Bonjour tout le monde !
Je suis de retour pour le vol retour de Bamako. Oui, je sais, j'ai mis un peu de temps pour sortir le retour. Mais bon je bosse en ce moment en restauration pendant l'été donc j'ai pas beaucoup de temps. Là, vous vous dîtes que Savoyard junior a toujours des excuses, en effet, c'est vrai, mais je n'ai pas le choix.
A la base, je devais repartir le 09 juin avec Aigle Azur. Après avoir acheté le billet, j'achète mon billet pour Valence depuis Orly. Donc je suis censé partir le 09 juin de Bamako, j'arrive le 10 au matin à Orly et je repars le 10 pour Valence en début d'aprèm. Tout est donc bien organisé.
Cependant, il y a un truc que je trouve bizarre, Aigle Azur ne vole pas le dimanche sur Bamako. N'oublions pas que Corsair et Aigle Azur partagent les vols sur Bamako. Je trouve donc bizarre d'avoir Aigle Azur un dimanche alors qu'il ne vole pas le dimanche normalement.
Et ça ne loupe pas, quelques semaines après, je reçois un mail me disant que mon vol a changé et que je pars le 08 et non le 09, super. J'appelle donc le service client d'Aigle Azur et ils me disent que les vols ont changé (dans ma tête : "non, ça n'a pas changé, c'est juste qu'il n'y a pas de vol Aigle Azur le dimanche, me prenez pas pour un con").
La femme me propose alors de partir le dimanche mais avec Corsair. J'hésite 10 secondes et je refuse. Car le vol de Corsair part vers 20h donc bien plus tôt et il passe par Abidjan avant de repartir sur Paris. Je n'ai pas envie de passer par Abidjan et surtout de partir plus tôt de Bamako. Avec un vol tard le soir, la journée peut être utilisée entièrement pour faire autre chose. Puis je veux aussi tester le produit d'Aigle Azur sur Bamako. Je décline donc et garde le vol du 08. Ça m'agace car je perds 1 jour à Bamako et car je dois prendre un hôtel à Paris.
Mon vol étant le 10 pour Valence, je prends un hôtel à Orly (Novotel). Je n'ai pas envie d'aller dans Paris, je connais déjà Paris et je serai fatigué de mon vol de nuit.
Par contre si j'avais su ça avant, j'aurais acheté un billet pour la finale de Roland Garros car j'arrive le 09 à Paris, jour de finale et là j'aurais tenu mes yeux ouverts pour regarder cette finale, moi qui adore le tennis.
Je suis donc un peu agacé par Aigle Azur qui m'a vendu un vol le mauvais jour. Sur le billet c'était bien marqué retour sur Aigle Azur et départ à 23h55 donc une erreur de leur part.
Mon vol part donc à 23h55 de Bamako et sera effectué en 330 bien-sûr sinon jamais j'aurais choisi ce vol surtout avec un 320 (qui était utilisé avant sur cette ligne).
A la fin de ce fr, il y aura un spotting à Olry et surtout un bonus de Bamako bien-sûr eheh donc restez. Et oui, je sais mettre du suspense.
Enchainement de vols
- 1Lyon - Paris Orly - Air France - CRJ-1000
- 2
- 3Bamako - Paris Orly - Aigle Azur - A330-200
- 4Paris Orly - Valence - Vueling - A321
- 5Alicante - Lyon - Volotea - A319
Décollage à 23h55, cela me laisse le temps de profiter de ma dernière journée à Bamako.
Je mange au resto de mon père le soir à 20h et profite une dernière fois de la chaleur de Bamako, de mon père, ma sœur, et de cette ville que j'aime tant.
A 21h15, départ pour l'aéroport. Alors, j'ai de la chance, mon père habite du côté de l'aéroport. Quand je vivais au Mali, j'habitais de l'autre côté du fleuve donc le trajet était plus long de 20 min.
Cependant, l'aéroport n'est pas proche et il est en dehors de Bamako donc il faut un peu de temps pour le rejoindre, surtout à cause de la circulation qui est catastrophique à Bamako.
A 21h50, nous arrivons vers l'aéroport avec un premier contrôle de police avant l'aéroport. On ralentit, mais ils nous laissent passer sans fouiller la voiture.
La route de l'aéroport est désertique, il n'y a pratiquement rien autour. Mais il y a pas mal de militaires surtout avec la présence d'un grand complexe de l'ONU non loin de l'aéroport.

Je passe devant l'ancien terminal avec cette pointe de nostalgie. Ce terminal me manque, il avait son charme et l'embarquement se faisait à pied ou en bus mais sans passerelles et j'adorais.


Le nouveau terminal se voit très bien dans la nuit ahah.

Un véhicule de l'ONU qui rappelle la triste réalité du pays. On en voit pas mal dans Bamako.

Je sors de la voiture, direction l'enregistrement.

Il y a un contrôle de police devant le terminal. Mon père ne peut pas entrer dans le terminal. Juste les personnes qui voyagent peuvent. Je lui explique qu'en janvier il avait pu entrer (ce qui est vrai) mais le policier ne veut rien savoir. Bon pas grave, on va pas essayer de l'acheter car c'est un aéroport et c'est différent. En ville, on achète les policiers comme on veut. Je décide d'entrer pour enregistrer puis je ressortirais pour lui dire au-revoir.
Il y a un autre contrôle juste avant d'entrer dans le terminal, avec passage des bagages dans les rayons x et vérification à nouveau du passeport.
J'entre et je fais la queue. Elle n'est pas bien longue.

j'enregistre assez rapidement, l'agent est très sympa comme souvent. Je ressors du terminal et vais rejoindre mon père et ma sœur dans le bar de l'aéroport, bien-sûr dans un bar, on ne change pas une famille qui gagne, j'allais pas les rejoindre dans une bibliothèque..
Le bar se trouve devant l'entrée du terminal avec une partie extérieure et intérieure. La terrasse est en forme de L, ce qui permet de voir l'entrée du terminal ainsi que la sortie de l'autre côté avec les arrivés. Ça reste un bar très basique où il n'y a rien de transcendant et où la bière coûte 2 fois plus qu'en ville.

On peut voir les rayons x à l'entrée du terminal.

C'est fini noël pour information.

