Avis du vol entre Muscat et Bangkok en classe Affaires avec Oman Air

Je reprends la suite de notre voyage à destination de la Thaïlande. Pour rappel, voici le routing :

Je vous avais laissé à la sortie de l'avion en provenance de Paris, qui accusait un retard honorable de 2h20. J'avais été un peu rassuré à CDG sur le fait que le vol pour BKK serait retardé, mais bon, mieux vaut être certain.
C'est chose faite avec le premier FIDS que je vois qui indique que la porte sera indiquée à 9h35. Ce qui signifie de manière assez peu explicite que le vol ne décolle pas avant 10h30.

Les couloirs de MCT bénéficient d'une décoration pour le moins colorée. Les tapis roulants sont les bienvenus étant donné la bonne distance à parcourir.

On y trouve d'étranges bancs en bois, très sympas mais disposés à des endroits qui ne sont manifestement pas des lieux d'attente.

La signalétique est on ne peut plus claire.

Pas de photo pour le passage du PIF, mais cette formalité sera expédiée rapidement et sans s'encombrer de procédures tâtillonnes (ex. pas nécessaire de sortir les tablettes et ordinateurs).

Direction le salon WY.

Nous arrivons dans la zone duty free. Une voiture de sport à gagner à la loterie ? On est bien au Moyen-Orient !

L'espace est vaste et bien aéré. On y trouve les habituelles marques internationales, sans grand intérêt dans notre cas.

Plus couleur local, je m'amuse devant ce Sindbad en Lego.

Pour les avgeeks en herbe, il est possible de s'offrir une réplique d'aéronef. KLM, Virgin, Bristish Airways… Mais pas un seul avion Oman Air ?

Pour les PMR ou les pax First.

J'aime bien le design de cet espace détente.

Nous ne sommes manifestement pas à une heure de pointe et c'est agréable. J'avise une dernière fois le FIDS. WY opère les 2/3 des vols affichés…

Pour accéder aux salons, il faut monter un étage supplémentaire. On y trouve un hôtel en zone airside.

Ainsi que l'entrée du lounge Oman Air.

Le Lounge Oman Air

Mes amis, ça brille, nous sommes bien en Orient. Les agents au comptoir nous accueillent poliment.

Une belle maquette de 787 trône à l'entrée.

L'un des agents m'indique, en voyant nos BP, que nous n'avons pas beaucoup de temps à passer au salon car l'embarquement démarre dans 30 minutes. Je lui fais respectueusement remarquer que c'est l'affichage de la porte qui est prévu dans 30 minutes, et qu'il nous reste une bonne heure et quart avant le début de l'embarquement. Il se rend compte de sa méprise et me confirme que j'ai raison.

Nous voici dans le QG d'Oman Air.

Un cheminement nous fait accéder l'espace principal, composé d'une grande salle de restauration. En cette heure d'entre deux rush, c'est très calme et pratiquement vide.

Un peu plus loin, se trouve un dégagement donnant sur les pistes.

On y trouve un bar. Plus loin un autre espace de restauration, que je ne visiterai pas cette fois-ci mais au retour.

Dans ce grand salon désert, nous n'avons pas de mal à nous trouver 4 places au calme. Près des pistes, c'est mieux ;-)

Je note la présence d'un cigar lounge.

Cette pompeuse dénomination en lettres clinquantes m'invite à ouvrir la porte… pour découvrir un fumoir totalement aveugle. Bof.

La décoration et l'aménagement font très "oriental".

On trouve un espace dédié pour les pax les plus jeunes.

Nous décidons de nous installer à table pour le petit déjeuner. Voyons voir l'offre.

Celle-ci est généreuse. Je n'ai pas eu le courage de soulever les couvercles…

Mais il y a du choix !

La décoration du buffet est travaillée.

Les jus, un peu chimiques pour celui que j'ai goûté.

Une belle machine à café qui fonctionnera avec de célèbres capsules suisses.

Nous resterons raisonnables pour ce petit-déjeuner.

La décoration de la table est sympathique.

Tout comme celle du bar.

En cette heure matinale je ne suis pas d'humeur à faire travailler le barman. Mais je note en libre service ces bouteilles au nom raffiné.

Comme l'indique la petite étiquette noire, ce breuvage est halal. Un pannonceau confirme l'information et me rassure sur ce vin qui satisfera les "connoisseurs"…

Entre temps un 787 vient prendre place au contact. Ce n'est pas la foule sur le tarmac.

