1 avis
La pandémie a du bon : je peux publier des vols qui seraient autrement passés à la trappe… et les gentils Admins du site ont pu profiter de leur temps libre pour ajouter une compagnie dans la base de données. Merci ;-)
Non, en photo de couverture, ce n'est pas un AVgeek Meal que l'on m'a servi mais quelque chose de comestible quand même. Si mon vol aller pour Rabat avec Air France m'avait laissé sur ma faim, celui-ci fera-t'il mieux? Manger en avion n'étant pas le but de ce voyage, c'est une fois rendu sur place que j'ai pu trouver de quoi aiguiser mon appétit et le satisfaire aussi, suffisamment en tous cas pour me donner envie d'y retourner, plus qu'une simple fois.
Vous pourrez relire le vol aller en cliquant ici si vous avez vraiment du temps à perdre. Chiche que vous le commenterez si ce n'est pas déjà fait? Une bière offerte aux inconscients!
Bref, fin de l'escapade. Un taxi âprement négocié avec l'aide de mon hôte me déposera devant l'unique terminal de Fès. J'ai gagné une heure de plus dans ce beau pays, Royal Air Maroc m'ayant préalablement informé par mail que mon vol serait différé de soixante minutes.
Unique terminal certes mais quelle architecture prometteuse!
Pas trop envie de partir en voyant ce paysage.
Le beau temps m'a accompagné tout le week-end mais il faut bien regagner la grisaille parisienne. Pour cela, il faut d'abord se soumettre à un premier contrôle des bagages. À ce moment, un peu de discrétion s'impose mais je ne me voile pas la face pour autant…
Et hop! l'obstacle est franchi sans difficultés. L'endroit est vraiment réussi. Le renouveau aérien du Maroc est en marche, Fès n'est pas en reste.
Après cette brève visite des lieux, il est temps d'aller m'enregistrer.
Non sans avoir rempli la fiche d'immigration.
L'opération ne prendra que quelques minutes. Les flammes qui ornent mon sac auront le mérite d'intriguer la très sympathique employée qui cherchera, en vain, un gadget aux couleurs de la compagnie nationale. C'est bien souvent l'intention qui compte plus le geste en soi. Promesse est faite de revenir. Je lui laisserai néanmoins quelques un de mes stylos aux couleurs de mon employeur de l'époque tout en en gardant un pour une éventuelle paperasse à venir.
N'ayant plus rien à faire dans cette partie de l'aéroport, je file aux contrôles se sécurité et récupérer un tampon de sortie sur mon passeport. Le tout prendra une vingtaine de minutes. Après quoi, tout le monde est logé à la même enseigne côté airside.
Les seuls avions "au contact" à ce moment sont irlandais.
J'ai donc pas mal de temps à tuer mais Internet est disponible et la limite de temps de trois heures est bien plus généreuse que dans certains aéroports européens. J'en profiterai pour travailler un peu et passer plusieurs appels téléphoniques.
Je m'essaierai aussi au shopping mais ce n'est vraiment pas une activité qui m'intéresse. Tout se paye en devises et je n'ai pas trouvé d'articles qui vaillent la peine de mettre la main au portefeuille.
Retour à ma place pour une navigation bien plus intéressante.
Et aussi un peu de recherche quant à celle à venir.
Je savais déjà que j'aurais eu droit à un affrètement mais l'appli RAM n'était pas très claire quant à l'exploitant officiel de l'avion.
L'ami Google m'en apprendra un peu plus.
Donc sur le papier, je devrais pouvoir rajouter un joli appareil à ma liste avgeek…
Sur le papier seulement car dans la réalité, l'avion risque fort d'être assez anonyme.
En attendant qu'il arrive, je chope ça au-dessus de ma tête.
L'oiseau blanc arrive!
Les minutes passent et il est finalement temps d'embarquer. Point de passerelles, pas la peine de se presser. Je préfère embarquer en dernier ayant une place attitrée.
Ne connaissant pas les pratiques tarmac à Fès je limite les photos. Confirmation de mes craintes, l'avion est blanc comme la neige des monts Atlas.
Accueil sympathique. Je n'ai pas à aller très loin ayant opté pour un fond de cale. Pendant que je prens mes quartiers, l'embarquement se poursuit. Dépêchons!
Le pitch est très standard, heureusement que je ne suis pas grand et que ce vol n'est pas long.
