Avis du vol entre Toulouse et Ajaccio en classe Economique avec Volotea

Bonjour et bienvenue à bord de ce report, reprise pour moi, enfin, après 5 mois de sevrage ! Il s'agit pour moi de mon premier vol pour partir en vacances depuis la crise du Covid, je peux vous dire qu'il était attendu !

Introduction

Constitution du routing:
Le confinement 3ème du nom a commencé depuis une bonne semaine et un premier calendrier de sortie de crise a été présenté. Comme beaucoup de monde l'incertitude persistante depuis le début d'année puis le confinement annoncé ne nous a pas permis de prendre quelques jours pour voyager.
La sortie de ce 3ème confinement étant prévu début mai nous prenons le risque de réserver une semaine de vacances en Corse. Mai semble être la période idéal, début de la saison touristique, longue journée ensoleillée même si la température de la méditerranée sera fraîche nous sommes plus montagne que mer donc saison intéressante.

Depuis Toulouse 4 Compagnies aériennes desservent la Corse:
Easyjet sur Bastia + Figari et Ryanair Figari, en saison uniquement
Air Corsica sur Ajaccio une bonne partie de l'année et Figari + Calvi en saison
Et enfin Volotea qui assure des vols dès le mois de Mai vers Ajaccio, Bastia et Figari. La low cost Espagnole est plutôt incisive cet été avec un programme plutôt ambitieux et de nombreuses destinations loisirs.
De plus, élément déterminant dans ce choix un peu risqué, les prix d'appels sont bas pour nos dates 77€ (à noté que V7 proposait 3 vols sur AJA lors de cette semaine de l'ascension).

Ayant prévu un programme avec de la randonnée, il nous faut prendre à minima un bagages en soute afin de prendre bâtons et autre chaussures. C'est là que le tarif se Corse ^^ lors de notre première simulation il nous est proposé à 100€ A/R pour un seul bagage de 20kg !

Petit conseil : Après quelques essai je me rends compte qu'il est beaucoup moins cher de faire deux réservations séparés pour chacun des passagers une avec le megacombo à 125€ (qui inclus un bagages en soute) et l'autre au tarif planché de 77€ soit un coup total de 202€ A/R avec un bagages en soute soit 50€ de moins. Seul inconvénient nous serons séparé dans l'avion car pas sur la même réservation.

C'est donc la solution que nous choisirons, pour des vols la même semaine Air Corsica chiffré à 300€ environ et des promos arriverons quelques jours après notre réservation … ce sera pour une prochaine fois.

Alors que le mois de Mai pointe son nez le relâchement des mesures de lutte contre l'épidémie arrivent comme prévu. Nous pouvons donc partir en Corse seul contrainte un test PCR négatif de - de 72h à l'aller. Une formalité pas si évidente à réaliser, nous partons le samedi de l'ascension, faire le test mercredi soir serait risqué en cas de retard du vol, le faire le vendredi c'est prendre le risque que les résultats n'arrivent pas à temps. Nous verrons au final que le centre de dépistage de l'aéroport est ouvert ce jeudi, pratique et efficace nous prendrons rendez vous en ligne pour le jeudi matin. Le résultat négatif tombera dans la soirée de jeudi.
Négatif nous sommes donc prêt à partir !

Comme expliqué plus haut, la ligne TLS-AJA est opérée par 2 compagnies Air Corsica jusqu'à 5 vols par semaines et Volotea jusqu'à 5 vols par semaines en saison. Toutefois aucun report n'a pour le moment été réalisé sur cette ligne dans ce sens … ce sera donc une exclue !

Blagnac morte plaine

Nous partons donc tranquillement le samedi en début d'après midi direction l'aéroport en tramway, le moins que l'on puisse dire c'est que nous ne sommes pas gêné par les autres passagers…

Le terminus est située à une dizaine de mètres de l'entrée du terminal, il y a peu de monde devant le terminal et pratiquement aucun taxi.

La zone d'enregistrement du hall C est désert, c'est pourtant celui qui, habituellement, accueil les vols low-cost.

Tous les enregistrements sont donc ponctuellement regroupés dans la petite zone du hall D, pre-covid cette zone servait uniquement pour AF/KLM + IAG.
Au moment de la photo seulement 3 vols sont à l'enregistrement, AF pour CDG, un Easyjet pour Mahon et notre vol pour Ajaccio où l'attente est la plus imposante. Nous attendrons près de 15 min, il faut dire qu'il n'y a que 2 comptoirs pour enregistrer un avions qui s'annonce bien plein en cabine comme en soute.

L'enregistrement se passera sans encombre, l'agente sera très aimable et souriante et bien qu'un peu perturbée par notre double dossier de réservation, la procédure sera complétée de manière efficace, notre gros bagage et la valise cabine de madame (procédure covid) rejoignant les coursives de l'aéroport.
Le passage au PIF sera immédiat avec une nouvelle fois des agents sympas.

Les bisous ce ne sera pas pour tout de suite, tout comme un bon nombre de vol Easyjet qui sont tout bonnement annulés.

