Après deux jours agréables mais pluvieux à Porto, il est temps de rentrer à Paris, d'autant plus que le reconfinement est imminent.
Je rejoins OPO en VTC et arrive directement au niveau des départs environ 1 heure avant l'embarquement.

L'architecture du terminal est moderne et lumineuse, même si tout ce gris est un peu triste.


Le FIDS est en mode vintage, mais comme suspendu dans le vide, c'est très design. Vous noterez qu'il y a 6 vols pour Paris dans l'après-midi, soit 1/3 des vols prévus (si l'on considère que Vatry et Beauvais sont assimilables à des aéroports parisiens, mais c'est un autre débat).

La crise Covid est bien là : les comptoirs TAP sont totalement déserts.

ça bouge un peu plus du côté d'AF.

La file générale est bien chargée, mais il n'y a personne dans la file SkyPriority.

La récupération du BP ne sera donc qu'une formalité. Celui-ci est cartonné, c'est plus agréable que le papier à cigarette de CDG.

Je ne m'attarde pas landside et me dirige vers le PIF.

Là encore le fast track sera très rapide.

Le PIF sera passé en quelques minutes. La sortie du PIF offre une vue d'ensemble de la zone airside, toute en longueur.

Passage obligé par le "duty free".

Inutile de compter sur un salon, ils sont tous fermés. L'agente au comptoir me l'avait indiqué, mais c'est dommage.

Il n'y a pas grand monde côté airside, mais pratiquement tous les commerces sont ouverts, c'est une bonne chose.
On peut notamment s'y restaurer, comme dans cette officine au nom du plat typique de Porto (cf. bonus).

Outre la cuisine portugaise, il est possible de varier les plaisirs culinaires. Les FRistes avertis ne manqueront pas de noter que les "gin lovers" sont amateurs de sushis ^^

La zone airside offre de belles vues sur les pistes, même si le trafic est modeste.

Au fond, se trouve le hangar (je pense que le terme est approprié) réservé aux low cost.

La faible affluence ne pose pas de difficulté pour s'asseoir.


Il n'est pas difficile de trouver notre porte d'embarquement, c'est là où il y a un peu de monde.

Notre A319 vient d'atterrir.

Le voilà arrivé en porte.

Les agents ont déjà disposé les files par zone d'embarquement.

L'accès à la zone 1/2 n'est pour le coup pas forcément très clair.

L'embarquement est lancé avec près de 10 minutes d'avance.

Notre voisin espagnol, toujours Skyteam mais pour combien de temps encore ?

Ryanair est présent en force à OPO.

Ces jetbridges vitrés sont tout de même agréables. Il y aura un peu d'attente avant de pouvoir s'y engager.

Cette gilet jaune portugaise est chargée de nous conduire jusqu'à l'appareil, mais l'installation d'un PMR n'est pas terminée et il faut à nouveau attendre. J'aurai au final attendu plus de 15 minutes. Lorsqu'il n'y a pas de retard, je ne vois pas l'intérêt de lancer l'embarquement si tôt pour faire poireauter ainsi les pax à la mode easyJet…

C'est bon, on peut y aller !

Accueil très cordial en porte, je tourne tout de suite à droite pour récupérer le 1A.

Vue sur la cabine.

Le 1A, on aime ou on n'aime pas. Moi je vote pour.

La PNC me remet tout de suite le désormais classique formulaire de traçabilité Covid.

Tout aussi classique désormais, cette lingette désinfectante, disponible en porte.

L'embarquement se poursuit et dure longtemps. Bonne pioche, je n'aurai pas de voisin sur ce vol.

A noter un bug sur l'appli AF, impossible de charger la presse du jour : l'édition du Monde proposée date de plus d'un mois !

Heureusement le wifi Air France Connect fonctionne correctement, et ce dès l'embarquement.

La presse y est à jour.

Cela étant, quand on voit la Une, c'est un peu déprimant…

L'embarquement est long mais nous pouvons tout de même repousser avec 5 minutes d'avance.

En faisant son check la CC me demande d'attacher mon sac en faisant passer la ceinture dans les lanières (!).

Le roulage est rapide et nous décollons de la piste 35, pratiquement face au nord.

