Après un agréable week-end ensoleillé à Oslo, il est temps de rentrer à Paris. Coup de chance, nous aurons pour ce vol retour le même appareil qu'à l'aller, à savoir CS-TST, jeune B767-300ER de 17 ans affrété par EuroAtlantic pour le compte de Norwegian.
Les places avaient été choisies dès la réservation. Pas de bulk-head comme à l'aller (hélas), mais l'avantage est de pouvoir disposer d'un duo de sièges.

Direction donc l'aéroport de Gardermoen. Celui-ci est assez éloigné de la ville, à environ 50 km. Le plus simple et le plus rapide est de prendre le Flytoget, le train express qui nous conduira en une vingtaine de minutes à OSL. La fréquence est bonne puisqu'il y a un train toutes les 10 minutes.
Le prochain part dans 7 minutes.

On est en Norvège, donc ça ne rigole pas avec la ponctualité…

Comme évoqué à l'aller, le Flytoget est confortable et bien équipé. Etant montés avant le principal arrêt "Oslo Principal Station", nous n'aurons pas de mal à trouver des places assises, mais en ce dimanche de fin d'après-midi, il est bien plein et tout le monde ne trouvera pas à s'asseoir. Le trajet est bucolique, ça change de la banlieue parisienne pour aller à CDG.


Comme vous le voyez ici à la sortie du train, nous ne sommes pas tous seuls…

Pas beaucoup d'hésitation à avoir sur la direction à suivre.

Nous y voilà !

L'architecture est très réussie je trouve. L'aérogare est très aérée.


Le FIDS de ce dimanche après-midi.

Beaucoup de Norwegian, forcément. Notre vol est prévu à l'heure. Je trouve cela pratique d'indiquer dans quelle direction trouver la zone de check-in.

Ceci est une oeuvre d'art…

Norwegian règne en maître ici.


La zone de check-in de DY est grande. De nombreuses bornes sont à disposition pour éditer les BP.

C'est Madame qui s'en charge.

Et voilà !

C'est donc munis de nos BP que nous pouvons prendre la direction du PIF (pas de bagage à enregistrer). Comme à l'aller il est bien indiqué que c'est EuroAtlantic Airways qui assurera le vol.

Direction la zone airside.

C'est très rapide et fluide, ces formalités seront expédiées en 5 minutes. Cela mérite un bon feedback.

Nous voici donc airside.

Nous avons un peu de temps et bien sûr aucun accès salon, donc nous en profitons pour nous balader un peu dans le terminal. Il y a du monde.

Comme tout aéroport moderne, OSL propose le wifi gratuit, qui fonctionne très bien.

Je note que notre 767 est en porte. Juste derrière lui, se cache un 787 d'Ethiopian (que mon ami Marcety rêve d'emprunter :-).

Je suis un peu rassuré, car CS-TST ne semble pas spécialement ponctuel. Nous avons pu l'éprouver lors du vol aller et FR24 me le confirme pour ces dernières rotations. Pour ceux que ça intéresse, outre CDG cet appareil dessert NCE et BCN.

Malgré le monde le terminal est agréable. Il y a de nombreuses boutiques, cafés, restaurants.

Certains étalages sont appétissants.


On trouve sans peine des espaces pour recharger ses appareils.

Même les plus jeunes avgeek peuvent s'éclater.

C'est très lumineux en tout cas et cela change du T1 de CDG d'où nous sommes partis.

Pour ceux qui veulent finalement rester à Oslo, il est toujours possible d'emprunter la sortie ! ^^

Un oiseau plutôt courant par ici (avec mon B767 en arrière-plan).

L'architecture extérieure est aussi très réussie.

Bon, il est temps de se diriger tranquillement vers notre porte d'embarquement. Nous basculons "Utland".

Je crois deviner un lounge plus haut.

Passage obligé.

Les produits locaux sont mis en avant, avec un large rayon d'aquavit (la gnole locale).

Je me laisserais plutôt tenter par cette vodka norvégienne.

Pour ceux qui sont intéressés, on trouve également du vin français, comme cette bouteille de Mouton-Rotschild proposée au modeste tarif de 165.000 NOK (soit 16.500 euros tout de même). A ce prix, on ne va pas demander le millésime !

Un A330 d'un célèbre voyagiste britannique qui fera faillite le lendemain.

En Norvège, l'honnêteté ne se discute pas, comme en témoigne ces caisses en libre-service, sans aucun contrôle.