Mais déception ultime, les consignes sont collées au dossier du siège devant moi.
Instant F-OITN
Porte arrière fermée, passerelle en cours de retrait.
L'union fait la force.
Finalement, tout ce beau petit monde est casé et on va pouvoir y aller.
Qu'y aura-t'il à l'horizon? J'ai depuis eu bien le temps de le découvrir et je ne suis pas encore au bout de mes surprises.
Moteurs mis en route, nous prenons le chemin de la piste en service, démonstrations de sécurité en cours de route.
Point d'attente de l'unique piste, nous la remonterons jusqu'à la raquette.
Moustiques locaux.
Entrainement sur un modèle inédit de Boeing A370? Une autre bière à qui identifie le modèle.
Raquette et alignement en 27
Décollage, à contre-jour pour moi.
Le Maroc agricole…
et céleste.
Virage à droite, cap vers le nord.
Et la zone montagneuse commence.
Des sommets et des lacs. L'endroit mériterait une visite approfondie!
Neiges éternelles?
A bord, c'est plutôt tranquille, juste un gamine bien sage en guise de voisine. J'en ai connu de bien plus agitées et pas que dans les avions.
Et dans le ciel? Pas de turbulences, que du bleu à l'horizon.
Espérons que ça dure!
Le distribution des repas commence 40 minutes après le décollage.
Alors, dans ce restaurant avec vue, à quoi aurai-je droit?
À ce que j'avais commandé en réservant mon billet. Un menu spécial.
Sans l'opercule… j'avoue être un peu déçu. La cuisine marocaine est suffisamment riche pour pouvoir offrir de bonnes choses à table. Cela manque cruellement d'originalité mais c'était suffisamment parfumé et légèrement épicé, plus que comestible.
La preuve, j'ai tout mangé. Y compris le riz avec les raisins secs dont je me demande encore si c'était un dessert ou une entrée^^. Les plus observateurs regretteront comme moi les couverts en plastique ultra-cheap et peu résistants.
Dommage, ils étaient pourtant joliment emballés.
Seul reproche à faire, le service des boissons interviendra dans un second moment. Je n'ai pas le souvenir d'une telle pratique chez Royal Air Maroc, c'est plutôt typique de l'Europe de l'est. Fossé culturel…
Alors pendant que j'attends de pouvoir mouiller mon gosier, le soleil se couche.
Et puis finalement, l'affable steward me servira un vin local fort buvable ainsi qu'une canette de Coca.
Nous sommes probablement au-dessus de l'Espagne.
J'en profite pour boire un café.
La cabine sera débarrassée peu après, j'aurais aussi droit à un refill de caféine.
Déjà, les villes se succèdent, on survole la France.
La cabine est sécurisée en vue de l'atterrissage, un festival de photos floues s'ensuivra…
Pas expert du tout des autoroutes franciliennes mais je suis bien mieux à cette heure dans un avion que dans les bouchons routiers.
Le train et les volets sont sortis plus ou moins à ce niveau. L'atterrissage et le roulage marqueront la fin de ce vol ainsi que de la batterie de mon APN. Quant à mon téléphone, je lui laisse une dernière chance pour quelques appels avant de récupérer mon bagage (très peu d'attente) et de rentrer chez moi en Orlybus. De toute façon, Orly de nuit ne vaut pas plus de clichés que ceux que l'on connait déjà.
Voilà, c'est tout pour le moment. La suite au prochain numéro.
Comme d'habitude, merci de m'avoir lu. N'hésitez pas à commenter voir critiquer (mais pas trop non plus, faut pas exagérer). Si vous avez aimé, mettez un Like en dessous sinon vous en mettrez deux!
À bientôt pour de nouveaux envols.
✈
Rien de bien transcendant dans cette expérience de vol, utilitaire à souhait. L'ajout d'une compagnie inconnue au bataillon dans mon flight log sera un peu terni par la blancheur de la carlingue. Un avion aussi insipide que le plat servi à bord ou presque mais un équipage qui fait le job avec une offre de boisson plus fournie que je ne m'y attendais. RAM en sous-traitance mais cela reste très efficace.
La belle découverte c'est l'aéroport de Fès qui est une réussite architecturale et plaisant à fréquenter hormis en période de pointe même si la vraie beauté d'un pays comme le Maroc réside dans sa découverte; l'avion n'est qu'un accessoire pour parvenir à ses fins.