Le littoral portuan. Les vagues ont l'air bien formées.

Nous passons rapidement au-dessus de la couche nuageuse pour retrouver le soleil.

Puis les rideaux sont tirés.

Je compte profiter de ce vol pour lire le magazine AF d'octobre, reçu à domicile.

Peu après le décollage, la CC passe proposer la prestation, que j'accepte avec plaisir car je n'ai pratiquement pas déjeuné.
Voici le plateau tel qu'il est présenté. Sans surprise, il s'agit d'un plateau froid en mode covid (pas de dessert, pain emballé…).

Je ne risque pas que celui-ci refroidisse, je prends donc mon temps pour déguster un peu de champagne.

Il faut dire que l'IFE naturel est de toute beauté !

Le plateau est bon, j'aime bien les oeufs coulants à souhait.

Surtout quand la CC a la gentillesse de faire chauffer le pain à ma demande !

Tiens, un air-to-air, qui va plus vite que nous.

La cabine est tranquille, il n'y a qu'un seul rang de business sur ce vol. Je ne sais pas si mon voisin du 1D passe vraiment un coup de fil…

Les lumières dehors sont vraiment superbes.

Qu'est-ce qu'on est bien, là…

Le soleil se couche sur l'Atlantique.

J'accompagnerai la fin du repas de ces sarments du Médoc avec quelques bulles.

Puis d'un thé, il faut être raisonnable.

L'application Air France Connect permet de suivre le vol, nous voici en approche sur Paris.

La cabine est préparée pour l'atterrissage.

Après une large boucle à l'est de Paris, nous nous alignons vers CDG.

Atterrissage sans encombre sur un tarmac parisien tout mouillé.

En débarquant je profite que le cockpit soit ouvert pour prendre une photo volée. Mention spéciale pour le CdB, qui sera drôle et pédagogique dans ses annonces. C'est ainsi que nous apprendrons que nous serons 143 pax + 1 chihuaha sur ce vol. Plus sérieusement, il expliquera que nous aurons consommé 2,8 litres de kérosène / 100 km / pax, ce qui amènera je l'espère certains à considérer l'avion autrement. Belle initiative en tout cas.

Brrr… il fait bien frisquet dans ce jetbridge !

Tous les vols non domestiques (y compris arrivant de l'espace Schengen) doivent passer par la PAF. Je n'arrive pas bien à comprendre pourquoi, mais ça altère fortement la fluidité, la file n°1 n'accélérant pas vraiment les choses. Le PAFman, aussi aimable qu'une porte de prison, n'aura pas un regard pour moi et scannera machinalement mon passeport.

Une fois n'est pas coutume, j'ai dû enregistrer un bagage (bah oui, le porto n'entre pas dans la liste des produits autorisés en cabine ^^). Les bagages, annoncés pour 20h05, seront livrés à l'heure. En les attendant, je suis tenu informé en direct de la déclaration de notre Président qui annonce le reconfinement pour le lendemain soir… Je suis parti au bon moment !

Le retour se fera sans problème. Comme à l'aller j'aurai un RER désert pour revenir sur Paris.

Merci de m'avoir lu, et à bientôt pour des aventures plus tropicales ;-)
Bonus touristique
2 jours pour visiter Porto, c'est trop peu, mais cela permet tout de même de profiter de l'essentiel. En premier lieu, rien de tel qu'un merveilleux petit porto vieux en face du célèbre pont Dom-Luis.

Côté musée, j'ai été un peu frustré par la fermeture du musée des Beaux-Arts.

La cathédrale, quant à elle, est intéressante. La "Sè do Porto" présente une façade originale avec plusieurs styles architecturaux, qui peinent à trahir son origine d'église-forteresse lors sa construction en 1110.

Elle présente, dans le cloître attenant, de beaux exemples d'azulejos.


Belle découverte par ailleurs que le WoW, le "World of Wine". Situé à Vila Nova de Gaia, de l'autre côté du Douro près des chais historiques de Porto, WoW est un projet ambitieux de vaste complexe regroupant musées, ateliers pédagogiques, restaurants, boutiques, etc. Le tout autour du vin de porto bien entendu, mais pas uniquement.
L'accès a pied offre une belle vue sur Porto, même s'il s'est mis à tomber des cordes quand j'y suis allé !

