Avis du vol entre San Francisco et Honolulu en classe Affaires avec United

Bonjour à toutes et à tous,

Je continue de "liquider" mes FR de l’année passée (novembre), ici avec ce qui devait initialement être un tour du monde avec un mix de plaisirs TravelGeek et AvGeek.
TravelGeek puisque je vais rester quelques jours à Hawaï que je ne connais pas. Vu le peu de temps dont je dispose, je ne visiterai que 2 îles, celle où se situe Honolulu (Oahu) et Big Island.
Plaisir AvGeek également pour plusieurs raisons. D'abord, après la lecture des aventures de Numero_2 et FFlyerCDG, j'ai choisi de quitter Hawaï par la petite porte, ie avec le Island Hopper entre Honolulu et Guam.  Je ne peux que vous inviter à relire ces FR qui m'ont servi de modèle pour mon propre routing. Qu'ils en soient ici sincèrement remerciés.
Par la suite, en préparant ce routing, je reçois un mail de SQ qui m'annonce la reprise des vols SIN-EWR-SIN en octobre. C’était mon 1er tour du monde en mai 2013, ce sera un instant "revival" 5 ans plus tard. Mon tour du monde en prend un coup  mais tant pis.
Depuis GUM il me faut donc rejoindre SIN sans traîner. Je choisis un vol KE pour Séoul puis un vol SQ jusqu'à la cité-état.
De New-York à Paris, je privilégie encore SQ en A388 que j'aime beaucoup avec son vol JFK-FRA en 5eme liberté que je compléterai d'un FRA-CDG avec AF.

Voici donc le routing final avec un départ le 1er novembre et un retour le 11.

Je glisserai quelques photos de ma visite sur l’île d'Oahu en bonus.

Après un vol très agréable avec AF jusque SFO, il est temps de rembarquer vers Honolulu. J'ai privilégié l'option UA sur ce segment pour une question d'horaire, c'est le vol qui me permet de limiter le temps d'escale tout en conservant une marge (2h).
Il fait beau à San Francisco et la pause cigarettes est agréable devant la tour de contrôle très moderne.

La circulation est dense, cet aéroport voit passer près de 58 millions de passagers par an.

Le check-in sera très rapide, il y a peu de personnes dans ce grand hall très clair.

Le FIDS est copieusement rempli avec en vert les vols au départ et en bleu, les arrivées.

Les vols sont présentés dans l'ordre alphabétique de leur destination. Le nôtre est annoncé à l'heure en porte 85. En cas de problème, un autre vol UA est planifié moins d'1h plus tard.

Les PIAF sont passés très rapidement malgré la foule des grands jours. Les PAX ici sont certainement plus habitués à prendre l'avion et connaissent parfaitement les procédures. Ça va vite !

Les couloirs de cette aérogare sont agréables, lumineux grâce aux grandes verrières et à l’éclairage indirect provenant de ces faux-plafonds.

Pour nous, c'est à droite.

On continue dans ces grands couloirs hauts de plafond et aux pubs de plus en plus envahissantes.

Regardons ce qui traîne sur le tarmac… On dirait qu'UA monopolise cette partie de l’aéroport !

En face, la jolie livrée colorée d'OZ ici en A359

Et à gauche, du UA plein les portes.

Poursuivons notre chemin à la recherche de notre porte. Dans ce long couloir équipé de travelator, une exposition relative aux anciens temps de la radio.

Nous débouchons alors sur cette vaste place, façon food-court où les avions volent bas.

C'est blindé de monde…

Encore un peu de spotting à travers les baies et toujours UA aux avant-postes avec ici un E-175LR.

Et ça continue encore et encore, ça n'en finit pas. Le nombre de portes affichées diminue, on ne devrait pas être loin du bout du tunnel…

ENFIN ! De toute façon, on est au bout de la jetée, on ne peut pas aller beaucoup plus loin.

L'avion du jour est là, il s'agit de N77431, un B739 de près de 10 ans hérité de Continental.

Pas très loin de la porte, on trouve ce petit local charmant que je n'ai malheureusement pas visité, je le regrette un peu.

Il va être temps d'embarquer, 5 groupes sont prévus.

Jetbridge spacieux exempt de toute pub bancaire, dommage qu'il soit aveugle.

Nous aurons droit quand même à un peu de pub pour un faiseur de Clouds, pas que françois.

Ce sticker annonce que le wifi sera disponible à bord mais les plus observateurs l'auront déjà deviné en voyant le bulbe sur l'appareil.

Le fuselage shot derrière une vitre bien sale.

L;instant porte, unique objet d’intérêt du Gardien de la Porte de la Pureté Céleste.
L'accueil sera franchement amical, très décontracté, très US quoi. C'est peut-être convenu et commercial mais c'est toujours agréable.

