Il s'agit du deuxième vol d'un routing qui n'en comprenait pourtant qu'un seul, à destination de l'île de Beigan dans l'archipel de Matsu: si vous avez lu mon FR précédent, vous vous souviendrez peut-être qu'après deux tentatives d'atterrissage infructueuses à cause du brouillard, nous avions renoncé à nous poser à Beigan et avions donc retraversé le détroit de Formose direction Taipei.
Nous voici donc repartis quelques heures plus tard, après un rebooking et un changement de destination dont je vous donnerai le détail dans ce FR, vers une autre destination située elle aussi dans l'archipel de Matsu: l'île de Nangan.
Pour celles et ceux que cela intéresse, j'ai remis ci-dessous les explications que j'avais faites dans le FR précédent quant au choix du routing. Sinon, n'hésitez pas à passer au vif du sujet.
Rendez-vous en fin de FR pour un bonus de notre (court) séjour sur l'île de Nangan (qui s'est révélée être un peu moins charmante que Kinmen, je vous préviens^^)!
A noter que la qualité photo n'a pas été correctement rendue sur quelques-unes des photos du FR (principalement dans la deuxième moitié) ainsi que sur l'ensemble des photos du bonus: je n'ai pas réussi à identifier l'origine du problème, mais j'espère que cette pixellisation ne rendra pas la lecture trop désagréable :'(
Le pourquoi du comment du routing
Bonus : Cliquez pour affichermasquer
Au programme aujourd'hui, un voyage vers les îles Matsu, archipel taïwanais tout proche des côtes de la province chinoise du Fujian. Je m'y rends avec un ami, le même avec qui j'avais déjà été à Penghu (Pescadores) et à Kinmen: nous nous sommes donnés pour objectif de nous rendre sur le plus d'îles taïwanaises possible, en particulier sur celles qui sont accessibles en avion. Nous comptons donc bien mettre à profit les dernières semaines de mon séjour à Taïwan (snif), entre la fin des cours et mon retour en France, pour partir à la découverte d'îles que nous n'avons pas encore visitées.
Matsu est composé de deux îles principales, Beigan et Nangan. Chacune dispose de son aéroport, est est reliée à TSA par des vols directs. Beigan (MFK) est desservie à hauteur de trois rotations par jour, et Nangan (LZG) à hauteur de six ou sept vols quotidiens, dont un depuis Taichung. En nous y prenant deux semaines à l'avance, il nous sera vraiment difficile de trouver des billets: UNI Air a le monopole de la desserte des deux îles, et la plupart des vols partant le matin (que ce soit pour MFK ou LZG) sont pleins. Comme nous serons en vacances, nous abandonnons donc vite l'idée de partir tôt le Samedi matin pour revenir tard le Dimanche soir et ne passer ainsi qu'une nuit sur place: nous ne dénicherons un vol aller, vers Beigan, que pour le Samedi midi. Quant au retour, aucune disponibilité (de Beigan ou de Nangan) avant le Mercredi suivant (!). N'ayant pas l'intention de passer autant de temps sur place, nous décidons de réserver un retour en bateau le Lundi matin. La traversée du détroit de Formose entre Nangan et Keelung (la ville portuaire la plus proche de Taipei) prend une dizaine d'heures. Cela ne nous enthousiasme guère, mais étant en vacances le facteur temps est moins important que si nous avions dû organiser le voyage sur un week-end.
Après la déviation du premier vol et notre rebooking sur un TSA-LZN, nous avons donc le routing suivant:
Je vous avais laissés, à la fin de mon dernier FR, devant l'un des comptoirs UNI Air de TSA où j'attendrai dans la file une dizaine de minutes en la charmante compagnie de cette PNC du monde d'avant (un monde sans masques, gants et autres lunettes).
L'agent qui me reçoit (mon ami est parti voir du côté du comptoir qui gère les listes d'attente) m'explique qu'il ne reste plus aucune place sur les vols de la journée pour Beigan. Il en est de même pour les vols du lendemain. Je me souviens alors que nous nous étions mis, alors que le statut de notre vol pour Beigan était en sursis le matin même à cause du brouillard, sur liste d'attente pour l'ensemble des vols de l'après-midi pour Nangan. Même si Beigan est bien plus chaudement recommandée que Nangan dans les guides touristiques, c'est une petite île et nous n'avions prévu d'y passer qu'une demie-journée avant de rejoindre Nangan, où nous avions réservé deux nuits d'hôtel et d'où partait notre ferry pour Keelung le surlendemain. Bref, nous nous étions dit que Nangan était une solution de repli fort pratique en cas d'annulation du vol pour Beigan le matin même.
Après cette annulation de facto, il serait donc peut-être temps de voir si nos noms ont avancé sur la liste d'attente des vols pour Nangan. Je demande donc à l'agent s'il serait possible d'avoir des places sur un vol pour Nangan dans l'après-midi. Après avoir pianoté quelques instants sur son clavier il me propose les deux dernières places restant sur le vol de 17h20 pour Nangan, du fait de notre inscription sur liste d'attente plusieurs heures plus tôt. Bingo!
Il effectue donc sans frais la modification d'itinéraire pour mon ami (revenu entre temps) et moi-même, nous plaçant qui plus est au premier rang de la cabine.
Nous voici donc en possession de notre second BP de la journée, pour une seconde destination que nous espérons cette fois-ci atteindre sans encombre. Notez d'ailleurs que sur la partie gauche du BP, faisant office de reçu de paiement mentionne toujours un itinéraire "Songshan-Beigan".
Nous avons environ 2 heures à tuer avant l'embarquement de notre nouveau vol.
Je commencerai par me rendre aux comptoirs EVA Air situés dans la zone internationale afin d'éclaircir la situation concernant la reprogrammation de mon vol retour vers la France, avec un départ qui vient de passer du soir du 5 Juillet au soir du 3 Juillet. Comme je voyage avec un billet émis par Air Canada (détails à venir dans le FR du vol concerné), la réémission de mon billet pour la nouvelle date n'est pas automatique et je crains qu'elle soit assez compliquée: comme je le craignais, les agentes du comptoir EVA Air me renvoient (après plus de vingt minutes passées au téléphone avec leurs superviseurs et autres offices de réservation) vers Air Canada pour émettre le nouveau billet… Comme les centrales d'appel canadiennes d'AC/Aéroplan ne sont pas ouvertes à cette heure-là, je remets au soir même mon appel à AC. Je demande tout de même aux agentes EVA Air de s'assurer qu'AC soit bien informée du changement d'horaire afin de rendre possible la réémission du billet. Nous voilà repartis pour plus de dix minutes d'appels téléphoniques et de conversations avec divers superviseurs, qui semblent tous se mettre d'accord pour conclure qu'il faut ajouter une note à mon dossier de réservation, demandant explicitement la réémission du billet pour les nouvelles dates. Affaire à suivre… Une fois ladite note ajoutée, je remercie les deux agentes qui semblent tout à fait soulagées de voir repartir ce qui a probablement été leur plus grosse (leur seule?) charge de travail de la journée. J'étais d'ailleurs surpris que les comptoirs de ticketing EVA Air soient ouverts malgré l'absence quasi-totale de vols internationaux au départ de TSA.