Avant de partir, je fais un petit tour aux toilettes. Nickel, forcément. Dorures et marbres se disputent la vedette.

J'ai bien rigolé en lisant ces consignes affichées avec insistance. Certains pax indélicats (ou en mal de linge propre) ont dû vouloir faire leurs ablutions ici…

L'embarquement

Bon il est temps de rejoindre notre porte d'embarquement. Nous passons devant une boutique Amouage (marque omanaise fournissant WY en trousse de confort et que je découvre à cette occasion).

La fréquentation des boutiques est plutôt limitée.

Direction la porte C9.

Palmiers en plastique et néons bleus égaient le chemin jusqu'à la porte.

Lorsque nous arrivons à celle-ci, il n'y a pratiquement personne. Certains pax attendent devant.

Pourtant la gate est bien open.

Allez zou !

L'agent sera sympathique et nous souhaitera un "bon voyage" en français. Comme à BKK, les pax sont parqués dans une salle d'embarquement dédiée.

Notre B787 est bien là, ça s'active autour de lui.

Un signal d'alarme strident sur l'une des portes s'est déclenché et personne ne semble en mesure de l'arrêter. C'est assez pénible au bout d'un moment.

Ca se remplit doucement. C'est sympa, la population est bigarrée : européens, asiatiques, orientaux…

J'essaie de me connecter au wifi de l'aéroport. Je n'ai pas peut-être rien compris, mais la procédure de connexion me paraît bien compliqué, avec un ticket à récupérer à une borne pour obtenir un code de connexion.

Vers 10h20, l'embarquement est annoncé oralement. Le bougre a beau préciser que seuls les pax business sont concernés, c'est la ruée et il faut se frayer un chemin pour accéder à la porte. On ne peut pas dire que ce soit bien organisé.

Jetbridge vitré. SIN a fait des émules et MCT s'est doté d'épaisses moquettes barriolées (au demeurant peu pratiques pour les valises à roulettes).

Voilà le B787 qui nous conduira en Asie.

La passerelle est climatisée, mais on sent que la chaleur extérieure est étouffante. Les pax business disposent d'un accès dédié.

Arrivée en porte.

Cette fois-ci je ne rate pas l'instant porte pour M. Esteban.

Le flight report

L'accueil est cordial. Nous sommes orientés dans la rangée après le galley. Pour ce deuxième vol, nous sommes serons côté hublot et nos filles seront à la rangée derrière nous.
Je serai au hublot, ce qui me permettra de tester cette configuration particulière chez WY et que je trouve très réussie.

Notez que les hublots sont "fermés" et l'occultation n'est pas gérable individuellement. Une PNC à qui je m'en ouvre m'explique que c'est en raison de la forte chaleur extérieure, mais sur simple demande il sera possible de pouvoir moduler soi-même l'occultation.

Cela étant, ce n'est pas l'activité sur le tarmac qui se justifie…

Mais je peux prendre une photo de ce beau siège à la lumière !

Madame en tout cas semble ravie. La cabine lui plaît :-)

Nous craignions d'être trop décalés mais en pratique cela ne pose pas de problème quand on voyage à deux. Si nécessaire, la cloison peut être relevée (mais je n'ai pas su comment faire).

Moins de 10 minutes après avoir embarqué, le ballet des oshibori démarre. Comme lors du vol précédent, choix entre oshibori chaud ou froid. Celui-ci est remis sur réglette, ce que je trouve élégant.

L'armement prévoit un coussin, déjà disposé sur le siège, ainsi qu'une couverture. Pour ce vol, pas de sur-matelas comme sur le vol précédent.

Sur le côté on retrouve les rangements, notamment avec la bouteille d'eau et le casque.

L'eau minérale est aux couleurs de WY. Je trouve cela sympathique, et ça coûte sans doute moins cher que des bouteilles de marque.

Le PNC en charge de notre rangée vient se présenter à nous avec le sourire. Cela ne lui a pris que quelques secondes, mais c'est une touche de service agréable. Il nous demande ce que nous souhaitons prendre comme verre d'accueil. Champagne bien sûr ! Il nous indique que celui-ci pas encore très frais, mais nous insistons.
Cette fois-ci les verres ne sont pas servis à la place mais au galley, sans doute pour rafraichir la bouteille au mieux.

