#14 sur 21 Compagnies low-cost Un minimum de 10 flights-reports sur les deux dernières années est nécessaire pour apparaitre dans le classement.
776 avis
Bonjour à tous et bienvenue pour cette reprise des vols 2021.
Après 10 mois sans quitter le plancher des vaches, il est à nouveau l'heure pour moi de prendre la direction des airs.
Pour éviter le faux-départ, ce sera un vol domestique pour démarrer en direction de Toulouse.
Avant de parler du vol proprement dit, parlons un peu de l'achat des billets. Profitant surement de la crise sanitaire, EasyJEt a modifié sa politique bagages cabine depuis le 10 février, n'incluant plus de valise cabine dans ses billets de base. Si l'on souhaite partir plusieurs jours, la facture peut vite monter. Pour ce vol, la valise cabine me reviendra à 28 € par segment, débloquant au passage le Speed Boarding.
En contre-partie, il est vrai que la durée d'embarquement et de débarquement va s'en voir réduite.
Place maintenant au report ! Direction l'EAP et le dépose minute sous un beau soleil. Pas grand monde dans la zone, pourtant le programme des vols est plutôt complet en ce début de saison estivale.
C'est également tranquille au niveau de l'entrée du terminal.
Le tableau des départs tient sur deux écrans avec une forte dominance EasyJet et Wizz.
Pas de contrôle au moment de franchir la "frontière" suisse pour accéder aux portes d'embarquement. En cas d'oubli, ou de nostalgie, il suffit de suivre les signes au sol pour un petit curage de nez rapide.
Les accès PIF se font uniquement depuis le portique orange EZY. La sécurité à l'étage du Hall 4 est apparemment condamnée.
Le passage des contrôles est expéditif avec 4 lignes d'ouvertes pour une dizaine de personnes au maximum. En moins de 5 minutes, on débarque dans la zone DutyFree
Avant de me rendre en porte dans la dépendance réservée à EZY, je tente ma chance avec le salon SkyView Lounge. Bien qu'indiqué fermé sur le site Priority Pass, on ne sait jamais. Malheureusement, je trouverai porte close… encore une fois.
Sur le chemin du retour vers la porte, quelques vues sur les aires de stationnement très jaune/orangées
Au passage, un coucou à la madame dans la tour
L'EAP aime le tennis
Après avoir refranchit le DutyFree, on passe devant la PIF fermée du Hall 4, tout comme les boutiques de la zone. Les soldes, ce sera pour une autre fois !
Avant de rejoindre la porte d'embarquement, on doit descendre encore d'un niveau par cet nième escalier
Très peu de place pour s'asseoir dans cette zone. C'est d'autant plus vrai avec la neutralisation des sièges. Je décide de remonter m'installer à l'étage à la porte 60 pour attendre l'arrivée de l'avion.
La zone est calme, très peu de passage. Dehors, un Gulfstream V prend son envol
A l'heure prévu, notre A319 fait son apparition au contact. A noter l'arrivée de certaines équipes sol avec leur bicyclette.
Direction à nouveau l'étage inférieur pour l'embarquement.
Comme toujours, les gens ne respectent pas les priorités et tentent de forcer le passage sans raison. Ils se feront repousser manu-militari lors du contrôle des BP.
L'ouverture des portes est faite assez rapidement, trop rapidement même car nous devrons ensuite patienter plusieurs minutes dans l'escalier.
"Garder ses distances", le sticker adapté Covid et post-Covid
Et le voilà enfin, après 10 mois d'attente : l'instant porte !
Informations sur l'avion
- Immatriculation : OE-LQU
- Type : Airbus A319-111
- MSN : 4087
- Mise en service : octobre 2009 (11.6 ans)
- Configuration : 156 Y (3-3)
Informations sur le vol
- Code : U21720
- Durée de vol officielle : 1h25
- Durée de vol effective : 1h10
- Distance : 352 nm / 652 km
- Altitude de croisière : 35.000ft
- Piste de Départ / Arrivée : 15 / 32R
Une fois à bord, on retrouve les anciennes cabines EasyJet, peut-être un poil plus confortable que les nouvelles planches à repasser.
L'espace pour les jambes est réduit mais tout de même suffisant pour un vol d'un peu plus d'une heure. Le sac cabine devant est placé obligatoirement sous le siège, l'espace vital s'en trouve très réduit.
La plaquette de sécurité est bien placée dans la pochette du siège. L'équipage annoncera oralement les compléments d'informations, notamment par rapport au port du masque à oxygène.
L'embarquement et le plein de carburant sont toujours en cours…
Puis ce sera l'heure de retirer les escaliers (équipés au passage de panneaux solaires). Dès l'annonce de la fin de l'embarquement, certains pax se jettent sur les rangées vides pour tenter leur chance mais se feront vite remettre à leur place par l'équipage (dans tous les sens du terme).
Le repoussage peut alors avoir lieu
Lors du roulage, nous passons à côté de la zone cargo et cet A300 de DHL
Durant notre roulage sur le taxiway, nous croisons à chaque entre de piste des véhicules de secours. Un exercice en préparation, ou quelque chose du plus sérieux se trame ?
