Avis du vol entre Geneva et Lisbon en classe Affaires avec SWISS

Fallait quand même bien partir à nouveau !

Comme à l'habitude, il faut que le report ait du sens.

L'objectif de ce partage est principalement, l'expérience post COVID-19 / pré COVID-19 aka 2e vague potentielle.

Quelques jeux, anecdotes, exclusivités, ajout dans base de données et autres viendront ponctuer l'histoire suivante.

Pour conclure cette introduction, je donnerai encore un peu le contexte. L'idée était de partir pour les Acores, avec quelques lectures par ici qui avaient données l'eau à la bouche, mais finalement pas assez d'infrastructures ouvertes et trop de restrictions d'entrées liées au virus.

Puis, l'Islande, mais là également, les conditions d'entrées ont eu raison du souhait de découvrir cette belle contrée.

C'est ainsi que nous avons décidé de partir pour le Portugal, que nous connaissons bien et de re-découvrir la Grèce, ses iles et ses Météores…

Bonne lecture pour ce début de série ! 

Nous nous en doutions, ça ne sera pas la foule des grands jours pour ce premier samedi des vacances estivales locales, mais là… On ne risque pas de s'offusquer de la fermeture des deux petites lignes prioritaires de Genève Aéroport !

Parce que… Voilà. Oui, … nous sommes bien le 27 juin 2020.

Probable moment unique.

Nous nous dirigeons vers le tableau des départs bien connu, en nous faufilant à travers ce vide.

Premier jeu : Les 7 différences (réponses plus bas).

1) Photo du tableau des départs.
2) Photo du tableau des départs un an tout pile au préalable.

Différence 1 : 7 compagnies (tout de même) en 2020 durant le créneau horaire / Plus de 20 compagnies en 2019 durant le créneau horaire.
Différence 2 : 13 vols (tout de même) en 2020 durant le créneau horaire / 51 vols prévus en 2019 durant le créneau horaire (sans compter les vols "détardé" pour les plus observateurs !
Différence 3 à 7 : Je laisse l'imagination de chacun libre pour les autres réponses possibles ;-o)

Nous nous rendons à la gate en passant par l'aéroport des petiots ou des grands enfants.

Nous patientons quelques instants à la porte d'à côté, vide pour l'occasion, afin de la palier à la fermeture du salon.

La technique de Genève Aéroport de mettre des strips en plus des autocollants permet le strict respect des consignes, mais séparent les "familles" ou "proches".
C'est un choix qui vaut ce qu'il vaut. Pour l'aspect plastique, tenant compte du nombre de strips par siège et du nombre de ces derniers, cela ne manquera pas de ravir les écologistes (mais ils ne prennent pas l'avion de toute façon ;-o).

L'embarquement se fait dans le respect des priorités et nous sommes les premiers à monter à bord.

La distribution de la petite pochette de désinfectant et la bouteille d'eau s'effectue sans délai, ce qui permet de se mettre au travail immédiatement pour passer la "minuscule" lingette (au ratio de la surface à nettoyer) ! 

Pour ce qui est du port du masque, tout le monde le porte selon les "recommandations" de l'époque, à l'exception d'une personne qui est entrée dans l'avion en mâchant bien fort son chewing-gum de manière ostentatoire (et vulgaire) comme une sorte de signe de rebellion. Voilà, voilà…

Un passager semi-clandestin s'invite en soute. Lui aussi devait être impatient de voler à nouveau.

Petit interlude et deuxième jeu (très facile). Qu'est-ce donc ?

Gauche ou droite ?

Ni l'un, ni l'autre, nous filons tout droit devant pour Lisboa par la 22 (sans les flics).

Il est 13H01. Nous sommes tout simplement tellement heureux d'être à nouveau dans un avion.

Meyrin et sa région. 

De l'autre côté de la carlingue, c'est le Lignon et le Salève en arrière plan. C'est l'avantage de voyager à trois dans les C Series en C.

Lyon Nord et sa région.

Il est donc temps d'attaquer les choses sérieuses, midi est bien passé et seul le grand M était disponible à l'aéroport.

Apéro.

Et on continue avec une bonne surprise, car avec tout ce que nous avions lu avant de partir, ce n'était pas gagné.

Tada… des propositions chaudes sont offertes et j'opte pour ces goûtus raviolis cuits comme ils se doivent.

Mademoiselle, pas vegan pour un sou, opte pour le plateau charcuterie. Le pain rondelet est un complément ajouté sans difficulté à l'offre de base. Le beurre, quant à lui, et après recherche de l'excellent Maître de cabine, n'avait pas pris son billet d'avion. C'est donc la seule et unique "fausse note" de ce parcours.

Quant à Madame, son choix s'est également porté sur la planchette. Certainement aussi pour me faire plaisir en tant que "collectionneur" des planchettes avec la bel avion qui y trône, … à moins que, à moins que.

Petit jeu des 7 différences ? C'est vite fait !

La planche post COVID-19. 

La planche pré COVID-19. Si c'est pas malheureux… Tout fout le camp.

Ensuite de quoi, la digestion. Elle ne donne pas lieu à une quelconque somnolence, mais plutôt à un peu de boulot.
Il y a trois fiches de crise à compléter fissa, elles seront récupérées par le personnel de bord, stylo compris bien entendu. Le tout, autour d'une barre qui rappelle le pays.

Nous filons à toute allure en direction du Portugal et tout l'équipage du Captain B. complète par une ribambelle de mots sympas le logbook de la petite.
Le Maître de cabine apporte également le plan de vol météo et nous donne toutes les explications nécessaires.
L'ambiance est définitivement très chaleureuse et on se laisse à penser que la photo de Mademoiselle dans le cockpit après l'atterrissage est désormais du domaine du possible malgré la crise actuelle.

La descente est entamée. Estoril et son circuit pour les meilleurs yeux. Sintra, etc.

L'arrivée de ce côté est toujours sensationnelle.

De chaque côté.

Les roues posées, c'est un spectacle extraordinaire qui s'offrent aux yeux ouverts derrière les hublots. Sans commentaire.

Il y en a partout. Tout est à l'arrêt.

Le Captain invite notre fille pour une visite du cockpit avec prise des commandes. On ne s'y attendait vraiment pas. Au pire, un cliché devant la porte. Non, non, la transmission de passion en force.

Passion : 1
COVID-19 : 0

Nous retrouvons ensuite un aéroport aussi vide que le précédent. 

Pour ceux qui connaissent le calvaire de louer une voiture en juillet/août à Lisboa Airport, c'est assez incroyable de ne pas attendre pour sa voiture. C'est tout ça de pris !