Avis du vol entre Paris et Rome en classe Economique avec Alitalia

Bonjour à toutes et tous.

La vie n’est pas un long fleuve tranquille …. Ce vol n’aurait jamais dû être le numéro 200 sur flight report, mais le 196 ème avec aucune idée de ce que ce fameux numéro 200 aurait été. Mais au final, il retrace parfaitement notre quotidien depuis plus d’un an, alors prenons les choses avec philosophie.
Du jour au lendemain, les choses peuvent basculer et la voie toute tracée bifurque sans crier gare, le covid est passé par là.
A l’origine ce vol devait avoir lieu le 18 mars dans certaines conditions.
Le 15 mars c’est le cœur gros que je dois contacter Alitalia pour annuler mon vol.
L’Italie se reconfine ce même jour.
C’est un billet en tarif light, l’agent m’indique que je peux sans frais changer une seule fois la date, mais c’est tout, le vol n’est pas annulé.
Sur le moment, je ne sais que faire.
Je me dis que fin juin, la situation sanitaire sera meilleure et que l’Italie sera prompte à accueillir à nouveau des touristes.
De toute façon j’ai également déjà payé la location de l’appartement à Rome et le loueur est d’accord pour décaler mais pas rembourser.
Bref j’ai déjà perdu assez à ce moment-là, on va essayer de limiter les dégâts, je demande quel vol serait sans supplément vers fin juin, et l’agent me propose le 24 juin.
Allons-y, j’approuve son choix et je reçois mon nouveau billet.
Le retour était sur AF, ce sera plus simple car je pourrai modifier directement sur le site et le surcout est de 1€ mais avec un retour le lundi matin et non plus le dimanche soir.
Puis je cale ce dossier au fond d’un tiroir et le temps passe.

Le 9 juin il est annoncé que pour rentrer en France il ne sera plus nécessaire d’avoir un test PCR pour les vaccinés (pleinement) au sein de l’espace Schengen.
Ma deuxième dose est le 14 juin, si je rajoute les deux semaines de délai j’en suis au 28, c’est un peu juste pour mon vol retour qui est le même jour.
J’avance donc ma deuxième injection au 9/6, ce qui me donne comme délai le 23/6, c’est plus confortable.

Ah oui mais au fait pourquoi Alitalia ?
Parce que je n’ai jamais pris Alitalia, et que la compagnie n’est pas en pleine forme, il est donc urgent de rajouter celle-ci à ma liste, et puis cela a du sens de se rendre en Italie avec leur compagnie nationale, non ?

Ce qui a moins de sens c'est le prix de l'enchère de surclassement.

Le 21 juin l’Italie ouvre ses frontières aux vaccinés sans PCR, c’est parfait je vais donc pouvoir m’éviter un tour au laboratoire la veille du départ.
Je fais mon enregistrement en ligne, pour cela il me faut aller sur Air France, j’ai donc un BP AF.
C’est en train que je rejoins CDG, niveau horaire et prix c’est ce qui était le plus simple, et celui-ci sera complet avec visiblement un nombre important de retraités qui partent en Bretagne, nous devions être deux en première classe à travailler.

Aéroport de Paris-Charles-de-Gaulle

A peine débarquée du train, je me dirige vers le terminal 2F.
Alitalia déménage la semaine suivante au 2B.
Mais ne pas oublier le grand Charles

Teasing pour mes vacances du 14 juillet, eh oui KLM va faire son grand retour (mais je vous rassure les EAP-AMS-CDG et vice versa ne seront plus reporté).

 Contrôle à l’entrée du terminal que j’ai bien un titre de transport pour y accéder.
Il y a un petit groupe devant, chacun cherche ses papiers.
Je double donc ayant mon BP à la main.
Direction l’enregistrement pour y déposer la Bretzel valise, je n’ai pas envie de m’encombrer.
Je vais donc à l’espace SP.

