Bonjour à tous,
Après plusieurs années à vous suivre, je me lance dans un premier (maigre) report!
Une petite introduction me concernant: j'ai pris le virus de l'aviation commercial il y a bientôt dix ans, après une rapide expérience comme PNC étudiant chez AF. Etudes et carrière m'ont amené à continuer à voyager, principalement à titre personnel. FB Platinum depuis 3 ans, j'ai un peu plus de 400 vols à mon actif, sur les 5 continents, et dans toutes les classes sauf en First.
Revenons au report: je n'avais pas prévu d'en réaliser un, mais le routing (et une exclu, sur la version française du site à minima) et un peu de temps m'amènent à tenter cette première publication. Je vous demanderai d'être indulgent dans la mesure du possible ^^, peu de photo - je sais :).
Le routing est réalisé dans le cadre de la promotion Double XP me permettant de prolonger mon Platinum et de prendre de l'avance au mois de septembre 2020 - 260XP en un week-end, dont le détail se trouve ci-dessous.
Commençons donc le report dès potron-minet à Linkoping, charmante bourgade du sud de la Suède, situé entre Stockholm et Gothenburg. J'y suis arrivé la veille. Après une courte nuit à l'hôtel en ville, je repars à pied vers l'aéroport. En effet, arrivé à 22:30 le jour précédent, l'hôtel n'a pas réussi à reserver un taxi. Pas grave, on peut rejoindre l'aéroport en 20 minutes à pied. Je pars donc en direction de LPI, dans la nuit suédoise.
Comme vous pouvez le voir ci-dessus, l'aéroport est petit: un seul check-in desk et une petite boutique (ouverte). Après vérification de ma carte d'embarquement et de mon document pour les Pays-bas (Health Declaration), je demande au seul agent présent si un salon est disponible. A ma grande surprise, oui! Un salon brandé Lexus est disponible, complètement en self-service. Il doit d'ailleurs venir avec moi "air-side" pour m'ouvrir la porte. J'en profite donc pour prendre un café et quelques Wasa fourrés.
Encore un peu de patience et l'embarquement est lancé, avec un accès direct au tarmac depuis le salon. Je rejoins donc mon destrier du jour, qui m’a amené la veille, non sans me retourner vers l'aéroport une fois sur le tarmac. L’équipage n’est pas le même que la veille, KLM n’infligeant pas les rythmes des mileage/XP runners à ses équipages.
Je vous laisse juger du remplissage à la fermeture des portes.
Une fois la porte fermée, nous remontons toute la piste pour s'aligner sur la 29 et décoller face à l'Ouest.
Une fois dans les airs, rapide virage vers le sud-ouest et montée à 41,000ft (nous sommes légers!). Nous pouvons voir le deuxième aéroport de Linkoping, la base de Malmen, d'où décollent des Saab 105 (l'aéroport de Linkoping est d'ailleurs partagé avec les usines de Saab.)
Je n'ai malheureusement pas pris d'autres photos de la cabine ou du service, mais le service était Covid-friendly à cette époque. A noter: le petit déjeuner n'ayant pas été chargé à AMS la veille, on m'a proposé une salade Caesar, que j'ai poliment décliné (il était à ce moment 6:30….). J'ai tout de même pris un café.
Quelques photos dans les airs
Après un vol sans encombre, nous nous posons à AMS sur la courte piste 22, et allons stationer au large avec tous les Embraer. Le débarquement se fera en PAXBUS, j'ai 6 heures avant mon prochain vol. Je me rends donc rapidement dans le centre-ville avec le train.
Un très bon vol, bien que matinal. L'aéroport de Linkoping est très pratique, et plutôt bien équipé eut égard à sa taille. Je note un peu sévèrement KL sur la restauration (évoqué plus haut), mais elle avait à ce moment le mérite d'exister. Rien à signaler à AMS, très fluide. Je tenterai un report plus fourni prochainement!
13 Commentaires
Commencer par un aéroport pas encore reporté, et qu'il ne le sera pas beaucoup plus dans le futur, c'est cool haha
Comme vous vous doutez il manque quelque clichés de l'aéroport et du catering à bord, mais c'est un bon début avec des belles photos au crépuscule.
A bientôt!
Un FR complet agréable à lire vers un aéroport dont j'ignorais totalement l'existence ! Effectivement le remplissage de ce vol paraît catastrophique...
L'oubli pour le catering ne fait vraiment pas sérieux quand même...
A bientôt
Oui LPI est desservi uniquement par KL 2 fois par jour - aucun autre vol commercial à ma connaissance. Un dimanche matin à une heure très matinal, dans un aéroport reculé, en plein Covid, le remplissage est effectivement bien maigre.
Comme dit par Kilmarnock, l'essentiel y est, et l'exclue à elle seule est intéressante
Pour la prochaine contribution, il ne restera plus qu'à mettre en boite le catering, (c'est facile avec KLM)^^, et quelques clichés supplémentaires des aérogares
Merci pour ce récit, à bientôt !
Un aéroport qui mérite de se lancer dans un premier récit.
Avec même un salon et qui est ouvert.
Si vous avez des questions vous pouvez nous contacter via le formulaire en bas de page.
A bientôt
PS : j'ai modifié la compagnie pour KLM cityhopper.^^
La salade Caesar à 06h30... après tout je vois bien des contributeurs au champagne à cette heure là ah ah !
Maintenant que vous êtes lancé je pense qu'on vous relira bientôt, et ce sera avec plaisir...
Je vous souhaite une année fournie en vols !
Dommage de ne pas avoir les autres récits de ce XP run :)
La raté sur le catering du vol est quand même abusé...
PS: j'ai rajouté le salon à la BDD pour que vous puissiez le noter.
A+
Joli run en 1 week-end ! Comment l’avez-vous monté ? Chaque segment est indépendant ou bien y a t’il des montages? Merci!
Le montage était très simple sur ce run: un A/R LHR-LPI avec double escale à CDG & AMS autour de 400€. J’ai juste eu à ajouter un AR en business CDG-LHR, qui cet été était proposé à moins de 300€ (Rare de trouver de la J intra-europe à ce prix depuis CDG, bien que je pense qu’AF soit agressif sur CDG-LHR en J, toujours à moins de 300€ ces jours-ci, pour contrer le traffic eurostar). Ma chance a été de pouvoir grouper tout sur 2 jours, et de passer à travers les goutes des différentes restrictions. Le transfer « back-to-back » à LHR sur AF était facilité car l’avion change d’équipage, ce qui fait que l’appareil reste au sol un peu plus longtemps que si l’équipage était le même.
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