Voici un vol insolite effectué en 2016 puisque l'avion et la compagnie sont théoriquement "imprenables" en tant que passager.
Je n'ai pas un "palmarès" très fourni en vols cargo mais je ne manque jamais une occasion quand celle-ci se présente. Loin de vouloir vous importuner avec une liste exhaustive des avions pris dans ces conditions, je dirais simplement que ça a dû m'arriver une trentaine de fois en quatre décennies. C'est une chance à chaque fois de pouvoir d'une part ajouter un combo "type avion / compagnie" inédit à mon logbook mais aussi et surtout de partager un peu la vie des navigants et des personnels sol travaillant dans le "tout cargo", un monde totalement différent de celui du "pax". Seuls bémols quand on voyage en cargo : généralement pas de billet ni carte d'embarquement, pas de catering (je n'ai jamais fait de LC cargo) et pas de consigne de sécurité à emporter en souvenir.
La condition incontournable pour voler en cargo est bien évidemment un carnet d'adresses suffisamment varié, de manière à "toucher" la bonne personne ou les bonnes personnes capables de donner leur OK, car le circuit des autorisations est parfois complexe pour parvenir à décrocher le Graal : être accepté en tant que passager invité à bord d'un avion qui ne transporte généralement que des marchandises. Outre les questions de transport en tant que tel (assurances, documents, accord de l'équipage, etc) les procédures liées à la sûreté sont souvent lourdes, voire rédhibitoires : sur les grands aéroports, les vols cargo sont généralement traités dans des zones dédiées, non accessibles au public, ou deux seules catégories de personnes sont autorisées à pénétrer : les équipages et les agents sol, et donc pas les passagers.
Bref, je vous la fais courte : quelques relations professionnelles nouées avec la compagnie West Atlantic lors de son installation en France dans le cadre de la reprise du contrat de Chronopost à ASL Airlines, alors connue sous le nom d'Europe Airpost, m'ont mené en ce jour d'été à avoir été invité à rejoindre les pilotes séjournant au Best Western de l'aéroport de Marseille. La navette de l'hôtel nous a déposé au PIF dédié de la gare de fret de Marignane, à l'ouest du terrain, que j'ai franchi en étant désigné comme le "loadmaster", afin d'éviter des palabres inutiles sur mon statut d'avgeek en balade. C'est comme ça que je me suis retrouvé au pied de ce joli B737-400, en pleins préparatifs avant de partir pour un "double toucher" en Corse, vers Ajaccio puis Bastia.

Ce qui m'a toujours impressionné en volant en cargo, c'est la perfection du timing. Un ballet bien orchestré où la cargaison est présentée à l'avion puis chargée avec beaucoup de minutie, dans des délais toujours très précis…

… le tout en parallèle avec la préparation classique d'un vol sur le plan opérationnel, où les pilotes sont concentrés sur leurs tâches habituelles, tout en gardant un oeil sur la manière dont se déroule le chargement.

La plupart du temps c'est la porte avant gauche que l'on utilise, mais ce jour-là à Marseille, je ne sais pas pourquoi l'escabeau de service avait été positionné à droite. C'est l'occasion de faire un "fuselage shot" du côté opposé à l'habituel.

Les pleins sont terminés, alors que l'on peut apercevoir les autres avions stationnés dans la zone : ATR72 et B767-200F.

Welcome on board ! On notera le pack de bouteilles d'eau minérale délicatement disposé sur le plancher. Ce sera la seule trace de catering notable dans cet avion. Chers amis experts des classes P et J où le champagne millésimé coule à flot dès l'embarquement, avez-vous vraiment envie de continuer à lire un FR pareil ?

La porte principale existe bien mais elle est fermée, toboggan désarmé.

Et voilà la cabine !

Cette large porte cargo a été installée sur ce B737-400 en 2015, soit l'année précédent ce vol, lors de la conversion en "freighter" de cette machine construite en 1994, 22 ans plus tôt. Ce désormais G-JMCY a passé 15 ans chez Alaska Airlines avant 6 ans de bons et loyaux services chez Aeroflot-Don, devenue Donavia, ce qui explique les nombreux pictogrammes en cyrillique sur les parois.

