à une personne voyageant vers NBO. Une belle pagaille puisque Bene (son petit surnom), parlant un anglais approximatif, et dans un soucis d'efficacité prendra sac par sac pour le montrer à l'ensemble de la cabine et hurler "WHO THIS?" tout en cochant les réponses sur ses papiers. Mi ventes aux enchères mi colonie de vacances, la scène est presque surréaliste, matière à l'écriture d'un sketch pour le moins. 


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Après cette parenthèse singulière, tout ce beau monde quitte la cabine pour laisser place à l'embarquement des passagers en provenance de FCO. La cabine se remplira totalement d'ailleurs, et c'est là qu'on comprendra la pertinence commerciale de cette ligne triangulaire. Majoritairement des italiens de ce que j'ai pu entendre. 
Mon voisin se vera être l'exception puisque c'est un jeune sud-africain rentrant de vacances. Jeune docteur diplômé, commençant dans quelques jours sa carrière au Groot-Schurr Hospital du Cap, connu grâce à Christian Barnard qui y opèra la première transplantation cardiaque de l'Histoire. On se rendra d'ailleurs compte que nous nous étions déjà rencontré, et nous reverront par hasard quelques jours plus tard grâce à des amis communs… Hasard de la vie !  


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Bref, nous repoussons enfin, pile à l'heure, pour cette fois ci rejoindre la continent africain. Entre temps, le 777 italien a laissé sa place à un flambant neuf 350 de SQ. Belle brochette diversifiée derrière nous par ailleurs. 


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On laisse passer deux britanniques avant de prendre la route de notre piste. 


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On remonte la piste, et je m'aperçois que le EY qui était garé au même satellite nous a devancé, et prends les airs avant nous. 


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Ainsi que le EZY aperçu ci-dessus.


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Puis un Norwegian.


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Puis un 321 grec. 


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Et un autre 321 finlandais cette fois. Il y a du monde en ce début d'été ! 


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On part enfin s'aligner, et le féroce irlandais attendra son tour, on est pas à Ciampino ici ! C'est d'ailleurs intéressant de voir la low-cost irlandaise envahir les 'grandes' plateformes aéroportuaires suite à l'abaissement/suppression des aides européennes pour les aéroports régionaux, mais c'est un autre propos. 


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On s'aligne, et c'est parti, pleine puissance, en faisant de l'oeil à cet 330 American, surement hérité de la US Airways d'ailleurs. 


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Puis on s'arrache du sol assez rapidement, face plein ouest, en direction de la méditerranée. Petit clin d'oeil à ce bel 777 dubaïote. 


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Puis une vue sur les installations des terminaux internationaux de FCO, avec du Alitalia bien sûr, ainsi que sa consoeur américain Delta. 
On aura ensuite une vue imprenable sur le satellite où nous avons passé notre heure d'escale. le 350 de la Cathay parait d'ailleurs parti pour nous piquer notre place ! A noter la présence d'un 330 Sichuan, oiseau pas si commun. Sinon de l'Aeroflot, du Air Canada et un autre chinois.  



Nous 'traversons' une des pistes parallèles de FCO, puis on aperçoit rapidement les eaux turquoises de la Méditerranée et la ville de Fiumicino qui a donné son nom à l'aéroport de la métropole italienne ! 


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Virage à gauche court au dessus de Fiumicino et vue d'ensemble sur les installations de l'aéroport éponyme. 


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Puis on prend la direction plein sud, en longeant la côte occidentale de la botte italienne. 


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On arrive bientôt au niveau des îles Ponziane, juste au nord de la baie de Naples, avec en toile de fond la baie de Terracina.


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C'est là que le crew décidera de nouveau ternir les hublots… Mais j'apercevrai tant bien que mal la baie de Naples, la côte Almafitaine, puis on coupera le bout de la botte italienne au niveau de Lamezia Terme, en prenant la direction de l'Egypte, en passant au large de la Crête. 

Je me mets un film en marche pour passer le temps, dans une cabine pleine mais très calme. 
Le crew passe pour nous servir le déjeuner. Je choisirai les pâtes qui s'avèreront bonnes d'ailleurs, un bon choix me suis-je dis en partant d'Italie. L'entrée est une salade de patates-haricots verts, rien de transcendant, le muffin au chocolat est quelconque. J'accompagnerai le tout d'un café, digne d'un soluble servi à 10000 pieds. 
Vous m'excuserez du manque de photo du plateau déballé, mais j'avais la dalle comme dirait l'autre…  


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Après ce festin je file faire un petit tour aux toilettes qui sont bien propres et fonctionnels. 


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Eau de toilette et savon siglés KQ, s'il vous plait ! 


