Avis du vol entre Madrid et Vienna en classe Economique avec Iberia

Bonjour, 

Voici mon dernier vol de l'année 2019, un Madrid - Vienne. 
Nous partons vers l'Autriche dans le but de:
- Passer 2 jours à Bratislava (dont un durant lequel je dois travailler)
- Passer le nouvel an chez des amis à Vienne
- Prendre 4 jours de vacances et de repos dans la campagne de Salzburg.

Le choix est facile pour nous, Iberia en direct Madrid - Vienna. La compagnie Espagnole a 3 vols par jour entre les deux villes. 

Voilà pour l'introduction. Passons maintenant au vol:

Flight-Report

Nous arrivons au T4 qui est un peu plus encombré que d'habitude mais rien d'inhabituel. 
C'est en arrivant aux comptoirs Business que la surprise est grande. Je n'ai jamais vu autant de monde aux comptoirs Business! 

La queue est vraiment immense et moins de la moitié des comptoirs sont ouverts. On peut faire une croix sur notre déjeuner avant l'embarquement.

Mon compagnon est plus assertif que moi et trouve la situation inacceptable pour des comptoirs prioritaires. Alors, con dos cojones, il appelle le centre platinum d'Iberia pour leur faire part de la situation et leur demander d'envoyer plus de personnel. Quelques minutes plus tard d'autres agents arrivent et quasiment tous les comptoirs sont ouverts. 
On aura quand même mit 20 minutes pour déposer nos bagages.

Sécurité rapide puisque la queue au check in sert de filtre, puis direction le salon.
Celui-ci n'est pas bondé et pourtant on est en plein dans l'heure de pointe. Cela s'explique par la date: Samedi 28 décembre. Nous sommes entre Noël et le Nouvel An et la queue au check in était pleine de familles.
Tous les hommes et femmes d'affaires qui habituellement remplissent ce salon à cette heure-là sont dans le terminal avec leurs familles parce qu'ils ne peuvent prendre, au meilleur, qu'un invité.

Tant mieux pour nous.

On passe le bar à vin que j'aime bien mais celui du lounge Velazquez au T4S est plus agréable avec sa baie vitrée, alors que celui-ci est aveugle.

Le buffet n'a absolument pas changé. Iberia a, cependant, annoncé le changement de fournisseur à partir de Février. Do&Co rentre dans le jeu!

Pour ce qui est des boissons, il y a plusieurs frigos tout autour du lounge avec des softs et de l'eau et puis il y a le bar à vin où on trouve un bon choix de vins espagnols et d'autres alcools. 

Je prends un verre de blanc Basque.

Pour accompagner mon "déjeuner".

A peine terminé il est temps de prendre la direction de la porte d'embarquement. 

Notre A320 est en porte

L'embarquement est en cours, nous passons directement dans la file du Groupe 1.

Les passerelles ne sont pas pollués par la publicité au T4, un plaisir avec le soleil qu'il fait en Espagne. 

L'avion du jour est le EC-LVD. Un A320 de 6 ans nommé Valle de Mena.

L'avion est équipé des nouvelles cabines moyen courrier d'Iberia. Un siège plus confortable avec un meilleur legroom et inclinable jusqu'au rang 6 et des planches à repasser qui ne s'inclinent pas mais avec un legroom correct à partir du rang 7.

Nous avons séléctionné des sièges au rang 5 pour pouvoir profiter du legroom amélioré, des meilleurs sièges et des prises de courant + port USB. Les autres sièges n'ont que le port USB.

Le legroom

Le passager au 4D écoute du Reggeaton sur YouTube avec le son à fond et sans écouteurs. Il a bien la soixantaine et j'ai pris un peu de temps à comprendre que Despacito et Calma n'étaient pas la nouvelle playlist d'embarquement d'Iberia mais bien le haut-parleur de son téléphone. 
L'hôtesse ne devait pas s'y attendre. Ça l'a fait rire et elle ne tarde pas à lui faire remarquer qu'il doit écouter sa musique avec des écouteurs.