C'est grand, c'est neuf, c'est vide. Le complexe n'a ouvert que quelques semaines auparavant et le Covid n'aide pas à générer l'affluence attendue. Résultat, j'étais pratiquement seul.


Plusieurs "expériences" sont disponibles, pour ma part j'ai pris la Wine Expérience, qui offre un parcours pédagogique sur la vigne, le vin et la fabrication du porto.


Une reconstitution de village met en valeur les différentes régions du Portugal et de ses terroirs.

La fin de la visite offre une expérience interactive avec une dégustation.

Le complexe comprend également une offre de bars et de restaurant.

Visiter Porto sans passer par les chais n'était pas possible. La rive nord du Douro ne manque pas de choix, j'ai opté pour les caves Calem. Etant donné le peu de touristes, j'ai eu droit à une visite privée avec une guide très sympa et parfaitement francophone.

Un bonus touristique sans bonus culinaire ne serait pas totalement complet, donc voici quelques adresses. J'étais curieux de découvrir la francesinha, spécialité portuane dont le nom rappelle qu'il est inspiré du croque-monsieur français. Certains disent que c'est l'un des meilleurs sandwichs au monde, pour ma part je dirais que c'est l'un des plus bourratifs ! C'est simple : prenez de la saucisse, du steak et du jambon (oui, oui), calez tout ça entre deux tranches de pain puis recouvrez le tout de fromage fondu et de sauce tomate. Accompagnez le tout de frites. Voilà…

Plus typique, je recommande très chaleureusement le restaurant Maria Rita. Le patron est très sympa et propose une palette de plats typiques portugais, avec des portions plus que généreuses. Pas bégueule, le patron me laissera la bouteille de rouge sur la table alors que je n'avais commandé qu'un verre !


Ceux qui me connaissent savent que je ne suis pas amateur de fast-food, mais je pense que le McDonald's de Porto est l'un des plus beaux que j'ai vus, avec son style art déco des années 30.