Le chargement du pont principal ne prend que quelques minutes. Une fois la soute inférieure avant bien remplie, pour d'évidentes raisons de centrage, les palettes sont montées par un loader identique à ceux utilisés pour charger les soutes des avions gros-porteurs et sont poussées en cabine sur des rails équipés de roulements à billes, tout en étant solidement arrimées individuellement à la structure.

Dans les minutes suivantes, les portes sont fermées et les trois occupants de l'appareil, dont votre serviteur, sont assis et attachés, chacun à leur siège respectif !

Mise en route !

Push-back et roulage dans les instants suivants. Nous sommes parfaitement à l'heure (18h00) ce qui est un critère sans doute encore plus important en cargo express comme ici qu'en vol passagers, car les opérateurs payent généralement de lourdes pénalités à leurs clients en cas de retard.

On longe l'étang de Berre en direction du seuil 13L, normal puisque nous sommes dans les Bouches du Rhône (OK je sors…)

Seuil de piste (décalé) que voici.

On s'élance pour 45 minutes de vol environ en direction d'Ajaccio.

Décollage !

Panorama du tarmac de la Sécurité Civile, très actif en ce jour d'été.

Je vais ensuite ranger mon appareil afin de discuter un peu avec les deux pilotes, un irlandais et un tchèque, louant tous deux les charmes de l'exercice de leur métier sur compagnie cargo : des plannings connus longtemps à l'avance, des rythmes de travail réguliers en dépit d'un grand nombre de vols de nuit, un environnement calme au sol sans la pression des passagers, ni des aléas liés aux états d'âme des uns et des autres, les bagages manquants, les malades à bord, etc. Bref, ils considèrent qu'à rémunération équivalente, mieux vaut être pilote dans une compagnie cargo que dans une compagnie pax. Sur ces propos, nous voici déjà en vue de la côte ouest de la Corse.

Le golfe de Sagone à travers le hublot de gauche et la plage de Capu di Fenu, bien connue des fêtards locaux, à travers celui de droite.

Pas d'approche à vue par la montagne aujourd'hui, contrairement à la pratique habituelle ici par beau temps de jour. Nous allons donc contourner les Sanguinaires pour atterrir face au nord avec un léger vent arrière.

On traverse donc le Golfe d'Ajaccio du nord au sud, avec à présent Coti Chaivari sur la gauche et Capu di Muru sur la droite, un "must" pour tout randonneur du dimanche qui se respecte.

Il faut bien virer à gauche à un moment, sinon cela deviendrait une approche directe vers le terrain suivant, celui de Propriano-Tavaria situé dans le golfe au delà, que les plus anciens dont votre serviteur ont connu desservi par des lignes régulières (Kallistair en BN2 Islander, Air Alpes en Beech 99 et Twin Otter).


Et voilà le travail. Nous sommes à présent dans l'axe de la piste avec Agosta Plage droit devant.

Par le hublot de droite, toujours la rive sud du Golfe d'Ajaccio et l'anse de l'Isolella où mouille la flottille locale. Un peu plus loin, la plage du Ruppione.

La plage d'Agosta à présent sur la droite de l'avion.

Approche finale !

Atterrissage imminent.

On se pose en douceur et on dégage la piste par la gauche de manière à laisser le champ libre à un A320 d'Air Corsica.

Le roulage sera court en direction de la zone cargo de l'aéroport d'Ajaccio, face aux installations de la Poste et de sa filiale Chronopost. Difficile de faire mieux en termes d'optimisation des distances !

Inutile de rappeler que nous sommes parfaitement à l'heure. Un peu de paperasse pour notre Cdb tandis que son copi tripote le FMS.

Cette fois-ci c'est bien la porte "pax" (si l'on peut dire) avant gauche qui est utilisée. Et bien sûr la porte cargo est ouverte dans la minute suivante.

Le ballet des "boîtes" va alors pouvoir commencer, tout aussi bien orchestré que lors du chargement à Marseille une heure plus tôt.

En matière de conteurs cargo, c'est comme pour ceux des bagages ou pour les trolleys de catering : les logos des compagnies qui y figurent ne sont pas toujours ceux de celles qui les utilisent…

Le panorama général de l'aéroport d'Ajaccio vu depuis le haut de l'escabeau : l'aéroclub au premier plan derrière les arbres (je recommande le restaurant très accueillant), la tour de contrôle au fond et la façade de l'aérogare à sa droite.

