Avis du vol entre Paris et Frankfurt en classe Economique avec Lufthansa

Bonjour à tous !
Après une trêve aoûtienne (en matière de lecture de FR et de publications, mais pas de vols ;-), voici un routing européen articulé autour d'un segment bien connu par les aficionados de flight-report, puisqu'il s'agit du fameux Francfort-Madrid avec le 787 de Latam.

Préambule : Le routing et la fine équipe du week-end

Cela faisait un moment que je souhaitais tester cette liaison FRA-MAD, offrant le confort d'un gros porteur sur une ligne MC à un tarif défiant toute concurrence. Je préfère le segment FRA-MAD au MAD-FRA, car celui-ci permet de profiter du catering du dîner et d'arriver dans la soirée pour profiter de la nuit madrilène. Mais en ce mois de mai, peu de dates disponibles pour trouver un FRA-MAD à un tarif correct. Le choix se porte finalement sur le week-end du 1er septembre, avec un A/S à 94 € en J.

Comme ce serait trop triste de faire ça tout seul, je propose à mes amis Opoman et Marcety de m'accompagner et ceux-ci, par solidarité, décidèrent d'être du voyage.

Pour le pré-acheminement, nous avions le choix entre AF et LH. Tant pour des questions d'horaires que de tarifs, nous retenons l'option LH à 70 € l'A/S, même si notre inclination naturelle d'encartés Skyteam nous a fait hésiter pour grapiller quelques miles et XP.

Pour le retour de MAD, nous avons été surpris des tarifs, sans doute en raison des retours de congés. Même Transavia affiche des tarifs indécents à plus de 150 € l'A/S. Nous optons finalement pour le vol AF de 20h en billet prime (30.000 miles et 30 €).

In fine, voici notre routing, qui permet de voler en deux jours sur les 3 alliances.

SkyteamCHC finira par se greffer sur le week-end mais nous retrouvera directement à Madrid, puis ce sera au tour de Ksar de rejoindre cette équipée. Celui-ci nous retrouvera à FRA après un détour par AMS.

Le T1 de CDG

Nous partageons un VTC avec Marcety pour nous rendre à CDG. Nous arrivons vers 11h30 au T1, où nous attend déjà Opoman. En chemin, j'appelle Ksar, qui vient d'atterrir à AMS. Il me dit qu'il nous attendra à FRA au salon AC (enfin ça c'est ce qui était prévu…).

Etant plutôt des habitués du T2, nous n'avons pas franchement nos marques ici. Il y a beaucoup de monde pour ce dernier week-end estival.

Nous réussissons à retrouver Opoman et nous rendons aux comptoirs LH/LX pour éditer nos BP. Afin de nous garantir de voyager ensemble, nous avions réservé nos billets sur le même PNR. Lors de l'OLCI, LH nous avait généreusement attribué le tout dernier rang de l'appareil. J'avais réussi à nous "remonter" au rang 21. Il faut dire que nous sommes tous les 3 des nobody chez *A…

Cette file n'est pas pour nous (et de toute manière il y a la queue…).

Côté sans-dents, c'est pire… A noter beaucoup de Chinois, qui représentent à vue de nez plus de la moitié des passagers.

Nous sommes un peu circonspects, jusqu'à ce qu'une charmante agente LH (ci-dessus sur la photo) viennent nous voir. Elle constate que nous n'avons pas de bagage à enregistrer et nous fait gagner un temps précieux en nous conduisant directement au comptoir. Belle réactivité de LH et en moins de 3 minutes, nous voilà avec nos BP en main !

J'apprécie chez LH/LX les BP en couleur et cartonnés. Vous noterez que mon numéro *A n'est pas indiqué, mais la mention "A3P" en bas à gauche confirme bien que mon numéro Miles&Bonus d'Aegean a bien été pris en compte. Disposition inutile au demeurant car la classe de réservation "light" ne permet aucun cumul de miles :-( C'est dommage, un cumul, même symbolique de quelques miles, est toujours plus motivant.

Tiens, je ne savais pas que Nico83et13 était dans les parages ?

Bon, ce n'est pas tout ça, mais si nous sommes arrivés de bonne heure à CDG, c'était pour déjeuner ensemble. Notre absence totale de statut chez *A ne nous permettant pas de profiter des agapes du salon LH, nous nous rabattons sur l'offre de restauration publique du T1. SkyteamCHC nous a recommandé cette enseigne d'un chef connu, allons-y !

Enseigne que voici.

La déco est plutôt sympa et l'accueil souriant.

Premier réflexe : immortaliser les documents de voyage.

Deuxième réflexe : commander une bouteille de champagne. Santé !

Pour ma part je dégusterai un excellent ceviche de dorade. La présentation est plutôt réussie.

Après ce bon déjeuner, il est temps de rejoindre le satellite. Les fameux tubes de CDG1. Avec ces plantes vertes, il y a un (petit) côté tropical.

Cet escalier me ferait presque penser à une entrée de salon la Première !

Direction airside.

Sans doute en raison de notre charme naturel, nous sommes invités à emprunter les portiques "accès n°1", qui s'ouvriront sans ciller malgré nos BP au tarif Light.

Opoman en train de sacrifier au rituel de la photo tubesque.

Nous arrivons devant l'accès au souterrain menant au satellite.

Quelques minutes de tapis roulant plus tard, nous arrivons au PIF.

Celui-ci est désert.

C'est une formalité vite expédiée. Nous constatons que notre porte d'embarquement, située dans un coin, est encore vide (tout comme le parking en face). Belle tentative d'optimisation de l'espace avec ce cheminement sophistiqué de tenso-guides, mais insuffisante comme on le verra étant donné l'étroitesse de la salle d'embarquement.

