Bienvenue sur ce report ô combien orignal, puisque je suis sans doute le premier à faire cette ligne en cinquième liberté ! Comme d'hab, le rappel du routing est ci-dessous :
Bonus : Cliquez pour affichermasquer
Mais comment en sommes-nous arrivés là, me demanderez-vous ? C'est très simple Jamy ! En effet, ce jeudi est très spécial, puisqu'il s'agit de mon dernier jour de travail, et donc de la libération tant attendue depuis des mois !
Il faut bien quelque chose pour fêter ça, mais quoi ? C'est une de mes remplaçantes qui me donnera involontairement l'idée. Cette dernière vient en effet d'Espagne… Et Madrid est une ville assez intéressante pour les avgeeks ! Deux choses m'y attirent particulièrement, l'A340-600 Iberia sur LHR, et le 789 LATAM sur FRA… Les deux sont très atypiques pour moi, découverte de LATAM et d'une cinquième liberté européenne d'un côté, et de l'autre découverte de l'A346, qui disparaît petit à petit du ciel ces dernières années…
C'est l'argument du prix qui m'aidera à me décider : Le vol LATAM MAD-FRA le vendredi après-midi est à 29€ avec sélection du siège incluse en éco, alors que le vol MAD-LHR frôle les 150€ (de mémoire). Pour rallier Madrid le jeudi soir, j'ai le choix entre Easyjet à 63€, ou Iberia Express à 78€ (en Y). Un supplément de 15€ pour découvrir une nouvelle compagnie ne me semble pas injustifié, je craque donc pour la belle Espagnole… Pour la nuit à Madrid, je me contente de l'Ibis de Barajas. Situé pas trop loin de l'aéroport, et accessible avec une navette gratuite qui part toutes les 30 minutes, c'est un bon compromis, pour un tarif raisonnable de 100€ petit-déjeuner inclus.
Pour le retour de Francfort, ça sera à destination de Paris pour y retrouver Madame. Peu d'hésitation ici, le TGV de fin d'après-midi Francfort-Paris est à seulement 55€ en première. Temps de trajet "porte à porte" plus court que l'avion, tarif plus intéressant que LH ou AF, et en plus l'occasion pour moi de découvrir le service DB-SNCF sur cette relation transfrontalière, que demander de plus ?
13/09/2019 - LATAM LA704 - Économique - Madrid → Frankfurt en Boeing 787-9Vous etes ici
14/09/2019 - TGV Alleo 9560 - Première - Frankfurt Hbf → Paris Est en TGV EuroduplexNon reporté
Certes, si ce vol n'est pas vraiment inédit, il y a tout de même un peu d'intérêt pour la base de données : Ce vol, s'il est très souvent reporté en J, n'a été publié en classe économique qu'une seule fois sous le pavillon LATAM, en 2016 (et 5 fois auparavant sous les couleurs de LAN). Ça sera l'occasion de voir si le service a changé depuis trois ans !
Pour moi, on est sur de la nouveauté quasiment totale : Découverte de LATAM, du circuit de départ de MAD, et de FRA (eh oui, je n'ai jamais mis les pieds dans le hub de LH…).
Pour remplir un peu ce récit, je choisis un siège côté hublot, en 38A… Je tente également l'enchère pour voyager en J, mais ça ne donnera rien, malgré mon offre à 60€. Il faut dire que l'avion sera bien plein !
C'est d'ailleurs pour aller dans une zone avec moins de passagers que je tente de changer de siège le matin du vol. Bien mal m'en a pris, puisque ça ne fonctionne pas, et pire : Ça me dés-enregistre et me bloque totalement ma réservation, impossible de m'enregistrer à nouveau ou de choisir un siège. Plus qu'à aller voir à l'aéroport pour débloquer tout ça…
Madrid, une ville ensoleillée ? Que nenni !
Après une nuit réparatrice, je quitte mon hôtel. Le plan initialement était d'aller me balader dans Madrid. Mais le réveil tardif, le soucis d'enregistrement, et la météo pour le moins grisâtre me font changer de plan. A la place, c'est visite de la petite ville de Barajas, un peu déserte en ce milieu de matinée…
C'est plutôt charmant, mais il se met à pleuvoir doucement…
Direction donc l'aéroport, toujours à pied, puisque le terminal 1 est à une quinzaine de minutes à pied de l'Ibis Barajas. Il faut passer par un chemin piétonnier qui gagnerait à être nettoyé… A gauche, derrière le mur, le stade de foot de la ville !
On tombe sur la base arrière des taxis du T1, toujours impressionnant à voir ce genre d'endroits, avec ces centaines de taxis en attente…
Après avoir longé la base taxi d'un côté, un ancien parking de l'autre, il faut prendre cette passerelle pour traverser l'autoroute
La passerelle se poursuit à travers le parking P2…
… Et nous voilà dans l'antichambre de l'aéroport, au niveau de la station de métro desservant les T1, T2 et T3 !
Plus qu'à suivre les panneaux dirigeant vers le bus gratuit reliant les terminaux ! C'est par ici, au niveau des départs du T2.
Après quelques minutes d'attente, et un trajet en bus à peine plus long, malgré les 4 kilomètres qui séparent les T1/2/3 du T4, me voilà sous les vagues de bois du plafond du T4 !