Nous traversons le duty-free, le vol étant effectué avant le 19 Mai seul la partie "essentielle" du magasin est ouverte le reste des étagères étant condamnées par des rubalises. De l'autre coté, dans le petite galerie marchande, toutes les enseignes ont le rideau baissé quel tristesse pour un samedi après-midi. 

Le Hall C est lui aussi désert, tous les vols étant regroupés au hall D.

On peut heureusement toujours profiter de la vue sur les pistes et les usines Airbus, au delivery center un doublet d'A350-900 attendent leurs livraison à Aeroflot et World2fly une nouvelle compagnie Espagnole liée au groupe hôtelier Iberostars.

Coté usine de nombreux appareils sont en cours de finalisation dont de nombreux appareils pour les compagnies françaises (2 A350 pour AF, un A350 pour Air Caraïbes et le 3ème A330neo de Corsair) on devinera aussi des A350 pour SAS, CX ou Air China

Cet A330neo de Delta est sur la zone d'essai moteur.

Tandis que la flotte des Belugas se repose le temps d'un week-end, on notera la présence de 2 XL en service actif.

Coté activité passagers, pas grand chose à signaler, cet A319 d'Easyjet part à vide vers Milan MXP principale base et lieu de stockage d'Easyjet Europe, ce qui n'est pas un très bon signe pour la base de TLS.

Seul ces 2 appareils opèrent des vols aujourd'hui, l'A318 s'envolera vers CDG, tandis que l'A319 d'Easy partira lui vers Minorque.

Notre appareil arrive à l'heure depuis Figari, le bougre a déjà réalisé 4 étapes ce matin et il n'en n'est qu'à la moitié de sa journée !

Voici donc EC-NDH un A319 surnommé, "Chao Pescao!", il est propriété du loueur Emirati "DAE Capital" Il a connu une carrière assez remplie, livraison neuf à Hambourg International, à la faillite de cette dernière quelques années au Pakistan chez Airblue, un passage chez la compagnie charter Russe Vim puis une carrière plus récente chez la défunte Germania avant de rejoindre Volotea en 2019 pas mal en un peu plus de 13 ans !

Nous nous rapprochons donc du hall D où notre appareil vient de se stationner

Il y a de la place à l'intérieur, c'est plutôt moderne mais pas du tout spotter friendly. Malheureusement, on ne le voit pas trop sur les photos mais l'aéroport est assez sale, sol/vitres/toilettes…

Notre BP imprimé a été remplacé par un BP fournit à l'enregistrement, attention il faut le conserver durant toute la durée du séjour en Corse en plus du résultat du test PCR.

L'embarquement commence à l'heure prévue un couple de passagers se verra refuser l'embarquement à cause de test PCR de + de 72h (ils prennent en compte l'heure théorique de décollage). Nous embarquons parmi les derniers, passage par un premier finger vitré.

Avant de descendre au niveau du tamac pour monter à bord de notre A319 via un escalier.

Détail sur notre moteur CFM 56.

Pas de tapis rouge mais nous grimpons les marches. Ce sera un instant porte lointain pour notre Esteban.

A bord de l'A319 de V7

Fuselage shoot alors que l'escalier arrière est retiré par le personnel au sol. L'accueil à bord est plutôt mitigé notre chef de cabine Espagnole est plutôt froide mais polie ses collègues sont eux plus chaleureux

Je rejoins ma place, il ne s'agit pas de la nouvelle cabine Volotea mais bien de la cabine d'origine livrée à Hambourg International avec les sièges Safran. Les ceintures doivent elles dater de la période Germania vue leur couleur. Seules les têtières panachées rappel les couleurs Volotea.

On voit encore des traces du passé germanique de notre appareil.

Je ne fais pas parti des plus grands mais le pitch est bon, il faut dire que la cabine ne compte que 150 sièges.

La vue depuis mon siège 19A, le hublot est un peu sale mais ça reste acceptable. A bord durant l'embarquement et le roulage une petite musique est diffusée, je trouve ça plutôt sympa.

Un système de divertissement collectif est installé sur cet appareil mais il n'est pas utilisé par Volotea. A noté que Volotea propose un service de divertissement payant sur votre portable ou votre tablette, une annonce sera faite pour informer que sur ce vol le système est inopérant.

Le temps de faire cette présentation de la cabine que nous repoussons déjà, parfaitement dans les temps. Les consignes de sécurités sont présentées en français et anglais par notre équipage.

Alors que nous commençons notre roulage on aperçoit quelques appareils parqués au loin. La base Volotea compte 3 A319 pour cet été.

De l'autre coté du tarmac nous avons une vue panoramique sur les installations de l'avionneur Européen.

Roulage rapide et nous pénétrons sans attente sur la piste 14L.

Les moteurs sont lancés à pleine puissance et nous nous arrachons sans difficulté du sol Toulousain.

Nous découvrons rapidement les rives urbanisées de la Garonne.

Le quartier Saint-Cyprien avec la coupole de l'hôpital de la Grave défile sous nos ailes.