Je vais ensuite retrouver mon ami que j'avais lâchement abandonné sur un canapé du terminal domestique, où il poursuivait sa discussion avec l'ancienne hôtesse TG devenue agente de voyages et son associé toujours très préoccupé par le sort de ses clients restés coincés à Beigan (l'ex-hôtesse, elle, semblait moins soucieuse). On les appelle ensuite à un comptoir, et nous prendrons donc congé de ces deux sympathiques ex-copax (ils ne réussiront pas à avoir de places sur notre vol pour Nangan).
Nous décidons, pour passer la grosse heure qui nous reste avant l'embarquement, de retourner sur la terrasse d'observation. Nous y avions repéré une bakery où nous avons bien l'intention de prendre un goûter.
La "Transasia bakery", qui partage l'essentiel du nom de la malheureuse Transasia Airways anciennement basée à TSA (elle avait fait faillite en 2016 après plusieurs accidents fatals), se situe juste à gauche de l'entrée de la terrasse.
A en juger par le remplissage de l'étal, Transasia Bakery va aussi tout droit à la faillite.
Je trouverai tout de même ces espèces de cigarettes russes…
…Qui s'apparentent en fait plutôt à des Habanos (par la taille, pas par le goût). Ce n'est pas mauvais du tout…
…Et ce sera dégusté avec vue sur la terrasse et sur la superbe fresque qui en orne le mur droit.
Allons d'ailleurs la voir de plus près. Je vous l'avais déjà montrée dans mon précédent FR, mais on ne s'en lasse pas tant le trait est subtil et le réalisme saisissant. Admirez l'ours sur la gauche, dont les rotondités ont été matérialisées par des bas-reliefs dont les Grecs et les Égyptiens envieraient la technicité et la sophistication.
Chefs-d’œuvre d'un tout autre genre, cette enfilade d'Airbus que l'on peut admirer depuis la baie vitrée de la terrasse d'observation. Aucun des appareils ne semble avoir bougé depuis ma dernière visite sur cette terrasse le matin même. Garés au large, quelques appareils CI côtoient des avions d'affaires format XL.
De l'autre côté, le paysage n'a guère changé non plus depuis mon passage du matin. Au fond à gauche, le Grand Hotel Taipei.
Le seul nouvel arrivant sur la scène est cet A321 BR. Nouvel arrivant qui n'en est pas moins une vielle connaissance, puisqu'il s'agit de B-16201 qui nous avait ramenés de notre dernier voyage à Kinmen.
Nous redescendons ensuite au niveau des départs, une quinzaine de minutes avant l'heure théorique d'embarquement de notre vol. Un coup d’œil au FIDS avant de passer airside nous confirmera que notre départ pour Nangan est toujours prévu à l'heure.
Le PIF sera, comme à l'accoutumée, expédié en un clin d’œil. Il faut dire que nous trépignions d'impatience à l'idée de retrouver cette salle d'embarquement, dont le charme est harmonieusement mis en valeur par la caresse d'une douce lumière blanche.
Notez que les écriteaux invitant à la pratique de la distanciation sociale sur les sièges ont disparu depuis le mois précédent.
A ceux qui resteraient insensibles au raffinement du lieu, ce ne sont pas moins de deux salons VIP qui tendent les bras (le troisième a baissé les bras depuis un petit moment). Ceci étant, "lounge" étant écrit au singulier, il est fort possible que les deux compagnies se partagent un seul salon.
C'est normalement mon dernier passage à TSA avant mon départ de Taïwan (sauf évidemment si je ne sais quel événement nous contraignait de nouveau à revenir nous poser à TSA; je m'attends désormais à tout). Je suis donc bien décidé à utiliser les cinq minutes qui me restent à passer dans cette salle d'embarquement pour aller m'enquérir des conditions d'accès à ce salon (espérant honorer de ce fait une promesse faite il y a belle lurette à lagentsecret).
Avant de pouvoir pousser la porte du paradis, encore faut-il la trouver. Malheureusement, la seule porte ouverte au rez-de chaussée est celle que l'on voit à droite de la photo et qui mène à un escalier de service. Ne pouvant me résoudre à accéder au paradis par un escalier de service, je prendrai l'escalator qui mène au premier étage du terminal où sont situées les portes d'embarquement par jetbridge. Je n'ai pas pris de photos de cet étage, mais c'est à peu près du même acabit: aucune entrée visible, même par des portes dérobées.
Bref, le mystère subsiste et il me faudra revenir à Taïwan pour l'éclaircir…
Il ne me reste donc plus qu'à redescendre, bredouille, vers le rez-de-chaussée pour patienter avec le commun des mortels entre un 7-eleven automatisé…
…Et l'immuable bakery sur laquelle je ne me suis pas privé de taper (figurativement bien sûr) lors de chacun de mes passages à TSA, mais que je suis presque nostalgique de voir pour la dernière fois (ceci étant, je mettrais ma main au feu qu'elle sera encore là avec une offre similaire lors de mes prochains voyages à Taïwan).
L'annonce du début de l'embarquement de notre vol pour Nangan mettra fin à ma nostalgique contemplation de ces étalages de gâteaux chimiques.
Nous retraversons une dernière fois cette petite salle d'embarquement…
…Pour rejoindre la file en porte 13.
Nos cartes d'embarquement et pièces d'identité sont vérifiées, et nous voici invités à embarquer dans un ce ces drôles de bus de TSA. Cet après-midi, nous aurons droit à un modèle plus ancien encore que ce matin.
Le trajet est relativement rapide, et nous sommes bientôt autorisés à sortir au pied de notre avion. Un dernier Maddog FAT pour la route (ceux-là, je ne suis pas assuré de les revoir à mon prochain passage)…
…Et j'oblique à droite pour ce qui sera mon deuxième embarquement de la journée à TSA. Ce n'est pas le même appareil que celui qui a tenté de m'amener à Beigan plus tôt dans la journée: il s'agit ici de B-17010, livré le 17 Mai 2014. Espérons donc qu'il soit né sous une meilleure étoile que son prédécesseur du matin même, B-17013.
A propos d'étoile, celle-ci n'est guère mise en valeur par ce magistral contre-jour.