Il y a un peu d'attente aux comptoirs LATAM, je tente donc de passer par les bornes pour me ré-enregistrer, mais c'est peine perdue, la borne ne veut pas non plus, et me redirige vers le comptoir…
Direction donc la file d'attente, j'ai quelques minutes pour admirer l'architecture de cet terminal…
Après une dizaine de minutes, c'est à mon tour ! Il n'y a aucun soucis pour obtenir mon BP, et je garde bien ma place 38A sélectionnée initialement. Il est fait mention sur le billet d'une upgrade standby… Bon, j'ai reçu une réponse négative par mail, mais on va quand même espérer un surclassement en porte hein ! Par contre, cette histoire d'enregistrement annulé par le bug m'a fait perdre un bon groupe d'embarquement (le 4, premier groupe "tout venant", pour le pire, le 6, dernier à embarquer). Dommage !
Mon précieux sésame en main, direction le PIF, situé après cette passerelle !
On passe au-dessus de la salle de livraison bagages, toujours aussi vaste !
Un peu de monde devant le PIF, mais ça semble avancer bien vite !
Le FIDS est un peu trop chargé pour être bien clair à mon goût, mon vol est bien présent, et prévu à l'heure dans le terminal satellite, après la PAF donc.
Je passe finalement sans attente au PIF, qui a six lignes ouvertes ! Pour le satellite du terminal 4, c'est par ici !
Il faut descendre plusieurs escalators, on admire au passage les différents niveaux du terminal…
En bas, mon cœur de ferrovipathe fait un petit bond ! Chic, on va prendre un train !
Je n'ai pas osé appuyer là-dessus… Je suppose que c'est surtout utile la nuit, quand les rotations automatiques s'arrêtent !
Tous les passagers s'entassent dans les voitures les plus proches de l'escalator, je peux donc préempter une place assise à l'avant…
Les deux kilomètres sont parcourus assez rapidement…
Personne à la PAF, avec beaucoup de portiques automatiques actifs. Cependant, hors champ sur le cliché, une dizaine de personnes sont devant moi, que je n'ai pas réussi à doubler avant…
Pour une raison incompréhensible, les 3/4 des passagers attendent qu'un agent viennent placer le passeport pour eux sur le lecteur… Ça prend donc du temps. Au bout d'un moment, je craque, et je passe devant pour aller moi-même scanner mon passeport sur une des 5 machines de libres, pendant que les autres continuent d'attendre qu'on les prennent par la main jusqu'à la machine. Je peux comprendre le besoin d'aide pour des personnes peu habituées à la technologie, mais pour des gens de mon âge… Ça me dépasse !
On atteint ensuite le tortueux duty-free qui semble livré d'office dans tout aéroport moderne.
On arrive ensuite dans la zone centrale du satellite, qui regroupe les principaux commerces culinaires…
Et comme j'ai faim, voilà le résultat. Oui, pas très typique de la région, mais que voulez-vous…
Avantage de ce fast-food : On a une belle vue sur le tarmac ! Au premier plan, un 737-800 Air Algérie. Derrière à droite, un A340-600 Iberia qui va partir pour Lima. A gauche, un A340-300 Plus Ultra.
Une fois restauré, je pars me balader dans ce magnifique terminal (je vous ai déjà dit que j'aimais beaucoup l'architecture du bâtiment ?).
Mon appareil est bien arrivé en provenance de Santiago il y a quelques dizaines de minutes. Mais la disposition des passerelles empêche malheureusement tout cliché de l'appareil, hormis de ce genre là… Il s'agit du Boeing 787-9 CC-BGH, en service depuis 3 ans et 4 mois chez LATAM, après avoir passé 4 mois chez LAN.
Les abords de la porte d'embarquement sont encore bien calmes…
Le tarmac est un peu vide de ce côté-ci du terminal… Au fond, le T4.
Petit tour aux sanitaires, très propres et joliment conçus (certes, c'est un détail, mais c'est justement le soin apporté aux détails qui permet de différencier un bon d'un très bon aéroport).
Je vais ensuite me poser sur un de ces sièges-transat pour attendre plus paisiblement l'embarquement…
Il y a même des prises électriques et USB fonctionnelles, joie !
La vue quand on est allongé est relaxante…
Je suis installé face à un A340 Plus Ultra…
Trois quart d'heure plus tard, au réveil, la météo a bien changé… Une pluie forte s'abat sur l'aéroport !
L'embarquement doit commencer dans cinq minutes, je me dirige donc tranquillement vers la porte. Quand j'arrive, l'embarquement a déjà bien débuté puisque c'est au groupe 4 de s'avancer… Je prends mon mal en patience, ça aurait du être à moi sans ce satané bug !
Finalement, au bout de dix minutes, c'est au groupe 6 !
Un émirati se cache sur cette image : Saurez-vous le trouver ? Notez la passerelle réservée à la J sur la gauche. Les plus observateurs auront noté que l'appareil est encore en livrée LAN.
Détail sur LAN !
L'accueil à bord est cordial et souriant, je me dirige vers mon siège à l'arrière de la cabine. Le moodlighting est plutôt joli, le rouge et le bleu rappelant les couleurs de LATAM… Pour ceux qui seraient intéressés par l'espace supplémentaire pour les jambes au rang 30, sachez que ceci se fait au détriment d'un hublot ! Une musique d'ambiance pas désagréable est diffusée pendant l'embarquement.
Les coffres à bagages ne sont pas pleins, je peux donc y ranger mon sac, avant de faire lever le couple qui me servira de voisins pendant ce vol, pour accéder à mon siège hublot (couple anglophone au demeurant pas envahissant et souriant, toujours appréciable dans un vol complet comme celui-ci).
Pour les vues sur l'extérieur, on va attendre le décollage hein…
Étudions donc notre environnement immédiat. Le pitch n'est pas bien grand, suffisant pour un moyen-courrier, un peu court en LC), et ça n'est pas arrangé par la pochette du siège qui bâille beaucoup… Mis à part cela, l'assise est assez moelleuse et confortable.