Je demande alors la permission d'aller me dégourdir les jambes sur le tarmac…

… ce qui me permettra de tirer le portrait de notre B737-400 dans des conditions idéales question lumière et environnement.

Petite surprise en revenant vers l'avion. Les pilotes redoutent un problème sur la partie supérieure du cône de nez et ont demandé une inspection par le mécano sol.

A cet instant, on ne sait plus si l'avion pourra repartir. Pas une énorme affaire pour moi qui ait choisi de continuer vers Bastia, car il existe aussi des moyens terrestres pour s'y rendre, mais ça serait gênant pour West Atlantic que les choses s'arrêtent là, vu l'enjeu financier que représente l'acheminement du fret express.

Plus de peur que de mal au final : un diagnostic commun entre le mécano sol et le Cdb conclut que l'avion est "serviceable" et que le vol va donc pouvoir continuer !

Ce petit moment de flottement passé, tout le monde regagne sa place !

Deuxième roulage de l'après-midi à bord de ce vénérable Classic.

Décollage imminent de la piste 20, tout aussi logique que le décollage précédent puisque nous sommes en Corse (OK, je re-sors !!!)

C'est reparti pour un tour au dessus de l'Isolella.

On vire ensuite à droite pour un 180° au dessus du Golfe d'Ajaccio afin de prendre le plus possible d'altitude avant de traverser la Corse…

… qui comme chacun sait est connue pour être "une montagne dans la mer".

Gros plan sur ce qui a été mon champ de vision dès lors que je ne regardais pas ce qui se passait dehors.

Le soleil se couche sur la côte ouest.

Une quinzaine de minutes plus tard, nous voici déjà à l'est, avec un "travers la tour" au dessus de l'aéroport de Bastia-Poretta.

Long virage à droite au dessus de la mer tout en continuant de descendre, afin de se présenter face au nord pour atterrir.

Toujours un avion d'Air Corsica qui attend au point d'arrêt alors que notre B734 se pose. Cette fois c'est un ATR72-500 de la compagnie résidente qui s’apprête à décoller. Piste 34 ? Bien évidemment, puisque la destination suivante de ce vol West Atlantic sera… Montpellier… ! (entendu, je sors dé-fi-ni-ti-ve-ment)

Plus sérieusement, nous voici posés moins de 30 minutes après avoir quitté notre point parking à Ajaccio.

A Bastia, le stationnement des vols cargo a lieu sur le même tarmac que les vols pax, puisque la gare de fret est située dans le prolongement de l'aérogare.

Cette fois-ci, je vais devoir prendre congé des deux sympathiques pilotes en les remerciant de m'avoir emmené à bon port dans des conditions aussi insolites. Ma première arrivée à Bastia en avion cargo remontait alors à plus de trente ans en arrière (avril 1984), à bord d'un Transall C.160 d'Air France effectuant toutes les nuits ORY-LYS-MRS-NCE-BIA dans lequel j'étais parvenu à me faufiler malgré mon jeune âge…

Point de paxbus ici pour l'unique passager du vol d'aujourd’hui. C'est à pied que je rejoins l'aérogare en jetant un dernier coup d’œil à la bête.