Ma photo est si mauvaise qu'elle suscitera l'ire de l'agent qui se tient en chemisette-cravate et gilet jaune (drôle de mélange!) en bas à droite des airstairs, et qui semble régir les opérations d'embarquement derrière ses verres fumés. En me voyant re-dégainer mon téléphone pour tenter une nouvelle photo, il se contentera de soulever légèrement ses lunettes de soleil, puis de lever ses avant-bras et de les croiser en forme d'interdiction. Voilà une théâtrale interprétation du célèbre no photo.
Devant ce niet franc et massif du GESISTRAFOPE (Génial Superviseur et Inspecteur Suprême des Travaux Finis pour les Opérations d'Embarquement), je n'aurai d'autre choix que d'attendre qu'il ait le dos tourné (ou plutôt, que je sois passé derrière son dos) pour prendre une nouvelle photo de l'extérieur de notre appareil…
…Et une dernière pour la route.
B79097: Le report
L'accueil de la CC dans le galley arrière est cordial. Nous sommes invités à remonter toute la cabine pour aller trouver nos sièges au premier rang.
Aussitôt sommes-nous assis que l'hôtesse qui s'occupe des rangées avant vient nous apporter la notice relative aux issues de secours (la première rangée de sièges étant juste derrière une window exit). Contrairement à Mandarin Airlines qui se confondait en remerciements au bas de la fiche, UNI Air ne prend même pas la peine de nous remercier pour notre indispensable contribution à la sécurité des vols.
Heureusement, la mélancolie de nos cœurs meurtris par cette terrible ingratitude trouve son pendant dans un pitch généreux qui garantit à nos gambettes un confort optimal. C'est d'autant plus vrai que, du côté droit, je peux étendre mes jambes dans l'allée.
A noter en revanche que, même au premier rang, il est impossible d'incliner son dossier.
Évidemment, le côté pile c'est que je suis un peu loin du hublot.
Qu'à cela ne tienne, je reste aux premières loges pour observer les variations de ce superbe moodlighting qui nous éclaire d'un bleu céleste (bien qu'un peu blafard).
Je n'aurai cependant guère le temps d'en contempler bien plus, puisque le pushback débute rapidement. Après nous avoir libérés du kraboki, les trois agents (des sous-fifres du GESISTRAFOPE) nous font des adieux émus avant de retourner aux ordres de leur Grand Manitou à lunettes noires.
Ils se fendront même d'une petite révérence "à la japonaise"; c'est plutôt impressionnant.
Le temps pour les PNC de procéder aux demonstrations et annonces de rigueur, nous voici arrivés au seuil de piste. Contrairement à ce matin où nous avions décollé de (et atterri sur) la piste 28, c'est de la piste 10 que nous partirons ce soir.
Nous avons donc une vue sur le Grand Hotel Taipei lors de l'alignement…
…Mais nous sommes du mauvais côté pour la vue sur la 101 :(. Dommage, j'aurais bien aimé pouvoir la prendre en photo pour ma "dernière" de TSA… D'autant plus que la lumière est assez jolie à cette heure-ci.
Qu'à cela ne tienne, je me contenterai d'une vue sur la montagne Yangming (dont je n'ai d'ailleurs jamais fait l'ascension).
Juste après le décollage, nous effectuons un virage serré vers le Nord-Ouest.
La couche nuageuse étant assez basse, nous aurons tôt fait de la traverser.
La vue au cours de la montée ne sera guère intéressante; je suis un peu trop loin du hublot pour parvenir à identifier les localités survolées.
De toutes façons, nous entamons vite la traversée du détroit de Formose.
Le plus intéressant se présente alors dans l'allée: nos deux hôtesses font leur apparition aux commandes du même trolley vert pomme que j'avais découvert sur mon vol du matin même, pour la première fois depuis le début de ma série vols domestiques à Taïwan, à la faveur du retour du protocole "pré-COVID" qui prévoyait un service de boissons sur les vols intérieurs.
Me revoici donc face au choix cornélien qui m'est donné par la CC entre jus de litchi, sodas, thés, café et eau. Pour changer du jus de litchi que j'avais choisi ce matin dans un élan de courage quasi-Joonesque, je demande un thé noir et de l'eau.
Le tout est servi de manière efficace et cordiale.
En conservant ma tablette semi-pliée, j'ai suffisamment de place pour poursuivre ma lecture (qui n'a évidemment pas changé depuis le premier vol de la journée) tout en buvant mon thé. Voilà une agréable façon d'occuper un vol de moins d'une heure.
Il faut dire que ce n'est pas la vue qui va m'occuper…
…Mais je sais aussi, évidemment, que je peux compter sur le moodlighting pour me distraire avec ses changements de couleur intempestifs. Comme ici, où nous venons de passer du bleu au blanc. Hautement divertissant.
En attendant d'être émerveillé par de nouvelles illuminations, je m'accorde une bonne vingtaine de minutes de lecture.
Le début de descente est ensuite annoncé par le CdB, qui en profite pour nous délivrer son speech d'accueil à bord. Mieux vaut tard que jamais.
Les restes de la collation sont prestement débarrassés…
Et je range ma tablette alors que nous passons une première couche nuageuse.
Pour célébrer l'événement, le moodlighting est repassé au bleu.
Le temps que les PNC procèdent aux annonces de rigueur, nous voici en finale avec un premier aperçu des rochers de Nangan.
Toujours pas de remise de gaz…
…Cette fois-ci est la bonne; nous nous posons fermement sur la piste 21.
Arrivés en bout de piste, il nous faut faire demi-tour…
…Afin d'emprunter l'unique taxiway de l'aéroport, qui nous mènera tout droit à notre point de stationnement devant le terminal.
Les opérations de débarquement commencent quelques minutes après que nous nous soyons immobilisés. Après avoir rassemblé mes affaires et pris congé de la PNC des premières rangées, il ne me reste plus qu'à jeter un dernier regard à notre duo de sièges du jour…
…Et à remonter cette cabine moderne…
…Jusqu'au galley arrière où se tient la CC qui prend cordialement congé de ses derniers passagers.
6 heures après notre premier départ de TSA, nous voici donc arrivé à destination (ou plutôt, à une vingtaine de kilomètres de ce qui devait être notre destination).
LZN: Le parcours des arrivées
Nous sommes invités à cheminer à pieds jusqu'au (petit) terminal…
…Dont nous serons sortis en un élcair, n'ayant pas de bagages à récupérer ni de courses à faire au FamilyMart de la zone publique qui est d'ailleurs en train de se réapprovisionner, pour le plus grand bonheur des futurs arrivants).