Sur chaque siège est disposé un casque. Le mien ne marche que sur un écouteur malheureusement, je ne l'utiliserai donc pas… (Il était sans doute possible d'en demander un autre à l'équipage, mais pour l'utilité que j'en ai…).
Il y a deux prises électriques par rangée, et le sol est plutôt propre ! Et ma voisine est le genre de personne à ne jamais se sentir serrée dans un avion, il y a des chanceux dans ce monde…
Le plafonnier, qui est de type classique !
Une boucle de ceinture, non siglée…
Le moodlighting, et les coffres à bagages, pendant que l'embarquement se termine…
Passons à l'IFE, qui est de taille un peu réduite. Il est disponible en quatre langues : Espagnol, anglais, portugais, et "Kids". Curieuse langue, sans doute un dialecte kirghize. Une prise USB est disponible, ainsi qu'une prise jack.
A 14h50, le cockpit prend la parole, pour présenter l'équipage, et la route suivie pendant notre vol, avec les villes survolées et les caps suivis, j'aime beaucoup ! Notre vol devrait durer 2h05, et nous sommes prêts pour le départ. Cependant, le commandant précise que nous aurons quelques minutes de retard au départ, en raison de la pluie très forte qui ralentit un peu les opérations sur la plateforme…
Reprenons la découverte rapide de l'IFE : L'offre est assez classique, variée : Tout le monde devrait pouvoir y trouver son compte, même sur un vol long-courrier !
La géovision n'est pas interactive, elle se contente de défiler entre les différentes vues et infos…
A 15h05, nous repoussons finalement, les démonstrations de sécurité sont lancées sur les IFE, en anglais et en espagnol. Elles seront suivies de plusieurs publicités…
Le moodlighting est modifié pour passer sur des nuances de violet…
Dehors, quelques long-courriers Iberia, ainsi qu'un B788 Avianca sur la gauche…
La notice de sécurité pour accompagner la démo.
Est nominée dans la catégorie "Pire photo possible de la notice de sécurité" :
J'en profite pour vous présenter le magazine de la compagnie : Ca sera rapide, puisqu'il est en espagnol et portugais, mais quasiment pas en anglais… Dommage !
Le réseau international de LATAM, avec la petite route du jour…
La partie Asie et Océanie…
J'aime bien la présentation des différents réseaux domestiques sur une seule carte (Brésil excepté) !
Et j'aime encore plus la présentation de la flotte !
Toujours le T4…
Pas besoin d'aller à l'autre bout du monde pour découvrir des compagnies inconnues ! Pour ma part, je n'avais jamais entendu parler d'evelop!, compagnie charter espagnole qui a reçu cette année son premier A350. Il est ici au roulage direction Cancun, et je dois dire que je suis fan de la livrée !
Pas inconnue des avgeeks, mais très peu présente en Europe, Boliviana de Aviación, BoA pour les intimes. Ici en 767-300, à l'arrivée en provenance de Santa Cruz. Ce vol a lieu trois fois par semaine, auquel s'ajoute un vol hebdomadaire pour Cochabamba. Il s'agit des seuls vols européens de la compagnie…
Encore un A340-300 Plus Ultra, sans doute déjà vu précédemment…
Après un roulage d'une dizaine de minutes, on s'aligne enfin sur la piste 14L.
On s'élance à 15h21, ce qui a le mérite d'enfin éclaircir le hublot !
Le décollage à bord de ce Boeing 787 est vraiment silencieux, et rapide vu notre faible charge pour cet appareil. On sent à peine que l'on quitte le sol…
Juste après le décollage, vue sur Torrejón de Ardoz, et sa base aérienne, qui sert également d'aéroport civil pour l'aviation loisirs et affaires.
La municipalité semble abriter énormément de plateformes logistiques, logique vu la proximité de l'aéroport, et de cette gare de marchandises au premier plan…
On vire plein nord au niveau de Torres de la Alameda…
El Viso, une zone à construire où toutes les routes sont réalisées, mais où rien ou presque ne se construit… Un peu de brume tente de masquer cet échec d'urbanisation.
Alcalá de Henares, qui possède un patrimoine architectural et historique particulièrement intéressant, ce qui lui a valu son classement au patrimoine mondial de l'UNESCO en 1998 !
Plus que 1583km !
Nous voilà au-dessus de la couche nuageuse, l'occasion de s'amuser avec ça !
Une aile toute bleutée !
La cabine est calme, à part un gamin qui hurle ponctuellement juste derrière moi… La lumière d'ambiance est au bleu. Les triplets de sièges hublot sont en sellerie bleue, tandis qu'au centre, c'est en rouge…
Une vingtaine de minutes plus tard, le ciel se découvre enfin, permettant d'admirer Vitoria-Gasteiz, capitale du pays basque espagnol. On aperçoit au nord-ouest de la ville l'aéroport de la ville, desservi uniquement par la compagnie à la harpe.
Au nord de la ville se trouve une chaîne de petites montagnes, regroupée dans le parc naturel d'Urkiola… Derrière, l'océan Atlantique !
En bas, au centre, Azpeitia, commune à proximité de laquelle on trouve la grotte d'Ekain, ornée de nombreuses peintures rupestres.
Zarautz, petite cité balnéaire de 23.000 habitants, fondée en 1237…
Alors que l'on survole le Golfe de Gascogne, j'aperçois un appareil qui effectue un virage à 180° au-dessus de la mer au loin (la tâche blanche dans le coin inférieur gauche) : Il s'agit de l'A330neo F-WWCJ, en test flight TLS-TLS. Initialement prévue pour la défunte Air Berlin, c'est finalement Rwandair qui s'est portée acquéreuse de cet appareil (en leasing, toutefois).
