European "Now or Never" tour 2019 !
Il était une fois, un paternel, qui dit à sa fille de 8 ans, tu veux faire quoi pour les vacances de patates ? La fille répondit, un tour d'Asie.
Après d'âpres négociations, un tour d'europe fût convenu, … il faut savoir être raisonnable parfois, … pour 9 jours !
Enchainement de vols
- 1GVA - LHR / LX352
- 2LHR - MAD / IB3167 (Tiens, tiens… un A346)
- 3MAD - FRA / LA704 (Tiens, tiens… un B789)
- 4FRA - ARN / LH802
- 5ARN - DME / SQ361 (Tiens, tiens… un A359)
- 6DME - VIE / OS602 (Avec la fameuse Wiener Schnitzel)
- 7VIE - GVA / OS581
Programme chargé, mais que de souvenirs et autres anecdotes à ramener dans la besace, c'est maintenant ou jamais.
Gros plan sur l'un des vols, au demeurant, reporté récemment par FredNyon. Je vais tout faire pour ne rien plagier, mais je vous préviens déjà la gate sera identique, le siège, le fameux 19A, pareil ! Merci à lui pour les informations intéressantes que j'ai pû glâner dans son report. Cela nous a permis de gagner quelques minutes et ce n'est pas rien de nos jours.
La nuit ne s'est pas faite à la belle étoile, quoi que, mais au Clarion dans l'aéroport lui-même et sa piscine extérieure par tous les temps, je crois bien car, je cite l'employée, "elle est chauffée". Faut le dire vite, c'est pas non plus des bains thermaux ! A noter des chambres avec une vue imprenable sur la piste 19R/01L et les gates.
Bref, nous partons nonchalamment nous faire enregistrer (à l'aide d'une guichetière bien aimable), ou plus précisément remettre deux cartes d'embarquements, car petit un, il n'était pas possible d'en obtenir une officielle via l'app et petit deux, nous gardons toujours lesdites cartes en souvenir et de préférence, celles remises aux guichet, comportant un grammage plus important, pour plus de tenue. Et la tenue, c'est important de nos jours.
Passage aux x-ray dédiés aux passagers importants (pas nous !) ou à défaut, possédant par exemple une mention Business Class ici ou là. Enorme gain de temps en cette matinée, probablement 45 minutes à la louche.
Petit-déjeuner express au Lounge SAS, bien connu, pour y être passé plusieurs fois en partance avec Swiss. Ca fait le job, sans plus.
Direction le contrôle des passeports et là, … patatras. Cerbère bien sympatique qui nous fait "Caramba, mon système informatique vient de tomber en rade, il faut attendre", avant de se raviser, "vous n'aurez pas le temps d'attendre, votre vol et en final call". Bon autant dire que notre nonchalance du départ, nous la remballons fissa. Elle demande à sa collègue de tapoter sur son computer pour vérifier que je n'ai pas enlevé ma petiote et nous sommes libérés tels des fauves, pour la porte 66, celle du diable moins une centaine.
Une fois arrivés à cette dernière, l'embarquement se termine doucement et nous en profitons pour vous présenter cette première fresque moderne, une photo…

Nous prenons place juste à droite de la porte, en 19A et la magie commence à opérer. On est clairement dans une autres dimension, à mon sens, dans une classe business. La première rangée et le fait que cette cabine est pratiquement vide, pèsent dans cet avis évidemment. Seul défaut peut-être, le manque d'hublots, un seul à disposition. Mais le sentiment d'espace est assez incroyable.

C'est une fois assis, que ma fille devient le centre du monde de l'équipage et c'est assez déroutant, malgrés pas mal d'expériences en Asie. De plus, cette dernière étant timide et ne parlant que de rares mots d'anglais, le dialogue directe est impossible mais les hôtesses ne se découragent pas le moins du monde.
Premier présent offert.

Puis, l'hôtesse sort la couverture, les coussins et lui concocte un nid douillet, avant de déballer le casque et demander si ce dernier n'est pas trop grand. Il y aurait donc plus qu'une taille de casque, impréssionnant.
Interlude non musicale : le vol est retardé suite à un problème de bagages.
L'hôtesse quant à elle, continue d'être au petits soins et passe en revue les dessins animés disponibles, avec ma fille et lui met en route Dumbo.
Bon, tout ça c'est très bien et on est là pour ça, mais on à quand même Basile-le-Bienheureux et sa Cathédrale qui nous attend à Moscou.
C'est en piste 19R que nous quittons le planchers des élans et autres rennes, ce qui nous permet de jeter un dernier oeil sur le Clarion.