Nous flirtons avec les nuages en survolant le Stadium (stade de football). alors que nous prenons un cap plus à l'Est.

Sur la limite de notre bord d'attaque on distingue encore un petit bout de la piste de l'ancien aéroport de Toulouse Montaudran.
Base des lignes aériennes Latécoère qui deviendra la légendaire Aéropostale. Mermoz, Guillaumet, Daurat ou Saint-Exupéry y partirons pour livrer le courrier en Afrique ou en Amérique du Sud… le terrain qui accueillait encore des activités de maintenances fermera ses portes en 2003.

Quelques kilomètres plus loin on aperçoit la courte piste de l'aérodrome de Lasbordes sans doute l'un des aérodromes de France avec le plus de mouvements.

L'ambiance en cabine est calme et l'avion est bien plein, il n'y avait que quelques places de libres sans compter que quelques personnes ont été refusé à cause des tests PCR… De nombreuses annonces seront faites afin de respecter au maximum les gestes barrières et limiter les contacts à bord.

Les passagers sont invités à ne pas manipuler les buses d'aérations, on peut apercevoir les logements qui accueillent les écrans déployables.

Nous mettons un petit moment pour traverser la couche, mais ça na pas changer il fait toujours aussi beau là haut !

Détail sur notre wing tip alors que nous croisons la route d'un appareil traversant la méditerranée du Sud vers le Nord. A bord le trolley du bob fera un tour en cabine, une offre réduite est disponible en snack en boisson (uniquement de l'eau et des boissons chaudes).

Impossible d'apercevoir le sol durant toute la croisière, il faudra se contenter des données flightradar24 pour connaitre la route suivi, altitude de croisière 37000ft pas mal pour un vol d'une heure.

Seul lecture disponible, la safety card qui contrairement aux cabines Volotea standard n'est pas collée au verso de la tablette.

Puis sans annonce nous commençons une descente avec un taux assez important pour un liner, malgré les aérofreins déployés on sent l'appareil accélérer. Les annonces concernant notre arrivée prochaine et la préparation de la cabine en vue de l'atterrissage seront prononcés dans la foulée. 

La cabine est prête pour l'atterrissage.

A la sortie des nuages on trouve le bleu de la méditerranée sous nos ailes.

Puis malgré quelques petits nuages la terre de Corse apparait !

On aperçoit déjà certaines plages situées proche du Capo dI Feno, malgré un ciel bâché la couleur de l'eau donne envie.

Nous longeons la longue bande côtière urbanisée située entre les Sanguinaires et Ajaccio.

La ville et le port sont bien visible.

Virage à 90° afin de ne pas survoler la ville avant de rejoindre l'approche pour la piste 20. On aperçoit les iles Sanguinaires au loin.

Notre A319 se faufile dans les vallées, toujours impressionnant de voir des montagnes à la même hauteur que l'appareil. 

Virage à 180° afin d'intercepter la finale.

Une petite ferme solaire est visible.

Arrivée a Campo del oro

Approche finale et posé sans encombre sur le sol Corse.

On peut voir les hangars d'Air Corsica en bord de piste avec 2 A320.

Nous quittons la piste par l'unique bretelle située en bout de piste face à la mer.

Comme on peut facilement le voir sur cette photo le centre ville n'est pas bien loin de l'aéroport.

Le roulage est très court pour rejoindre notre point de stationnement en faux contact.

Le débarquement s'effectue progressivement par bloc de rangé, les passagers sont plutôt disciplinés et au final ça ne prends pas plus de temps qu'un débarquement "normal".

Je quitte l'appareil par la porte arrière, les PNC en porte nous souhaiterons un bon séjour, en effet la quasi totalité des passagers viennent passer des vacances sur place.

Les agents de pistes sont plutôt très complaisant avec les prises de vues tant que les passagers restent dans les zones balisés.

Dernière vue sur notre appareil du jour, à plus Delta Hotel.

Nous cheminons le long des parkings sur quelques centaines de mètres, un petit nuage arrosera de quelques goutes notre arrivée.

Ayant peur d'avoir une file d'attente importante chez le loueur de voitures, je laisse madame récupérer les bagages et files directement au dehors de l'aéroport où se trouve les comptoirs des agences.
Groundside on trouve un terminal un peu sombre et déjà bien rempli alors que la saison estivale ne fait que commencer. 

Au finale l'attente au loueur sera nulle, je récupérerais les clefs de notre bolide en moins de 5 minutes. Louant le plus petit modèle disponible, on me demandera si je souhaite un véhicule thermique ou électrique… plutôt une bonne initiative mais qui ne matchait pas du tout avec nos activités prévus sur l'ile. Le loueur m'informera qu'il souhaite passer la totalité du parc en électrique d'ici 3 ans une démarche louable s'il y avait des chargeurs dans tout les villages Corses ^^.

Madame sortira en même temps avec nos deux valises soutes et 25 minutes après le touché des roues de notre appareils nous serons sur la route direction notre premier logement à Sainte Lucie de Tallano.

Comme vous avez été sages voici un petit bonus Corse !