Tard dans la nuit, un message arrive. Je décide de l'ignorer même si ce que j'ai pu en apercevoir du coin de l’œil donne déjà le ton. Les bonnes résolutions du style pas d'écran une fois dans mon écrin? Pour une fois, je m'y tiens mais dès le matin venu, voilà le genre de coup bas que j'ai fait subir à plus d'une de mes victimes et me voici cette fois de l'autre côté de la barrière. Pas besoin de réfléchir très longtemps, c'était oui bien avant que je puisse penser hésiter.
L'Akivi de service m'a proposé une double pilule de bonne humeur. En ce début 2021, alternant confinements et couvre-feu, rien de mieux qu'une virée entre potes vers la France profonde et des aéroports que je ne connais pas.
Le prix de chaque billet ne dépassant pas la cinquantaine d'euros, il eût été stupide de se priver. Qui plus est, nous frôlerons la resquille puisque les déplacements n'étaient pas forcément bien vus par les autorités à cette époque. Genèse d'une période récidiviste.
Le programme du jour sera donc calé comme suit :
Enchainement de vols
- 1Paris - Brive
- 2Aurillac - Paris
Les deux appareils de ce routing purement #avgeek quoiqu'un peu #travelgeek aussi en images car c'est plus sympa.


Journée de congés validée, c'est donc de bon matin que je rejoins Orly en bus. Le troisième larron est déjà arrivé grâce à l'Orlybus que j'ai dû rater à Stade Charléty.

BP et F-OITN récupérés, il n'y a plus qu'à franchir les contrôles et retrouver l'homonyme pour une escale gourmande.


Orly… aéroport majeur d'Absurdistan avec un parcours qui oblige à rebrousser chemin. Le bon sens loin de chez vous?

En parlant d'absurde, Monsieur Akivi s'en étonnera mais oui, j'ai bien accès au salon AF certes éphémère, mais pas question d'inviter qui que ce soit. La dragonne sera formelle et indécrottable là-dessus (en plus d'être fort peu aimable).

Qu'à cela ne tienne… après cet accueil frais glacial (rayer la mention inutile)…

Je fais mon tour des étals.



Ce sera un café pour moi et un chocolat chaud pour le ptiot!

Merda!

Je ferai appel à l'autre employée qui résoudra le problème et un rien de temps. Pendant l'attente, j’affûte mes armes. C'est que j'chuis un pro du shopping, moi!

Ces Messieurs vont être servis :-)

Il y avait pourtant bien deux sièges de libres pour mes invités…

Et voilà le travail :-)

Andiamo?

À l'heure, l'embarquement est lancé, direction le Cobus.


J'espère qu'on ne prend pas un bus pour faire 30 mètres!

Eh bien non, notre oiseau était bien parqué au large. Un de mes acolytes commence à mitrailler…

L'autre s’apprête à en faire autant. L'expérience a montré qu'à Orly, on peut se faire réprimander sévèrement pour une simple photo d'avion. Chat échaudé…? Je leur laisse la primeur de ce genre d'expérience et reste discret.

Du coup, cette fois-ci j'échappe à l'engueulade. Quelle vision enchanteresse!

Un congénère de la même famille ainsi qu'un A350 French Bee au loin.

L'instant nez, masqué pour l'un mais pas pour l'autre.

Petit crabe

Et cette belle lumière des matins d'hiver…

Pas de porte…

Point de fuselage shot pour cause de surveillant dans les parages mais une deuxième porte pour les amateurs du genre.

L'accueil est très cordial et le chemin à parcourir jusqu'à mon siège en 5A des plus courts. Un siège impeccable, presque luxueux.

Et depuis ma place, la vue est imprenable!


Instant F-OITN

Repoussage à l'heure

À ce soir Orly

J'enclenche ma géovision personnelle

Pas d'attente pour le décollage




Traversée rapide de la couche de crasse francilienne…

Direction la Dordogne!

Cabine propre et calme en montée ce matin.

À propos de propreté…

Et dans l'aumônière? Une belle fiche de sécurité bien collector!


Je profite de la rangée adjacente bien vide pour faire une photo depuis le hublot.

Nous en sommes là.