Bon, avant de trop transpirer car il fait bien chaud ce soir comme toujours, je décide de partir. Mon père et ma sœur pourront donc rentrer, ils ne vont pas attendre dehors mon décollage à minuit.
Un dernier au-revoir (je suis toujours aussi mauvais pour ça) et j'entre dans le terminal.
L'escalator marche 1 fois sur 47 donc je prends l'escalier. Pourquoi 47 ? Je ne sais pas.
Vue de l'intérieur de terminal où j'ai enregistré.

J'arrive en haut à la PAF. Photo très rapide.

Commence la série des contrôles.
Vérification du passeport, les empreintes sont prises, une photo, puis un tampon. Je marche deux mètres et un nouveau contrôle avec vérification de la carte d'embarquement et du passeport.
Puis passage du PIF. L'agent décide de me contrôler au hasard. Le savoyard ferait-il peur ?
Il fouille entièrement mon sac à dos. Je peux enfin partir. Puis 3 mètres plus loin, encore un contrôle du sac à dos obligatoire pour tout le monde. Je passe et accède enfin à la salle d'embarquement. Depuis l'arrivée devant le terminal, j'ai été contrôlé 7 fois et c'est pas fini ahah.
La mafia Savoyarde fait peur à tout le monde.
A peine posé, je vois le 787 d'AF qui part.

Ah oui, j'oubliais, le vol aller est parti avec 1h15 de retard. Je vois ça sur flightradar avant de partir de la maison. L'avion devait se poser à 22h à Bamako mais maintenant il est prévu à 23h20. En tout cas, il sera impossible de décoller à minuit.
Air France tourne pour remonter la piste.


Y'a 5 mois j'étais dans ce vol.
Bon on essaye de zoomer ? J'ai trop de talent, je m'impressionne de plus en plus.

Puis Air France décolle tranquillement dans la nuit malienne.
Une partie des passagers se lèvent et ils font une file devant la porte d'embarquement pensant que l'on va embarquer. En effet, si l'avion avait été à l'heure, l'embarquement aurait commencé pas longtemps après. Je me dis, bon, ils vont pas rester debout pendant plus d'1 heure, sachant que l'avion n'est pas arrivé encore et qu'il va se poser dans plus de 40 min. Alala Lucas, tu es naïf. Ces gens vont rester debout…
Puis j'entends un gros bruit, je me dis c'est pas possible, c'est pas notre avion, il est trop tôt encore. Le temps que je tourne la tête, je vois juste la queue d'un gros porteur qui freine. Bon j'attends qu'il tourne en bout de piste et remonte.
Et là, alors que je ne m'y attendais pas, que vois-je ??

Vous avez du mal à voir sur la photo eheh. Je me frotte deux fois les yeux et oui en effet, c'est un B747 qui vient de se poser. Des 747 cargo se posent à BKO mais tard la nuit ou la journée. Là, c'est bien la 1ère fois que je vois enfin un 747 sur le tarmac de Bamako devant moi.
Je profite du moment. C'est un cargo d'Astral Aviation.

Puis, plus tard, un bruit de reverses. C'est notre 330 qui arrive.
Il remonte la piste tranquillement.

Je me tourne vers la file. J'ai envie de leur dire, pour info notre avion vient juste de se poser, vous pouvez vous asseoir. Certains après 40 minutes debout, vont s'asseoir, belle performance. Mais les autres, vont rester debout jusqu'à la fin, plus d'1h30 debout, les gens sont cinglés.
On voit la dérive de notre 330.

Vers 00h15, l'embarquement commence. Le reste se lève. Moi je reste assis, car je suis un rebelle. De toute façon ça sert à quoi d'attendre debout puis dans la passerelle. Sachant qu'il y a beaucoup de contrôles, l'embarquement prend du temps. Donc je reste assis.
Je décide enfin à me lever, je vais prendre en photo notre bébé du soir. Il est beau ce 330.

Petite photo de la salle d'embarquement. Elle est propre ainsi que les toilettes. Le wifi ne marche pas mais bon c'est pas bien grave, je peux m'en passer. J'aime bien la luminosité de la salle, c'est sobre et les lumières ne sont pas froides. Cependant, il n'y a pas grand chose à part deux, trois boutiques et la climatisation ne marche pas très bien. Il faisait assez chaud.

Embarquement
Bon, je me mets dans la file d'embarquement et les contrôles reprennent, sachant que j'ai déjà été contrôlé 7 fois depuis l'entrée dans l'aéroport.
J'arrive, vérification de la carte d'embarquement, passeport, puis une nouvelle fois de la carte d'embarquement avec le nom coché sur une fiche. Puis, nouveau contrôle, deux mètres plus loin, où on scanne le corps du savoyard avec un détecteur de métaux portatif. 1 mètre plus loin, on fouille entièrement mon sac à dos, tout le monde y passe bien-sûr. Tous ces contrôles ne sont pas réservés qu'au savoyard ahah.
Enfin, nouvelle vérification du passeport et carte et je peux partir.
C'est fini ? Non, un dernier, un femme vérifie la carte d'embarquement juste avant d'entrée dans la passerelle. Donc si on compte, 7 contrôles plus cela, on est à 13 contrôles depuis l'entrée et bah, si un gars arrive à entrer avec une arme, franchement, le type est doué.
En tout cas il y a une grosse sécurité à l'aéroport de Bamako et un gros renforcement. A chaque fois, il y a encore plus de contrôles.
Très peu de touristes dans l'avion, les seuls occidentaux sont des militaires, policiers, ong ou des membres d'ambassade, de consulat. Je suis le seul con qui vient passer ses vacances à Bamako ahah.

Accueil sympathique. Je rejoins ma place où un jeune était installé. Je lui fait vite comprendre que le hublot est ma place et que sa place est au milieu. Il se lèvera rapidement (enfin un peu lent quand même, il avait dû trop forcer sur le cannabis, il planait ahah). Il se lève donc sous les yeux noirs (ou bleus) du savoyard.
Je récupère donc ma place et MON hublot. Un homme d'environ 60 ans sera à côté de moi.
Mon hublot n'est pas bien propre et un peu abîmé. Je peux voir le 747 qui décharge à côté.
Il est 00h40 et je suis enfin dans l'avion, sachant qu'on devait décoller à 23h55.

Le pas est pas mal.