Mon ami avait repréré sur son guide un magasin louant des scooters dans la ville la plus proche de l'aéroport. Faisant fi de la chaleur étouffante qui règne sur Nangan en cette fin d'après-midi, nous emprunterons un petit sentier qui coupe à travers la forêt et qui permet de rallier la vile depuis l'aéroport en une petite dizaine de minutes.
C'est dans ce cadre hautement bucolique que se termine ce FR; merci de m'avoir lu!
Il n'y aura donc pas de FR retour de Nangan (même si vous trouverez un semblant de ferry report dans le bonus de ce FR) mais je vous retrouve très bientôt pour un dernier FR taïwanais avant mon retour en France, au-dessus du Pacifique entre Taitung et la superbe île aux Orchidées sur un Twin Otter de Daily Air!
Pour ceux que cela intéresse, un bonus de notre court séjour à Nangan est disponible juste-en dessous et j'y ai ajouté quelques photos du retour en bateau vers Taïwan, et de notre passage au marché de nuit de Keelung.
Bonus : Cliquez pour afficher masquer
Je suis désolé pour la qualité des photos de ce bonus, qui ne semble pas avoir été correctement rendue. Je n'ai pas réussi à solutionner le problème, mais j'espère que cela reste acceptable à la lecture.
Après avoir loué deux scooters à Lianjiang, la ville principale de l'île, nous prenons la route du "homestay" que nous avions réservé pour les deux nuits à venir. Avec notre arrivée tardive, nous n'aurons pas le temps de visiter Beigan: c'est bien dommage, car c'est là que résident les principaux attraits touristiques des îles Matsu avec notamment des villages dont les maisons en pierre rappelleraient presque le Sud de la France.
Pour ce qui nous concerne, nous devrons donc nous contenter de la visite de Nangan. Le soleil se couché déjà…
…Et nous en traînons donc pas pour rejoindre notre hébergement.
Assez fatigués de notre journée, nous choisirons d'y prendre notre dîner. Nous choisirons des assiettes de produits de la mer, qui ne resteront pas gravées dans les mémoires…
…Et je prendrai un dessert au miel qui, lui, sera plutôt bon.
Malgré la fatigue, nous décidons après le repas de reprendre nos scooters nous rendre sur une plage de l'île réputée pour les algues luminescentes que l'on peut y voir de nuit. Le problème, c'est que lesdites algues ne sont pas visibles à l’œil nu… Manque de chance, nous ne l'apprendrons que plus tard et nous nous laisserons entraîner par un groupe "d'alguophiles" locaux qui nous trimballeront de plage en plage jusqu'à minuit; évidemment en vain (et d'ailleurs, même avec leurs appareils photos aux objectifs sophistiqués, il ne parviendront à voir aucune algue luminescente). Nous nous consolerons avec la vue de quelques petits poissons qui produisent de la lumière en nageant, aperçus sur une plage qui faisait face aux côtes chinoises du Fujian. Je vous épargne la photo floue de ces trois points d'une lumière jaune blafarde se slalomant péniblement entre les déchets (venus des ports de pêche chinois à quelques kilomètres) qui oscillent mollement au gré des vagues.
Le plus difficile sera surtout de parvenir à nous dépatouiller de notre groupe de (certes sympathiques) Nanganais qui étaient très enthousiastes à l'idée de nous faire visiter toutes les plages de l'île, de nuit, à la recherche d'un phénomène bioluminescent invisible… Chouette!
Il faut dire que mon niveau de chinois est largement insuffisant pour pouvoir prendre part aux conversations dont je ne comprends que quelques bribes, ce qui ajoute à mon agacement. Mon ami qui, lui, parle parfaitement chinois ne peut évidemment pas jouer les traducteurs pour chaque phrase mais il me dira par la suite que l'un des aficionados vient spécialement de Taoyuan (aux abords de Taipei) plusieurs fois par an pour photographier le "spectacle magique" offert par les algues, dont il est "tombé amoureux" lors d'une première visite il y a une dizaine d'années…
Nous finissons par trouver une excuse pour nous soustraire à leur aimable (mais fatigante) compagnie, et rentrons sans tarder à notre hébergement. Un appel à Air Canada plus tard (souvenez-vous de mon problème de reprotection suite au changement d'horaire de mon vol…), et je peux enfin aller prendre une douche et dormir. Entre algues invisibles et hotline Air Canada, voilà un Samedi soir tel qu'on les aime.
Le lendemain, après une solide nuit de sommeil, nous découvrons notre homestay à la lumière du jour. C'est effectivement la première fois que je vois une telle bâtisse en pierre à Taïwan. Cela n'a rien à voir avec les bâtisses de la Dynastie Qing que l'on peut voir à Kinmen et, dans une moindre mesure, à Penghu.
La disposition des pierres est d'ailleurs assez anarchique, avec une forme de chevrons sur le haut de la façade et une disposition plus classique vers le bas.
La terrasse est, elle aussi, tout à fait charmante et entourée d'un muret de pierres.
A l'intérieur, en revanche, le rangement de la pièce réservée à l'accueil laisse à désirer…
…Ainsi que ces éléments de décoration du corridor, certainement inspirés de l'histoire militaire locale, mais qui sont d'un goût pour le moins douteux (surtout lorsque l'on passe devant de nuit pour aller se laver les dents).
Nous décidons de nous soustraire à ce cadre plus ou moins agréable, et d'aller petit-déjeuner à Lianjiang dans une boutique dont le guide de mon ami recommande les "Matsu burgers". Direction nos scooters, garés au-dessus de notre lieu de villégiature…
…Et nous reprenons la route pour Lianjiang. En chemin, nous nous arrêtons dans un village aux maisons en pierre…
…DOnt l'une est particulièrement célèbre pour avoir été la demeure d'un négociant local. Elle est maintenant envahie par la végétation…
…Et, à l'intérieur, quelques travaux s'imposeraient.
Nous poursuivons notre route vers la fameuse boutique de "burgers", dont la particularité est d'être réalisée avec des pains en forme de donut. Arrivés devant ladite boutique, nous sommes accueillis par un panneau qui a probablement été réalisé par la même personne qui a imaginé la décoration intérieure de notre gîte.
Fort heureusement, les burgers sont de meilleur goût que l'image censée en faire la publicité. Mon burger "matinal" porc-œuf n'est pas mauvais, même si je dois avouer que j'aurais préféré un petit-déjeuner un peu moins gras et un peu plus riche en fruits et/ou légumes.
La rue principale de Lianjiang, où se situe le magasin, n'est pas folichonne.
En retournant chercher nos scooters, nous tombons sur une boutique vendant des bouteilles de liqueur locale à l'effigie de la présidente taïwanaise.
