Avis du vol entre Paris et Brive-la-Gaillarde en classe Economique avec Amelia

Nous avions initialement prévu cet A/R en Dordogne depuis de nombreux mois et, confinement oblige, nous avons dû les reporter à plusieurs reprises. Certes Brive n'est pas techniquement en Dordogne, mais son aéroport se situe à seulement 30 minutes de Sarlat et du Périgord Noir.

Les vols entre ORY et BVE étaient jusqu'à présent opérés par Hop!, soit en ATR soit en ERJ145. Après la période de confinement, les vols n'ont repris que partiellement, et de manière assez chaotique et, chose assez surprenante, avec des jours et horaires pas évidents pour une clientèle professionnelle ni même loisir pour le week-end. Les choses sont revenues à peu près dans l'ordre à la rentrée, avec un programme de vols plus régulier et aux horaires mieux adaptés. Il est ainsi possible de partir le vendredi soir (départ d'ORY à 19h45) et de rentrer le dimanche soir (départ de BVE à 18h). En s'y prenant un peu à l'avance et avec la carte week-end, le tarif de base est de 75 € par personne, difficile de faire mieux.

Nouveauté de la rentrée, c'est Amelia International qui a repris cette ligne pour le compte d'AF. Gros avantage : le billet est commercialisé par AF avec un code AF et est donc éligible au gain de miles et de XP.
Amelia a fait l'objet de récents FR vers Clermont-Ferrand et Tarbes, mais voici donc une modeste exclusivité sur BVE. Pour ma part, c'est avec un certain plaisir que j'attendais ce vol, car il me permettra d'essayer pour la première fois l'ERJ145.

C'est par un temps maussade que l'Orlybus nous dépose devant Orly.

Notre BP électronique nous indique que nous partons d'Orly 3. Il faut montrer patte blanche (son BP en l'occurrence) pour pénétrer dans l'aérogare.

Ce terminal est vraiment agréable.

Sauf que nous ne resterons pas longtemps dans celui-ci car si le dépose-bagage est bien à ORY3, c'est bien des portes B d'ORY2 que nous partirons.

Amelia y dispose pourtant de guichets dédiés, mais ceux-ci sont réservés aux vols effectués en propre par la compagnie.

Nous rebroussons donc chemin vers ORY1. Pas très simple tout de même…

Le filtre est passé sans difficulté, je suis même étonné par la faible fréquentation pour un vendredi soir. Le Covid est passé par là…

Arrivée au salon AF, bien connu ici. 

Nous nous installons près de la baie vitrée pour profiter de la vue sur les pistes.

Avec la crise sanitaire, le protocole de restauration a été adapté et, comme à CDG, des agents sont préposés au service de l'offre solide.

Celle-ci n'est pas exceptionnelle, mais offre tout ce qu'il faut pour un petit casse-croûte : club-sandwich (thon ou jambon), salade, cake, yaourts, fruits… On regrette en revanche l'absence de snacks salés.

Dans un recoin on retrouve l'enclos à Ultimate (désert ce soir-là).

Le soleil se couche et il y a un beau jeu de lumière.

Nous rejoignons notre porte d'embarquement. B12, ça sent le paxbus…

Eh ben ça n'a pas raté, et comme souvent à ORY le bus est bondé. Pas top en terme de distanciation physique…

Notre voisin s'appelle Rouen, je trouve ça plutôt sympa de rebaptiser les appareils AF. D'ailleurs pendant le trajet en bus, nous passerons devant l'A321 baptisé "Toulon" ^^

L'appareil étant de taille modeste, il n'y a logiquement qu'un seul bus mais du coup il faut attendre que tous les pax soient là, et ça prend un peu de temps. Le roulage sur le tarmac sera assez long également. Nous voilà donc arrivés devant notre oiseau du soir. Chose amusante, l'agente AF nous demande, étant donné la fragilité de la porte-escabeau (sic), d'attendre que le pax précédent soit à bord avant de monter les marches…

Il a vraiment une tête de jet privé.

L'appareil est aux couleurs (modestes) d'Amelia. La livrée de l'appareil aurait pu être plus marquée, dommage.

Découverte de cette cabine atypique, avec sa configuration en 1+2, parfaite aussi bien pour les voyageurs en duo ou en solo. Bon, avec mon mètre 85, je frôle le plafond quand même…

Il n'y a de coffre à bagage que d'un côté. Les numéros des rangées et des sièges sont indiqués de l'autre côté.

Le pas est correct pour un appareil de ce gabarit.

Les hublots sont carrés et non ovales.

Le plafonnier, qui trahit l'âge de la cabine.

Moment amusant : pendant l'embarquement, un pax se manifeste auprès de l'équipage, expliquant qu'il est stressé en avion et qu'il souhaiterait avoir plus de place pour se sentir plus à l'aise. La ficelle est grossière et je ne me souviens plus trop comment l'énergumène a réussi à embobiner la PNC mais il réussit à se retrouver au rang 3, devant nous, avec le bulkhead. Or ce siège était bloqué à l'enregistrement et le passager du 3F, qui se voyait seul pendant ce vol, l'a foudroyé du regard…
 
Bon point : j'avais oublié de remplacer mon masque en tissu par un masque chirurgical, la PNC vient me voir discrètement et me remet ce masque chirurgical.

Nous partons avec quelques minutes de retard, rien de bien méchant.

Après le décollage, la PNC (qui est seul sur ce vol) passe pour distribuer une lingette désinfectante (identique à celle d'AF).

Puis c'est le service qui démarre rapidement ; il faut dire que le vol en lui-même est court (environ 45 minutes) et la PNC ne lambine pas.

On retrouve l'offre classique d'AF, mais sans alcool ni snack. Je me rabats sur un jus de tomate, que voulez-vous…

Ce vol de "nuit" ne se prêtera pas aux photos, nous atterrissons donc à BVE à 20h50, pratiquement à l'heure donc. L'atterrissage a été vigoureux, avec un bon tassage de lombaires au contact de la piste.

BVE ayant tout d'un grand aéroport, nous avons droit à un agent au sol pour nous guider sur le tarmac désert. 

La taille du couloir n'incite pas vraiment à l'instant Danette !

Nous récupérons notre valise (dûment déposée au pied de l'appareil à l'embarquement) en quelques minutes.

Vraiment sympa la ligne de cet ERJ145.

Nous rejoignons l'aérogare à pied.

Un kakemono vante les attraits touristiques du coin.

Le tapis à bagage.

Direction la sortie. L'aérogare est bien calme à cette heure tardive, il y a fort à parier que notre appareil dormira ici.

Direction le loueur de véhicule. Europcar sera le seul loueur ouvert, avec des créneaux calculés au plus juste sur les horaires des avions.

Merci de m'avoir lu et à bientôt pour le retour !