Une des déceptions de notre séjour aura été d'ordre muséale, puis la Nasjonalgalleriet (leur Louvre local) et le musée Munch étaient fermés. Maigre consolation donc avec cette oeuvre du célèbre artiste norvégien exposée ici.

Nous arrivons en porte et je peux spotter tranquillement notre destrier du jour.

Ca ne se bouscule pas en porte.

L'espace est aéré, mais ça manque de sièges. Plusieurs pax sont assis par terre.

Entretemps le 787 d'ET prend la direction de la piste de décollage.

L'embarquement ne tarde pas à démarrer, à l'heure prévue.

L'agente de sécurité que l'on aperçoit au fond sur la photo ci-dessus sera implacable avec la taille des bagages cabines avec une vérification systématique. Avec un bagage pour deux, nous passons sans même avoir à mettre notre valise dans le gabarit.

Jetbridge vitré, ce qui est plus agréable.


Cette fois-ci, la nourrice est positionnée sur la porte 1L (et non la 2L comme à CDG).

Accueil en porte.

Fuselage shot.

Le cockpit est ouvert.

Je retrouve sans surprise la même cabine qu'il y a deux jours. C'est dommage, certains appuis-tête sont disposés de traviole, ça fait négliglé.

Les sièges du 1er rang, avec leur pas généreux.

Mais aujourd'hui ce sera le rang 3.

Le pas est plutôt correct.

La têtière est au logo de DY.

Les consignes de sécurité et la documentation de bord sont rangées dans un compartiment au-dessus de la tablette.

Le nettoyage n'est pas impeccable.

J'essaie de relever l'accoudoir, mais celui-ci ne s'encastre pas totalement entre les deux dossiers.

C'est bien dommage car la largeur du siège est vraiment limité.

Sans doute excité par le départ en week-end je n'avais pas eu cette impression à l'aller, mais là je me sens vraiment à l'étroit.
J'essaie de me consoler en regardant par le hublot. Celui-ci est cracra, c'est quoi ce "jus de front" dessus ?!

Heureusement je ne sors jamais sans ça ! So fresh ;-)

La littérature de bord, identique à celle de l'aller.

La tablette déploiée. Il ne faut pas être "enveloppé du bas-ventre" comme dirait Nico83et13, car celle-ci est plutôt pas mal avancée en direction dudit bas-ventre.

Tandis que je fais le tour de mon siège, la cabine se remplit gentiment.

Les coffres à bagages du milieu étant plus petits que sur les côtés, les bagages cabine ne tiennent pas dedans. Je vous dis pas le jeu de tétris pour tout faire rentrer. A noter que les PNC sont intervenus pour aider les pax.
Bon, finaliement tout a fini par rentrer.

Le pitch n'est quand même pas génial, illustration avec le voisin de la rangée centrale.

EuroAtlantic dispose de ses propres AKH.

Nous repoussons avec 20 minutes de retard (vous noterez comme le hublot est propre désormais ^^).

Les PNC présentent les consignes de sécurité. Comme à l'aller les écrans resteront éteints.

Le roulage est long et ce n'est qu'à 19h que nous prenons notre élan pour décoller.

Le coucher de soleil sous ces nuages menaçants donnent une lumière superbe, à laquelle mes médiocres photos ne rendent pas justice.


Nous passons rapidement au-dessus des nuages. Je suis un peu déçu car je voulais voir les côtes norvégiennes.

C'est très beau malgré tout.

On devine tout de même quelques plans d'eaux et la côte découpée du fjord d'Oslo.




Rapidement, la couche nuageuse devient trop dense pour distinguer quoi que ce soit au sol.

Je me plonge donc dans la lecture du magazine de Norwegian. Les types d'appareils sont bien détaillés, hélas sans représentation. Le moins que l'on puisse dire, c'est que DY est fidèle à Boeing.

Ma partie préférée, les routes de la compagnie.

Ecrire le nom des villes à 45° est original. DY affiche ses ambitions pour le sud de l'Amérique latine et notamment l'Argentine.

C'est plus light pour l'Asie.

Un quart d'heure à peine après le décollage, les PNC (masculins) sont de sortie avec les trolleys pour proposer le BoB.

Autant les PNCettes de l'aller étaient transparentes et enfermées au galley, autant les PNC de ce vol seront souriants et vraiment sympas. Pour fêter dignement ce chouette week-end à Oslo, nous nous offrons quelques bulles. DY propose la mini-bouteille de Feuillate à 100 NOK (10 €), ce qui est exactement le même tarif qu'une Carlsberg en bouteille payée à Aker Brygge quelques heures plus tôt…

Santé !