Nous n'avons pas de mal à nous trouver une place assise, bien que la salle d'embarquement soit plutôt bien remplie.

Je ne regrette pas de ne pas avoir accès au salon LH, car étant aveugle, celui-ci nous aurait privé du ballet des avions sur les pistes. Tiens, voilà notre avion qui arrive.

787 AF.

Décollage d'un A380 Thaï et arrivée d'un 787 Egyptair.

Superbe livrée MS vue de près.

A220 LX et A330 Kuwait Airways.

L'embarquement du vol pour Munich a débuté, mais toujours rien pour FRA. Il faut dire que notre vol a été retardé de 20 minutes.

Les pax pour MUC ont libéré pas mal de places.

L'embarquement

L'embarquement est finalement lancé peu après 14h, mais étant donné la cohue nous préférons attendre un peu et rester assis.

Lorsque nous nous engageons, ça s'est un peu fluidifié. La file des pax prioritaires est bien identifiée.

Lors du contrôle du BP, une famille (à droite) n'aura pas réussi à tromper la vigilance des agents LH sur la taille de leur bagage cabine. Les voilà en train de refaire leurs affaires pour faire entrer leur bagage cabine dans le gabarit.

On aperçoit notre appareil.

Passerelle aveugle…

Mais grâce au sympathique agent au gilet orange ci-dessus, nous pouvons passer la tête dehors pour prendre en photo notre destrier.

Ca bouchonne en passerelle.

A voir leur sourire, on ne dirait pas qu'ils vont voyager au fond de la cabine Eco !

Le flight report

Passage par la J, composée tout de même de 8 rangées.

Le siège J ne fait pas rêver…

Arrivée en cabine Y, avec une charmante PNC qui distribue à chaque pax un en-cas. Je trouve ça sympa, mais je n'ai pas compris que c'était la prestation solide du vol !

Le pas aux issues de secours est impressionnant.

Arrivée au rang 21. Malgré mon BP au 21A, je laisse le hublot à Marcety. Du coup c'est moi "qui fais le jambon" comme dirait Ksar !

C'est long un A321…

Le pitch peut être facilement mesuré à l'aide de la "friandise" distribuée. Ce n'est pas Byzance mais pour un vol si court, on fera avec.

La documentation est disponible dans un rangement sur le dossier d'en face.

Chouette, il y a du wifi, mais celui-ci est payant. Je ne connais pas les barèmes des billets prime chez *A, mais 1.000 miles valant 3 €, ça me laisse sceptique…

La littérature de bord dans le détail.

Dans le magazine de Lufthie, je m'empresse d'aller voir les pages dédiées à la compagnie.

Je suis toujours admiratif des compagnies européennes qui arrivent à gérer deux hubs. Un peu comme si AF proposait à LYS ou MRS une offre similaire à celle de CDG… Je découvre qu'il existe une liaison domestique DUS-FRA, distante de seulement 200 km. Un peu comme si on avait un Tours-Paris en avion !

Réseau mondial LH. La "route du mois" met en avant le FRA-JED : étonnant, quand on sait que les visas touristiques n'existent pas pour l'Arabie Saoudite et que les visas à titre professionnel sont déjà difficiles à obtenir (n'est-ce pas SkyteamCHC ?).

Les appareils de la flotte LH.

Le moment fort reste le feuilletage des pages dutyfree. Qui n'a jamais rêvé d'acheter une tondeuse ou une perceuse en plein vol ? ^^ Marcety ne s'en remet pas…

Il profite de sa place au hublot pour prendre quelques photos.

Tandis que je me contente plus humblement du PSU.

Mon voisin de droite n'est pas en reste : Opoman a trouvé un moyen astucieux de faire tenir son oshibori.

Décollage et montée. L'ambiance est bon enfant et je profite d'un moment d'inattention de Marcety pour voler cette photo de l'extérieur.

Sur ce vol court, le service se met en route rapidement. C'est la PNC de tout à l'heure qui nous servira, avec un grand sourire et à grand renfort de "bitte".

Ma sélection, vin blanc et eau gazeuse. Le gâteau est celui qui nous a été remis tout à l'heure.

Un nouveau toast à ce week-end !

Je donnerai mon "napolitaner" à Opoman qui en fera bon usage.

Après l'oshibori, le verre en plastique…

Nous approchons de FRA (comme la photo ci-dessous ne le montre pas).

Opoman et moi avons délégué à Marcety la prise de vue extérieure.

L'atterrissage est assez brutal.

Opoman se cramponne au siège de devant. C'est bien connu, il n'a pas l'habitude de prendre l'avion (cf. la remarque que lui a faite un jour une PNC !).

Mais dès que le roulage le lui permet, il nous prouve le contraire en prenant ses notes en bonne et due forme en vue du FR à venir.

Nous arrivons donc à FRA, avec beaucoup de LH forcément.

Episode surprenant : alors que nous sommes encore en train de rouler, des Chinois se lèvent en nombre pour récupérer leurs affaires. Personne ne leur dira rien.

Au rang 21, inutile de se presser : il faudra attendre 5 bonnes minutes avant que ne vienne notre tour de descendre.

Alors que nous sommes au contact, le débarquement se fera par bus.

J'en profite pour faire un fuselage shot.

C'est toujours sympa d'être au pied d'un appareil.

Opoman ne s'en prive pas d'ailleurs.

Je note qu'un escabeau a également été amené à l'arrière de l'appareil.

Bye bye tata Lufthie !

Sans doute une passerelle en panne ?

Direction le paxbus.

Le trajet sera rapide et en moins de 5 minutes nous entrons dans l'aérogare.

Merci de votre lecture et à bientôt pour la suite !