Oui j'ai un pantalon alors qu'il fait 40 à Bamako mais bon, je me prépare au temps de Paris et au froid de Paris. Mais ça reste du lin et coton donc léger et très très très confortable.
Je regarde l'écran de mon téléphone pour prendre en photo l'IFE et je me rends compte qu'il est éteint donc on voit mon visage ahah. On peut donc apercevoir une partie du visage du Savoyard, de la mafia savoyarde, c'est rare donc profitez bien. Dommage vous ne voyez pas mes beaux yeux bleus. On a l'impression que j'ai les yeux fermés et que je dors ahah mais non, je regarde juste l'écran.
A noter, on peut voir le moodlight bleu d'Aigle Azur.
Qu'il est BEAU ce Savoyard.
Par contre l'IFE déforme un peu le haut de ma tête. Je vais appeler le service client d'Aigle Azur pour gueuler !

Le moodlight et la cabine.

Il est 00h45 et le chargement des bagages est loin d'être fini. Tous les passagers sont à bord donc on attend.
J'en profite pour regarder dehors et profiter une dernière fois de la terre Malienne car bientôt on ne la verra plus que du ciel. Cet instant est toujours spécial, quand je suis dans l'avion à Bamako et que j'attends le push, entre l'envie de rester au Mali et l'envie de rejoindre le ciel car j'aime l'Aviation. Un sentiment partagé.

L'IFE qui a une taille correcte et une bonne résolution.

Le chargement se termine. Il est 01h15 du matin et le pushback va commencer, soit avec 1h15 de retard pour l'instant. Le lever de soleil va vite arriver.

Push. Une vue sur le 747.

Pas simple de prendre des photos entre la cabine allumée pour l'instant et les lampadaires dehors ainsi que la saleté du hublot.

Les consignes de sécurité sont présentées.


Que c'est beau un 747, aussi beau qu'un Savoyard.

Une vue sur l'aéroport Modibo Keïta sénou qui était avant l'aéroport de Bamako Sénou et dans mon cœur, il restera Bamako Sénou.

Le roulage commence, la piste a été rallumée entièrement car elle est éteinte lorsqu'il n'y a pas de départs ou d'arrivées prévus. On peut distinguer vers l'ancien terminal des avions de l'ONU.

La cabine est éteinte, c'est bien mieux comme ça. On s'enfonce dans le sombre de l'aéroport de Bamako Sénou.

Comme toujours à Bamako (et j'espère que ça le restera toujours), on remonte la piste. En ce début de saison des pluies, les vents ont changé et les décollage se font beaucoup de la 24 alors que normalement c'est souvent la 06.

j'aime l'aéroport de Bamako, j'aime sa piste, j'aime tout ahah. Il n'est pas très grand mais il a son charme.

La cabine est dans le noir pour le décollage. Certains dorment déjà vu l'heure tardive.


PNC, préparez-vous pour le décollage.

On remonte tranquillement la piste. Tout est calme, certains s'endorment, la ville est en partie endormie, dehors le ciel est noir, le calme absolu. J'entends le doux ronronnement des moteurs Pratt & Whitney de cet A330. Nous sommes encore au sol, attachés à cette ocre rouge, cette terre malienne, cette terre africaine. J'ai l'impression que le temps s'est arrêté, et que nous sommes dans une parenthèse. Dans quelques instants, le silence laissera place à la puissance des moteurs, qui feront tout pour nous arracher du sol. Alors que l'aéroport est calme en cette nuit, un bruit sourd viendra réveiller tout le monde, notre A330 décollera sur la piste 24 de l'aéroport Bamako Sénou. Puis le bruit laissera place au silence sur l'aéroport, les beacons,les strobes, la dérive éclairée seront visibles dans le ciel quelques instants. Notre 330, s'envolera, vers les cieux, pour son vol de nuit. J'aime cet instant qui précède le décollage, les quelques minutes avant un voyage.

Les phares du véhicule au bord de la piste qui nous surveille pour le décollage.

Le décollage
On s'aligne en 24. L'avion s'arrête sur la piste et on attend. J'adore ce moment. Je n'aime pas les décollages immédiats. Nous sommes donc arrêtés, on attend le départ. Il est 01h25 du matin, nous avons 1h30 de retard. Mais c'est bon, nous y sommes. Devant nous, trois kilomètres de piste, trois kilomètres qui peuvent nous amener n'importe où dans le monde. C'est en effet la plus belle route du monde. Les gens dorment, c'est le calme dehors, la cabine est calme, les lumières éteintes, pas un bruit, seul le doux bruit des moteurs. La piste est éclairée, au bout, c'est le noir, sur les côtés aussi. Certains dorment, d'autres discutent, certains prient avec l'angoisse de s'envoler, d'autres essayent de ne pas penser au décollage par peur, certains sont excités à l'idée de s'arracher du sol, d'autres curieux, certains passionnés. Les pnc répètent ce qu'ils doivent faire en cas de problème, les pilotes sont prêts, concentrés, prêt à faire face aux situations. Tout le monde est prêt pour ce moment, le moment le plus délicat d'un vol (je préfère perdre un moteur en approche qu'en montée). Tout le monde se prépare à ce moment de magie, ce moment impensable il n'y a pas si longtemps que ça. Ce moment où l'Homme accélère, dépassant la vitesse du guépard, puis ce moment où le guépard se transforme en oiseau. L'Homme passe par tous les stades et devient un oiseau, l'un des plus vieux rêves de l'Homme et peut-être, le plus beau rêve qu'il existe.
Tout le monde se prépare donc à cette accélération, suivi de l'envol, là-haut..
Dehors, il y a la poussière, le bruit des Hommes, la guerre. Puis il y a ces 30, ou 40 secondes, où le pilote joue avec ses palonniers, puis tire pour permettre l'envol de 250 oiseaux en même temps. S'arracher du sol et monter là-haut, où tout est plus calme, coupé du temps, où on oublie tout, où parfois, on ne voit plus le monde d'en bas et cela permet de s'évader le temps de quelques heures.
J'ai envie de vous dire, Le décollage est le moment le plus magique d'un vol…


Nous décollons tranquillement avec une belle vue sur Bamako. Un virage sur la droite, pour prendre la direction du nord, la direction du grand désert, la direction des étoiles.