Puis, nous survolons les miliers d'îles côtières en prenant la direction de Moscou via l'Estonie. D'ailleurs, si l'occasion se présente, n'hésitez pas à faire la traversée Turku - Stokholm en bateau, en hiver, un moment inoubliable presque assuré.

Bon, pas rassasiés par le Lounge SAS, c'est ave bonheur que nous accueillons les plateaux-repas. Une superbe assiette de fruits pour ma fille, sélectionnée (pas ma fille) lors de la réservation. Me concernant, je me suis laissé tenter par la surprise et ce jour là, deux choix se présentent aux quelques passagers.

Le choix pour lequel j'ai opté est assez clair !


Ainsi, les fruits exquis, l'omelette coquette, les pommes de terre rondelettes et la saucisse pour laquelle on repassera.
Les nuages sont bien sous nous, notre altitude approche clairement les 13'000 mètres et nous profitons de la vue.

Tout en continuant à déguster… Minuscule déception, le thé (ou le café) est servis à la théière moderne (ou cafetière). Etrange puisque le temps est bien assez long pour prendre ce temps justement de proposer un peu plus que "thé, café ?" à la carafe au moment du petit-déjeuner et pas après.

Saut de puce, quelques sièges plus loin mais pas trop, l'angoisse de l'economy monte… pour changer d'angle de vue.


Passons au test, commande d'un cocktail sur mesure. Vas pour le Midsummer Breeze, sauf erreur car en toute honnêteté, j'ai complètement oublié lequel parmis les 6 proposés, sans alcool, j'ai opté (mieux vaut rester sobre avant de (tenter) passer la frontière Russe.

Moscou pointe bientôt le bout de ses basiliques. Les nuages, pour le coup, ont disparus.


L'équipage a également mangé et s'ennuie clairement. Il revient à la charge avec le mari de Madame (voir plus haut, deuxième présent) !

Les hôtesses s'amusent à plus en finir à cacher les peluches, puis les faire réapparaître. Ma fille veut juste terminer Dumbo avant d'atterrir ! Bref.
La terre approche…

La terre est sous nos 10 (sauf erreur) roues et c'est une voiturette "Follow me" qui nous amène au contact (que l'on voit en orange au centre de la photo).

Nous avons l'immense privilège d'être les premiers à débarquer (exit la photo dans le cockpit) car le temps nous est compté et nous ne maîtrisons pas l'attente à l'immigration. Cette dernière se fera à une vitesse de croisière d'A359 pour atteindre la Dame fort aimable concernée, mais à une vitesse d'escargo pour scruter à la loupe, réellement, nos deux passeports préalablement affublés des visas obligatoires, même pour moins de 24 heures sur place.
Pour le reste, les photos sont du lendemain, mais pourront peut-être servir pour qui souhaite se rendre de l'aéroport au centre en prenant le train, tout ce qu'il y a de plus moderne.
Sortir des arrivées sur la gauche, puis suivres les indications efficaces pour se rendre sur le quai. Le billet peut-être pris sur internet pour un gain de temps.



Merci pour ce FR.
Bonne chance pour logger tous les Park Hyatt. Les derniers arrivés à Kyoto et Auckland, de même que celui de Niseko semblent être cotons à réserver à bon prix.
Et ceux de Mendoza et de St Kitts ne sont Pas spécialement aisés à atteindre.
Tout à fait, mais il y a 15 ans je n’imaginais même pas mettre les pieds dans un Park Hyatt et depuis... !
Notre top 3, Tokyo, c’est une évidence pour différentes raisons, puis Canton, la suite était incroyable et Vienne pour la piscine dans une salle des coffres forts d’une ancienne banque ex æquo avec Shanghaï également pour sa piscine ;-0)
Merci pour le commentaire !
Merci pour le FR et ces superbes photos en bonus
Merci !!
Merci pour le partage !
Ah ces enfants qui ont la fibre du voyage, c'est génial ! Ma filleule c'est pareil : tu veux faire quoi ? Prendre l'avion. Tu veux aller où ? New York ou Bali :)
Jolies prestations sur ce vol super court, ça fait vraiment envie !
A bientôt !
Le bonheur ne vaut que s’il est partagé ;-0)
Merci pour le commentaire !
Merci pour ce reportage. Je suis rassuré SQ distribue toujours un couple d'oursons :) J'aimerai bien en avoir un mais apparemment il faut voyager en business. Je les aurai un jour je les aurai