L'avion est équipé de wifi. C'est bien le 4e vol que je fais sur un avion moyen-courrier d'Iberia ou British équipé de wifi, il est temps de l'essayer.

On repousse à l'heure sous un temps magnifique.

Le roulage est plus court que d'habitude et on passe proche du T4S où il y a de quoi spotter. 
Cet A330 de Turkish Airlines par exemple 

Ou, plus rare, ce 777 de Ceiba Intercontinental qui relie Malabo à Madrid.

Décollage. A ce moment là je suis encore en pleine désillusion quant au déroulement du vol. J'espère une route au Nord pour pouvoir profiter de la magnifique vue des Alpes et des opportunités de air-to-air. Comme en Septembre.

Une fois les 10,000 pieds atteint, je sors le téléphone pour me connecter au wifi. La page d'accueil donne quelques informations plus ou moins utiles sur le vol et la destination. 

Je souhaite me connecter au wifi, le pack vol entier coûte 9€99.

Le wifi fonctionne parfaitement bien. Je n'ai aucune difficulté à ouvrir la Home de Flight-Report.

Ou à charger un FR (au passage je fais une petite auto-pub ;))

Mais ce qui m'intéresse, c'est Flightradar24. L'une des principales difficultés des air-to-air c'est de réagir rapidement et prendre la photo entre le moment où l'avion entre dans le champ de vision et le moment où il est trop loin pour que la photo rende quelque chose. J'en ai raté des dizaines et des dizaines.
Avec FR24 sur le téléphone, je peux maintenant prévoir à l'avance.

Le pilote prend la parole pour souhaiter la bienvenue à bord et annoncer la route. On prend la route Nord aujourd'hui, Madrid - Toulouse - Lyon - Genève - Zurich - Salzburg - Vienne. Il lance aussi une pique, méritée, aux français: 
"Le groupe Iberia a été le groupe aérien le plus ponctuel au monde pendant plusieurs années consécutives sauf l'année dernière mais nous l'aurions été sans les nombreuses grèves des Français!" Bam! Prend ça! 
C'est assez drôle et on sent aussi une fierté du pilote d'appartenir au groupe Iberia.

C'est souvent assez vide jusqu'aux Pyrénées. Au dessus du massif, on a tendance à en croiser un ou deux puis ensuite c'est vide au dessus de centre de la France jusqu'à Lyon où c'est un festival jusqu'à Vienne.

On arrive donc tranquillement au niveau des Pyrénées.  

Ma première victime!

C'est lorsqu'on survole le centre de la France et que je n'ai plus rien à spotter que je réalise enfin mon erreur. Avec l'excitation d'un vol qui allait mélangé festival de air-to-air à des vues magnifiques des Alpes, j'avais bêtement oublié qu'on était en décembre et non en septembre…et qu'en décembre le soleil se couche BEAUCOUP plus tôt. Ça va couper court ma séance de spotting puisque je vais rater la meilleure partie pour les vues et pour les air-to-air: les Alpes.

Je me console avec Albi. 

Le viaduc de Millau

Et la perspective d'un joli coucher de soleil.

Les PNC passent avec le BOB.

Je prends un Kit Kat et un café pour 4€. Le café pour mon compagnon, de l'eau ramené du lounge pour moi.

Le soleil disparaît alors qu'on approche la région Lyonnaise.

Puis le spectacle se termine lorsqu'on arrive au dessus des Alpes.

Le chef de cabine vient se présenter et nous souhaiter la bienvenue. Il nous propose une boisson et on se partage un vin blanc.

Il n'y a plus rien du tout à voir dehors et j'ai payé pour le wifi alors je regarde une série sur Netflix.

On passe déjà Salzburg et la descente sur Vienne est annoncée.

Arrivée en avance et débarquement rapide.

C'est toujours autant le bordel pour récupérer les valises mais au moins elles sortent assez rapidement.

Direction Bratislava où on est accueilli par Mireille, toujours aussi populaire en Europe de l'Est.

Merci d'avoir lu ce FR. Pour ceux que ça intéresse, j'ajoute un court bonus du nouvel an à Vienne.