Je regarde cette ville, cette ville qui m'a bercé pendant plus de 11 ans, cette ville que j'ai lâché, puis cette ville où je suis revenu et cette ville où je reviendrais toujours, cette ville qui me bercera jusqu'à la fin.

bamako
En bas, il y a la poussière, la circulation infernale, la saleté, l'extrême pauvreté, les routes en terre, la corruption, la chaleur écrasante, les enfants qui travaillent, les enfants qui mendient, les charrettes, les vaches sur la route, les ânes, les conflits.. En bas, il y a le somptueux fleuve Niger, les manguiers qui vous offrent les meilleurs fruits, les marchés remplis de statuts en bronze, les tissus colorés, les mariages dans les rues, les joueurs de Kora, de balafons, les chanteurs traditionnels africains, les pirogues, le sourire des enfants, le sourire des femmes, des hommes, le sourire d'un peuple, la gentillesse d'un peuple, ma maison, ma famille, mon ancienne vie…
Beaucoup n'aiment pas, mais moi je suis l’exception, j'aimerai toujours Bamako.


Une dernière traversée du grand fleuve Niger pour ce soir.

Puis, il est temps de rejoindre les collines de Bamako, puis la brousse et dire au-revoir à cette ville. Ciao ciao Bamako. A la prochaine.

La montée continue tranquillement dans le calme de la cabine. La lumière a été rallumée, enfin, plutôt un moodlight bien bleu, le Savoyard a même l'impression d'être bourré. Ok je sors….bah non je peux pas, c'est impossible d'ouvrir la porte à 10 000m, bon ok cette fois je sors.

Il devient donc impossible d'apercevoir quelque chose dehors, mais j'arrive à voir une dernière fois Bamako.

catering
Le service commence assez rapidement. Il est 2 heures du matin (heure de Bamako) donc 4h en France, lorsque le repas est amené. Il y a juste 1 choix. A cette heure là, je ne prends aucun alcool, en plus mon voisin dort déjà donc pas de bière. Un petit jus de pomme juste l'historie d'avaler un truc. Déjà à l'aller, puis au retour, le Savoyard aurait-il arrêté l'alcool ? Ça devient grave, va falloir aller consulter, sinon je vais perdre la nationalité savoyarde.

Bon analysons tout ça. L'entrée ça va être rapide, je n'aime pas du tout, un mélange de carottes, petits pois, maïs. C'est vraiment très moyen, je déteste ce genre d'entrées. Quand je vois le plat, je n'ai juste pas envie de manger. Sachant que j'ai mangé avant de partir je n'ai pas très faim, mais je mange quand même un peu. Une sorte de purée imbibée de sauce et du poulet. Franchement, c'était très moyen, pas beaucoup de goût, beaucoup trop de sauce. Je suis déçu de ce repas. Enfin le dessert, un riz au lait, passable. Ça va que j'aime le riz au lait car tout le monde n'aime pas.
La vache qui rit, je me passe de commentaire étant savoyard. En tout cas la vache ne me fait pas trop rire… Je sors ? Ok.
Le plus de ce plat ? Avoir deux pains, c'est tout !

Je ne prends ni café, ni thé. Les repas sont débarrassés et la lumière éteinte lorsque l'on rentre dans une zone de turbulences. Le moodlight est là.

Instant F-OITN, version moodlight et de nuit.

Je regarde Interstellar, flm que j'ai déjà vu mais bon, les autres films ne m'intéressaient pas trop. Pas de géovision sur ce vol, enfin, elle ne marche pas.

Et là, je pensais que l'équipage éteindrait le moodlight pour laisser la cabine dans le noir comme sur AF ou autres, mais nada. Le moodlight bleu restera pendant tout le vol.
1er point négatif : Cela empêche certains passagers de bien dormir, car ce moodlight est assez puissant. Beaucoup mettront leur couverture sur la tête ou le cache yeux.
2ème point négatif : cela m'empêche de voir les étoiles dehors, les villes et oui, ça m'agace.
A quoi ça sert de laisser un moodlight aussi fort pendant le vol de nuit. Je trouve cela pas top.
Moi je m'en fous, je ne compte pas dormir comme toujours, mais je peux pas profiter du spectacle extérieur.
Voilà ce que ça donne dehors. Merci le moodlight. Même avec une couverture sur la tête c'est complexe.
Ça commence à en faire des points négatifs sur ce vol, et c'est pas fini. Je commence à me dire, que j'aurais peut-être dû prendre Corsair..

J'arrive un peu à apercevoir le lever de soleil grâce à un bricolage extrême avec la couverture dans le hublot et sur ma tête. D'habitude, je n'ai pas besoin de bricoler autant pour voir les étoiles. Ça m'agace.

Les villes Marocaines nous éclairent.

vol de nuit
Le vol de nuit. Un moment magique, certains n'aiment pas car il rime avec fatigue, mal dormir. Mais qu'est-ce que j'aime le vol de nuit. Vous êtes là-haut, dans le noir absolu, la cabine est calme, l'ambiance est spéciale. Dehors, les étoiles, la lune, le calme, la nuit. Vous traversez l'Atlantique, le Sahara, tout est noir, rien au sol, le néant absolu, perdu au milieu de nulle part. Puis vous voyez deux, trois points d'or au sol, un petit village, une habitation. Puis arrive ce moment, où les deux points d'or se transforment en mine d'or. Une ville entière qui scintille, illumine le ciel, c'est un instant magique. Lorsque vous traversez le Sahara, voir ces villes, la nuit, vous émerveille, car vous avez réussi à traverser le Sahara et d'un côté, cela vous rend nostalgique du noir absolu, du mystère du Sahara. Les pionniers de l'Aviation espéraient voir ces villes, mais ils aimaient aussi être au milieu de nulle part avec comme seul guide, les étoiles. Le vol de nuit est mystérieux, c'est dans ce genre de vol, que je ressens vraiment le voyage. Vous êtes assis sur votre siège, la fatigue est là, la cabine est calme, plongée dans le noir, mais c'est un moment magique pour moi. Pourquoi ?
Parce que le vol de nuit est précédé par l'un plus beaux cadeaux de la nature, le coucher de soleil, puis, les étoiles, la lune, entrent en scène pour offrir le spectacle du mystère, de l'infini, du magique, de l'inconnu et enfin, le vol de nuit s'achève sur l'apparition de la plus belle des étoiles, le soleil, vous offrant des couleurs d'une rare beauté, qui vient vous frapper et vous réchauffer pour achever ce vol de nuit.
J'aime le vol de nuit.

