Avis du vol entre Miami et Paris en classe Affaires avec Air France

Bonjour à tous, 

A l'occasion d'une semaine de vacances à Miami, voici un petit Flight-Report qui couvre le vol retour.

Ce billet a été acheté avec mes miles Flying Blue en classe Business au tarif plancher. Cela peut être surprenant au vu du fait que la configuration COI est employée sur la route Paris-Miami en été. En fait, pour cette date particulière, une configuration Loisirs a été utilisée, augmentant donc la capacité de la classe Affaires de 14 à 42 sièges, ce qui permet d'avoir des billets à des tarifs plus avantageux (euros ou miles).

Ce FR commence sur le chemin de l'aéroport, où je me rends depuis Miami Beach. La matinée était belle et le début d'après midi l'est aussi. Retenez ce détail pour la suite.  

Nous arrivons aux abords de l'aéroport. Les vols opérés par Air France partent du terminal sud.  Le temps se couvre déjà légèrement.

Je dis au revoir à mon hôte et me dirige vers la file Sky Priority pour enregistrer mon bagage. J'arrive un peu plus de 3h avant le vol.
 

Le processus sera très agréable et mon bagage est enregistré jusque direction finale. 
Je ne perds pas mon temps et me dirige vers le salon, un Sky Club de Delta, pour y patienter. Il se situe juste à la gauche du PIF (que j'ai mis peu de temps à passer grâce à la file prioritaire) et nécessite de prendre un ascenseur.

Arrivé au comptoir d'accueil, je découvre une file d'attente assez longue. Celle ci n'avance pas et en tendant l'oreille je découvre vite pourquoi : tous les vols pour ATL sont annulés ou très fortement retardés et les gens s'empressent de demander des rebookings ou simplement s'enquérir du statut de leur vol. L'attente dure et un des agents prend l'initiative de faire patienter son client pour enregistrer le reste. 

Quand vient mon tour, la préposée n'ouvrira pas moins de 5 fois mon passeport pour calculer mon âge (je dépasse d'un poil l'âge légal pour l'alcool aux US). Evidemment, je ne dis mot et la regarde faire son calcul mental, ce qui ne manquera pas de me faire rire.  

Voici quelques photos du salon, tout en longueur. C'est plutôt confortable, en revanche la quasi intégralité des prises électriques sont en rénovation, comme vous pouvez le voir sur la seconde photo.

Je m'installe au fond du salon pour y passer un appel. Les volets des fenêtres donnant sur les baies vitrées sont alors fermés. Tout d'un coup, j'entends des bruits assez lourds émanant de dehors. Un autre passager lève le volet et nous assistons à un déluge de pluie et de vent mêlé bien évidemment au tonnerre. Il ne faut que quelques minutes avant qu'une annonce ne retentisse dans l'aéroport annonçant sa fermeture temporaire. A ce moment, le vol AF venant de Paris est au dessus des Bahamas et commence à faire des hippodromes d'attente, alors que de nombreux avions (dont le vol QR) sont déroutés sur Fort Lauderdale (FLL) seulement quelques miles plus au nord mais épargné par l'orage. 

 

Le vol AF parvient finalement à atterrir à MIA après la réouverture de l'aéroport. Mais il était moins une et par ailleurs google indiquait un déroutement du vol sur FLL.

 Voici l'arrivée du Boeing 777-300ER qui nous ramènera à Paris

Une fois ce moment de stress passé, allons voir ce que nous réserve le buffet.

 Du finger food avec des crackers et du fromage

Un coin salade, tofu, concombres, quinoa, haricots noirs, poulet et carottes

En chaud, deux soupes proposées ainsi que des raviolis aux champignons et à l'ail.

Bien que je regrette les assiettes en carton et couverts en plastique, l'offre en elle même n'est pas si mal en qualité et notamment les haricots noirs. J'accompagne cette collation d'un gin tonic servi au bar, gratuitement (les gins premiums sont payants en revanche)

Je poursuis ma découverte du buffet avec les raviolis, qui sont très bons et fondants.

Je m'installe temporairement près de la baie vitrée pour profiter du peu de prises électriques en état de marche dans le salon. 

A ce moment, le couperet tombe : une notification me sera envoyée par AF via SMS et email pour m'informer d'un retard de 30 minutes du vol. Au vu du retard du vol précédent (arrivé à 18h00 locales au lieu de 17h10) c'est plutôt très bien géré, d'autant que le retard sera rattrapé en vol.

Une annonce d'embarquement retentit dans le salon et la plupart des clients se mettent en route. 

A l'arrivée devant la porte H10, l'embarquement par zone est prêt et les clients sont méticuleusement contrôlés et dirigés vers la zone adéquate. 

 

Les passagers de la zone 1, Business et Ultimate embarquent en premier.