On revient très rapidement au-dessus de la terre ferme, au niveau de l'entrée du bassin d'Arcachon, avec la dune du Pilat en bas.
Le bassin semble attirer bon nombres d'embarcations…
Pendant ce temps, le service a commencé, mais est assez lent : Pour une raison que j'ignore, le trolley n'est pas très garni, et dès qu'un passager demande quelque chose sortant de l'ordinaire (une bière par exemple), le PNC doit partir au galley chercher ladite boisson. Du coup, ça avance à une vitesse d'escargot, mais ça finit par arriver à mon niveau ! On me propose le choix entre sandwich et muffin. J'ai heureusement été attentif, et ai pu apercevoir que ledit sandwich est en fait un croissant fourré… Je choisis donc logiquement le muffin, qui est annoncé comme étant aux myrtilles.
J'accompagne le tout d'un verre d'eau, j'ai eu ma quantité de sucre avec le Coca à l'aéroport. Le muffin n'est pas mauvais, mais je cherche encore la myrtille dedans.
Le Médoc, son littoral rectiligne…
La géovision adore Saint-Nazaire, qu'elle place deux fois au lieu d'une. Et tant pis pour La Rochelle !
L'estuaire de la Gironde…
La Charente-Maritime, avec l'Île d'Oléron à gauche, l'estuaire de la Charente, puis l'Île de Ré.
Niort, au centre de l'image… Ce coin de France est un petit peu trop plat à mon goût, ça manque de reliefs !
Ma voisine de devant se dévoue pour vous montrer l'inclinaison moyenne du siège, au grand dam de ma voisine directe.
Elle préfère fuir ce supplice pour aller aux sanitaires, je profite du passage libre pour y aller moi aussi. J'aurais mieux fait de m’abstenir : C'est sale et malodorant…
Coucou ! Le porte désodorisant sur le mur derrière est : 1/ Vide (dommage) 2/ Siglé LAN
On passe malheureusement trop à la verticale de Tours pour pouvoir voir la ville d'origine de ma famille. En bas à gauche, la confluence entre la Loire et le Cher.
Une ville de taille moyenne au milieu de la Beauce, légèrement en hauteur ? Là, pas besoin de Flightradar pour savoir que c'est Chartres !
Quelques instants après, on vire vers l'est…
Bon, là non plus, pas besoin d'aide extérieure pour trouver que l'on survole la capitale… La couverture nuageuse s'arrête juste au bon endroit pour pouvoir admirer la vue ! Dommage que l'on passe un peu trop à la verticale… La Défense et le bois de Boulogne entre autre à l'image.
La place de l'Etoile, trois des grandes gares parisiennes (Est, Nord, et Saint-Lazare, que je peux admirer toute la journée depuis mon travail), et plein d'autres choses, je ne fais pas de liste exhaustive !
Dommage, les nuages cachent quasiment le Bourget, au centre bas de l'image…
On croirait que ce nuage au centre a été posé là dans l'unique but de masquer la vue sur Roissy !
Quelques minutes après le survol de Paris, vers 14h45, la descente sur Francfort commence déjà… Notre atterrissage est pourtant prévu dans plus de 40 minutes. Une quinzaine de minutes plus tard, le cockpit annonce un atterrissage dans 25 minutes. On vient de passer la frontière entre le Luxembourg et l'Allemagne. Les passagers de l'autre côté de la cabine peuvent admirer Trèves, mais, côté jardin, c'est plus champêtre. En bas au centre, Idesheim, charmante bourgade de 398 habitants, et juste au-dessus, Idenheim, toute aussi charmante bourgade de 444 habitants.
Mais peu après, le ciel se couvre à nouveau. Dommage, l'aéroport de Frankfurt - Hahn est passé juste à gauche de l'appareil… Ça signifie donc que l'on est encore à 70 nautiques de Francfort (ah, les appellations douteuses des aéroports pour tromper les voyageurs des low-cost empruntant ces plateformes éloignées…).
Depuis le début du vol, je prends mes photos dans le bas du hublot parce qu'il y a une tâche de gras au-dessus. Comme je trouve, en fin de vol, une lingette Air France au fond de mon sac, je tente de nettoyer ça. Échec critique : Non seulement je ne nettoie rien, mais en plus j'ai étalé le gras sur la zone encore nette du hublot… Il faudra donc vous habituer au filtre "gras" sur ces dernières photos. Bref, petit coup d'aérofrein alors que nous sommes en pallier à 9000 pieds.
Encore un peu d'aérofrein alors que l'on commence la descente finale, survolant Karben, au nord-est de FRA. La ville abritait il y a 2000 ans un poste de défense de la frontière de l'empire romain…
On vire vers le sud-ouest pour reprendre la direction de l'aéroport… L'échangeur entre l'autoroute A66 et la B8, à côté d'Hanau.
La zone industrielle et d'activités au sud d'Hanau, le long du Main, avec le bassin du port d'Hanau au premier plan. Au fond, les cheminées et tours aéroréfrigérantes de la centrale thermique de Großkrotzenburg. Sur les 5 unités que comprend cette centrale, 3 ont été décommissionnées, la 5, fonctionnant au charbon, est pleinement opérationnelle, et la 4, fonctionnant au gaz, ne sert que pour assurer la stabilité du réseau électrique lors des pics de consommation, ou lorsque l'unité 5 est en maintenance.
On s'aligne sur la piste 25L, on longe l'autoroute A3, au niveau d'un incinérateur (pardon, un "centre de valorisation des déchets"), et les villes d'Heusenstamm à gauche, Gravenbruch à droite, et Dietzenbach au fond.
