Avis du vol entre Belo Horizonte et São Luís en classe Economique avec Azul

Introduction

Lecteur assidu du site depuis 2012, c'est 7 ans après mon dernier FR que je marque mon retour sur la terre sainte de la rédaction.

Et pas n'importe quel retour puisqu'il s'agit aujourd'hui d'une exclusivité : en effet, l'aéroport de Sao Luis n'avait jamais vu passé en son seing un flight reporter. De facto, la ligne reportée est également exclusive sur le site.

Retour en 2019, j'habitais à cette époque dans la ville de Belo Horizonte, ville tristement célèbre au Brésil pour avoir accueilli lors de la coupe de monde 2014, la déroute de la Seleção 7 buts à 1 contre l'Allemagne de Joachim Löw. 

Ce vol a été effectué dans un but purement récréatif puisqu'il m'a permit de me rendre dans la magnifique région du Nordeste pour 10 jours de somptueuses vacances. Pour information, le vol m'a couté 200 Reias, soit à l'époque 50 euros. (33 euros aujourd'hui avec la chute vertigineuse de la monnaie). Quoi qu'il en soit, une somme très correcte, d'autant plus qu'il est possible d'enregistrer une valise gratuitement et emporte en cabine des bagages disons un tantinet …. hors formats.

Le chemin retour vers Belo se fera, non sans mal, par la défunte Avianca Brésil depuis Fortaleza. Ce ne sera pas malheureusement pas reporté pour le bien de ma santé mentale (Spoiler : 3 jours seront nécessaires pour faire FOR - CNF via GRU).

Retour sur cette belle (et libre) journee du 10 Avril 2019

C'est donc dans le centre ville que cette journée débute par la commande d'un Uber, extrêmement populaire au Brésil.
2 Minutes plus tard, se présente devant chez moi mon chauffeur. Je n'ai pu oublié, 1 an après, son côté pas très … dégourdi. (je devais globalement lui indiquer le chemin à chaque embranchement).

80 Reias et une extinction de voix plus tard, me voilà fraichement débarqué aux abords du bel aéroport international de la ville. Il a été rénové pour la coupe du monde et a fier allure.
 

Le lieu est divisé en 2 parties : le terminal domestique au Nord et le terminal international au sud (Seul TAP possède une liaison vers l'Europe). C'est plutôt moderne même si on a connu des architectures plus … chaleureuses. Pas de bagage à enregistrer aujourd'hui, je m'évite donc la corvée des comptoirs, d'autant plus que techniquement je suis arrivé à l'aéroport 10 minutes avant l'heure théorique d'embarquement.
On monte d'un étage pour passer la sécurité. 

Une zone de restauration où l'on paye son assiette au poids. C'est très répandu au Brésil. Il y a également quelques boutiques de souvenirs.
 

5 petites minutes pour passer la sécurité. Elle est, comme toujours au Brésil, très … indulgente. (pour les vols domestiques du moins : Ici pas de problème pour amener sa bouteille d'eau de 2L avec soi.)

Me voilà airside, partie de l'aéroport qui est d'ailleurs bien plus agréable : Moderne, propre et proposant un choix important d'endroits à visée de sustentation.

Du traditionnel Pao de queijo aux fast-foods de l'oncle SAM, il y a pléthore d'options. Je me dirige d'un pas décidé vers le Subway .

Tandis qu'une queue se forme déjà en porte …. alors que l'avion n'est même pas là. Vous remarquerez une signalisation par zone pour l'embarquement.
 

Toujours en chemin vers le graal au poulet Terriaky, je passe devant le FIDS et fais un tour aux toilettes. Grosse activité d'Azul sur la plateforme puisqu'il s'agit d'un Hub. Tous les principaux aéroports du Brésil ou presque sont là.
 

A l'image du terminal, c'est bien entretenu. J'en profite pour prendre en photo un des nombreux Embraer de la compagnie avec en fond des ATR 72.

Les salles d'attentes sont vastes et plutôt vides dans l'ensemble.

Tandis que mon A320neo pointe le bout de son nez. Légère émotion car il s'agissait à l'époque de mon premier vol sur ce modèle, pourtant assez présent en Amérique du sud. 

L'avion n'a alors que quelques mois d'ancienneté.

L'embarquement débute rapidement, le vol est quasi-plein avec un taux de remplissage à vue d'oeil de 90%

Accueil cordial à la porte, la cabine fait excellente impression au premier abord avec ses sièges en cuir et ses teintes grises et bleutées. Le pitch est tout à fait standard pour mon mètre 78.

Excellente connectique puisqu'on dispose à la fois d'un usb à côté de l'IFE et d'une prise au niveau du bas du siège. La boite IFE est plutôt discrète et bien positionnée.

Le pushback démarre et le roulage débute pour rejoindre l'unique piste du CNF. On aperçoit quelques GOL et LATAM (majoritairement en livrée TAM) au milieu de l'écrasante domination d'AZUL.

Le décollage est plutôt léger.

Pendant la montée, on survole la zone où GOL maintient au repos forcé (ou chômage partiel c'est plus tendance) une partie de ses 737 MAX.
Intervient ensuite le survol de l'état du Minas Gerais avec ses paysages typiques aux accents très rougeâtres.

Le service débute rapidement, au charriot pour les boissons et au "panier" pour les snacks sucré/salé. Finalement AD c'est tous les services d'un billet d'une majeure  (et encore que…)  tout en gardant des prix dit Low cost…

Chaque passager peut choisir un soft (sauf erreur, pas d'alcool proposé) et prendre ce qu'il veut au niveau des snack : Sucré, salé …. ou les deux ;) Au programme aujourd'hui : des chips, des biscuits au fromage et des cookies.

Mon voisin a préféré les bulles.

Dehors le vol se poursuit tranquillement. 2h30 de vol seront nécessaires pour rejoindre Sao Luis, ville capitale de l'état du Maranhão coincée entre l'Amazonie et le Nordeste.

Le réseau AD. On aperçoit bien la stratégie de Hub de la compagnie sur Campinas, Belo Horizonte et dans une moindre mesure Recife et Porto alegre.

Ce n'est pas à cause des 25cl d'eau ingurgité lors de ce vol que je décide de me rendre aux toilettes mais bien par conscience professionnelle. Encore une fois, pas de soucis de ce niveau là : c'est propre, plutôt vaste et le sol est un clin d'oeil direct aux traditionnels motifs des rues brésiliennes.

Sur le chemin du retour… Comme vous pouvez le voir, les IFE n'était pas allumés lors du vol. Je ne sais pas si c'était un problème technique ou tout simplement volontaire. N'utilisant rarement l'IFE, ce n'était pas dérangeant d'un point de vue perso mais je peux comprendre que cela puisse déclenché une frustration pour les passagers.

Le pilote fait savoir que nous nous approchons de la destination finale…et c'est plutôt menaçant dehors.

L'approche sera néanmoins assez calme et SLZ n'est plus très loin.

Roulage rapide, on est évidemment pas à GRU d'un point de vue trafic. J'en profite pour vous montrer la têtière ajustable en hauteur et sur les côtés.

Le débarquement est rapide. Comme souvent je laisse la totalité de l'avion descendre pour me lever.

Débarquement par une passerelle aveugle et on se retrouve directement dans le hall des arrivées.

C'est petit mais c'est très vivant à cette heure là de la journée.
Le hall est climatisé car l'humidité qui règne dehors à cette époque de l'année est difficile à supporter. 

Mais le but de ces vacances n'est pas de profiter de la clim mais bien de découvrir la région … En avant !! Le dépose minute est assez encombré.

Un grand merci de m'avoir lu !