Avis du vol entre Paris et Luqa en classe Economique avec Air Malta

Bonjour à toutes et tous et bienvenue dans ce FR! Au programme aujourd'hui, un vol qui fut pour moi le premier de l'année 2021 sur une compagnie que je n'avais jamais empruntée auparavant.

Les explications de la genèse de ce voyage et du choix des vols sont dans le bonus déroulant juste en-dessous. Pour ceux que cela intéresse, un bonus touristique du début de notre séjour à Malte (La Valette et les Trois Cités) est disponible en fin de FR (le bonus de la deuxième partie de séjour sera à retrouver dans le FR retour). Bonne lecture!

le routing et son contexte

CDG: l'expérience au sol

Mes amis et moi nous sommes donnés rendez-vous à l'aéroport autour de 8h30 pour un départ à 10h20, afin de disposer d'une marge confortable au cas où des formalités inattendues devaient nous être demandées (et accessoirement afin d'espérer pouvoir petit-déjeuner au Starbucks). Je quitte donc mon domicile, au Sud-Ouest de Paris, vers 7h15. Une grosse demie-heure plus tard, je suis dans le RER B à Gare du Nord. Passés les premiers arrêts, ça ne se bouscule pas.

Arrivé à CDG2, je suis accueilli à bras ouverts par le grand Charles. On se croirait presque revenu au bon vieux temps avec cet écran intégralement rempli, mais c'est sans compter sur le fait que presque tous les vols de la journée y sont affichés.

Je prends la direction du 2A/C pour rejoindre notre point de rendez-vous, devant les comptoirs d'enregistrement KM. Nos billets indiquent d'ailleurs un départ du 2D, fermé depuis bien longtemps…

Le hall d'enregistrement côté 2C est entièrement vide. Je traverse donc au plus vite cet espace sinistre…

…Pour retrouver mes compagnons de voyage côté 2A. La file devant le comptoir Air Malta est plutôt dense. Il semble d'ailleurs y avoir un groupe de personnes plus ou moins âgées qui voyagent ensemble, les uns remontant la file ou passant par la file Business pour aller dire bonjour aux autres.

Heureusement, nous avons procédé à l'OLCI la veille et n'avons aucun bagage à déposer. En voyant tout ce monde au comptoir, nous nous demandons un instant s'il n'y a pas une formalité à y effectuer, mais la perspective du petit-déjeuner au Starbucks en salle d'embarquement nous fait vite passer l'envie de faire la queue pour vérifier.

Le passage du PIF sera assez lent, avec un faible nombre de postes ouverts et une affluence plutôt élevée: seuls cinq ou six départs sont prévus du 2A dans la matinée, mais quatre sont regroupés entre 10h et 10h30.

Nous finirons tout de même par passer airside, et nous retrouverons nez à nez avec notre monture du jour arrivée il y a peu de MLA.

Cet A320neo a plutôt belle allure dans la livrée KM. Il s'agit de 9H-NEB, deuxième A20N à rejoindre la flotte Air Malta, livré en Juillet 2019.

Pour accéder à la salle d'embarquement, il nous faut ensuite monter d'un étage et emprunter un couloir que Paris Vous Aime a voulu sobre, chic et glamour, tout en nuances de blanc (il ne devait bien sûr pas s'agir du cheminement normal).

Heureusement, une fois au niveau des portes, les espaces sont plus agréables.

Nous trouverons d'ailleurs de sympathiques fauteuils où nous installer quelques instants avant d'aller chercher de quoi grignoter.

Je n'étais jamais parti de ce terminal, et il faut reconnaître qu'il est plutôt agréable.

En attendant, notre départ est toujours prévu à l'heure…

…Et une file se forme déjà en porte, alors qu'aucune annonce n'a encore été faite pour l'embarquement.

Qu'à cela ne tienne, nous prendrons tout notre temps pour choisir nos muffins chez Starbucks. Nous avons à peine fini de les manger qu'une annonce retentit, appelant les passagers des dernières rangées (dont trois d'entre nous font partie) à embarquer.

Nous nous dirigeons donc vers la porte, mais la file qui s'était formée devant le comptoir de gauche ne bouge pas, et une agente nous fait comprendre que celle du comptoir de droite est réservée aux pax Business. Déduisant que l'embarquement s'annonce chaotique, nous retournons à nos fauteuils et à nos muffins.