Dreieich au fond, Neu-Isenburg au premier plan. Cette ville fut fondée en 1699 par le comte Johann Philipp von Isenburg-Offenbach pour accueillir les Huguenots français, en fuite après la révocation de l'édit de Nantes. Les exilés avaient le droit d'utiliser la langue française et, évidemment, de pratiquer leur religion comme ils l'entendaient. Au fil des décennies, les allemands s'installèrent également dans la ville, qui adopta 130 ans après sa fondation l'allemand comme langue officielle, à la place du français…
Le plan de la ville, très géométrique, témoigne de ce peuplement rapide.
A proximité immédiate de FRA, on trouve une vaste forêt, qui abrite une réserve naturelle. Du 18e siècle jusqu'au milieu du 20e, on trouvait ici des mines d'argile et de graviers…
La plateforme aéroportuaire apparait enfin, avec la zone cargo, qui accueille un MD11 Lufthansa, et un 777 Etihad.
On touche le sol à 17h21, soit après tout juste deux heures de vol. L’atterrissage est très doux… On a toujours du MD11 LH Cargo, qui cache un peu un 747 CargoLogicAir. A droite, quelques avions privés…
Au roulage, on peut apercevoir un A319 British Airways en approche finale… Une musique est diffusée dans la cabine, au contraire de celle de l'embarquement, celle-là est particulièrement forte et donc un peu désagréable…
On coupe la route à ce 747-8 à destination de Pékin. Derrière, un A321 pour Stockholm s'approche à pas de loup…
Tiens, un cousin 777 ! Celui-là est brésilien, et partira ce soir pour Sao Paulo.
On se parque finalement, après un roulage assez long, à côté de ce 767 Condor qui va partir pour les Seychelles. Il est 17h35, nous avons 5 petites minutes d'avance !
L'instant Danette est immédiat ! J'imagine que les passagers qui sont là depuis Santiago ont hâte d'enfin sortir à l'air libre !
Le débarquement ne débute que 5 minutes plus tard, il y a un problème de passerelle… Dix minutes après l'arrivée au bloc, je suis dehors !
Le nez de l'oiseau du jour.
Le cheminement nous fait monter d'un étage, l'occasion d'enfin apercevoir dans son intégralité notre appareil…
Au fil des couloirs, on aperçoit des appareils venus du monde entier… Un 787-8 Air India, en provenance de Mumbai, un A330-300 Air Canada qui part pour Toronto, et des dérives ANA, Qatar, Japan Airlines, et Korean… Je me sens comme un enfant devant la vitrine d'une confiserie !
Le couloir de débarquement longe des salles d'embarquement…
On arrive finalement à la PAF. Aucune file n'est matérialisée, que ce soit par un simple marquage, ou par des bandes rétractables. Les panneaux ne sont pas très clairs, c'est donc un beau foutoir, entre les personnes qui tentent de doubler, celles qui essaient de passer les portiques automatiques avec de simples cartes d'identité… C'est assez curieux un tel manque d'organisation pour le 13e aéroport mondial…
Le contrôle est malgré tout passé assez rapidement, je reprends ma route. La douane est située peu après, mais les agents regardent juste les passagers passer.
On sort landside avant la récupération des bagages, qui se fait dans une salle sous les zones d'enregistrement. Toujours curieux, et pas très clair non plus…
Heureusement, je n'ai pas à y passer. Je descends directement dans la gare régionale située sous l'aéroport…
C'est par ici ! En bas de ces escalators, une salle avec de nombreux distributeurs. Comme dans le reste de l'aéroport, ça n'est pas très clair, notamment la différence entre les distributeurs DB, pour les trains grandes lignes, et les distributeurs régionaux pour le S-Bahn. Je me dévoue pour aider plusieurs personnes un peu perdues, y compris dans l'interface de la borne régionale, qui ne traduit pas tous les champs…
Enfin muni d'un billet, je peux descendre sur le quai…
Au moins, le train est propre et pas trop rempli…
Une quinzaine de minutes plus tard, me voilà à la gare de Francfort !
Merci de m'avoir suivi jusqu'ici ! Je vous laisse avec la trace radar du vol.
Je comptais vous présenter un petit bonus sur Francfort, mais vu ma lenteur à écrire et le retard énorme de publications que j'ai, je ne vous propose qu'un cliché, celui d'un fast-food que j'aimerais beaucoup retrouver en France : Nordsee, et ses sandwichs aux Rollmops et autres poissons entiers marinés… Un délice !
A bientôt !
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Verdict
LATAM
8.3/10
Cabine8.0
Equipage8.5
Divertissements9.5
Restauration7.0
Madrid - MAD
9.0/10
Fluidité8.0
Accès9.0
Services9.0
Propreté10.0
Frankfurt - FRA
7.0/10
Fluidité6.0
Accès9.0
Services6.0
Propreté7.0
Conclusion
Vol avgeek très sympathique ! Pour le tarif, LATAM offre un rapport qualité-prix imbattable, avec une cabine confortable de widebody, un IFE moderne, et un petit snack ! Au moins aussi bien que la concurrence, mais à 29€ au lieu de 2, 3 ou 4 fois plus...
MAD est aussi agréable dans le sens des départs que dans celui des arrivées, au moins au niveau du T4. C'est vraiment très agréable !
FRA par contre est confus, peu clair à mon goût, en gros, pas bien adapté. Pourtant il y a la place de faire mieux, et sans doute les finances aussi...