Après un rapide check sur FR24 et quelques écoutes des communications tour, il s'avère qu'un Falcon 900EX a du faire un "low passage" lors de son approche initiale. Les équipes se tiennent prêtes. Il finira par atterrir en toute sécurité, escorté par les secours.
Pendant ce temps, nous sommes en bout de piste et prêts au départ… Jusqu'à ce que le cockpit nous annonce devoir attendre que l'appareil se pose. Finalement, après quelques minutes, nous sommes autorisés pour un décollage immédiat.
L'occasion de revoir les véhicules d'urgence de l'autre côté
Forte dominance EZY en ce milieu de journée.
La vue sur Bâle en sortie de piste 15 est toujours un plaisir pour les yeux
Avant de virer vers l'ouest en longeant le Jura
Les nuages commencent à faire leur apparition, au loin le lac de Neuchâtel
Puis nous survolerons Lyon avec le Rhône/Saône sur la droite et le très reconnaissable Groupama Stadium à droite
Au niveau de Saint-Etienne, impossible de revoir le sol tellement la couche nuageuse est épaisse. Un vrai nuage de lait
Durant le vol, le BoB sera de sortie ! Une énumération rapide sera faite par l'équipage, annonçant au passage que les sandwichs ne sont toujours pas à la carte, Covid oblige. Un plateau Mezze remplace en tant que restauration principale.
Le PNC fera également un passage avec le DutyFree, exceptionnellement à -25% mais avec très peu de références en stock, et à nouveau sans catalogue.
Nous ferons finalement une approche classique par le Sud
Les orages de la veille auront eu raison de la Garonne
Plus que quelques mètres…
L'accueil à Toulouse, toujours avec le sourire !
Le parking des 350 au loin
Côté porte, c'est quasiment le néant, hormis ce 737 de la RAM et un Volotea plus loin.
Pour nous, ce sera le traitement de luxe avec un jet-bridge à l'avant et l'escalier pour le fond
Le débarquement se fera dans le calme, et pour la première fois (je me dois de le préciser), dans le respect total des consignes de l'équipage ! Je ne pensais pas vivre se moment "anti instant danette" un jour…
Les pax de l'arrière doivent débarquer à pied sur le tarmac. Chanceux car à 30 minutes près, c'était la douche !
On termine par un passage très rapide dans les couloirs vitrés et le terminal désert de TLS.
Un très bon vol pour lancer l'année 2021. Certes le routing est classique et sans fioriture, mais le trajet fut agréable avec un équipage attentionné et aux petits soins pour ses pax. La cabine reste confortable pour ce vol d'une heure, malgré un espace réduit pour les jambes à cause des sacs.
Le BoB est présent et à des tarifs très corrects comme d'habitude (hormis l'alcool).
EAP : Toujours un plaisir d'y passer, très peu de monde et quasiment aucune attente nul part. Dommage encore une fois pour le salon fermé.
TLS : Sortie très rapide, peu de monde : un plaisir.
Merci à tous de m'avoir lu et je vous dis à très vite pour le vol retour, et de nouvelles aventures !
Les contributeurs de Flight-Report ont posté 5 avis concernant 1 compagnies sur la ligne Mulhouse / Bâle (EAP) → Toulouse (TLS).
La compagnie qui obtient la meilleure moyenne est easyJet avec 6,6/10.
La durée moyenne des vols est de 1 heures et 21 minutes.
Plus d'informations
10 Commentaires
Un vol correct sur EZY avec de belles vues en vol !
Ou pas car de ce que j'ai observé plusieurs fois, les passagers speedy boarding se retrouvent "confinés" dans la passerelle parfois une bonne dizaine de minutes.
A bientôt !
Effectivement, le temps d'accès à l'avion peut se voir rallongé, mais une fois à l'intérieur de l'appareil, il y a peut-être du temps à gagner. A voir...
A bientôt !
Un retour dans les airs, cela fait plaisir.
Le prix pour le bagage est bien cher.
En cas d'oubli, ou de nostalgie => pour moi aucune nostalgie, j'en ai tellement fait que je sature, mais certains pays en réclament encore même si vacciné, donc je continue.
Pour le salon il est indiqué que celui ci rouvrira lorsque les restaurant seront ouverts, il semble que maintenant c'est le cas, donc ce serait bien d'avoir plus d'information.
il s'avère qu'un Falcon 900EX a du faire un "low passage" => c'est cela que j'ai entendu lors de ma pause..
A bord c'est du Easyjet, cela fait le job et sans danette.
A bientôt
Oui, vivement une utopique uniformisation des règles, notamment en Europe à l'aller comme au retour.
A bientôt !
De l'animation à l'Euroairport avec ce Falcon en détresse, heureusement pas de bobo.
Je confirme nous avons droit à notre épisode de mousson pratiquement quotidiennement depuis une dizaine de jours !
Bon vols !
Ravi que tu aies également pu reprendre le chemin des airs.
Le PIF central est plus adapté que l'accès via le PIF suisse qui était le seul ouvert encore en mai.
De bien jolies photos au dessus de Bâle.
A bientôt.
Quel plaisir d'être de retour, au point qu'un vol EZY s'apparenterait presque à un TATL ^^
A bientôt
A bientôt !
Connectez-vous pour poster un commentaire.