Notre prochaine étape n'est autre que le Matsu temple de Nangan: la déesse Matsu (déesse de la mer, qui a donné son nom aux îles où nous nous trouvons) se serait en fait échouée sur le rivage qui jouxte le temple. Cela en fait le plus saint des temples dédiés à Matsu à Taïwan.
Sur la plage que domine le temple, quelques barges pouvant servir à débarquer du matériel militaire et des troupes. On se demande ce qu'elles font là, mais c'est en tous cas un témoignage de la dure histoire militaire de l'archipel, dont la proximité de la RPC a fait une cible idéale pour l'armée populaire chinoise.
Retour au temple, que voici de plus près.
La décoration intérieure est, ici aussi, plutôt chargée.
Depuis l'esplanade qui s'étend devant le temple, on voit parfaitement le lieu de la plage où se serait échoué le corps sans vie de la déesse Matsu, balloté par les vagues depuis la Chine où elle aurait sauté à l'eau pour tenter de sauver un pêcheur de la noyade.
En descendant sur la plage on voit nettement l'immense statue de la déesse qui, du haut de sa colline, fait face à la mer.
Nous décidons d'aller voir de plus près. Devant cette impressionnante volée de marches, nous reprenons nos scooters afin de monter par la petite route qui contourne la colline…
…Et nous arrivons devant l'immense statue.
L'esplanade qu'elle surplombe a été pensée pour avoir la forme d'un bateau.
Nous repartons ensuite vers notre prochaine étape, un temple dédié au cheval: "cheval" se prononçant "ma" (il y a normalement un accent sur le "a"), c'est proche de la phonétique du mot "Matsu" (et le "ma" de "Matsu" s'écrit d'ailleurs de la même manière que celui de "cheval"). C'est un peu capillotracté, mais c'est apparemment la vraie raison d'être de ce temple.
Voilà un poisson qui a également du mal à y comprendre quelque chose.
Le temple est en pleine nature…
…Et offre une vue sur la plage en contrebas.
Nous repartons ensuite, pour atteindre par la route le point culminant de l'île de Nangan. Ce n'est pas la Chine que l'on aperçoit en face, mais l'île voisine de Beigan.
Une fois n'est pas coutume, le sommer de l'île est occupé par un bâtiment militaire.
Notre prochaine étape, au Sud de l'île, sera un réseau de tunnels construits pour abriter des installations militaires et des bateaux pendant la guerre ROC-RPC.
Sur la plage voisine, on ne devine presque rien (c'est d'ailleurs ici que nous étions d'abord venus "observer" les algues la veille)…
…Mais, quelques centaines de mètres plus loin, on trouve l'entrée de l'un des tunnels.
C'est resté quasi-inchangé…
…Avec, ici, ce qui a servi de chambre à Tchiang Kai-Sheck lorsqu'il venait commander des opérations à Matsu.
Au bout du tunnel, un "balcon" où étaient installés des canons (même si les tunnels, pour plus de discrétion, font face au détroit de Formose et non à la Chine).
Certaines spécifications et instructions de tir sont d'ailleurs toujours au mur.
Nous ressortons ensuite de ce réseau de tunnels…
…Pour aller en voire un autre, mitoyen, qui servait à cacher des bateaux militaires.
C'est de taille impressionnante, avec plus de 7m de profondeur afin d’accommoder des bateaux au tirant d'eau potentiellement élevé.
Nous ferons une visite des tunnels en barque, avec une guide qui nous en expliquera les détails de la construction. Là encore, comme c'était en chinois et que la guide ne laissait guère le temps à mon ami de traduire, je suis loin d'avoir tout saisi mais ce fut une entreprise plut^^ot dangereuse réalisée à l'aide de puissants explosifs. La construction était supposée devoir être secrète, mais le bruit des explosions n'a guère aidé dans ce sens.
Ce n'est pas tout, mais il nous faut à présent penser à déjeuner. Le guide Lonely Planet de mon ami vient encore une fois à notre rescousse, en recommandant une échoppe vendant des brochettes de poulet frit épicées. Il y a une longue file…
…Mais le résultat en vaut largement la chandelle! On ne dirait peut-être pas comme ça, mais c'est un délice (pour moins d'1 euro). Nous irons aussitôt en commander une deuxième tournée et, devant notre enthousiasme, la vendeuse nous fera même cadeau d'une troisième brochette à chacun.
Après nous être restaurés, nous repartons en direction du "musée des algues", en nous disant que nous trouverons peut-être quelques explication sur ce phénomène que nous n'avons pas vu et qui nous a fait passer une bien ennuyeuse soirée la veille.
Manque de chance, les expositions du musée sont sans queue ni tête, et en fait d'algues trône cette carcasse de baleine en plein milieu de la salle. Tous les panneaux explicatifs étant en chinois, nous ne resterons pas longtemps…
…Et nous rendons à notre prochaine étape, qui est un mur d'une vingtaine de mètres de haut tourné en direction des côtes chinoises et où est écrit en caractères immenses "dormir sur des épées" (traduction un peu approximative^^). Sous-entendu: "même lorsque nous dormons, nous sommes toujours prêts à dégainer nos épées". Bref, "ne venez pas nous embêter".
Pour compléter le tableau, une immense statue de Tchiang Kai-Sheck regardant en direction des montagnes du Fujian que l'on voit à l'horizon (les côtes chinoises se situent à 10 ou 15 kilomètres).
Nous poursuivons notre route vers une étape un peu moins martiale, en la forme de cet ancien tunnel qui a été transformé en cave géante pour le stockage de liqueur Kaoliang (l'alcool local de Matsu). Le ton est donné dès l'entrée…
…Et l'étendue du stockage à l'intérieur est plutôt impressionnant…
…Avec des cuves en métal venant compléter les récipients en céramique. L'odeur d'alcool qui règne dans ces galeries ferait fuir la COVID à deux-cents kilomètres à la ronde.
En sortant de ce réseau de tunnels, surprise: il n'est que 16 heures mais la luminosité a fortement baissé. Nous croyons d'abord aux effets des vapeurs d'alcool, mais nous nous rappelons soudain qu'une éclipse solaire partielle était prévu ce jour-là.
C'est donc dans une luminosité un peu particulière que nous reprenons la route, direction cette fois-ci un salon de thé aménagé dans d'anciennes installations militaires.
Il faut, pour y arriver, descendre vers la mer.
Une terrasse plutôt accueillante a été aménagée sur ce qui devait être le toit d'un bunker.
Afin d'éviter la lumière un peu pénible qui règne à l'extérieur, nous demanderons à êtres installés à l'intérieur pour notre goûter. Le café fait aussi librairie et exposition-vente de tableaux; les lieux sont accueillants…
…Et le cheesecake que j'ai choisi sera délicieux.