Arrivée dans la cabine et je m'installe en 6A, à l'arrière de la seconde cabine (celui photographié ici est le 5A)

J'aurais vite un voisin américain sortant sa chemise de circonstance.

Distribution par les PNC de la trousse. Quelle n'est pas ma surprise de voir un mix de trousses Joon et AF ! 
En effet, avec la disparition de la compagnie, les stocks restants sont "liquidés" sur les vols AF. Pas terrible comme méthode je trouve. Je remarque vite le manège et m'empresse de sélectionner une trousse AF. 
 

Le traditionnel verre d'accueil est proposé

Dehors, le temps s'est considérablement éclairci. Ah, les pluies tropicales…

Très vite, les portes sont fermées et nous assistons aux démonstrations traditionnelles. 

Le vol LX rentre vers ZRH.

Alors que nous décollons, les orages se sont déplacés vers le sud, ce qui donne un clair-obscure superbe.

Nous nous retournons pour voler vers l'ouest

Vient alors le menu qui sera la surprise de ce vol. Le format a vraisemblablement été revisité pour une taille A4 et comprend LE symbole d'Air France, la crevette ailée

Le lecteur est accueilli en grande pompe par la signature d'Anne Rigail en personne. 

A l'intérieur, ce n'est en revanche rien que du très classique. Voici le programme des festivités.

Le repas commence par un choix imposé de champagne (bien qu'il est très probablement possible de demander autre chose du bar) avec des crêpes fourrées au fromage. La référence de champagne est le très bon Deutz.

La chef de cabine Business vient me saluer par mon nom et prendre ma commande pour le plat principal avant le reste de la cabine, en raison de mon statut. 

Voici le plateau tel que distribué. Le couvercle n'a pas été retiré sur le fromage. Le département service en vol d'Air France invoque des raisons d'odeur dans la cabine causée par le fromage, mais c'est un non-sens car 1/ les fromages servis ne sentent pas fort et 2/ les clients devront de toute facon retirer l'opercule à un moment ou un autre…

C'est mieux comme ca. J'accompagnerais l'entrée d'un Bourgogne. 
J'ai beaucoup aimé l'entrée et cela change du sempiternel homard du Maine. En sus, elle est à mon goût bien présentée. 

Je prendrai le suprême de poulet sauce au foie gras en plat principal. C'est pas mal et on sent bien le foie gras, en revanche j'aurais mis un supplément de sauce dans une saucière à part plutôt que de faire baigner le tout dans la soupe.

Petite nouveauté, la sélection de 3 fromages au lieu de 2 dont j'avais été prévenu quelques mois auparavant par la division du service en vol J et P.  

En dessert, on retrouve le traditionnel trio, auquel j'ajoute un sorbet mangue. Je l'accompagne d'un thé, initialement servi dans une tasse plates. Je fais la remarque à une PNC en lui indiquant qu'elle n'aura pas à me resservir donc moins de travail. Elle sourit et s'empresse de changer :-)

Ce n'est pas tout ca, mais le vol est court et je souhaite me reposer un petit peu. 

Je réussirai à dormir assez longtemps malgré l'effet toboggan et le manque de place. 

A ce moment, les lumières sont encore éteintes et le service du petit déjeuner n'a pas encore commencé, ce qui me surprend légèrement. En fait, le service ne commencera qu'environ 40 minutes avant le toucher de roues. Nous survolons déjà la Loire-Atlantique quand les lumières sont rallumées. 

Les PNC effectueront le service sans laisser paraître de stress, mais en allant aux toilettes après le service, j'intercepte une joute du chef de cabine principal qui a vraisemblablement mal compris l'heure de descente, ce qui a effectivement causé un début de service (très) tardif. 

Je prends les pancakes mais ce n'est malheureusement que de la crêpe étouffe chrétien en quantité d'ailleurs bien trop importante. L'omelette de mon voisin n'avait pas l'air davantage bonne.

Mon plateau est ramassé au niveau de Rambouillet (!) et encore, je n'avais pas fini mon plateau. Je ne me suis à aucun moment senti pressé, mais la faible qualité du plateau a facilité le travail de ramassage. 
L'horodatage des photos indique une prise de cliché à 10h10 (heure de Paris) de mon plateau  tout juste servi (photo du dessus) et … à 10h30 pour la photo du dessous montrant CDG.

Que cet épisode soit voulu ou non, je tiens à saluer la performance des PNC qui ont réussi à faire un service très tard et à l'exécuter dans son ensemble, sans faire paraître de stress aux clients.   Cela a été facilité par le fait que nous étions peu nombreux à petit-déjeuner.

Atterissage à 10h42, avec un retard de… 2 minutes. 

 

Nous débarquons au terminal 2L. 

Merci pour votre lecture et à bientôt.