J'espère que ce récit vous aura diverti. A bientôt sur Flight-Report.
Merci beaucoup pour ce Flight-Report exceptionnel !
Le lecteur ne peut rester passif devant un vol si unique.
C'est un chance d'avoir pu embarquer comme pax, ou plutôt comme "loadmaster" à bord de ce vol cargo! Le fait que l'appareil soit un vieux 737-400 en devient presque banal !
Encore merci pour ce report qui fait rêver tout avgeek!
A bientôt pour d'autres récits encore plus original!
Merci beaucoup pour ces compliments et heureux de partager ce genre de récits avec d'autres passionnés.
Merci pour le partage de ce vol très exotique !
Quelle chance d’avoir pu embarquer dans ce mythique B737-400 version cargo. Cela a dû être très compliqué pour obtenir toues les autorisations nécessaires pour faire ce vol. Merci d’avoir fait partager ce vol à tous les membres Flight Report !
À bientôt !
Bonjour et merci pour le commentaire. Comme indiqué en intro il y a deux circuits de formalités : le premier est celui d'être accepté en tant que passager par la compagnie elle-même. C'est purement une question de relations. Le second est rendu toujours plus difficile par le renforcement des mesures de sûreté : c'est de pouvoir accéder à l'avion dans un environnement qui ne prévoit pas de passagers. C'est souvent cet obstacle qui est le plus compliqué à franchir, le fait de posséder un "badge rouge" en vigueur sur un aéroport français, même si ce n'est pas celui du départ, pouvant parfois être un "sésame" bienvenu...
Merci de ce partage Luc. Un vol 100 % cargo m'a toujours intrigué et voler à bord sur ce court trajet est la bonne facon d'y gouter sans subir les désagréments d'un manque de confort plus difficiles sur LC. L'approche à Ajaccio est superbe et me rappele mon dernier vol vers AJA avec le 747 de Corsair ou les vues étient toutes aussi belles sauf celle de l'axe de la piste !
Merci à toi Christophe.
C'est vrai que voler en cargo en tant que pax peut s'avérer inconfortable sur un vol long, mais il existe souvent des postes de repos dans ce cas, avec crew meals complets embarqués à l'escale de départ. Perso, comme indiqué dans le FR, je n'ai jamais fait ce genre d'expérience sur un vrai LC cargo, l'étape la plus longue qu'il m'a été possible de parcourir dans ces conditions étant un Istanbul-Luxembourg d'environ 3h30 en DC-8F de MK Airlines.
Concernant les approches à Ajaccio, on est bien d'accord, que ce soit en cabine ou en cockpit, sur un avion gros ou petit, c'est toujours un joli spectacle.
A bientôt.
Merci beaucoup pour le partage de ce vol Luc !
Super original et une très belle expérience.
A bientôt !
Merci Stephan.
Merci Luc pour ce FR !
Un récit très original que j'ai pris beaucoup de plaisir à parcourir, avec l'explosion du e-commerce la demande pour ce type de vols doit augmenter j'imagine ? Surtout que la SNCF ne fait plus de TGV postaux il me semble.
Très belle approche sur la Corse, le survol de la Corse par l'intérieur est splendide,
A bientôt !
Merci à toi NIco. Oui, la demande de vols cargo express pour le compte d'Amazon et autres est en croissance ces dernières années mais elle permet simplement aux opérateurs spécialisés comme West Atlantic ou ASL Airlines de compenser la perte d'heures de vol liées à la diminution du trafic purement postal depuis que les entreprises et les particuliers utilisent tous les moyens dématérialisés de communication ou d'envoi de documents. A bientôt.
Merci pour ce FR
Encore une expérience unique partagée
Très intéressant de connaître l'aspect cargo de l'aérien, qui est très différent de l'aspect aviation commercial
A bientôt pour uen autre découverte
Merci pour le commentaire et pour votre intérêt pour ce genre de récits.
Bonjour !
Merci pour le partage de cette experience unique !
A bientôt !
Merci à vous.
Merci pour ce récit exceptionnel!
Une très belle découverte d'un environnement unique, cela n'a effectivement rien à voir avec ce que l'on connaît habituellement des vols commerciaux de passagers.
Les pilotes vous ont réservé un bon accueil, ce qui ajoute de l'intérêt à l'expérience!
À bientôt!
Bonjour et merci pour le commentaire. Les pilotes des avions cargo sont souvent "décontractés" en raison de l'absence de problèmes liés aux passagers et généralement heureux d'avoir un invité à bord, ce qui permet la plupart du temps d'avoir des échanges intéressants. A bientôt.
Merci pour ce partage insolite Luc!
Une belle découverte que ce vol cargo. C'est un univers tellement peu connu du grand public.