Merci pour ce vol retour !
Triste de voir Porto avec si peu de monde, on est loin du tourisme de masse d'il y a quelques mois^^ Beaucoup de vols pour Paris, ce qui ne m'étonne guère entre l'attrait de cette destination touristique restée ouverte pour les français, les nombreux retraités sur place ou encore travailleurs portugais en France. Cela a le mérite de maintenir un certain trafic.
A bord AF fait le job même si un plat chaud serait bienvenu pour un vol de plus de 2H en business.
A +
Merci Nico.
Ce n'est d'ailleurs pas pour rien que j'ai retenu Porto comme destination !
Sans surprise, comme à l'aller, le plat chaud manque effectivement.
A bientôt !
Merci pour ce FR Stéphane. :)
Un excellent vol retour avec un catering correct et un équipage plutôt enjoué malgré la crise sanitaire encore présente.
Parce qu'ils aiment chercher les souc(h)is ? ;b
Et tu es bien arrivé au bon moment aussi.
Très joli bonus, malgré la pluie. Porto figure sur ma to-do list au niveau destinations européennes mais le Covid freine énormément l'envie.
Je n'ai pas encore goûté la "francesinha", mais le "smoked meat" canadien est aussi bon que la générosité de sa portion.
Je note le restaurant portugais.
A bientôt et bonne année 2021. ;)
Merci Aigle Voyageur !
J'ai eu de la chance d'avoir planifié cette escapade avant le confinement, mais en prévoyant quelque chose pendant les vacances scolaires, je ne craignais pas grand-chose (c'est connu en France on déconfine pour les vacances et on reconfine après...).
Porto est une ville vraiment sympa à faire, en attendant des jours meilleurs.
A bientôt !
"même si tout ce gris est un peu triste."=> l'ambiance aussi ;-((
"que le papier à cigarette de CDG"=> et encore, je te trouve très poli ^^
Air France aurait pu t'offrir un voucher pour compenser l'absence de lounge.
"la CC me demande d'attacher mon sac en faisant passer la ceinture dans les lanières (!)."=> un peu comme la ceinture trois points qui frotte au cou (LOL)
Le plateau de mets froids est appétissant. Dommage que le pain soit servi ainsi.
En tout cas, tu as eu le bon timing pour ce petit voyage en terres portugaises.
"francesinha"=> essaie de goûter la la poutine. Il y a moins de sauce mais c'est tout aussi bourratif
Merci Stéphane
Merci Bernard pour le commentaire.
Un voucher pour compenser l'absence de salon ? Mince alors, je n'y ai pas pensé.
On voit que certains sont traumatisés par SQ (et maintenant AF s'y met aussi).
Pour avoir été au Québec, je connais la poutine. C'est un peu comme la francesinha : on la goûte par curiosité, mais en général on n'en reprend pas !
A bientôt ;-)
Merci Stéphane pour ce FR.
OPO est un aéroport moderne
Cela fait plaisir de voir des magasins encore ouverts dans un aéroport car depuis c’est bien triste.
Cela étant, quand on voit la Une, c'est un peu déprimant… => et de voir qu’en janvier c’est toujours aussi déprimant.
World of Wine => voilà une occasion de revenir à Porto , ainsi que la francesinha.
A bientôt
Merci Valérie.
OPO est agréable, dommage que les salons aient été fermés. Déprimant, je crois que c'est le bon mot pour résumer la situation actuelle.
Si tu viens à Porto, fais-le plus pour le WoW que pour la francesinha !
A bientôt.
Merci du récit de ce vol retour Stéphane . Porto est une destination sympa : Le world of Wine est l'air très intéressant et bien fait.
Un vol agréable avec un équipage pro. Personnellement le repas froid ne me gène pas tant qu'il est de qualité : je préfère ce plateau à certains plateaux chauds avec des pâtes de qualité moyenne. En revanche je regrette l'absence d'un touche sucrée pour terminer ce repas.
Merci Christophe.
Le WoW vaut la visite, la muséographie est moderne et pédagogique, et en plus j'étais tout seul !
AF arrive à maintenir un service de qualité en MC, dommage qu'il manque la petite touche du plat chaud et du dessert.
A bientôt
Merci Stéphane pour cette contribution
Pas grand monde dans les couloirs d'OPO
L' habitude au Portugal que de faire poireauter les pax à l'entrée de la passerelle, c'est à chaque passage la même chose.
Sympa le mag Air France reçu à domicile !
Ah ce plateau froid sans dessert, un repas sans douceur n'est pas un bon dîner, j'adore aussi les oeufs mollet ^^
C'est toujours appréciable d'avoir un CDB loquace et avec un brin d'humour.
C'est le même refrain presque à chaque fois à CDG, avec des Pafman désagréables.
Retour tranquille par le RER vide.
Le verre de vieux Porto pris près dans un troquet près du Port est très engageant, je connais cet endroit très réputé des amateurs du breuvage local.
Bonus gastronomique qui met en appétit.
A bientôt !
Merci Hervé pour le commentaire.
Je pense que le mag AF envoyé à domicile concerne tous les FB Plat ?
Je ne savais pas que le troquet en question était connu, c'était vraiment un tout petit estaminet avec 3 tables dehors et la carte des breuvages m'a bien tenté. Et quand en plus la serveuse est charmante et francophone... ;-)
A bientôt !
Merci pour ce FR.
Pour le plat chaud ca ne le dérange pas, catering correct pour 1h45 de vol.
Beau message du cdb. L’avion consomme moins qu’une voiture à 2.
À bientôt
Merci Quentin pour le commentaire.
Je me suis fait la même remarque...
Merci pour le FR Stéphane
AF qui n’offre pas de vouchers pour se restaurer à OPO pour ses pax fidèles encartés et en business class, ça fait très pingre. Il coupe vraiment dans le budget.
Cabine que j’aime au 1er rang mais sue 321 avec tablette, sinon c’est rang 2
Catering honnête mais un peu léger quand même.
Bonus culinaire appétissant
A bientôt
Hello ami Nico.
Mazette, je n'ai pas pensé à demandé le voucher, peut-être que j'en aurais eu un ? Mais tu as raison, cela devrait être proposé systématiquement, au moins aux pax J.
D'accord avec toi sur le 1er rang avec tablette, mais dans tous les cas les rangs suivants sont vraiment trop serrés (j'ai des grandes jambes monsieur).
A très vite.