Avis du vol entre Dublin et Paris en classe Economique avec Aer Lingus

Un instant porte tronqué en photo de couverture. Quelle histoire le rayuré de service va-t-il encore nous faire subir raconter? J'avais pourtant choisi une autre photo pour illustrer ce vol, entre flou et grillagé (souvenir du zoo ou prémonition?)

Suite à un premier vol avec Aer Lingus entre Paris et Dublin, je n'avais toujours pas une vision très claire du positionnement de cette compagnie legacy-low-cost-no-frills. Pendant ce vol de retour vers la France, un incident à bord aurait pu mal finir mais chut! 
Vous en saurez plus en lisant ce FR jusqu'au bout… ça vous apprendra à cliquer n'importe où!!!

Après une mini semaine intense où l'on m'a gavé d'informations comme une oie avant les fêtes, l'heure du retour en France a sonné. J'ai profité de rares moments de lucidité pour effectuer mon check-in en ligne en passant du côté droit au côté gauche histoire de voir ce qui m'avait été refusé lors du précédent vol. On a bien essayé de m'étouffer avec un training aussi solide que liquide mais heureusement, j'ai survécu à la noyade. Les pauvres Irlandais ont cru qu'un petit Frenchie ne tiendrait pas le rythme. Les "after" étaient à l'image du ciel local… arrosés. Désolé les gars mais je me suis entraîné avant de venir. Au fond à droite pour la Guinness et les toilettes. C'est que j'ai une réputation à tenir!

Bref, c'est en taxi que mon nouveau boss et moi-même rejoignons l'aéroport. Il volera sur BA vers LHR et moi sur cet ersatz de compagnie aérienne qu'est Aer Lingus vers Paris. En acceptant ce contrat, j'avais précisé que j'étais un peu avgeek et que le vendredi 14 septembre, il y avait un événement auquel je ne pouvais manquer. Je m'en souviens très bien, c'est dans le routing qui suit.

Vous n'oublierez évidemment pas de mettre un Like à la fin de ce FR.

L'aéroport de Dublin est plutôt proche du centre ville. Nous y sommes rendus en moins de 20 minutes. Mon boss n'a pas de bagage à enregistrer, moi si. Nous nous retrouverons donc de l'autre coté pour étancher sa soif (et la mienne à l'occasion). Pour moi, c'est par là.

Toute tentative de dialogue avec cette machine serait inutile mais elle me délivre un étiquette bagage en très peu de temps.

Ici, tout est automatisé. Pratique, point besoin de flouter le personnel au sol, y'en a pas.

La fugueuse est reconnue, scannée puis s'en va dans les méandres de l'aéroport. Good luck!

Le bandit manchot me délivre un reçu. Merci et adieu!

Je file à l'extérieur respirer un peu d'air vicié et me soumettre à d'autres tentations.

5 minutes plus tard, je prends la direction du PIF. Pour les départs, c'est en haut que ça se passe.

Encore un étage.

Jolie sculpture.

Juste avant de passer le PIF, quelques rappels pour les étourdis : les épées en bois sont aussi dangereuses que les bouteilles d'eau. Quelle époque formidable que nous vivons…

Quant au marteau ou couteau à pain, qui pourrait bien vouloir voyager avec? Un cuistot du dimanche peut-être? 

Bref, passons la sécurité. Mon nouveau boss a déjà trouvé un bar et il s'impatiente. Présage d'un sale quart d'heure en vue?

Finalement non. Passage assez fluide. L'identité n'intéresse personne ici à priori.

Shopping ?…

Ou spotting?

Ni l'un, ni l'autre. Ce sera drinking puisque mon boss a vraiment soif. Direction le food-court, un étage plus haut.

Embarras du choix en termes de mal-bouffe, mais c'est là où l'alcool est disponible que mon acolyte a élu domicile. J'ai fait mes courses de snacks au bureau avant de partir et je commande un cidre local. Bof, un peu comme tout le reste consommable dans le coin.

Le vol pour Londres de Monsieur va embarquer, salutations, on va se revoir dans quelques jours à Londres. Je quitte les lieux pour visiter cet aéroport. Pas évident de spotter dans les parages. Sinon, il y a aussi une boutique à souvenirs. Le reste est un peu plus loin.

Mais avant, vous prendrez bien un peu de Corona virus avant l'heure?

Ceci n'est pas un lavabo.

Passons aux choses sérieuses…

Ce n'est pas l'envie de tester un salon qui me manquait mais n'ayant ni faim ni soif, je passe mon tour et garde mes €29 pour un billet d'avion. On peut aller beaucoup plus loin avec une telle somme.

À l'époque, je m'étais mis en tête de tester le 737 Max de Norwegian pour aller aux US et il y avait des tarifs promo au ras des pâquerettes. Apparemment, la providence n'a pas porté chance à cette compagnie.

Pourtant, au pays du trèfle…

Je vadrouille dans ce terminal au grès du spotting possible. Etihad, Turkish Airlines

Et Norwegian.

Et du local surtout.

Vestige du passé.

Oh! Un vol pour Milan. J'aurais presque pu le prendre mais comme je préfère les escales… La Lombardie attendra demain.