Nous allons quitter les côtes africaines et le lever du jour est déjà là, et oui, nous sommes partis avec 1h30 de retard et nous sommes en plein mois de juin. Le vol de nuit va toucher à sa fin.


La cabine est toujours dans son moodlight bleu puissant.

Le vol de nuit a été précédé par un spectacle, le coucher de soleil. Là, le vol de nuit va s'achever et finir sur un autre spectacle, le lever de la plus belle des étoiles.

Nous quittons les côtes Africaines, ciao ciao l'Afrique.




Je n'arrive pas à me lasser de ce moment. C'est toujours impressionnant de voir le sombre et la nuit d'un côté puis d'un coup, les couleurs chaudes, et la lumière de l'autre.

Voici la sélection des films sur ce vol. J'ai envie de dire, qu'il n'y a pas grand chose. Ils pourraient rajouter des classiques, des anciens films, des chefs-d’œuvre et ne pas se focaliser que sur les blockbusters et les films d'actions sans scénarios. Je sais pas, mettez des films avec Alain Delon, Paul Newman, Marlon Brando, Steve Mcqueen, James Dean…



Le meilleur film reste à l'extérieur.


Comme disait un artiste pas très connu, "What a wonderful world.."

Le ciel est somptueux.

On peut voir la qualité de mon hublot.

Ce moment où le soleil va venir vous frapper et vous réchauffer..

Le lever de soleil passe malheureusement trop vite.


C'est la fin d'un beau spectacle.

J'aime l'aile du 330.

La cabine se réveille. Le Savoyard junior commence à avoir faim.

Le jour est bien là. Le mystère de la nuit, la magie de la nuit se sont envolés. La fin du vol approche, malheureusement.

Toujours aucun petit-déjeuner. Et oh les gars, j'ai faim moi. C'est un crime de laisser un savoyard mourir de faim. Le parrain Savoyard se lève donc et va voir le steward avec un accent italien pour faire plus classe "Écoute petit, je viens du fin fond de la vallée de la Tarentaise, là où les espèces de ton genre sont mangées par les cochons et les tarines (vaches). (bien sûr, lisez ça avec l'accent italien, sinon c'est nul). Alors écoute petit, je suis le grand parrain de la mafia Savoyarde, c'est moi qui contrôle tout le commerce du génépi et du Beaufort en Savoie et dans le monde. Donc maintenant, si tu ne veux pas que ta tête finisse empaillée dans mon chalet avec trois fleurs de génépi dans tes narines, tu te dois de m'apporter mon petit-déjeuner constitué de diots crozets. Ceci est un ordre, arvi !"
J'attends toujours mon petit-déjeuner.

Faire du ciel le plus bel endroit de la terre..

Le vol de nuit est magique, le vol de jour à moins de mystère, cependant il montre sur grand écran, la beauté de la terre, et du ciel.
Début descente. Bon bah c'est parfait, aucun petit-déjeuner sur ce vol.. Il n'y a pas de commentaires.
Le steward n'a pas eu peur de moi je crois

Ah bah tiens, la géovision se met à marcher.

Où est le soleil et le ciel bleu de Bamako ? Et bah à Bamako Lucas, quelle question.
Ok je sors.
Je dois sortir un paquet de fois quand même.

Nous arrivons dans la grisaille parisienne, ça ne donne hyper envie.


Un petit virage sur la droite. Mon ventre a toujours faim.

J'aime ce winglet aux couleurs d'Aigle Azur.


L'atterrissage est proche.

Le film "Vol de nuit par un savoyard malien" va bientôt prendre fin.. Quelle tristesse. Je suis sûr que vous êtes triste que ce film se finisse. Car je suis un grand réalisateur et acteur.
C'est quand même trop plat ici, je préfère voir mes montagnes.

atterrissage
On se pose tranquillement avec du retard.

Qatar.


Du triple 7 d'AF.

J'aime beaucoup le 340 aussi.

Gueule d'un B77W d'AF.

On vérifie le moteur de Hop et hop, on repart…ok je sors.


Ah bah tiens, on va se garer au loin et on aura pas de passerelle.
Bon l'avantage, c'est qu'on aura une belle vue de l'avion en sortant.

Instant danette, j'attends tranquillement assis pendant que les autres attendent tranquillement debout.
Il est temps de quitter mon 330, et de finir ce vol de nuit. Le moment de poésie prend fin, il reste quelques mètres. Profitez, c'est presque la fin du film.

Le Savoyard sort la tête et est frappé par le beau temps et les fortes chaleurs de Paris (12 degrés). Bamako reviens s'il-te-plaît.


Au moment où je veux tenter un instant porte pour le grand Esteban, des passagers se mettent devant la porte car on est bloqués sur l'escalier, attendant le bus. Je gueule, "écoutez, si je fais pas la photo instant porte, l'agent "E", alias Esteban, va m'enfermer dans son cachot et me priver de mon génépi jusqu'à ce que je me dessèche". Les passagers s'en foutent et ne se poussent pas.
Je suis vaincu Esteban, il n'y aura pas d'instant porte sur ce fr, mais pour le prochain t'inquiète pas, agent E.
Bon pas grave, une photo de l'avant c'est déjà bien.

Le vol de nuit est fini. Notre avion du jour. Ciao ciao mon grand.
Agent E, on voit la porte là, même deux portes en une photo, c'est bien non ? Ou vais-je être torturé ?

Le bus nous attend donc. Petite balade dans Orly, puis on entre dans le terminal. Là, tous les passeports des passagers sont vérifiés par deux agents de la PAF. Le parrain Savoyard passe tranquillement puis j'arrive cette fois-ci à la PAF officielle. Parafe passée rapidement, puis l'attente pour les bagages sera un peu longue.
Je m'assois tranquillement et attend.

Je récupère enfin mon bagage. N'oublions pas que ce soir je dois dormir à Orly car demain j'ai un autre vol. Cependant, je ne peux pas prendre la chambre avant 14h, moi qui commence à avoir les yeux qui se ferment. Il faut passer le temps dans Orly.
Je prends un premier petit déjeuner, car dans l'avion il n'existait pas. Bien-sûr, j'ai pu déposer ma valise à l'hôtel avant. Je reprends un 2ème petit-déjeuner l'histoire de me tenir éveillé. Puis comme un con, je me dis, mais espèce d'abrutis, tu as oublié qu'il y avait une terrasse à Orly !
Je pars donc vite à la terrasse l'histoire de faire un peu de spotting et de me tenir en vie.
Restez jusqu'à la fin, pour le bonus, là où ce film prendra fin
SPOTTING
Je pars tranquillement retrouver la terrasse, même s'il ne fait pas très chaud.