Sur l'invitation du propriétaire des lieux, nous descendrons ensuite visiter le bureau aménagé dans un ancien bunker…
…Et la galerie (exposant des œuvres qui ne sont guère à mon goût) qui a pris place dans ce qui fut autrefois un tunnel…
…Menant à une salle de tir devenue salle de lecture.
Nous prenons le chemin du départ. Les côtes chinoises sont visibles au loin.
En retournant vers Lianjiang, nous passons devant un Starbucks qui a la particularité d'être le Starbucks le plus au Nord de Taïwan. Pour avoir un souvenir des lieux, nous y ferons un second goûter^^
Devant rendre nos scooters le soir même, nous décidons d'occuper la dernière heure de notre location en prenant des routes "au hasard". Nous jetterons notre dévolus sur une petite route qui nous fera passer à côté de l'aéroport, puis en-dessous de l'impressionnante structure en béton qui accueille le bout de la piste afin de compenser le dénivelé du terrain.
La route nous mènera jusqu'à un complexe de bunkers abandonnés, avec leur lot de tunnels sans lumières et pleins de toiles d'araignées.
Une fois cette petite visite terminée, nous retournons rendre nos scooters à Lianjiang. Non loin du magasin de location, un restaurant de fruits de mer recommandé par le guide Lonely Planet (encore une fois): pas d'hésitation donc sur notre point de chute pour le dîner.
Nous ferons effectivement un excellent repas.
Le poisson grillé fut particulièrement mémorable.
Et ces gigantesques gambas ne sont pas en reste.
La décoration du lieu est particulière, avec d’innombrables clients qui ont écrit des messages aux murs et au plafond. Nous ne manquerons pas de laisser un autographe non plus.
Nous prenons ensuite un taxi pour retourner à notre gîte…
…Dont nous repartons, avec le même taxi, le lendemain à 7 heures: notre bateau pour Keelung appareille du port de Lianjaing à 9 heures.
Sur la recommandation de notre chauffeure de taxi, nous prendrons un petit-déjeuner dans un restaurant local de petit-déjeuners (ça ne s'invente pas).
Oeufs, tofu et congee…
…Sont accompagnés par deux sortes de crêpe "à la taïwanaise".
Nous nous dirigeons ensuite vers le terminal de ferry, où nous récupérons notre carte d'embarquement. Nous sommes ensuite invités à monter à bord du Taïma Star, qui nous amènera à Keelung en une petite dizaine d'heures.
Nous avons réservé deux lits dans une cabine de 8, mais c'est un environnement qui n'est guère agréable…
Nous passerons donc l'essentiel de la croisière sur le pont supérieur et dans la salle de restauration.
Avant de traverser le détroit de Formose, nous faisons escale sur une petite île qui fait également partie de l'archipel des Matsu mais qui contrairement à Nangan et Beigan ne possède pas d'aéroport. Ça ne doit pas être très pratique de vivre ici…
Le reste de la traversée se passe sans encombre (mais avec beaucoup d'ennui) et, vers 18 heures, nous arrivons en vue des côtes taïwanaises. C'est la montagne Yangming que l'on voit ici à gauche.
Keelung a beau être un des plus grands ports de Taïwan, le seul trafic en vue est ce petit pétrolier libérien au mouillage.
Après notre débarquement à Keelung vers 19 heures, nous décidons d'aller manger au marché de nuit local avant de reprendre le train pour Taipei (environ 50mn de trajet).
Le marché de nuit de Keelung est connu pour être particulièrement sympathique.
Et en effet, l'atmosphère est très agréable.
Les stands sont numérotés, ce qui les rend plus faciles à identifier. Leurs noms sont traduits en japonais et en anglais.
Nous commencerons par un stand vendant de délicieuses petites saucisses au poivre…
…Puis nous irons prendre une excellente soupe aux légumes et aux fruits de mer…
…Avant d'enchaîner avec un bol de riz à la viande de crabe…
…Qui se décline aussi, au stand voisin, en soupe de nouilles à la viande de crabe. Celle-ci est vraiment délicieuse.
C'est donc ainsi que s'achève ce bonus. Si je ne devais retenir qu'une île (ou qu'un archipel) à visiter à Taïwan, ce ne serait probablement pas Matsu (ou du moins, pas Nangan mais j'aimerais y retourner pour aller à Beigan): les attraits touristiques y sont peu nombreux, et la proximité de la Chine y est moins palpable (et moins impressionnante) qu'à Kinmen, qui se trouve à quatre ou cinq kilomètres de la mégalopole de XIamen. Matsu est un peu plus éloigné des côtes chinoises, et lesdites côtes sont plutôt rurales en face de Matsu: c'est donc, forcément, moins impressionnant. Tout ceci étant dit, je ne regrette pas d'être allé à Nangan: nous y avons découvert une partie de Taïwan qui est, malgré tout, assez différente du reste du pays (tant architecturalement qu'en termes d'atmosphère générale).
Merci de m'avoir lu jusqu'ici!
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Verdict
Uni Air
6.6/10
Cabine8.0
Equipage7.5
Divertissements4.5
Restauration6.5
Taipei City - TSA
9.2/10
Fluidité10.0
Accès10.0
Services7.0
Propreté10.0
Nangan Island - LZN
8.5/10
Fluidité10.0
Accès9.0
Services7.0
Propreté8.0
Conclusion
Une cabine très moderne et suffisamment confortable pour ce temps de vol, même s'il est vrai qu'un recline serait bienvenu. La forme des sièges est cependant plutôt ergonomique, et cette fois-ci je ne les ai pas trouvés trop durs pour 1h de vol. 8. Un équipage cordial et efficace, sans toutefois se distinguer particulièrement par sa chaleur ou sa proactivité. 7,5. Toujours la même musique sur UNI Air (c'est le cas de le dire), avec aucune proposition de divertissements à bord (absence totale de magazine, même pré-COVID), au sol (pas de presse en porte) ou en ligne (pas de WiFi, pas d'application...). 4,5. Cela fait plaisir de voir revenir l'offre de boissons telle qu'UNI Air la proposait avant la pandémie: ce n'est pas extraordinaire, mais ça a le mérite d'exister avec un choix de boissons suffisamment large pour un vol de moins de 50mn. 6,5.
L'un dans l'autre, un bon vol UNI Air qui, bien qu'un petit peu moins agréable que le précédent (où nous avions eu droit à un équipage un peu plus chaleureux, où le service de boissons était une totale nouveauté pour moi et où nous avions bien discuté avec nos voisins), a eu le mérite de nous amener à bon port... Ce qui est la mission principale d'un vol, et d'autant plus de ce type de vols de service public qui se veut plutôt utilitaire.