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Et le fameux cendrier pour les excités du mégots, qui n'arriveraient pas à résister à l'appel de la nicotine. C'est strictement interdit mais sait-on jamais ! 


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Je retourne à mon siège et tombe dans les bras de Morphée aidé par un levé plus que matinal. Je ne me réveillerai que en début de descente sur NBO. 
Je ne pourrait donc pas attester d'un second service en cabine ou autre snack… Désolé.  

Il fait un temps plutôt maussade sur la capitale kenyane, et c'est donc qu'en toute fin d'approche que nous verrons les lueurs de la ville…  Pardonnez pour la piètre qualité des photos, c'est vraiment histoire d'illustrer. 


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Puis touch down  ! Nous touchons le sol sans retard, il est 18h47. 


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A notre arrivée, l'appareil s'arrête en plein taxiway, juste après la sortie de la piste. La commandant prend la parole en expliquant que nous ne sommes pas arrivés, mais qu'on va être remorqués jusqu'à notre porte, car l'aéroport est en travaux et c'est la mesure en place pour les mouvements aériens pour éviter tout dommage sur les moteurs que peuvent causer les poussières et autres résidus. Une première là encore, surtout par temps de pluie… Mais soit ! 
Pas de photos car le hublots était emplie de buée/goutte d'eau… 
Débarquement sans désordre.  


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Karibu Kenya ! Direction le passage de la PIF de NBO pour aller prendre le vol suivant vers JNB. 


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BONUS - Fin du routing jnb/cpt


NBO n'est qu'un transit pour moi, me rendant au Cap, au sud de l'Afrique du Sud. 
J'avais choisi cependant de partir vers JNB directement après mon arrivée de GVA pour éviter de passer la nuit à NBO. 
L'attente ne sera pas longue entre mes deux vols, l'aéroport de NBO n'est pas le plus sympathique pour une escale longue cependant. Beaucoup de passagers du vol précédant se trouveront dans la file d'embarquement vers JNB. 
C'est un 738 qui effectue le dernier vol de la journée vers JNB, le 5Y-CYB en l'occurence. 
Une cabine bien équipée pour ce vol de 4h30. 
Nous rencontrerons un retard à cause du débarquement d'un passager hollandais malade, qui se trouvait assis sur ma rangée d'ailleurs. Celui-ci a fait un petit malaise, un médecin est venu le voir et a décidé de le débarquer, contre le gré du même passager…  


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Arrivée à JNB sur les coups de 2h du matin, pas super agréable ni pour les passagers qui ont pour destination finale JNB, ni pour ceux en transits, qui s'avèrent plus nombreux que ce que je pensais. 
Nous arriverons en même temps que les passagers d'un vol d'Air Austral qui accuse 14h de retard, sympa. 
 JNB est désert, mais je trouve un café ouvert dans sa partie domestique où je passerai les 3 prochaines heures. Je pars ensuite m'enregistrer pour mon vol vers CPT où j'arriverai au petit matin, dans un froid digne de l'hiver austral… 


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Verdict

Kenya Airways

7.2/10
Cabine8.0
Equipage6.5
Divertissements8.0
Restauration6.5

Geneva - GVA

7.1/10
Fluidité5.0
Accès8.0
Services7.5
Propreté8.0

Nairobi - NBO

5.5/10
Fluidité5.0
Accès5.0
Services6.0
Propreté6.0

Conclusion

Comme prévu, KQ fait le job, surtout vu le tarif payé.
Toutefois, cette ligne triangulaire particulière donne place à des contrainte pour la compagnie, qui a choisi de mettre en place ce système de nettoyage avec des passagers à bord, qui je trouve est très moyen, et pèse au confort du vol... Je pense qu'une vraie rotation terminale comme le fait ET sur ses vols triangulaires européen a du sens pour cela.
Cela ajoute un petit air de fouillis et de confusion pour les passagers, surtout les non-initiés, rien de grave, mais c'est à noter.
Heureusement, les appareils neufs de KQ contre-balancent le tout, et rende l'expérience passager en vol plutôt agréable.
Le catering reste moyen, mais meilleur ex-Europe de ce que j'ai pu constater.
KQ et son hub de NBO restent pour moi une vraie bonne solution pour mes voyages Afrique australe-Europe, que ce soit en termes d'horaires, mais surtout de prix. En effet, pour un prix bien plus abordable que les legacy européennes, le voyage reste facile et bien plus court que par les hubs du Golfe arabe, pour un confort convenable, à condition de ne pas passer trop de temps à NBO à mon humble avis.
Maintenant à voir si la ligne perdure, mais vue l'essor touristique que connaissent les pays d'Afrique australe et de l'est, KQ est loin de voler à vide.