Du 330 d'Air Caraïbes, Corsair. Du B737 d'Air Algérie, RAM.

A359 de Frenchbee.

B752 La Compagnie.

En-dessous de nous, Transavia.

Zoom sur le 737.


Ah bah bravo, posé tranquillement sous l'aile.

Un beau 330 de Corsair.

Tap en 321, Corsair en 330, Air Caraïbes en 330.



B77W d'AF.

Belle gueule.

Empennage.

Le petit s'en va.

C'est pas mon avion préféré, mais il a quand même une belle gueule.

j'ai une préférence pour le 200, je trouve le 300 un peu trop long.


Full right.

Full up.

Full left.

Full right.

Ciao ciao.

Que vois-je au loin ? Un 340…

Gowair en 320, Tunisair en B736.




Take-off.

Rotate.
Bon désolé des petits reflets qu'il peut y avoir mais la vitre de la terrasse embêtait un peu. Surtout il est tombé un peu de pluie donc elle n'était pas très propre. Pourquoi je m'excuse ? Je ne sais pas.

Bon, les reflets donnent un effet rétro, j'aime bien ahah. Vous n'aimez pas ? Je m'en fous.




A333 Corsair.


Il est beau ce 330.

B738 d'Air Algérie.

Transavia qui repousse.

Décollage de Corsair.




Une presque brochette d'AF. Un petit con vient se mettre sur la photo.

Beau 359 d'Air Caraïbes.

Je n'aime pas le nez du 350.


Par contre, j'aime son winglet, sublime.

Oui bon là ça fait un peu trop de reflets. Après faut comprendre, savoyard junior s'est tapé un redeye et il n'a pas dormi, il fatigue.


Puis là, un sublime 787 de la RAM avec les nouvelles couleurs. Je le trouve sublime.


Suivi par un B738 de la RAM aux nouvelles couleurs aussi.

Tête de serpent corail je trouve.


Je profite.


PNC préparez-vous pour le décollage.

Ah bah merde, le 737 pique la place du 787, bah bravo !


Salut toi, je te vois, tu te caches à l'arrière pour fumer ta clope. Tu as ouvert la porte pour qu'on ne sente pas, bah bravo !

Cet oiseau s'envole vers le continent d'où j'arrive et où j'ai envie de repartir. Cependant, il est 14h en heure locale et il est temps de repartir dans mon hôtel.

Direction l'hôtel Novotel. Passerelle pratique depuis le terminal pour accéder au cœur d'Orly.

J'arrive tranquillement à ma chambre. Je prends une douche directe, ça fait du bien. Mais là faut tenir, je me refuse de m'endormir sinon je vais être dans le cirage à mon réveil. Et puis, il y a la finale de Roland Garros, étant passionné de tennis aussi, je vais regarder. Je lutte dans le 1er set pour ne pas dormir. D'un côté, je suis allongé dans le lit, comment ne pas avoir envie de dormir, il est con savoyard junior. Mais bon, je ne vais pas rester debout devant la télé comme un débile, même si je peux l'être parfois, rarement. Puis lorsque Thiem gagne le 2ème set, ça me redonne de l'énergie mais malheureusement il va perdre. J'ai perdu le peu d'énergie qu'il me restait à le supporter et il perd le con.
Vous pouvez voir mon beau pantalon pyjama Malien.

Le soir, je mange dans la chambre, faisant appel au room service. Une bonne bière et ça me redonne de l'énergie. Enfin surtout de manger, j'ai l'impression d'avoir dormi 3h, l'énergie revient. Débilement je regarde donc la télé au lieu de dormir. Mais avec une nuit blanche et maintenant 36h sans dormir (ça va, j'ai connu pire), je lâche vers 22h devant un film. Le Savoyard s'envole en direction d'un vol de nuit au près de Morphée. J'aime le vol de nuit..