TSA est toujours aussi irréprochable pour son accessibilité, sa fluidité et sa propreté. La note "services" est plus élevée qu'à l'accoutumée, puisque nous avons passé la majorité de notre temps d'attente en zone publique où il y a bien plus de commerces et activités (y compris l'agréable terrasse d'observation) qu'en zone réservée (où il n'y a qu'un seul véritable commerce).
Rien à dire sur la fluidité à LZN. L'aéroport est mal desservi (voire pas desservi) en transports en commun, mais l'accès peut se faire à pieds tant il est proche de la ville principale de Nangan. La propreté m'a semblé bonne, sans atteindre le niveau de propreté "perçue" quasi-immaculée de TSA (et d'autres aéroports que j'ai pu visiter en Asie).
7 LIKESLIKER POUR REMERCIER L’AUTEURMERCI ! FLIGHT-REPORT LIKÉ
Merci Tiedel pour ce FR et son bonus, (ce dernier passionnant puisque hyper documenté).
La couleur du tissu des sièges de cette cabine changent de l'ordinaire... Deux boisson pour le prix d'une, fichtre, c'est Bizance ^^ Vol court et agréable. Au moins, toi et ton ami n'avez pas fait le déplacement pour rien... Une multitude de sites sont à voir sur cette île Effectivement la déco militaire du premier logis est surprenante, (ainsi que le resto avec ces enfants en arme !!!) Une bien belle expérience, terminée en beauté avec une traversée en ferry.
Rebboking réussi sans coup férir avec en bonus (avant le votre) deux places au premier rang
"espérant honorer de ce fait une promesse faite il y a belle lurette à lagentsecret)." Tout vient à point (ou pas ^^) à qui sait attendre !
"Bref, le mystère subsiste et il me faudra revenir à Taïwan pour l'éclaircir…" Ma déception n'a d'égale que la longueur de mon ettente :(
A l'embarquement un No Photo théatral mais mérité pour ce qui est , si je me souviens bien, une base militaire
A bord un siège et in pas confortables
Un vol classique domestique taïwanais : on en viendrait presque à regretter que tout se soit passé sans anicroches
Bonus toujours intéressant même si Nangan n'est pas le lieu pour lequel il faut aller à Taïwan
"c'est que lesdites algues ne sont pas visibles à l’œil nu… " Il faut les éclairer ???
"voilà un Samedi soir tel qu'on les aime." Enthousiasmant ^^
" la déesse Matsu (déesse de la mer, qui a donné son nom aux îles où nous nous trouvons) se serait en fait échouée sur le rivage qui jouxte le temple" Peut-on faire confiance à une déesse qui s'échoue comme un vulgaire poisson ?
"balloté par les vagues depuis la Chine où elle aurait sauté à l'eau pour tenter de sauver un pêcheur de la noyade." ça confirme mes doutes :(
"…Et nous arrivons devant l'immense statue." Essayer de sauver un pêcheur avec un tel poids sur la tête c'était évidemmemnt voué à l'échec
"Voilà un poisson qui a également du mal à y comprendre quelque chose." On s'attendrait plutôt à voir un hippocampe
Le retour en bateau ne semble pas une option bien intéressante
Le marché de nuit de Keelung a l'air bien sympathique
Ma déception n'a d'égale que la longueur de mon ettente :(
:'(( Voilà au moins cependant une bonne excuse pour revenir à Taïwan^^
No Photo théatral mais mérité pour ce qui est , si je me souviens bien, une base militaire
Absolument, même si l'application du No Photo est pour le moins aléatoire (jamais on ne m'avait fait la remarque lors de l'embarquement à TSA).
on en viendrait presque à regretter que tout se soit passé sans anicroches
Ah, quel ennui ces pays où tout fonctionne bien...
Il faut les éclairer ???
Je ne sais pas, mais il faut en tous cas les photographier avec un appareil à très long temps d'exposition: d'après ce que j'ai compris, le phénomène n'était vraiment bien visible qu'en photo.
Peut-on faire confiance à une déesse qui s'échoue comme un vulgaire poisson ?
C'est justement la question que nous nous sommes posés tout le week-end^^
Bonjour et merci pour ce FR exotique ! Un bonus que je placerais dans le top 5 de tout le site, pour sa longueur, sa documentation, l'originalité du lieu et le plaisir que l'on a vous lire ! Phonétiquement : Shi shei !
Merci Tiedel pour ce FR. Changement de programme, avec cette autre destination.
cette PNC du monde d'avant (un monde sans masques, gants et autres lunettes).
Celle ci en carton devrait perdurer .^^
Transasia Bakery va aussi tout droit à la faillite.
Oui c'est morne plaine. Siège en premier rang, c'est sympa sur un ATR pour les grandes jambes. De la lecture avec un thé, c'est un moment agréable , même chez soi. Bonus ultra complet comme à ton habitude : tant culinaire que culturel, j'adore. A bientôt
Merci pour cette suite, cette fois-ci c'est la bonne. Un vol sans événement et c'est bien aussi ainsi! Je m'étais rendu à Nangan (daytrip) avec le maître marathon, le bonus m'a rappelait de bons souvenirs mais c'est vrai que le coté très militaire (et l’idolâtrie qui va avec) surprend un peu.
J'ai effectivement été assez surpris de voir encore plus de références militaires à Nangan qu'à Kinmen (où nous avions déjà visité beaucoup de mémoriaux et autres bunkers et plages de débarquement)... Surtout dans des contextes inattendus comme une maison d'hôtes ou un fast-food.
On connaît donc la suite et la fin de ce week-end pas comme les autres. La ténacité a payé, bravo ! Outre le récit du vol, j'ai bien apprécié le bonus pour sa dimension géo-politique et historique. Les instants gastronomiques valent le détour eux aussi. Quand on voit le look du bateau, les cabines et le temps de traversée, on comprend que les vols soient complets... Par chance la météo marine n'avait pas l'air trop moche car ce doit être l'enfer en cas de tempête de vivre un moment pareil... Merci pour le partage.
Pour ce qui concerne le bateau, je plains les habitants de l'île reculée que nous avons desservie en début de traversée et qui sont obligés de prendre ce bateau pour aller où que ce soit :(
Heureusement effectivement que la météo fut bonne; je pense que ce genre de bateau a vite fait d'être balloté comme un fétu de paille.
Merci pour ce FR original avec l'explication du routing ! Ce n'est pas fréquent une fresque dans un aéroport et il n'y a plus beaucoup de terrasses d'observation accessibles. TSA donne l'impression d'être proche de la ville. Une cabine moderne effectivement. Merci également pour le bonus !
Que de bons points pour TSA effectivement, entre une terrasse d'observation bien agréable et une proximité exemplaire du centre (l'aéroport se trouve pour ainsi dire en pleine ville).