Détail de la notation :
LATAM : Cabine : Un siège moelleux et confortable, une ambiance cabine chaleureuse... Le pitch est peut-être un peu serré, mais ça reste tout à fait correct. Dommage pour l'absence de propreté des sanitaires. 8. Équipage : Équipage souriant et pro, bonnes infos du cockpit. Dommage que la procédure de distribution de la collation demande autant d'aller-retours au galley... 8,5. Divertissements : Un IFE assez fourni, de bonne qualité, des écouteurs fournis (certes non fonctionnels, mais j'aurais pu en demander des neufs). Seul bémol : Magazine de bord peu en anglais. 9,5. Restauration : Un petit croissant fourré ou un muffin : C'est un peu léger pour un peu plus de deux heures de vol, mais on trouve pas beaucoup mieux ailleurs sur cette ligne. 7.
MAD : Fluidité : Enregistrement correct, PIF très efficace, PAF correcte : 8. Accès : Du métro pour le centre, mais avec une rupture de charge, sinon des lignes de car... 9. Services : Beaucoup de services, et de commerces, des zones de repos très agréables... 9. Propreté : Aéroport nickel, et vraiment sublime ! 10.
FRA : Fluidité : Entre l'arrivée au bloc, et mon arrivée sur le quai du train, une demie-heure s'est écoulée. C'est pas bon, pas catastrophique non plus. Mais ce n'est pas tant l'affluence que le manque d'organisation et de clarté qui pose problème... 6. Accès : Accès au centre simple et rapide, et train vers d'autres villes de la région, c'est plutôt très bien ! 9. Services : Ça manque de clarté, c'est fouillis... Pour un aéroport si important, c'est pas top. 6 Propreté : Meh. 7.
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Curieusement, l'IFE m'a fait paraitre le temps un peu plus long à bord : Avec la carte devant les yeux qui défilent lentement, j'avais l'impression qu'on n'avançait pas :P
Merci pour ce récit Robin. Un vol que tout FRiste se doit de faire un jour ! . C’est vrai que la classe eco est moins connue sur ce vol et grâce à toi on la découvre de façon détaillée. Les PNC sont une fois de plus de bon niveau, une constante sur cette ligne toutes classes confondues et le gros porteur un vrai plus pour un trajet européen,
Quand on voit les prix d'appel sur la ligne, il n'y a pas d'excuse pour ne pas faire ce vol ! ^^ La Y est tout aussi appréciable que la J, tellement rare en Europe de voyager en gros porteur sur des lignes "courtes" :)
Bonjour Robin et merci pour ce FR, Le T4 de MAD est esthétiquement réussi, il est agréable d'y transiter. Cabine au top pour un vol intra-européen par contre le PAS est limite en LC. Bien sur, présence de l'IFE qui propose la géolocalisation, c'est aussi un plus pour ce court vol. Bon, le muffin aux myrtilles sans myrtille, c'est un peu léger. PNC pro et agréables, ça améliore encore la perception de ce vol. Très intéressante revue géographique en mode la Terre vue du ciel. Au final un bon vol sur cette 5eme liberté à un prix très compétitif. A bientôt !
Mis à part le catering, c'est vraiment un très bon vol oui. Même si le pas n'est pas fou, le confort à bord est bien amélioré en gros porteur : Un belle impression d'espace, le silence de ce 787... Pour les passagers qui font SCL-FRA, ça doit par contre sembler très long !
Je n'ai jamais mis les pieds ailleurs qu'à MAD en Espagne, mais les aperçus des autres aéroports vus sur FR semblent en effet indiquer qu'ils sont souvent très agréables... :)
Le 787 était complet, en J comme en Y ! Je n'ai pas vu une seule place libre sur le plan cabine, sans doute y avait-il une poignée de sièges non occupés au final, mais le taux devait rester très proche des 100%.
En effet, on évite le BoB, et ça reste mieux que la concurrence ! C'est tout à fait correct pour qui fait le segment MAD-FRA, pour les passagers qui viennent de SCL, j'aimerais bien savoir s'ils ont un repas complet peu avant l'atterrissage à MAD : Si ce n'est pas le cas, ça peut faire un peu léger...
C’est vrai qu’avec le prix d’appel en J, on ne voit plus souvent des FR en éco. Pourtant le prix d’appel en éco est tout aussi attractif, 25 euros l’aller/simple. On dirait que Ryanair n’arrivait pas à rivaliser puisqu’ils ont abandonner la ligne. “Notez la passerelle réservée à la J sur la gauche” —> Elle est utilisé par les employés de l’aéroport. Les passagers utilisent tous la même et l’entrée par la porte 2L. On parle beaucoup de CDG mais FRA est aussi un aéroport un peu bordélique Merci pour ce Fr!
Comme je m'y suis pris un peu tard, la J était déjà assez chère (de mémoire, à 160€) sur ce vol. Le choix a donc été assez rapide ! Et le prix d'appel de Ryanair ne devait pas être beaucoup plus bas, mais avec une qualité de service nettement moindre...
Merci pour la précision sur la passerelle ! Curieux de ne pas l'utiliser pour séparer les flux.
Clairement, FRA est bien confus. CDG 2 est au-dessus selon moi (mais CDG 1 boxe dans la même catégorie...).