Ce fr est donc terminé, enfin non, pas vraiment, il reste encore le bonus…
Pour ceux qui ne veulent pas voir le bonus, bah cassez-vous et merci d'avoir lu ce fr, arvi !
Mon langage choque ? Moi aussi je vous aime ;)
Bonsoir Lucas,
Une fois encore un FR en mode poète, merci pour ce partage. Photos en vol toujours aussi belles.
En vol pas de service de petit-déjeuner pour permettre aux passagers de dormir ?
Bonus bien garni et fort intéressant, good job Lucas !
A bientôt
Merci pour le commentaire Dorothée.
Sur le vol Air France, l'arrivée est bien plus tôt (5h) et il y a un petit-déjeuner donc je sais pas pourquoi il n'y a rien sur Aigle Azur.
Merci, à bientôt.
Merci Lucas pour ce splendide FR !
Toujours un plaisir de lire tes récits écrits avec beaucoup de passion :)
Le vol n'est pas mal, même si un croissant avant l'arrivée n'aurait pas fait exploser le budget d'Aigle Azur... AF le fait bien pourtant il me semble ?
Bonus génial (photo et texte), merci !
A + !
Merci du commentaire Nico.
Merci du compliment.
Oui AF le fait donc Aigle Azur aurait pu aussi.
A bientôt.
Y avait-il du Wifi a bord?
Pas sur ce vol.
Merci.
Merci pour ce superbe FR !
Moi elles me font rire tes blagues ^^ !
Magnifique lever de soleil !
ZI aurait pu en effet fournir un petit-déjeuner...
Le mood bleu ultra puissant est en effet très pénible.
A bientôt !
Merci du commentaire.
Ahah au moins quelqu'un qui rigole à mes blagues de merdes, merci ahah.
Oui, le moodlight était très pénible.
A bientôt.
Merci Lucas pour ce FR.
A quoi ça sert de laisser un moodlight aussi fort pendant le vol de nuit. Je trouve cela pas top. => en effet pour un vol de nuit c'est dommage d'avoir une source de lumière à bord.
Catering moyen.
Extraordinaire levé de soleil, encore plus beau en avion.
écoutez, si je fais pas la photo instant porte, l'agent "E", alias Esteban, va m'enfermer dans son cachot et me priver de mon génépi jusqu'à ce que je me dessèche => ohh oui !^^
Superbe bonus de Bamako.
A bientôt
Merci pour le commentaire Valérie.
Oui pour le moodlight c'est dommage surtout qu'il était hyper fort.
Tout est toujours plus beau en avion ahah.
Merci et à bientôt.
Bonsoir Lucas,
Merci pour ce FR concernant un vol qui contrairement à vos bonus ne fait fait par rêver.
Quelle sublime déclaration d'amour à ce pays et à cette ville !!!!!!
A bientôt
Merci du commentaire.
Un pays et une ville que j'adore en effet.
A bientôt.
un Mot : MAGNIFIQUE !!
Merci pour le compliment.
A bientôt.
Bonjour Lucas et merci pour ce très beau récit qui va largement au delà de l'expéreince en vol.
Coté aérien j'ai bien aimé ta comparaison et ton classement perso des compagnies qui relient ce pays que tu aimes tant à Paris.
Merci pour le commentaire.
En effet, cette comparaison est intéressante cependant, Corsair arrête la ligne donc dommage.
A bientôt.
Merci jeune Savoyard restaurateur (de père en fils) pour ce FR malgré le délai de livraison (ça eut le temps de refroidir)^^
Je comprends la nostalgie pour l'ancienne aérogare, mais l'actuelle semble moderne, fonctionnelle et soignée.
La série de contrôle est impressionnante : entre les fonctionnaires à occuper et les risques réels à conjurer...
"si un gars arrive à entrer avec une arme, franchement, le type est doué." ===> ou capable d'arroser discrètement tous ces contrôleurs.
"dans mon cœur, il restera Bamako Sénou." ===> le jeune Savoyard est sentimental et réactionnaire !
Aigle-Azur aménage ses A-330 en 3-3-3? Pas de classe améliorée?
Un vol d'une durée de 5h partant à 2h du matin, c'est vraiment pas génial.
Émouvante nostalgie de ta vie à Bamako et aussi de ta prime et insouciante jeunesse.
J'entends et ressens parfaitement les bruits, les couleurs, les odeurs, les activités qui constituent le Bamako que tu aimes. A l'instar de nombreuses villes africaines, il n'y a, au premier abord, rien à voir, rien à faire. Car ces villes s'ouvrent lentement et progressivement et il faut y passer, y repasser, pester parfois et toujours recommencer à s'y promener pour l'apprivoiser et s'y sentir chez soi.
Le catering fait cheap et l'heure à laquelle il est servi ne convient pas.
Pour le reste, cela ne donne pas envie d'essayer le rapace bleu.
Le plus important est le bonus. Je retrouve des ambiances familières même si chaque Afrique est différente. En tous les cas, je comprends ton attachement à cette terre, d'autant qu'il y a des lieux charmants à portée de pirogue.
Les conséquences du mélange ethnique en Afrique de l'Ouest en particulier sont un élément essentiel du non développement. La prévarication des élites et leur volonté de maintenir le statu-quo coûte que coûte aussi. Mais dire cela sous nos latitudes est politiquement très incorrect.
A bientôt !
Merci pour le commentaire.
Un délai de livraison assez lent en effet ahah.
Oui le nouveau terminal est pas mal mais il n'a pas le charme de l'ancien aha.
Les contrôles sont impressionnants, déjà il y a 10 ans, il y en avait plus que la moyenne mais maintenant c'est énorme.
Oui il peut essayer d'arroser les contrôleurs, tout est possible.
Non aigle azur c'est en 2-4-2, c'était en Corsair en 3-3-3.
Oui il faut du temps pour apprécier ces villes et s'y sentir comme chez soi mais une fois que c'est fait, c'est très difficile de s'en séparer.
Oui, Les mélanges ethniques ont provoqué trop de problèmes et ça n'est pas fini, la preuve, le Mali.
Oui politiquement incorrect mais faut oser le dire.
A bientôt, merci.
Merci Agent L. pour ce formidable Flight-Report !
Le nombre de contrôles pour accéder à BKO est quand même impressionnant. Quel beau bâtiment quand même, je le trouve très réussi.
On voit que le tennis est une passion, j'ai souris devant le "coup de revers de l'avion"
Bon, j'avoue ta tête sur l'IFE a été un grand moment de rigolade, on pourrait t'appeler le Honeck (sommet plat des Vosges) tant le haut est vraiment déformé ^^
Niveau presta c'est la cata à bord, y'a pas à dire c'est mauvais, le plateau est tout sauf appétissant, et l'absence de second service vraiment mauvaise. Juste un tour de boissons ça pourrait être bien.
L'amateur de bon français que je suis et que tu es aussi ne peut pas laisser passer cette erreur "j'aimerais toujours Bamako" le petit "s" changeant totalement le sens de la phrase la faisant passer au conditionnel et sachant l'amour que tu portes au Mali, je voulais me permettre la correction :)
Bravo pour ce superbe bonus qui transmet à nouveau ta passion, ton amour et ton attachement à ce superbe pays qui mériterait d'être découvert. Quel dommage que le pays ne soit pas encore sécurisé.
Triste pour toi que tu ne puisses pas y retourner dans l'immédiat, je présume que tes études doivent prendre le dessus sur toute envie d'y retourner.