Alors que voici apparaître le chariot magique… point de miracles en cette période troublée, ce n'est qu'un gobelet d'eau, restrictions sanitaires obligent (sic!).

Heureusement que pour faire des miracles, je ne compte que sur moi!

#jefaismescoursesausalon

Les déplacements en cabine ne sont pas recommandés, je profite du paysage pendant ce court vol. La descente sera vite amorcée.

Ding!


Brumes matinales.



Vraiment trop courte cette parenthèse dans le ciel…

Les environs de BVE sont bien vallonnées, quelque part entre Dordogne et Corrèze.

Atterrissage un peu au milieu de nulle part… la rase campagne a du bon.


Piste 11-29 libérée. Nous restons en Corrèze, de l'autre côté de la piste, c'est le département du Lot.

Court roulage jusqu'à notre placement en point de parking.


Découverte des installations aéroportuaires.



Sobre, vous avez dit sobre? Je rajouterais même un poil luxueux.


Ça papote un peu avant de sortir de l'avion. Eh oui Messieurs, nous avons fait le vol par pure passion et histoire d'ajouter votre compagnie à nos logs respectifs.


Je préférerai toujours les 145 aux plus récents 170/190

Content de ma prise du jour, merci Guillaume!

À propos de Guillaume, pas moi, l'autre, il nous attend alors si nous pressions le pas?

Non sans un dernier regard…

Ça sent tout sauf le stress de la vie parisienne dans le coin. J'aurais dû venir télé-travailler dans le coin.

La sieste des gens pas pressés?

La porte du paradis des enfants sages?

Peut-être…


Une destination qui m'attire…

Evidemment, avec Ryanair, c'est tout de suite moins glamour mais vu le prix d'appel des vols, cela mérite réflexion, non?

Bref, nous y voilà. Prochaine étape, la gare SNCF et le seul moyen d'y aller, c'est en taxi. A trois, c'est tout de suite moins cher sinon, comptez quand même plus d'une trentaine d'euros. Ce n'est pas la porte à côté non plus…


Voilà, c'est tout pour le moment. La suite au prochain numéro.
Comme d'habitude, merci de m'avoir lu. N'hésitez pas à commenter voir critiquer (mais pas trop non plus, faut pas exagérer). Si vous avez aimé, mettez un Like en dessous sinon vous en mettrez deux!
À bientôt pour de nouveaux envols.
✈
Merci Au Cas PIs (ça va bien avec Covid) pour ce FR.
Un produit que je connais bien vers un aéroport longuement présidentiel mais vraiment loin de tout.
Ces petits jets Amelia ont un agréable côté vol privé vu leur assez faible fréquentation. Par contre, en janvier 2022, ils ne permettaient plus d'accéder à un salon AF à ORY vu la localisation de leur porte.
A bientôt !
Vraiment sympa ces lignes "agricoles". Et surtout que le niveau de confort est correct. Ça fait presque jet privé.
Merci pour ce report.
Merci Guillaume pour le partage de ce récit bien écrit et documenté.
L'Embraer E-145 a un certain charme que les autres jets n'ont pas.
Amelia International offre pas mal d'avantages par rapports aux autres compagnies régionales avec les billets vendus par Air France et une cabine confortable.
PS : il y a un problème sur le temps de vol, je te laisse corriger ?
A bientôt
Merci Guillaume pour cette belle escapade à une époque ou voyager était un plaisir devenu trop rare.
Quel service ! Voyager avec l'Okapi en national, c'est pas mal !
Je remarque avec intérêt la présence d'ERJ-135 dans la flotte. Ce serait aussi une très belle prise, décidément je dois vraiment commencer mon Tour de France des avions.
Très jolis ces photos pendant l'approche, avec le brouillard ca donne une belle ambiance.
Et c'est bien normal ! Le trône sur les 145 est quand même unique en son genre sur un jet.
A bientôt
Merci pour ce FR
J'aime bien l'ERJ 145 que j'ai pris plusieurs fois sur Orly-Rodez
Hummmm.... La Corrèze plutôt non?
A bientôt!
Merci Guillaume pour le partage !
Ahh ce bel E145, franchement un des avions avec une des plus belles lignes. Et la cabine Amelia est une réussite.
A bientôt !