L'embarquement s'éternisera, et l'heure prévue de départ est déjà largement passée lorsque nous apercevons l'écran commencer à clignoter à travers la luxuriante végétation du terminal. Nous nous dirigeons donc vers la porte…

…Et, après nous avoir demandé si nous avons bien rempli le formulaire en ligne réclamé par les autorités maltaises, l'agente scanne nos BPs et nous souhaite un bon voyage.

Le jetbridge, qui était connecté à l'avion moins d'une demie-heure plus tôt, a été retiré et il faut descendre sur le tarmac pour remonter sur un escalier menant à l'avion. Encore un coup de génie de l'aéroport qui vous aime pour fluidifier l'embarquement (à moins qu'Air Malta ne se soit payé le jetbridge que pour le débarquement et pas pour l'embarquement?).

Ceci étant, je m’accommode très bien d'un embarquement à pieds (malgré un no photo retentissant de la part d'une des agentes supervisant l'embarquement).

Qu'à cela ne tienne, c'est sans hésiter que je brave l'interdit pour l'instant Porte.

KM479: Le report

Une fois passée ladite porte, l'accueil par la CC n'est pas des plus chaleureux.

Je remonte la cabine jusqu'à mon siège, le 23A, mais les coffres à bagages sont pleins. Après avoir inspecté tous les coffres jusqu'au galley arrière, je suis obligé de repartir à contre-courant du flot des derniers passagers embarquant pour aller trouver une petite place à l'avant de la cabine.

Satisfait d'avoir ainsi ajouté mon humble contribution au désordre de l'embarquement et au retard de notre départ (qui avoisine désormais les 40mn), je retourne trouver mon 23A.

Faute de coordination lors de l'OLCI (il faut dire que nous étions plusieurs à vouloir un hublot), notre quatuor est réparti à différents endroits dans la cabine. Faute d'être entouré de mes amis, j'aurai au moins droit à un siège libre entre ma voisine, assise côté allée, et moi.

Le pitch, en revanche, n'est vraiment pas extraordinaire.

Heureusement, la cabine est toute neuve et il y a donc des prises…

…Et le dossier, à défaut d'être confortable, offre un recline (qui a au moins le mérite d'exister).

Enfin, en face de soi, outre le magazine de bord, les sièges intègrent un support pour tablette.

Le CdB prend la parole pour indiquer le début du pushback, et un décollage avec une cinquantaine de minutes de retard.

Dehors, un A330 HiFly Malta côtoie un superbe A350 Ethiopian et, surtout, un 78X EVA Air qui s'apprête à assurer le vol BR88 pour TPE (le vendredi, je crois qu'il transporte uniquement du fret et éventuellement les équipages de précédents vols TPE-CDG)… Je me dis que j'aurais dû profiter de l'embarquement à pieds pour me glisser subrepticement à son bord.

Alors que nous repoussons et mettons en route, nous sommes doublés par un A333 DL en partance pour JFK.

Alors que nous approchons du seuil de la 08L, je m'aperçois que nous sommes précédés par un superbe A339 sénégalais. Il s'agit de 6V-ANB, le deuxième A330neo reçu par Air Sénégal et baptisé "Sine Saloum". Malgré la COVID (et l'impossibilité de se rendre au Sénégal pour les non-ressortissants), HC a maintenu cinq rotations hebdomadaires entre DSS et CDG - qui s'ajoutent aux sept rotations d'AF en 77W.

Un A350 tricolore s'élance…

…Suivi de l'A339, à bord duquel j'aurais (aussi!) bien aimé me glisser…

…Et, après avoir laissé atterrir un 77W AF, c'est à notre tour d'entrer en piste.

Le 777 n'a pas encore eu le temps de rétracter ses volets que nous sommes déjà airborne.

Cela fait plaisir de retrouver ainsi les airs pour un voyage purement touristique.

Alors qu'il faisait très beau sur CDG, la vue se couvre peu de temps après notre virage vers le Sud - et le ciel restera nuageux jusqu'à notre arrivée à Malte; adieu la vue sur les Alpes ou les côtes italiennes.

A défaut d'être émerveillé par les vues extérieures, je décide de me mettre à rêver devant la sélection du Bar Céleste d'Air Malta. Entre les Twistees et les Salysol, mon cœur balance.

En revanche, du côté des "meal deals", c'est plus intéressant, avec une offre de plats chauds à des prix que je trouve plutôt raisonnables.

Comme nous venons de petit-déjeuner et que je préfère attendre d'être à Malte pour manger et prendre un Gin Tonic au restaurant, je me contenterai d'un snack et d'un Tonic sans gin.

Mon choix se portera sur les fameux Twistees (délicieux, croustillants et salés)…

…Qu'accompagnera parfaitement ma boisson préférée, avec en prime l'approbation de Lilibet.