A très vite Agent L.
Agent E.
Merci agent E. pour le commentaire.
Le bâtiment est assez impressionnant de l'extérieur après à l'intérieur il est assez basique mais assez bien réussi.
Ahahah, l'erreur, comment ai-je pu écrire revers au lieu de reverses ahah.
Oui ma tête a été beaucoup trop déformée par cet ife, c'est scandaleux ahah.
Le catering était très moyen je confirme.
En effet, merci pour la correction, j'ai toujours eu un problème avec le s au futur et au conditionnel ahah. Je corrige, merci ;)
Oui les études prennent le dessus, l'agent L. l'expliquera dans le prochain fr eheh.
Merci et à bientôt.
Agent L.
Merci pour ce partage et les photos de Bamako, la seule fois où j'y suis allé avant les attentats nous n'avions déjà plus le droit de sortir de l'hôtel mais la vue de ma chambre sur les collines et l'approche sur Bamako montraient des paysages magnifiques. C'est un pays que j'aurais adoré découvrir, peut-être dans un jour non lointain.
Le repas d'Aigle azur, pas très appétissant, ca ne donne pas vraiment pas envie.
Merci pour le commentaire.
Un jour le Mali se relèvera, c'est obligé. Quand ce jour arrivera, on pourra voir à quel point ce pays est sublime, j'ai eu la chance d'aller dans le nord avant la guerre, et c'est un pays magnifique.
A bientôt.
Hello Junior
Un FR de retour en mode nostalgie, tant tu aimes ce pays...
Visiblement ton téléphone est un APN de haute qualité, les photos, (surtout celles de nuit), sont nettes
Si le pas n'est pas mauvais le catering ne t'a pas convaincu, je ne dirai pas qu'il était mauvais... Il est vrai que tu avais mangé en famille quelques heures plus tôt !
Pas de petit déjeuner au programme !
L'IFE m'a l'air honnête...
Tu rêvais les yeux ouverts pour obtenir une place pour la finale de Roland Garros ! C'est complet avant même le début du tournois.
Bonus exceptionnel avec de merveilleux couchers de soleil, on "ressent" bien l'Afrique dans ton récit.
Enfin, chapeau pour ton boulot estival... D'autres auraient profité de la période pour se la couler douce.
Merci Lucas pour cet opus, arvi !
Merci pour le commentaire Hervé.
Toujours de la nostalgie quand je vais au Mali.
Mon téléphone fait de belles photos, j'en suis vraiment content (samsung s9).
Franchement niveau goût il n'était pas top, le pire était l'entrée mais le plat moyen.
Ahah oui je sais, c'était impossible pour Roland Garros. Mais si j'avais su longtemps avant, faisant parti de la FFT, j'aurais pu essayer de trouver une place.
Le coucher de soleil en Afrique est toujours un truc à part. Rien à voir avec les couchers en Europe, ya un truc différent.
Depuis mes 16 ans je bosse pendant les vacances d'été et d'hiver, je ne suis pas un savoyard pour rien ahah. Le travail ça reste important et ça fait apprendre beaucoup de choses. Comme dirait mon grand-père, le travail c'est la santé (il n'est pas le seul à dire ça ahah).
Merci et arvi !
Bonjour Lucas330 et merci pour ce FR toujours aussi agréable à lire, tout plein d'humour :)
Je viens de lire que Corsair arrêtait la liaison Paris-Bamako, mais restait en partage de code avec Aigle Azur, dommage!
Merci pour le super bonus
A bientôt !
Merci pour le commentaire.
Je ne savais pas, je viens de l'apprendre aussi, c'est dommage que Corsair arrête.
La prochaine fois, je reprendrai Air France.
Merci et à bientôt.
Merci pour ce superbe FR très bien raconté - et ce bonus, extra ?? (l'amende de 5000fcfa est dissuasive pour éviter les gens d'uriner...)!
AF et SS ont la même note de 7,8 alors que ZI est nettement en retrait avec 6,6 et c'est justifié!
Merci pour le commentaire.
Oui dissuasive mais il n'y a jamais de contrôles ahah.
A bientôt.
Merci pour ce FR ;)
Merci pour la commentaire.
Merci Lucas pour ce très beau FR,
Etant passé plusieurs fois l'hiver dernier à BKO, j'ai toujours plaisir de voir le côté airside et landside que tu reportes bien :-)
Je trouve cela dingue le manque de jugeote des PAX qui iraient jusqu'à attendre des heures, tant qu'on ne leur dit pas de se rasseoir ou d'attendre le retard du vol...
Tu as peut-être effectué un vol qui deviendra historique avec l'aventure financière dans laquelle s'embarque la compagnie française.
A bord, bon IFE et catering correct.
Tu as eu raison de poliment éloigner le resquilleur qui tenta de prendre ton siège, on n'embête pas le savoyard que tu es :-)
Bonne après-midi à toi et à bientôt !
Et ton bonus avec en prime le fleuve Niger est exceptionnel !
Merci pour le commentaire Benoit.
Partout dans le monde les passagers manquent de jugeote ahah, ça en devient fatigant.
Malheureusement, il risque de devenir historique. Déjà que Corsair va arrêter Bamako donc mon vol aller est limite historique.
Merci et à bientôt.
Merci pour ce FR que je m'étais gardé de côté, car vos FR sont très agréable à lire mais aussi très long (ce n'est point un repproche) il faut donc trouver le temps d'en profiter ^^ le vol en soit est vraiment très décevant, entre le retard du vol, une unique prestation repas pas terrible, l'éclairage bleu toute la nuit ... Bref pas de quoi faire rêve même si votre A/R est devenu collector entre l'abandon de la destination par Corsair et la faillite complète d'Aigle Azur... Air France va pouvoir se faire plaisir sur les prix.
Le spotting à l'arrivée est très sympa et courageux du fait de devoir attendre la chambre.
À bientôt!
Merci pour le commentaire.
Ahah pas de soucis, vous avez tout le temps pour le lire.
En effet, un vol décevant, avec un catering moyen et le moodlight insupportable.
En effet collector déjà avec Corsair qui arrête, c'est dommage et enfin j'espère qu'il ne deviendra pas collector avec Aigle Azur mais malheureusement c'est mal parti pour eux.
Je luttais pour faire le spotting mais bon quand c'est question d'aviation, je tiens toujours ahah.
Merci et à bientôt.
Magnifique bonus, qui rappel la beauté du continent africain.
Je n'aime ces nombreux contrôles, mais c'est un "mal nécessaire"quand on connaît la situation dans cette partie de l'Afrique.
Petite question : sais tu si l'équipage était renforcé car en peu de compagnies font dormir leur équipages à Bamako. Que devient l'ancien aérogare?
Un vol correct, côté catering pas de petit déjeuner, mais cela ne m'étonne pas, car il faut bien faire des économies;
Merci Lucas pour ce FR qui sera collector avec la faillite de la compagnie Aigle Azur.
Merci pour le commentaire.
Il me semble pas que l'équipage était renforcé, je crois que celui d'Aigle Azur dormait à BKO contrairement à Corsair ou AF qui dormaient à Abidjan. Pour l'instant il ne se passe pas grand chose dans l'ancien aérogare, je sais pas trop ce qu'il devient. C'est dommage.
Malheureusement ce fr est collector.
A bientôt.