13 Commentaires
La livrée sur leur site est particulière mais intéressante, dommage d’avoir au final un avion tout blanc.
La cabine ressemble exactement à celle de Ryanair, le jaune et les pubs en moins.
“c'est plutôt typique de l'Europe de l'est. Fossé culturel…” —> Les PNC étaient de la RAM ou de Go2Sky? Tout s’explique si ils sont de la compagnie slovaque ^^
Merci pour ce Fr
"La livrée sur leur site est particulière mais intéressante, dommage d’avoir au final un avion tout blanc." -> Un attrape-nigaud avgeek qui a bien fonctionné avec le soussigné je crois.
La cabine a des airs de Ryanair effectivement mais les sièges étaient un peu plus confortables de mémoire. Quant au jaune RYR, on s'en passe volontiers!
"Les PNC étaient de la RAM ou de Go2Sky? Tout s’explique si ils sont de la compagnie slovaque ^^" -> Eh oui, cette habitude d'Europe centrale, j'ai déjà eu la même chose avec LOT et dans une certaine mesure, Lufthansa. Seule une PNC RAM en représentation commerciale sur ce vol.
Ça restait un bon vol qui avait l'avantage d'être direct pour retourner travailler sur Paris le lendemain. Merci pour la lecture et le commentaire.
des vols qui seraient autrement passés à la trappe…=> aucun vol ne mérite un tel sort.
Une belle architecture, contemporaine et en même temps typique.
Un avion blanc c’est de suite moins attrayant.
les consignes sont collées au dossier du siège devant moi. => les collectionneurs ne seront pas contents.
L’entrée fait peine à voir, du riz et des raisins.
A bientôt
"Une belle architecture, contemporaine et en même temps typique." -> tout le charme du Maroc dès l'aéroport, ça met de suite dans l'ambiance pour les voyageurs. J'aime bien.
"Un avion blanc c’est de suite moins attrayant." -> La hantise de l'avgeek.
"les consignes sont collées au dossier du siège devant moi. => les collectionneurs ne seront pas contents." -> L'autre hantise des avgeek
"L’entrée fait peine à voir, du riz et des raisins." -> RAM m'avait bien mieux habitué dans le passé, on va dire que c'est la faute au menu spécial.
Merci Valérie pour le commentaire.
C'est quand même marrant que la cabine dispose d'anciens sièges Ryanair, alors que l'avion ne semble être jamais passé par la cie irlandaise ^^
Mélangé au fait que la livrée soit entièrement blanche, on dirait un avion fantôme lol
Dommage ne pas avoir eu la livrée Go2Sky. On peut dire qu'au départ de Fes, tu l'as eu dans le c*l... Ok je sors...
A bientôt.
"On peut dire qu'au départ de Fes, tu l'as eu dans le c*l... Ok je sors..." -> Ne sors pas, j'ai d'autres histoires de Fès à raconter!
Merci Ben pour la lecture et le commentaire.
Le plateau-repas manque d'un "effet gourmand" certes, mais rares sont les compagnies qui offrent cette prestation sur des "courts" vols vers l'Europe comme celui-ci et c'est quand même un (très) bon point pour la RAM.
Je suis d'accord, l'unique terminal de FES est très sympa, en particulier à l'extérieur !
A bientôt !
Pas moyen de récupérer la consigne de sécurité non plus mais au final, j'ai quand même rajouté cette illustre inconnue à mon flight-log donc je ne me plains pas.
Tu résumes très bien la sensation après le catering avec l'effet gourmand qui manque à l'appel mais à l'heure des omni-présentes LCC sur ce trajet, je ne me plaindrai pas d'un plat chaud et du bon vin qui 'accompagnait.
Un aéroport sympa pour une virée weekend, on y va?
Merci Guillaume pour la lecture et le commentaire.
Un aéroport avec une architecture sympa.
J'ai volé qu'une fois dans un avion tout blanc, c'est un peu. bizarre la première fois.
Un peu déçu par le plateau repas commandé.
A bientôt.
"J'ai volé qu'une fois dans un avion tout blanc, c'est un peu. bizarre la première fois." -> C'est vrai que c'est une impression qui laisse perplexe. Un drôle de sentiment d'anonymat, fade comme le repas servi?
Merci Lucas pour la lecture et le com'. Passe de bonnes fêtes!
Connectez-vous pour poster un commentaire.