Je suis installé au 2F dans ces vieux sièges confortables. L'IFE est petit voire riquiqui. Un peu limite pour un vol de plus de 5h.
Plus globalement, un recliner aussi confortable soit-il est tout juste acceptable de nos jours quand on compare aux offres régionales en Asie et même en Europe.

Autre indice de l'age canonique de la cabine, ce lecteur de CB intégré au siège.

Ce PSU vintage est pour la collection personnelle de F-OITN.

Les coffres sont très larges, pratiques quand on ne veut pas se défaire de ses bagages même un peu volumineux.

Le PAS est confortable malgré la pochette.
Passons en revue la maigre littérature de bord. Le Canard a volé depuis Paris.

La carte de sécurité et ce sera tout, je n'ai pas trouvé le magazine du mois.

Sur l'accoudoir de gauche, c'est la télécommande qui est fixée : basique mais clair !

Le PNC sera très souriant et efficace sur la totalité du vol, discutant un peu avec chacun. On échangera quelques minutes au galley.

Un oshibori nous est distribué en attendant le départ.

Notre voisin est en plein chargement/déchargement.

Le petit bonhomme s'agite, il est l'heure de rendre la porte.

On va suivre le frérot, il connaît la route.

Une nouvelle vue de cette tour que je trouve esthétique ce qui est plutôt rare.

Des alaskiens dans des livrées différentes entourent une vierge.

On continue de rouler pour bientôt arriver au seuil de piste.

On y est.

Y'a plus qu'à mettre les gaz.

Et c'est parti !

On s’élève finalement dans le soleil couchant.

Passage au-dessus des infrastructures de SFO le long de la mer…

…puis au-dessus de cet échangeur routier plutôt complexe type plat de spaghettis.

Nous survolons ensuite des quartiers plutôt industriels pas très glamour.

Enfin, le CBD apparaît.

Le Oakland Bay Bridge qui, comme son nom l'indique, mène à Oakland et son aéroport bien connu ici.

Vient ensuite le célébrissime Golden Gate bridge qui vous emmène vers le petit port de Sosalito.

Ensuite, plus rien, nous dépassons la couverture nuageuse pour profiter de ce toujours magnifique moment du coucher de soleil au-dessus des nuages.

Le soleil se noie dans son sang qui se fige.

Pour ma part, je ne vais pas me noyer mais m'enfoncer dans les limbes du sommeil. Je m’étais organisé pour ne pas dormir entre Paris et Honolulu pour éviter le jetlag mais je suis tombé comme une masse et me réveille à quelques encablures de notre destination.
Qu'y avait-il à manger ou à boire ? Je ne le sais pas.
Pour l'heure, il est 5h30 du matin à Paris, je ne dois cependant plus dormir avant 22-23h heure locale.

Cette carte montre la suite du routing avec les Îles Marshall puis les États Fédérés de Micronésie avant d'arriver à Guam : nous verrons cela dans un autre FR.

Autre carte, autre destination beaucoup plus proche : l’île d’Hawaï ou Big Island avec ses 2 aéroports Hilo et Kailua qui seront également reportés plus tard.

L'approche se poursuit, nous pouvons apercevoir les premières lumières de l’île.

Je vous fais grâce des photos inutilisables de l'atterrissage, nous voici arrivés à côté de ce B737 d'UA.

Sortie avec les remerciements chaleureux du PNC dans ce jetbridge à la déco industrielle.

Suivons ce monsieur à la chemise bleue, il semble connaître le coin.

On trace devant des salles d'attente puis cette petite échoppe…

On continue la traversée de l’aérogare par cette passerelle à l'air libre qui surplombe la route et les parkings en contrebas.

Nous arrivons ensuite dans l’aérogare proprement dite.

Un petit sushi ?

J'ai perdu mon poisson-pilote mais la signalisation est suffisamment explicite, il faut monter maintenant.

Nous y voilà. Mon poisson-pilote se cache derrière l’écran.

Le carrousel est bien vide mais les bagages ne tarderont pas à arriver.

Une pub géante pour un spectacle folklorique polynésien se dresse un peu plus loin.

Le sac étant récupéré, nous allons passer le contrôle phytosanitaire sans encombre (no photo).

Les comptoirs des loueurs se situent à la sortie de l’aérogare, il n'y a pas foule aux guichets, c'est parfait.

Il faut maintenant remonter tout le terminal par les parkings pour retrouver mon bolide. C'est sur la passerelle au-dessus que je viens de transiter pour récupérer mes bagages.
C'est parti pour quelques jours de vacances et de visites, direction Waikiki Beach !

Je vous propose maintenant un bonus avec :
- un tour de quelques paysages de l’île
- une visite de Pearl Harbor
- une visite du palais royal