Alala, il y a toujours matière à rigoler quand on parle département haha. Il faut dire ici que les coïncidences successives sont quand même énorme!
Le B737-400 est il toujours opérationnel pour les passagers encore aujourd'hui? Si oui j'avoue sécher complément ^^
A bientôt!
Merci à toi Benjamin.
Tu as raison concernant le -400, ça va devenir très rare de pouvoir voler en pax sur cette série de 737. Comme souvent pour les avions se raréfiant, il faudra se tourner vers l'Afrique, l'Amérique du Sud ou l'Iran pour trouver les derniers exemplaires en service.
Concernant les départements, ha ha, c'est sûr que pour un avion qui va de Marseille en Corse puis de Corse à Montpellier, utiliser les pistes 13, 20 et 34 est assez rigolo.
A bientôt.
Bonjour Luc,
Encore une excellent partage, je n'ai jamais eu la chance de faire un vol cargo mais j'aimerais beaucoup. Souvent, c'est ce qu'il n'est pas possible d’acheter qui est le plus rare et le plus précieux!
Equipage sympathique et les paysages corses sont toujours un plaisir pour les yeux, surtout qu'un AJA-BIA n'est pas classique!
A+
Hé oui, tu as parfaitement raison. Voler en tant que pax dans de telles conditions signifie voler gratuitement, et pourtant si certaines compagnies faisaient payer la possibilité de faire ce genre d'expérience, nombreux seraient les Avgeeks qui se précipiteraient avec leur carte de crédit en main, moi en tête je l'avoue volontiers. Mais paradoxalement, la chose ne se monnaye pas, et c'est donc uniquement au relationnel que ça se joue. Un petit cadeau de remerciement auprès du décideur est souvent de mise mais cela est à l'appréciation de chacun. A bientôt.
Merci Luc pour ce FR.
C'est très intéressant de découvrir un vol cargo.
Je connais des pilotes d'avion cargo au Luxembourg et vivant dans le 68, même avec le trajet, ils ont un meilleur job que dans l'aviation commerciale.
A bientôt
Merci Valérie. On est bien d'accord sur ce point, sachant que les pilotes optant pour cette formule ont juste un élément à sacrifier : les sacro-saints "GP" que les compagnies cargo n'ont pas les moyens de donner... et donc de recevoir... ! A bientôt.
Merci Luc pour ce FR insolite :
Très belle découverte également pour moi de l’univers cargo.
L’avantage est d’être dans le cockpit pour ce vol qui est un véritable « scenic Flight » au dessus de la Corse dont le commentateur connaît comme sa poche tous les lieux survolés.
A bientôt.
Merci pour le commentaire. Double plaisir effectivement que le vol en tant que tel, vu son originalité, ainsi que la destination toujours très spectaculaire vue d'avion, surtout en cockpit. A bientôt.
Salut Luc et merci pour cet insolite récit !
Le monde du cargo est emprunté de mystère et ton FR montre comment cela se passe, c'est hyper instructif !
Je pense que les plus jeunes d'entres nous ne savent pas que naguère la Corse était le 20ème département français^^, aujourd'hui remplacé par la Corse du sud 2A, (comme Ajaccio), et la Corse du nord 2B, (Comme Bastia), tout comme le département 22 se nommait "Côtes du Nord".
A bientôt.
Merci Hervé. Pour être vraiment à la page, l'évolution récente du statut de la Corse supprime les deux départements que tu cites et entérine le principe d'une "collectivité territoriale unique" au seul niveau régional. A bientôt.
Un seul mot de commentaire, qui dit tout : merci !
A bientôt !
Merci en retour, et à bientôt.
Waouh, un vol cargo sur FR c'est vraiment top. Très intéressant de découvrir le ballet parfaitement orchestré d'un vol cargo où l'on voit que la précision pour être à l'heure est très impressionnante.
J'ai aussi découvert qu'être pilote cargo était plus "confort" au niveau du planning et effectivement zéro pression des passagers ahah. J'avais eu l'occasion de croiser un 737 de cette compagnie lors de mon unique passage à Toulouse.
Le survol de la Corse donne sacrément envie.
À bientôt et encore merci.
Merci pour le commentaire. Je suis d'accord à propos de tous les sujets évoqués ! Effectivement West Atlantic est assez active dans le ciel français depuis quelques années. A bientôt.
Merci Luc pour ce report que j'avais loupé.
Ton palmarès en vols cargo est quand même fourni, la particularité de ce trip étant qu'il se déroule de jour, ce qui ne doit pas être le cas de bon nombre des autres.
Au passage, je remarque que le Cessna 414 qui semble prendre racine devant l'aéroclub d'Ajaccio ne s'y trouvait pas encore en 2016.