Avis du vol entre Paris et Bastia en classe Economique avec Air France

Bonjour à tous et bienvenue dans ce FR après quasiment 9 mois de diète aérienne forcée !

Après un voyage en Corse annulé au confinement de 2020, nous n'avons même pas cherché cette année, au vu de la situation sanitaire des derniers mois, à réserver avec ma compagne pendant les vacances de Pâques. Grand bien nous en a pris avec le confinement v3 qui nous aurait empêché de partir une nouvelle fois ! Mais cette fois-ci l'occasion d'y aller en juin se présente, donc aucune hésitation au moment de réserver ! Nous réservons donc l'aller-retour sur Air Corsica, avec les 2 vols assurés en A320neo que j'ai pu découvrir en septembre dernier, parfait !

Néanmoins, ce petit SMS reçu 6 jours avant le départ viendra un tout petit peu doucher mon enthousiasme :

Fort heureusement, le problème sera très vite résolu avec le service client d'Air Corsica, qui nous rebookera sans problème sur le vol Air France précédent, qui part seulement 45 minutes avant le vol XK783 initialement réservé. Le vol AF est effectué en A321 qui n'est pas encore dans mon flightbook, et nous arriverons 45 minutes plus tôt que prévu : nous sommes donc totalement gagnants :)

Cela nous donne donc ce routing :

L'enregistrement pour ce vol étant à 6 heures du matin et sachant que mon statut ne me sera d'aucune aide pour le placement dans l'avion, c'est donc au chant du coq que je me réveille pour avoir une chance de choisir ma place. Malheureusement, il me sera impossible tout au long de l'enregistrement de choisir une autre place que celles qui ont été attribuées, les places indiquées en non disponibles sont restées indisponibles jusqu'au bout. Heureusement, ma préférence hublot enregistrée dans mon compte AF a bien été prise en compte :

L'arrivée le jour J se fait en Uber-covid, après un temps raisonnable de 45 minutes et quelques bouchons pour arriver à Orly depuis mon domicile :

C'est avec une immense joie que je retrouve ce lieu qu'il me semble avoir quitté il y a une éternité :

Et pour continuer par des choses agréables, le dépose-bagages se fait à Orly 3 :

Mon impression est toujours aussi bonne à l'intérieur où les espaces sont clairs et vastes :

Le bandit manchot se refusera tout comme au moment de l'enregistrement de nous proposer d'autres places, mais aussi d'imprimer le BP de ma compagne, ce qui n'est pas bien grave vu que nous les avons imprimés avant de partir :

Ça fait plaisir de voir que le FIDS se garni de plus en plus :

Pas mal de monde au dépose-bagage avec les formalités COVID pour la Corse : à ce moment là c’était test PCR pour tous (même les vaccinés) et présentation de l'attestation sur l'honneur dûment remplie. Au final pas mal de paperasse à présenter et à faire vérifier, ce qui fait que la file avance vraiment lentement :

La Corse a été précurseure pour la dématérialisation du test PCR sur l'application TousAntiCovid, mais bien entendu la personne en charge de scanner le QR Code n'a plus de batterie sur sa machine permettant de les lire, nous obligeant à sortir la version papier :

Votre hôte qui visiblement est rouillé après 9 mois sans prendre l'avion, commettra une erreur au dépose-bagage automatique en scannant une valise mais en envoyant l'autre dans les coulisses d'Orly (à mon crédit le message qui s'est affiché sur l'écran était trompeur). Résultat, impossible d'envoyer la deuxième valise !
Heureusement il reste quelques humains à cet endroit et c'est une agente agacée (ou pince sans-rire qui cache bien son jeu) qui nous dirige vers un comptoir à l'ancienne où notre 2ème valise pourra être envoyée. Après cette légère mésaventure et quelques emplettes frugales, c'est malheureusement vers Orly 2 qu'il faut aller pour rejoindre notre porte d'embarquement :

C'est tout de suite moins bien avec ces plafonds bas, et le fléchage semble un peu défaillant car nous aurons un peu de mal à trouver tout de suite l'entrée du PIF :

Pas d'attente au PIF, mais un manque de chance avec le test explosifs pour ma compagne et la fouille complète de nos 2 sacs cabines (qui embarquent pourtant les mêmes choses que d'habitude), l'agent du PIF semblait vraiment zélé. Au final nous aurons perdu pas mal de temps à cette étape, il est temps de rejoindre la porte d'embarquement :

Et nous ne sommes effectivement pas en avance (mais pas en retard non plus) puisque que l'embarquement a déjà bien commencé :

C'est la seule vue possible que j'aurai du destrier, j'arrive quand même à identifier F-GZMC, vénérable A321 qui fait parti des 4 ex d'Air Inter et qui du haut de ses 26 ans et des brouettes ne fait pas son age :

Pour l'instant tout va bien :