Comme toujours, un FR très détaillé sur ce vol de 5ème liberté mais pour une fois en classe éco... Mais pour 29 € il ne faut pas s'en priver, d'ailleurs cette ligne affiche un succès certain, à la vue du taux de remplissage. Tu as eu du courage pour rejoindre MAD depuis Bajaras, le petit chemin n'était pas très net. Pas de bip magique en porte et un bug lors de l'enregistrement, ce n'était pas ton jour de chance... Le pitch est misérable pour un vol LC... Sauf pour la voisine, copine de Mini :)) Un gamin qui braille de temps en temps est malgré tout dérangeant ! C'est service réduit au niveau du catering, tout comme la concurrence De belles vues de la France depuis là haut, je ne me souvenais plus que tu avais des racines tourangelle ! FRA n'est pas au top pour les différents passages en PIF et PAF, mais ou est donc passé la rigueur allemande ? ^^ Enfin, c'est toujours agréable de voler à bord d'un gros porteur sur un vol de cette durée.
Je m'attendais à trouver un appareil à moitié vide avant de voir le plan cabine à l'enregistrement, mais la politique tarifaire très agressive porte ses fruits ! Il faut bien reconnaître qu'un tarif de low-cost avec un produit de legacy à bord, ça attire même les non avgeeks :) Je n'étais pas spécialement rassuré par ce chemin, à la limite d'un terrain vague et pas âme qui vive (et en prime la pluie qui a un moment décidé de tomber dru), mais finalement le trajet se fait assez facilement, même si on voit bien qu'il n'est pas conçu pour ça ^^ Les chiliens sont en moyenne plus petits que les européens, ça a peut-être joué dans le choix du pitch par la compagnie ! Même si j'en doute fort ^^ Hormis LH, la concurrence directe sur la ligne (Air Europa, Iberia) n'offre même rien du tout... Pas si mal donc. La rigueur allemande n'est plus ce qu'elle était ^^ BER en est un bon exemple...
Merci Robin pour ce FR. 29€ c'est un très bon prix et c'est aussi sympa de découvrir la prestation en classe éco. le muffin aux myrtilles => ou les myrtilles ont disparu. FRA ce n'est pas ma tasse de thé, je trouve les agents antipathiques. A bientôt
J'étais bien tenté de découvrir la J à mon tour, mais LATAM m'a convaincu de rester en Y avec cet excellent tarif. Je ne vais pas me plaindre de la disparition des myrtilles, je n'en suis pas le plus grand fan ^^ Je n'ai pas trop eu affaire aux agents dans le sens des arrivées, mais ils n'ont en effet pas une très bonne réputation...
Que de marche pour rejoindre le T4, je crois me souvenir que le métro s’arrête à Bajaras, non ? Pas mal le coup du bouton qui appelle un train comme pour un ascenceur ! de quoi s’amuser toute la nuit avec un voisin facétieux sur l’autre quai !
tortueux duty-free qui semble livré d'office
Meuh, non c’est l’effet de la techtonique des plaques, qu’on te dit !
Un émirati se cache sur cette image
C’est pas un mais une émirienne (on dit -ien en français pas -ati !)=> c’est parce qu’elle porte du noir juste sous ton nez (les hommes c’est le blanc), la coupe est en revanche un peu avantgardiste !
fondée en 1237…
Déjà à l’époque le tourisme de masse sévissait !
Et tant pis pour La Rochelle !
C’est pas un IFE Thalès justement, si on n’arrive pas à localiser nos propres villes …. !
Bon le muffin n’envoie pas de rêve. Seules les myrtilles, péché mignon par excellence, auraient pu le sauver, mais ce sont elles qui se sont sauvées.
Le metro s'arrête à Barajas en effet, mais il est payant ! Et comme j'avais le temps et que j'aime les chemins détournés... :P Prochaine étape, le bouton pour avoir son avion ?
Merci pour la correction, j'aurais appris quelque chose aujourd'hui ! :D
Ou bien un IFE conçu par des devs situés en Loire Atlantique !
Je dois avouer que j'ai tendance à préférer le chocolat aux myrtilles, mais aucun des deux c'est un peu fade...
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217 avis
20 Commentaires
Une belle cabine avec un IFE sur un vol de 2h30, c'est idéal.
A bientôt
Curieusement, l'IFE m'a fait paraitre le temps un peu plus long à bord : Avec la carte devant les yeux qui défilent lentement, j'avais l'impression qu'on n'avançait pas :P
A bientôt !
Quand on voit les prix d'appel sur la ligne, il n'y a pas d'excuse pour ne pas faire ce vol ! ^^
La Y est tout aussi appréciable que la J, tellement rare en Europe de voyager en gros porteur sur des lignes "courtes" :)
A bientôt !
Le T4 de MAD est esthétiquement réussi, il est agréable d'y transiter.
Cabine au top pour un vol intra-européen par contre le PAS est limite en LC.
Bien sur, présence de l'IFE qui propose la géolocalisation, c'est aussi un plus pour ce court vol.
Bon, le muffin aux myrtilles sans myrtille, c'est un peu léger.
PNC pro et agréables, ça améliore encore la perception de ce vol.
Très intéressante revue géographique en mode la Terre vue du ciel.
Au final un bon vol sur cette 5eme liberté à un prix très compétitif.
A bientôt !
Mis à part le catering, c'est vraiment un très bon vol oui. Même si le pas n'est pas fou, le confort à bord est bien amélioré en gros porteur : Un belle impression d'espace, le silence de ce 787... Pour les passagers qui font SCL-FRA, ça doit par contre sembler très long !
A bientôt :)
Je confirme que le T4 est top, tout comme la majorité des aéroports espagnols (à part sur les îles peut-être).
Evidemment un 787 pour un vol de cette durée, c'est le top ! Quel était le remplissage ?
Catering limité en classe Eco, mais déjà mieux que le BOB que propose LATAM sur bon nombre de ses vols courts en Amérique du Sud;
A bientôt !