Merci de m'avoir suivi sur cet aller retour, au plaisir de vous lire et de vous relater mes prochaines aventures !

Mathieu

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8 Commentaires

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  • Comment 515767 by
    Papoumada GOLD 7321 Commentaires
    Merci pour ce FR.

    KQ fait le job, mais je reprocherai deux choses :

    1-Ne pas faire débarquer tout son monde à FCO pour faire une vraie préparation cabine.

    2-Le catering servi sur un LC ressemble comme un frère à celui que KQ servait avant 2016 sur des liaisons MC... Le progrès.

    A bientôt !
  • Comment 515777 by
    East African 1592 Commentaires
    FR - qui tombe à point nommé - car cette nouvelle ligne sera empruntée début septembre.
    Sympa la visite guidée au dessus des Alpes, partiellement gâchée par le soleil.
    La cabine obtient 8/10, vous avez été indulgent.
    Dommage que rien soit servi entre GVA et FCO, ni de collation avant l'arrivée.
    à l'époque du HKG-NBO, tous les passagers descendaient de l'appareil à BKK. Le nettoyage serait mieux fait effectivement!

    La côte Est du Kenya et en particulier Malindi est "envahie" par les Italiens.
    Repas qui semble léger pour 6h (?) de vol!

    Avez vous emballé le bagage à GVA? Dans quel état est -il arrivé à JNB?

    Je pense qu'une vraie rotation terminale comme le fait ET sur ses vols triangulaires européen a du sens pour cela.

    Par simple curiosité, pouvez vous préciser un peu plus? ?

    Merci pour le partage
    • Comment 515781 by
      mathfrom74 AUTEUR 39 Commentaires
      Merci pour le commentaire !
      Indulgence pour la cabine certes, mais elle fait le job pour moi, et j'ai pu dormir une bonne partie du vol, je manque peut être de point de comparaison notamment avec les compagnies du Golfe.
      Clairement, j'aurais préféré descendre à l'escale de FCO puis remonter dans une cabine pimpante !
      Oui Malindi est bien connu pour ses hordes d'italiens !
      Repas léger c'est vrai, j'avais avec moi quelques snacks perso heureusement...
      Je n'ai pas emballé mes bagages à GVA, trop coûteux quand on connait le prix and Afs du Sud... Mais ma valise est arrivée en état à JNB, sans aucun problème.

      Pour ET, je veux dire que par exemple ils desservent GVA en passant par VIE, mais l'appareil a pour 'terminal' GVA et s'y arrête vraiment, est nettoyé, et repart en soirée sur ADD en repassant par VIE. KQ fait une triangulaire NBO-GVA-FCO-NBO en ayant toujours des passagers à bord, c'était là mon point.

      Merci à vous et au plaisir de lire votre récit en septembre !
  • Comment 515810 by
    AirBretzel GOLD 11326 Commentaires
    Merci Mathieu pour ce FR.
    Je peux comprendre la confusion pour les non-initiés et autres étourdis. => cela arrive assez souvent les passagers n'ayant surement pas deux cartes puisqu'il n'y a pas de débarquement à GVA et découvrant l'escale.
    A FCO , l'option ménage et la vérification des valises n'est pas des plus agréable pour les passagers à bord, cela m'est arrivée une fois et la PNC hurlait pour se faire comprendre pour se signaler en fonction de son bagage.
    Bref un vol qui pourrait être bien mieux.
    A bientôt
  • Comment 515838 by
    Esteban GOLD 19966 Commentaires
    Merci pour le partage !

    Attention le floutage des passagers et du personnel est souvent un peu light :(

    Ne rien servir entre GVA et FCO est bien dommage un verre d'eau au moins aurait été apprécié.

    Le problème des triangulaires si on ne débarque pas les passagers à un moment où un autre c'est que le ménage est toujours approximatif.

    A bientôt !
  • Comment 516080 by
    Kethu GOLD 2664 Commentaires
    Merci pour le récit !

    Cette nouvelle liaison triangulaire est plutôt sympathique, dommage qu'elle ne soit pas ouverte en 5e liberté !
    Bon, par contre, dommage la réduction de coûts de KQ. Pas de service, pas de nettoyage de la cabine pour optimiser le temps au bloc.

    Sinon, le catering semble un peu léger (notamment l'entrée...), mais ça fait l'affaire.

    L'équipage est "renouvelé" pendant le trajet, ou ça reste les mêmes de NBO à NBO ?

    A bientôt :)
  • Comment 516238 by
    Hamzarom26 483 Commentaires
    merci du report
    en effet catering léger et la cabine me semble assez.vieillotte malgré les 4 ans.
    cette triangulaire me rappelle un voyage IST-MALDIVES-COLOMBO. maiS il y avait un repas snack entre les deux iles

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