Pas sûr en revanche que Sa Majesté aurait apprécié les trucs délicieux, croustillants et salés: ils rattrapent en sel ce qui leur manque en délice et en croustillance…

…Sans compter une affreuse odeur de fromage industriel, qui m'obligera à aller me laver les mains aussitôt après avoir terminé le paquet.

Nous ne sommes pas encore à la moitié du vol et l'état des communs laisse déjà à désirer.

En revenant à mon siège, je m'aperçois que bon nombre de passagers sont debout dans l'allée. Il s'agit des passagers du groupe que nous avions repéré à l'enregistrement, qui feront des allées et venues pendant tout le vol pour papoter les uns avec les autres. Un des passagers du groupe se fendra d'ailleurs, quelques instants plus tard, d'un tonitruant "Salut mon petit chat!" à l'attention du passager assis derrière moi à qui il était venu faire la conversation.

Je n'ai rien contre le fait de se déplacer pendant le vol (je suis souvent le premier à le faire), mais sur ce monocouloir cela aura vite fait de créer une congestion permanente dans l'allée…

…Ce qui aura pour effet d'ajouter à l'apparente irritation de la CC, qui se montrera assez expéditive lorsqu'il s'agira de débarrasser les restes des snacks et de distribuer les fiches de renseignements maltaises à remplir. A noter que le reste de l'équipage n'aura pas été extrêmement chaleureux non plus.

Pour la deuxième partie du vol, je décide de me plonger dans un livre dont je ne lèverai les yeux qu'alors que nous terminons le survol de la Sicile.

Nous sommes plus ou moins à la verticale de Licata lorsque le CdB annonce le début de descente.

La couverture nuageuse s'épaissit à mesure que nous approchons de Malte.

Nous entamons bientôt un virage à droite pour nous aligner sur la piste 31…

…Et nous voici en finale…

…Avec un premier aperçu de la campagne du Sud-Est de l'île.

Nous nous posons finalement à Luqa avec une demie-heure de retard sur l'horaire.

Le roulage sera relativement rapide. Ryanair est en force, avec des appareils qui sont d'ailleurs immatriculés à Malte.

Pas de jetbridges dans cet aéroport; nous aurons droit à un tour en paxbus.

Le débarquement sera assez chaotique et, ayant laissé ma valise à l'avant de la cabine, je devrai attendre que tout le monde ou presque ait débarqué avant d'aller la récupérer.

Je profite d'être le dernier passager à bord pour prendre quelques photos de la cabine.

Ces sièges sont tout de même très fins; je suis bien content de ne pas avoir à y passer beaucoup plus de temps.

Les sièges à l'avant de la cabine, pouvant probablement être utilisés pour la Business au besoin, semblent plus confortables.

Je remercie l'équipage en porte…

…Pour le retrouver au complet, quelques instants plus tard, sur l'escalier: à force de traîner, le paxbus est parti sans moi (il reste deux ou trois autres passagers), et la navette équipage ne semble pas encore être arrivée.

C'est au moins l'occasion d'observer plus longuement ce superbe CFM LEAP.

…Et ce 738 Ryanair.

Nous devrons tout de même attendre cinq à dix minutes pour voir arriver le bus, et dire au-revoir à 9H-NEB.

MLA: le parcours des arrivées

Une fois dans l'aérogare, je rejoins la file pour la vérification des fiches de renseignements COVID. Quand vient mon tour après cinq minutes passées dans la file, je m'aperçois que j'ai oublié la fiche à bord (fiche que je n'avais de toutes façons pas remplie, faute de stylo). Compréhensive, l'agente m'oriente vers une de ses collègues qui me donne une fiche et un stylo et qui, devant ma lenteur à remplir la fiche (avec notamment l'adresse sur place à Malte, que je ne connaissais évidemment pas), elle se contentera d'une feuille à moitié complétée.

Je rejoins ensuite mes amis qui m'attendaient depuis dix minutes. Nous passons par la salle de livraison des bagages, bien remplie…

…Mais nous ne nous y arrêtons pas et commandons un Bolt pour rejoindre notre Airbnb à Sliema, en face de la Valette.

C'est ici que se termine ce FR; merci de m'avoir lu et je vous retrouve au plus vite pour le récit du vol retour!

Si cela vous intéresse, le bonus de la première partie de notre séjour à Malte (la Valette et ses environs immédiats) est disponible juste en-dessous; la deuxième partie (Gozo et le reste de Malte) est à venir dans le prochain FR. A bientôt!