Je n'ai jamais mis les pieds ailleurs qu'à MAD en Espagne, mais les aperçus des autres aéroports vus sur FR semblent en effet indiquer qu'ils sont souvent très agréables... :)
Le 787 était complet, en J comme en Y ! Je n'ai pas vu une seule place libre sur le plan cabine, sans doute y avait-il une poignée de sièges non occupés au final, mais le taux devait rester très proche des 100%.
En effet, on évite le BoB, et ça reste mieux que la concurrence ! C'est tout à fait correct pour qui fait le segment MAD-FRA, pour les passagers qui viennent de SCL, j'aimerais bien savoir s'ils ont un repas complet peu avant l'atterrissage à MAD : Si ce n'est pas le cas, ça peut faire un peu léger...
A bientôt !
“Notez la passerelle réservée à la J sur la gauche” —> Elle est utilisé par les employés de l’aéroport. Les passagers utilisent tous la même et l’entrée par la porte 2L.
On parle beaucoup de CDG mais FRA est aussi un aéroport un peu bordélique
Merci pour ce Fr!
Merci pour la précision sur la passerelle ! Curieux de ne pas l'utiliser pour séparer les flux.
Clairement, FRA est bien confus. CDG 2 est au-dessus selon moi (mais CDG 1 boxe dans la même catégorie...).
Merci pour le commentaire !
Toujours sympa de voler sur un gros porteur sur un court vol.
Un catering classique.
A bientôt.
C'est d'autant plus agréable en Europe ou il est assez rare de trouver des gros porteurs en MC, à part quelques lignes très fréquentées...
A bientôt !
Comme toujours, un FR très détaillé sur ce vol de 5ème liberté mais pour une fois en classe éco... Mais pour 29 € il ne faut pas s'en priver, d'ailleurs cette ligne affiche un succès certain, à la vue du taux de remplissage.
Tu as eu du courage pour rejoindre MAD depuis Bajaras, le petit chemin n'était pas très net.
Pas de bip magique en porte et un bug lors de l'enregistrement, ce n'était pas ton jour de chance...
Le pitch est misérable pour un vol LC... Sauf pour la voisine, copine de Mini :))
Un gamin qui braille de temps en temps est malgré tout dérangeant !
C'est service réduit au niveau du catering, tout comme la concurrence
De belles vues de la France depuis là haut, je ne me souvenais plus que tu avais des racines tourangelle !
FRA n'est pas au top pour les différents passages en PIF et PAF, mais ou est donc passé la rigueur allemande ? ^^
Enfin, c'est toujours agréable de voler à bord d'un gros porteur sur un vol de cette durée.
Merci pour cette contribution, à bientôt.
Je m'attendais à trouver un appareil à moitié vide avant de voir le plan cabine à l'enregistrement, mais la politique tarifaire très agressive porte ses fruits ! Il faut bien reconnaître qu'un tarif de low-cost avec un produit de legacy à bord, ça attire même les non avgeeks :)
Je n'étais pas spécialement rassuré par ce chemin, à la limite d'un terrain vague et pas âme qui vive (et en prime la pluie qui a un moment décidé de tomber dru), mais finalement le trajet se fait assez facilement, même si on voit bien qu'il n'est pas conçu pour ça ^^
Les chiliens sont en moyenne plus petits que les européens, ça a peut-être joué dans le choix du pitch par la compagnie ! Même si j'en doute fort ^^
Hormis LH, la concurrence directe sur la ligne (Air Europa, Iberia) n'offre même rien du tout... Pas si mal donc.
La rigueur allemande n'est plus ce qu'elle était ^^ BER en est un bon exemple...
A bientôt, merci pour ton commentaire !
29€ c'est un très bon prix et c'est aussi sympa de découvrir la prestation en classe éco.
le muffin aux myrtilles => ou les myrtilles ont disparu.
FRA ce n'est pas ma tasse de thé, je trouve les agents antipathiques.
A bientôt
J'étais bien tenté de découvrir la J à mon tour, mais LATAM m'a convaincu de rester en Y avec cet excellent tarif.
Je ne vais pas me plaindre de la disparition des myrtilles, je n'en suis pas le plus grand fan ^^
Je n'ai pas trop eu affaire aux agents dans le sens des arrivées, mais ils n'ont en effet pas une très bonne réputation...
A bientot !
Que de marche pour rejoindre le T4, je crois me souvenir que le métro s’arrête à Bajaras, non ?
Pas mal le coup du bouton qui appelle un train comme pour un ascenceur ! de quoi s’amuser toute la nuit avec un voisin facétieux sur l’autre quai !
Meuh, non c’est l’effet de la techtonique des plaques, qu’on te dit !
C’est pas un mais une émirienne (on dit -ien en français pas -ati !)=> c’est parce qu’elle porte du noir juste sous ton nez (les hommes c’est le blanc), la coupe est en revanche un peu avantgardiste !
Déjà à l’époque le tourisme de masse sévissait !
C’est pas un IFE Thalès justement, si on n’arrive pas à localiser nos propres villes …. !
Bon le muffin n’envoie pas de rêve. Seules les myrtilles, péché mignon par excellence, auraient pu le sauver, mais ce sont elles qui se sont sauvées.
Merci pour cette belle ballade en Europe !
Le metro s'arrête à Barajas en effet, mais il est payant ! Et comme j'avais le temps et que j'aime les chemins détournés... :P
Prochaine étape, le bouton pour avoir son avion ?
Merci pour la correction, j'aurais appris quelque chose aujourd'hui ! :D
Ou bien un IFE conçu par des devs situés en Loire Atlantique !
Je dois avouer que j'ai tendance à préférer le chocolat aux myrtilles, mais aucun des deux c'est un peu fade...
A bientot
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