Avis du vol entre Brest et Paris en classe Economique avec Air France Hop

Bonjour chers lecteurs. J'espère que vous allez bien. Je vous propose aujourd'hui de m'accompagner sur un routing entre Brest et Toulouse qui prend place à la fin de ce second confinement. Bonne lecture!

Arrivée à l'aéroport

J'arrive à l'aéroport à 9h30 sous un temps de "pré-tempête" avec de petites rafales de vent et quelques gouttes de pluie.

Il n'y a que très peu de personnes dans l'aérogare étant donné le faible nombre de vols au départ ou à destination de Brest pendant ce second confinement. En effet il n'y a à ce moment là que 3 vols par jour: un BES-CDG opéré par AF le matin, un BES-MRS opéré par RYR en milieu d'après-midi et un BES-ORY opéré par AF le soir. Les bornes d'enregistrement automatiques sont fermées sauf une. J'ai un bagage à enregistrer en soute donc je me dirige directement vers les comptoirs d'enregistrement.

enregistrement

Le temps d'attente est anormalement long. En cause: un seul comptoir d'enregistrement est disponible pour plus de 100 passagers. Pour ne rien arranger, après 5 minutes d'attente, un couple de passagers rencontre des problèmes au comptoir. La queue est à l'arrêt complet.
En soit ça me ne dérange pas, vu le programme de vol et le nombre de passagers, je ne risque pas de rater mon avion mais de la part d'Air France, compagnie nationale, j'attends quand même mieux.
Il faudra près de 15 min supplémentaires pour qu'un deuxième agent ouvre un autre comptoir et accélère le processus d'enregistrement.

Une fois mon bagage de soute enregistré, je m'en vais prendre en photo la petite maquette de l'aéroport ainsi que notre avion du jour: un E190 aux couleurs de HOP!. C'est une première pour moi qui n'a encore jamais mis le pied dans un E-Jet.

police et embarquement

Je me rends directement au contrôle de sûreté.

Au passage du contrôle, un gendarme (ou un douanier je ne suis pas sûr), vérifie mon attestation de déplacement. Malgré mon motif qui était de passer des examens à Toulouse (convocation à l'appui), il ne me laisse pas passer directement et il me questionne même sur les raisons pour lesquelles j'ai quitté Toulouse. Je n'en vois pas l'utilité puisque j'ai quitté la ville rose pour me rendre à Brest, avant l'annonce du second confinement et je n'ai pas changé de lieu de confinement depuis. Je reste malgré tout coopérant et je répond aux questions qui me sont posées. Après m'avoir fait comprendre que mon motif de voyage le dérangeait un peu et qu'il doutait de ma bonne foi il me laisse finalement passer…

La porte d'embarquement est directement sur la gauche. Pendant ma courte marche j'en profite pour prendre en photo les autres coucous stationnés sur l'aéroport en attente, certainement, de temps économiques plus favorable à leur envol. 

Il est 10h, l'embarquement est lancé. Il se fera dans le respect de la distanciation sociale. Je suis aussi agréablement étonné de voir des passagers, qui ne se lèvent qu'à l'appel de leur zone. Dans ces conditions, l'embarquement se fait en toute fluidité.

Je monte à bord d'un Embraer pour la première fois. L'avion me rappelle un A320 en légèrement moins large et moins haut. Je m'attendais aussi à un plafond moins élevé.

Arrivé à mon siège: le 14F. C'est un siège positionné à côté de l'issue de secours droite de l'appareil. Une PNC me demande alors de lire les instructions d'ouverture de l'issue de secours. Je déplore quand même l'accrochage de la notice d'instruction sur le loquet de la tablette… ça fait un peu cheap et à l'arrache. Bon de toutes façons il n'y aura pas de service pendant le vol donc je n'aurai pas à utiliser la tablette.

J'oublie de le prendre en photo mais l'espace jambe est plus que suffisant pour mes 1m80. C'est l'ancienne cabine j'ai donc un siège en cuir très confortable.

vol

Si il y a une chose que j'ai fortement apprécié dans cet avion c'est la taille des hublots. Les plus grands que j'ai vu jusque là. Je me demandais comment se comparent-ils à ceux du 787 ? Quelqu'un pour m'éclairer ? :)

Une fois l'embarquement terminé, nous repoussons à l'heure. Démarrage des moteurs et HOP! on se dirige vers la piste. J'ai essayé de prendre quelques photos mais l'objectif de mon iPhone 8 ne veut pas mettre au point au-delà des gouttes d'eaux… je m'en excuse. 

Nous décollons, toujours à l'heure. Quelques turbulences le temps de passer la couche nuageuse.

Une fois au-dessus des nuages on dit bonjour au soleil!

On arrive assez rapidement en altitude de croisière. Le seul service assuré consistera à proposer une boisson aux passagers.

Le temps pour les PNC de faire deux aller-retours dans la cabine et HOP! (c'est la dernière après j'arrête) on commence la descente.

Après une approche très douce sur Paris, on se pose avec un petit peu de vent de travers et en avance d'une dizaine de minutes.

atterrissage

Après l'atterrissage, on roulera pendant encore près de 10 minutes. On apprend par ailleurs que le débarquement se fera par escaliers (la dernière fois que ça m'était arrivé c'était il y a près de 15 ans). Un vol plein de bonnes surprises. Juste avant le dernier virage, j'aperçois le bus qui nous ramènera au terminal.

débarquement

A l'arrêt. COVID oblige, le débarquement se fera de l'avant vers l'arrière, rangée par rangée. Je suis encore une fois surpris par la discipline des passagers, qui attendent patiemment leur tour pour débarquer. Je n'aurai pas à attendre le miens très longtemps.

Une fois hors de l'avion je prends une photo de l'appareil stationné juste à côté de nous, lui aussi un Embraer 190. Puis je regagne la navette qui emmènera les passagers du vol à l'aérogare. De là on accède en à peine 10 minutes aux tapis bagages. Il est 12h00.

Du fait de l'éloignement de l'avion par rapport au terminal, il faudra attendre encore 30 minutes pour pouvoir récupérer les bagages de soute. Bagage récupéré, à 12h30, je me retrouve dans un terminal "Arrivées" littéralement vide.

Cette première étape est maintenant terminée, je vous donne rendez-vous très bientôt pour le ORY-TLS avec EasyJet :) Merci pour votre lecture les amis!