Tchin !

Santé à tous les FRistes !

J'aime beaucoup ces flûtes pour le champagne. AF pourrait s'en inspirer ! (et pas uniquement en F)

L'embarquement se continue tranquillement. Il n'y a pas de coffre à bagage au milieu mais cela ne pose pas de difficulté pour ranger tous les bagages cabine.

Continuons notre tour de cabine. Sur les sièges hublots, l'ottoman et le rangement sous celui-ci sont légèrement en biseau, afin de ménager un passage plus aisé pour accéder au siège. L'espace de rangement reste néanmoins largement suffisant.

Le menu est déjà disposé sous l'écran, sur cette tablette que je trouve très pratique.

La littérature de bord est identique à celle du vol précédent.

Le plafonnier.

Avant le roulage, nous avons droit à nouveau au traditionnel café arabe à la cardamome et à la datte.

Il est temps de partir, nous avons déjà suffisamment de retard.

L'aéroport paraît sur-dimensionné, mais je pense que le trafic est autrement plus soutenu en période de pointe. Je n'arrive à attraper que ce 737 WY.

Les consignes de sécurité défilent. Elles sont sympas et très typées "couleur locale".

Nous avons un petit quart d'heure de taxiing.

Nous arrivons enfin en bout de piste pour nous aligner.

C'est parti !

Le temps est bien dégagé et permet d'appréhender la taille imposante de MCT. A part ce 777 émirien, pas grand monde au contact.

Le spectable au décollage est agréable. On devine la chaîne montagneuse omanaise dans la brume.

La côte omanaise, assez découpée. Rien à voir avec la côte dubaïote.

Je me régale !

Je joue un peu avec l'occultation de mon hublot pour atténuer la luminosité, qui est vive.

Voici que notre PNC nous amène le "after take-off drink", commandé avant le décollage. C'est un point de protocole très agréable ! Je ne fais pas de mélange et reste au Laurent Perrier.

Dommage, les noix sont froides.

Photo corporate.

Madame est plus sage et prend un tchaï (infusion de thé noir avec du lait et un mélange d'épices indiennes).

Ca se boit vraiment tout seul…

La nuit ayant été courte, je fais une petite sieste d'1h30. Le siège est vraiment très confortable et j'ai très bien dormi. Lorsque je me réveille, nous sommes au-dessus de l'Inde.

Le temps est couvert.

Petit tour aux sanitaires. Ceux-ci sont propres.

Par contre, aucun produit n'est disposé, cela ne fait pas très sérieux.

Il y a bien un distributeur de gobelet, mais il n'y en a plus qu'un seul !

WC qui ne dépaysera pas les Japonais.

Pas de préjugés chez WY, ce sont les hommes qui s'y collent pour changer les couches de bébé.

En sortant, vue sur le galley, avec les PNC qui ne chôment pas pour le service.

Je fais un petit tour en cabine. Vue sur la cabine J, qui de mémoire était pleine.

Madame a profité de mon absence pour squatter mon siège !

Il faut dire que la vue est belle malgré les nuages.

Cela suppose toutefois de batailler avec les PNC, qui s'évertuent à assombrir automatiquement les hublots.

Fort heureusement, chacun garde la main.

Je lance alors un film.

J'utiliserai le casque fourni.

L'écran est d'excellente qualité, mais il est si éloigné qu'il faut utiliser la télécommande pour naviguer dans l'IFE.

C'est un peu le point noir, celle-ci n'est pas très réactive et le système de navigation n'est pas des plus intuitifs. J'arrive toutefois à mettre la géovision sur celle-ci.

Le choix de film est correct mais de nombreux films ne sont disponibles qu'en anglais, dommage.

Vient ensuite le repas, au moment où nous l'avons demandé. Il n'y a pas à dire, le choix de l'horaire de repas est vraiment appréciable.
J'en profite donc pour vous présenter le menu. Celui-ci, comme pour le vol précédent, est présenté dans une élégante pochette en simili-cuir.

Les vins sont les mêmes que pour le vol précédent. La partie solide est, fort heureusement, différente. Là encore, 4 choix d'entrée, 3 choix de plats, fromage et dessert.

Sans surprise, je commence par une coupette. Notre PNC s'applique à respecter le protocole de service au verre à la place. Cette fois-ci, le champagne est bien frais !