Merci pour ce FR en mode "on va y arriver" ahah. Presque le temps d'un petit vol LC pour enfin arriver à une destination. Le vol en ATR est agréable malgré un personnel un peu froid. Le bonus est très riche et intéressant. Merci à vous et à bientôt pour le retour !
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20 Commentaires
Et une fois de plus pour son bonus !
Le potentiel explosif des lieux doit être assez intéressant pour les chinois d’en face. ^^
A bientôt.
Heureusement, le tunnel est tourné vers le détroit de Formose: ils ont pensé à tout ;)
A bientôt!
La couleur du tissu des sièges de cette cabine changent de l'ordinaire...
Deux boisson pour le prix d'une, fichtre, c'est Bizance ^^
Vol court et agréable.
Au moins, toi et ton ami n'avez pas fait le déplacement pour rien... Une multitude de sites sont à voir sur cette île
Effectivement la déco militaire du premier logis est surprenante, (ainsi que le resto avec ces enfants en arme !!!)
Une bien belle expérience, terminée en beauté avec une traversée en ferry.
A bientôt...
BR a le vert Palmolive, il fallait bien que B7 ait sa couleur "signature"^^
Le service de boissons ne sera pas revenu pour rien!
Ces décos sur le thème "militaire" sont un peu particulières; je n'avais jamais vu ça ailleurs à Taïwan.
A bientôt!
Rebboking réussi sans coup férir avec en bonus (avant le votre) deux places au premier rang
"espérant honorer de ce fait une promesse faite il y a belle lurette à lagentsecret)."
Tout vient à point (ou pas ^^) à qui sait attendre !
"Bref, le mystère subsiste et il me faudra revenir à Taïwan pour l'éclaircir…"
Ma déception n'a d'égale que la longueur de mon ettente :(
A l'embarquement un No Photo théatral mais mérité pour ce qui est , si je me souviens bien, une base militaire
A bord un siège et in pas confortables
Un vol classique domestique taïwanais : on en viendrait presque à regretter que tout se soit
passé sans anicroches
Bonus toujours intéressant même si Nangan n'est pas le lieu pour lequel il faut aller à Taïwan
"c'est que lesdites algues ne sont pas visibles à l’œil nu… "
Il faut les éclairer ???
"voilà un Samedi soir tel qu'on les aime."
Enthousiasmant ^^
" la déesse Matsu (déesse de la mer, qui a donné son nom aux îles où nous nous trouvons) se serait en fait échouée sur le rivage qui jouxte le temple"
Peut-on faire confiance à une déesse qui s'échoue comme un vulgaire poisson ?
"balloté par les vagues depuis la Chine où elle aurait sauté à l'eau pour tenter de sauver un pêcheur de la noyade."
ça confirme mes doutes :(
"…Et nous arrivons devant l'immense statue."
Essayer de sauver un pêcheur avec un tel poids sur la tête c'était évidemmemnt voué à l'échec
"Voilà un poisson qui a également du mal à y comprendre quelque chose."
On s'attendrait plutôt à voir un hippocampe
Le retour en bateau ne semble pas une option bien intéressante
Le marché de nuit de Keelung a l'air bien sympathique
A bientôt
:'((
Voilà au moins cependant une bonne excuse pour revenir à Taïwan^^
Absolument, même si l'application du No Photo est pour le moins aléatoire (jamais on ne m'avait fait la remarque lors de l'embarquement à TSA).
Ah, quel ennui ces pays où tout fonctionne bien...
Je ne sais pas, mais il faut en tous cas les photographier avec un appareil à très long temps d'exposition: d'après ce que j'ai compris, le phénomène n'était vraiment bien visible qu'en photo.
C'est justement la question que nous nous sommes posés tout le week-end^^
A bientôt!
Heureux que vous ayez finalement réussi à partir tous les deux :)
Génial Superviseur et Inspecteur Suprême des Travaux Finis pour les Opérations d'Embarquement : j'adore !!
A bientôt !
Avec mes diverses expériences de vol à Taïwan, le lexique des acronymes s'allonge lentement mais sûrement ^^
A bientôt!
Content que ce bonus Nanganais vous ait plu ;)
A bientôt!
Changement de programme, avec cette autre destination.
Celle ci en carton devrait perdurer .^^
Oui c'est morne plaine.
Siège en premier rang, c'est sympa sur un ATR pour les grandes jambes.
De la lecture avec un thé, c'est un moment agréable , même chez soi.
Bonus ultra complet comme à ton habitude : tant culinaire que culturel, j'adore.
A bientôt
Quoique: les PNC, même en carton, se doivent de montrer l'exemple...
C'est vrai, même si le pitch est très correct aux rangs "normaux" sur les AT76 UNI Air.
Heureux que ce bonus t'ait plu.
A bientôt!
Un vol sans événement et c'est bien aussi ainsi!
Je m'étais rendu à Nangan (daytrip) avec le maître marathon, le bonus m'a rappelait de bons souvenirs mais c'est vrai que le coté très militaire (et l’idolâtrie qui va avec) surprend un peu.
Quoique, on s'ennuierait presque!
J'ai effectivement été assez surpris de voir encore plus de références militaires à Nangan qu'à Kinmen (où nous avions déjà visité beaucoup de mémoriaux et autres bunkers et plages de débarquement)... Surtout dans des contextes inattendus comme une maison d'hôtes ou un fast-food.
A bientôt!
Quand on voit le look du bateau, les cabines et le temps de traversée, on comprend que les vols soient complets... Par chance la météo marine n'avait pas l'air trop moche car ce doit être l'enfer en cas de tempête de vivre un moment pareil...
Merci pour le partage.
Content que vous ayez apprécié le bonus.
Pour ce qui concerne le bateau, je plains les habitants de l'île reculée que nous avons desservie en début de traversée et qui sont obligés de prendre ce bateau pour aller où que ce soit :(
Heureusement effectivement que la météo fut bonne; je pense que ce genre de bateau a vite fait d'être balloté comme un fétu de paille.
A bientôt!
Ce n'est pas fréquent une fresque dans un aéroport et il n'y a plus beaucoup de terrasses d'observation accessibles.
TSA donne l'impression d'être proche de la ville.
Une cabine moderne effectivement.
Merci également pour le bonus !
Que de bons points pour TSA effectivement, entre une terrasse d'observation bien agréable et une proximité exemplaire du centre (l'aéroport se trouve pour ainsi dire en pleine ville).
Ces AT76 ont vraiment des intérieurs agréables.
À bientôt!
Le bonus est très riche et intéressant. Merci à vous et à bientôt pour le retour !
En effet, à peine plus court qu'un Paris-Montréal!
Content que le bonus vous ait plu :)
À bientôt!
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