Photo corporate.

Nous grignoterons le pique-nique prévu à cet effet.

Je vous recommande (ou pas d'ailleurs) d'essayer le brunost, un truc apparenté au fromage au goût un peu sucré et utilisé notamment pour garnir les sandwichs. Perso je ne suis pas fan.

Dehors les couleurs sont magnifiques.

Je fais ensuite un petit tour aux toilettes. Celles-ci seront plutôt propres.

La fin du vol se déroule tranquillement.
Nous atterrissons à CDG à 21h. Direction le T1.

Pendant le roulage nous croisons un VRAI Norwegian.

Arrivée au contact à 21h10, le CdB n'aura pas réussi à rattraper le retard. Instant Danette.

Sortie par la porte 1L et prise de congé souriante de l'équipage.

Une dernière vue à notre oiseau de ce soir. Je ne sais pas quand je volerai à nouveau en 767…

La salle d'embarquement que nous traversons est blindée, comme à l'aller (je n'avais pas envie de flouter les visages un par un alors j'ai pris une photo floue directement)

C'est par là.

On reprend le tunnel.

Sur le chemin de la sortie, nous croiserons cet équipage QR.

Tubes by night.

Le CDGval sera désert.

Mais arrivé à la gare de CDG1, une bien mauvaise surprise nous attend.

La ligne de RER est fermée pour travaux. Alors oui il paraît qu'ils l'avaient annoncé, mais je suis pas l'actualité du RER chaque jour, partant bêtement du principe que ça fonctionne normalement. Décidément, il y a toujours un problème avec ce RER B. D'ailleurs de nombreux pax râlent malgré les agents SNCF présents pour les orienter.
Résultat : il faut reprendre le CDGval pour CDG2, puis prendre un bus jusqu'au Stade de France, de là marcher 10 minutes puis prendre le RER D jusqu'à la Gare du Nord.
Las… nous prendrons un Uber.
Pour terminer, quelques jours après le vol je recevrai un email de Norwegian pour recueillir mon avis. La démarche est très louable, mais je pense qu'ils devraient éviter d'utiliser Google Traductions : "Salut s'il te plait dit nous. Comment l'avons-nous fait ?" Entre les fautes d'orthographe et de ponctuation et la formulation pas très heureuse, ça ne le fait pas vraiment.

Merci Stéphane pour ce FR.
Les smorbrod au saumon : un délice.
Retour avec le même avion, un DY ce sera pour une autre fois.
So fresh pour le jus de front… voilà un slogan publicitaire à proposer à AF.
Un dernier verre avant d'être à Paris, le prix est correct.
A bientôt
Merci Valérie pour le commentaire.
Tu as raison, je devrais proposer à AF pour le slogan !
DY, next time, mais je privilégierais plutôt CPH ou ARN pour un prochain WE nordique.
A bientôt !
Merci pour le partage Stéphane !
Le prix des bulles à bord est très correct.
A bientôt !
Merci Stephan pour le commentaire.
Le prix du BoB est d'autant plus raisonnable quand on voit les prix pratiqués à Oslo !
Merci pour ce FR, où vous avez gagné en équipage ce que vous avez perdu en legroom par rapport à l'aller ☺️
DY est fidèle à Boeing -> Pas sûr que ça ait été un bon calcul, tant les problèmes du 787 puis du 737 Max ont perturbé leur programme de vols et obligé à de coûteux affrètements ! Mais au moins les AvGeeks en profitent ?
A bientôt !
Merci pour ce commentaire.
Gagné en équipage, c'est vite dit, mais ça ne pouvait pas être pire qu'à aller.
C'est vrai que nous avons eu de la chance de pouvoir tester ce 767.
A bientôt !
Merci par le FR Stéphane
Je prends peur quand e vois que tu voyage en éco et que tu inflige ça à Madame, tu n'as pas honte...
Imagine moi dans ce siège avec ma largeur, je n'arrive plus a en sortir... lol
10 balles pour une demi champagne c'est très raisonnable en prix.
A bientôt
Merci Nico.
J'ai bien essayé de regarder pour un upgrade, mais c'était de la full Y ! Côté largeur, Madame n'avait aucune peine à s'installer ou à s'extraire (contrairement à toi !)