Puis il met en place la nappe.

La table est coulissante et pivotante pour s'extraire. Côté hublot, il ne faut pas non plus être trop "enrobé du bas-ventre".

Mise en place des couverts.

Comme pour le vol CDG-MCT, choix de pains (froids cette fois), beurre en coupelle et duo sel/poivre en porcelaine.

Madame note que la vaisselle est siglée.

Le PNC procède à un refill. Quelle réactivité !

Voici donc l'entrée. C'est joliment présenté.

J'ai à nouveau pris les Classic arabic mezze, qui sont différents de ceux du vol précédents.

J'accompagnerai ceci de cet excellent Sancerre que j'avais apprécié lors du vol précédent.

C'était absolument excellent, je me suis régalé (notamment avec la muhammara) ! Vient ensuite le plat, Braised kingfish and scallops in coconut and coriander sauce. Très parfumé, j'ai bien aimé. La cuisson était parfaite et le poisson n'était pas trop sec.

Je resterai au Sancerre.

Madame goûtera quand à elle les spinach and goat chesse cannellonni with mushroom cream sauce, qu'elle appréciera également.

Qu'est-ce qu'on est bien là, pour déjeuner !

En revanche cette belle vue s'obtient en bataillant avec l'équipage qui s'obstine à vouloir obscurcir les hublots. Je ne suis pas le seul résistant, le passager du 1A refuse lui aussi cette autoritarisme des PNC !

Nous avons bien déjeuné et ferons l'impasse sur le fromage. Pour le dessert, nous prendrons simplement les Seasonal mixed fruits.

Et quoi de mieux pour accompagner ce dessert que ce délicieux Château Guiraud ?

La robe est superbe et c'est une très belle surprise que de trouver ce Sauternes en business.

Petit clin d'oeil : lorsque le stewart me demande ce que je souhaite avec le dessert, je lui demande le Château Guiraud. Devant son air interrogatif, je précise : le Sauternes. Il ne comprend toujours pas. Ah oui, pardon il faut dire le dessert wine ! ^^
Je termine ce bon repas avec un expresso Illy.

Entretemps une PNC passe nous distribuer les fiches d'immigration.

Le soleil se couche rapidement derrière nous.

WY n'en fait pas la promotion (ou alors je suis passé à côté) mais il y a bien du wifi à bord.

Je ne suis pas grand amateur de wifi en vol, mais je laisse les connaisseurs apprécier les tarifs.

Ce vol passe vraiment trop vite. Les PNC nous distribuent un dernier oshibori.

Nous arrivons en vue de la Thaïlande.

Je note sur la géovision que notre avion a effectué plusieurs turn around avant de faire son approche sur BKK.

Pas de doute, c'est une grande ville.

Nous atterrissons vers 20h heure locale.

Les photos de nuit ne sont pas faciles pendant le roulage, mais j'arrête à attraper ce 777 TG qui est ici chez lui.

Le roulage est très rapide et nous arrivons à notre poste de stationnement. L'inévitable instant Danette.

Un dernier regard à mon siège.

Cette fois-ci le débarquement se fera par l'avant.

Nous débarquerons parmi les premiers, avec les salutations souriantes des PNC.

Les couloirs de BKK seront plutôt vides à cette heure-ci.

C'est plutôt bas de plafond, mais au moins il n'y a pas d'ambiguïté sur la direction à suivre, toutes les flèches nous disent d'aller à droite !

En revanche il y a pas mal de monde à la PAF. Heureusement je vois un discret panneau indiquant que le fast-track se trouve un peu plus loin.

La dragonne qui en garde l'accès ne vérifiera même pas nos BP. Moins de 10 minutes plus tard, nous passerons les formalités d'entrée.

A noter que le wifi de l'aéroport était faiblard et bien peu performant, mauvais point pour BKK.

N'ayant pas de bagages enregistrés, nous prenons donc la direction de la sortie. Certes la zone est en travaux mais j'ai rarement vu une sortie vers le landside aussi peu glamourissime…

Nous voilà donc à BKK !

Nous rejoindrons le Airport Rail Link, qui pour moins de 2 € par personne nous amènera directement dans le centre de Bangkok.

Merci pour votre lecture et vos commentaires, je vous retrouve pour le vol suivant à destination de Siem Reap !