À propos d'Italie…

Et d'autres vieilleries, une cabine téléphonique comme on n'en voit plus!!!

Bon, l'heure tourne, il faut aller en porte. Mon carrosse vient d'arriver.

Avec un peu de retard…

Mon côté curieux…

Et puis finalement, l'embarquement est lancé. Dédale de couloirs…

Et au bout de la passerelle, ça bouchonne un peu.

Une porte(bonheur?)

Je m'installe au premier rang. La vue est, comment dire?…

C'est un peu mieux en jouant les contorsionnistes.

À propos, la position grenouille est recommandée à cet emplacement.

Avec variantes^^

Je pensais être tranquille mais non, nous aurons un voisin au milieu. Ça va, il a de saines lectures!

L'embarquement est enfin terminé.

Repoussage et mise en route.

Bye bye Dublin. See you next time.

Take off power!

Une minute plus tard, survol de la campagne irlandaise.

La mer de nuage va vite se confondre avec celle en-dessous.

Le paysage disparaît vite à cette heure.

Il est temps de consulter la paperasse de bord.

Skytrax… ou l'art de décerner des prix à n'importe quel prix? Dans ce cas, ce n'était pas difficile de dire qui est la meilleure compagnie irlandaise.

Bref, que des âneries.

C'est pas signé Aer Lingus ce service!

Ah! Ma prochaine destination!

L'avion dans lequel je suis n'avait pas l'air équipé de wifi. Pas que ça me manque mais bon.

Les PNC seront-ils aussi souriants sur ce vol? Avec les concierges les plus fidèles peut-être mais je n'ai pas le souvenir d'autant d'accueil.

Les pages les moins inintéressantes de ce magazine de bord, selon moi.

Bref, entre de la lecture et un peu d'observation de la vie à bord, le temps a passé vite. Nous voici sans transition ou presque en approche finale vers Roissy Charles de Gaulle. Bientôt débarrassé de cette expérience de vol tout aussi instructive que la première.

Atterrissage doux et roulage rapide vers notre point de parking.

Léger retard mais rien de bien méchant.

Les fauves vont pouvoir être lâchés.

Alors, j'en profite pour une photo volée.

What are you doing???
Mes voisins de rang me dévisagent. Je m'explique, c'est juste une photo de la porte. La PNC me dit sèchement que je n'ai pas à faire de photos dans l'avion. Je lui réponds naïvement que c'est un peu tard. J'en fais à chacun de mes vols et c'est pour documenter chaque étape. Et là, elle me sort le magazine de bord de la compagnie à la seule page que je n'ai pas lue avec l'interdiction formelle de photographier quoique ce soit à bord de leurs avions. 
Levez-vous, venez avec moi, vous allez vous expliquer avec le commandant de bord. Evidemment, le débarquement est retardé le temps qu'elle m'accompagne dans le cockpit. Tout sourire, je lui dis que je n'en demandais pas tant. Elle me rappelle que c'est du sérieux, je lui rétorque que l'accès au cockpit est aussi une chose très sérieuse pour moi même si j'aurais davantage apprécié un tel moment en plein vol.
Visiblement, elle ne se soigne pas au second degré. Flammes sur mon sac en avant, je me présente aux deux PNT et explique la raison de mon "mitraillage". Ils comprennent la passion (encore heureux) mais m'expliquent que c'est la politique de la maison. Je leur souhaite alors une bonne nuit tout en disant que ma politique maison à moi, c'est de ne plus voler sur des compagnies qui sont hostiles aux avgeek. Evidemment, ils ne voudront pas que je fasse une dernière photo, celle de ce cockpit que j'affectionne tant. Je n'ai plus qu'à quitter l'avion, avec pour seule salutation un certain dédain de la part de l'hôtesse. 
Je récidive sans vergogne une dernière fois mais à distance sûre des griffes de l'ogresse.

Bienvenue à Roissy en France, patrie d'autres photophobes.

Plus la peine de rester dans les parages.

Mon téléphone sonne, c'est mon copax du lendemain qui appelle pour s'assurer que je suis bien rentré et que tout est calé pour demain matin. Une sympathique discussion s'engage et je raconte mon aventure à la sortie de l'avion tout en avançant vers l'arrêt du Roissybus quand soudain…

Merda! Ma valise… Eh oui. J'ai tout simplement oublié de la retirer au tapis bagage. Retour sur mes pas. Je me renseigne, en gros, il faut appeler un employé qui va venir vérifier si je suis bien apte à retourner au carousel.

Le reçu imprimé à Dublin un peu plus tôt sera mon sésame. Il me faudra quand même patienter que quelqu'un arrive.

Grrrr! Quelle perte de temps. Tiens, des jumeaux sur ce vol?

Ma fugueuse à moi.

Retour donc en bus. Et oui, tout est calé pour le prochain vol. Roissybus sera le premier à arriver, heureusement, c'est moins cher.

Voilà, c'est tout pour le moment. La suite au prochain numéro.
Comme d'habitude, merci de m'avoir lu. N'hésitez pas à commenter voir critiquer (mais pas trop non plus, faut pas exagérer). Si vous avez aimé, mettez un Like en dessous sinon vous en mettrez deux!
À bientôt pour de nouveaux envols.
✈