Un tunnel aveugle et non sponsorisé nous amène à notre shoot de ciel :

Instant playstation cassée, peut-être par un FRiste en colère ? Un petit coup d"essuie-glace ne serait pas de trop ^^

Fuselage shot à tribord qui nous permet de distinguer la bosse caractéristique de l'antenne WiFi :

…confirmé par ce logo sans ambiguïté possible :

Permettez-moi l'offrande de cet instant porte au gardien de ces derniers sur notre vénérable site :

Arrivée à ma place, le tirage au sort n'a pas été si mauvais puisque j'aurai 2 hublots à ma disposition :

Le pas sera suffisant pour la durée du vol :

L'équipement ne reflète pas l'âge de notre avion avec la présence de ces prises USB :

Vue sur Orly 3  au bout de notre wingtip à crevettes, puis repoussage :

Repoussage à l'heure et consignes de sécurité :

Notre vénérable tracteur peut maintenant s'en aller :

Nous passons à côté d'un des deux néo d'Air Corsica que j'aurai l'occasion de reprendre au retour :

La flotte entière de La Compagnie, prête à reprendre du service vers les USA ?

Quant à nous, on se retrouve déjà sur la piste :

Décollage :

En vidéo :

La gare de Massy-Palaiseau est assez facilement reconnaissable depuis les airs :

Adieu banlieue :

Instant F-OITN, avec un plafonnier dans son jus :

Et nous voici parti pour du cloud surfing ! Ça m'avait manqué !

Notre wingtip à crevette est du plus bel effet :

Côté contenu et littérature de bord, pas grand chose à se mettre sous la main, en dehors de cette lingette désinfectante :

Le service de boissons, qu'Air France propose au contraire d'Air Corsica en cette période covid. On se rend compte de la longueur de l'A231 avec le nombre de PNC à bord :

Santé aux FRistes, et longue vie à cette reprise aérienne cette fois-ci j'espère !

Le WiFi marche assez bien, en tout cas assez pour envoyer quelques messages :

La géovision est plutôt sympa, on retrouve ce qu'on peut voir sur de vrais IFE :

Pas grand chose d’intéressant sous notre aile avant l'arrivée dans le sud de la France :

Avec ici la baie de Cannes, avec le Cap d'Antibes au premier plan, Cannes et l'île Sainte-Marguerite :

A peine 10 minutes plus tard, les côtes corses apparaissent :

A ma grande joie, nous logeons le Cap Corse avec de superbes paysages :

Les images parlent d'elles-même :

Passage au large de Bastia, l'arrivée est proche :

L'étang de Biguglia juste avant la piste :

Contrairement à mes précédents atterrissages, nous atterrissons directement en 16 et face au vent :

Freinage puissant et viril :

Et nous voici arrivés à BIA, accueillis par la compagnie maison, avec l'autre A320neo de la flotte :

En vidéo :

Tout ce petit monde s'affaire rapidement autour de l'avion :

Le débarquement est annoncé rang par rang, je craignais malgré tout un instant Danette mais il n'en sera rien et tout sera parfaitement respecté. Avec notre rang 19 et le débarquement par l'avant et l'arrière, on sera quasiment le dernier rang à sortir :

La sortie de l'avion permet enfin d'avoir un point de vue sur le destrier du jour qu'il n'était pas possible d'avoir à Orly. Ce qui permet de voir qu'on a volé avec le susnommé Nancy :

Le fort appréciable débarquement sur le tarmac permet d'immortaliser l'avion, et ce sans le moindre écho de "no photo" ou tout autre synonymes :

Une partie de l'écosystème du tarmac est réunie sur cette photo ^^ :

Les deux frères présents ce jour sont F-HBEV et F-HKXJ, qui sera peut-être le néo du retour :

C'est d'ailleurs lui qui aurait du assurer le vol XK783 qui a été annulé :

Toutes les bonnes choses ont une fin et il est temps de partir de ce sympathique endroit :

Mais grâce à notre débarquement en mode covid et donc dans les derniers, je récupérerai directement nos valises et nous passerons littéralement moins d'une minute dans l'aéroport, c'est mon record à ce jour !

Dernière vue sur l'aéroport, avec le covid les comptoirs Hertz ont migrés et ne sont plus (temporairement) directement dans l'aéroport :

Le loueur a mis en place un partenariat avec Kiirk, qui permet via une application mobile de directement pouvoir récupérer la voiture sans passer par une file d'attente parfois très longue, et c'est bien pratique avec le temps que nous avons gagné pour la récupération des valises !

Bon par contre pour la propreté de la voiture, il faudra repasser ! Mais l'essentiel n'est pas là ;-)

Pour conclure le tracé FR24 :

Merci de m'avoir lu et j'espère d'avoir partagé mon enthousiasme de mon retour dans les cieux, à très bientôt pour un beau FR retour avec son bonus local !