Une personne devant moi demande ou est la zone 3 qu’utilise Alitalia car elle ne la trouve pas.
Je demande si c’est Ok pour moi comme j’ai un vol AZ.
Oui pas de problème.
Cependant impossible d’enregistrer ma valise, le vol n’est pas ouvert.
Elle va se renseigner pourquoi.
Ce qui lance un grand débat au sein des employés, est-ce qu’AZ a déjà déménagé au 2B ou pas.
Au final c’est bien au 2F mais les agents ne viennent que d’arriver et ils n’ouvrent le vol que 2 heures pile poil avant.
A côté de moi une dame parle fort, ce que je trouve toujours pénible car elle fait bénéficier ses dires à l’ensemble des passagers et employés.
Elle demande haut et fort : où sont les salons ??
Elle doit avoir faim ^^

Après quelques minutes d’attente il est 10 :05 et on peut enfin faire partir ma valise dans les entrailles de CDG.

Je demande si elle veut mes documents « sanitaires », elle me répond que non, cela sera vérifié en porte.
Je fais la queue à la file prioritaire, il y a du monde.

Mais je passe sans problème, devant moi c’est un photographe du journal l’Equipe qui doit sortir son matériel photo de sa valise spécialisée : autant dire que c’est du costaud en comparaison de mon petit APN.
Il dit que c’est la première fois qu’il doit faire cela et il en a déjà fait des déplacements, et il n’a jamais arrêté de travailler durant les confinements.

Mon vol est en porte F30, je prends donc cette direction pour me rendre au salon, j’ai un petit déjeuner à prendre.

La verrière.

C’est par ici.

salon air france T2F1

J’hésite à aller au sous-sol, finalement je reste à l’étage.

Je trouve une place et je me rends au buffet.
C’est encore l’offre petit déjeuner.

Purement décoratif

J'avais faim !! (le jus de fruit et les sticks c'est pour emporter)

Le temps de traiter quelques mails et sms, il est 11 heures et c’est l’offre du déjeuner qui est installée.
Allons voir à quoi cela ressemble.

Comme AZ ne fournit rien à bord, je mange pour être calée sur ce vol de midi.

Passage aux toilettes, une passagère en mode tong et paréo cherche les douches, visiblement elle revient de Saint-Barth ?

Je remonte en porte.
Un agent distribue un formulaire papier à remplir.
Pfff cela va juste être stocké quelque part.
Je m’y colle.
A peine rempli je remarque que l’embarquement à commencé, aucune annonce n’a été faite.
Il y a une file unique, je demande à l’agent si il y a une file SP comme l’indique le panneau devant moi ?
Oui me répond t’il je m’occupe de vous de suite.
Il me prend la température et récupère ma feuille.
Puis je présente mon BP et mon passeport.
Mais personne ne contrôle si j’ai un test PCR ou un certificat de vaccination.
Bref je poursuis mon chemin, on verra à l’arrivée.
Direction la passerelle.

J’attends un petit moment dans celle ci.

J'y suis presque.

a bord du vol az333 direction rome

Accueil avec un bon giorno. Mais pas de lingettes.

La cabine.

Une dame est déjà installée au 6C, j’ai l’impression que c’est la PMR qui a été embarquée. Il va falloir qu’elle se lève pour me laisser passer.
Le pas est très bon.

La fiche de sécu à bien vécu.

Notre voisin avec livrée spéciale.

J'aime bien l'utilisation de faux bois.

L’embarquement se poursuit.
Puis on annonce que celui-ci est terminé, et me voici sans voisin au siège milieu. 

Annonce du pilote pour nous souhaiter la bienvenue et la météo le long du trajet.
Les PNC effectuent les consignes de sécurité en mode manuel.

Mes documents de voyage

Nous repoussons, puis c’est un long roulage à travers CDG.

On passe devant le 2G, qui est toujours fermé.

Ma voisine attrape un des PNC et commence à lui demander plein de chose concernant l’assistance au sol car elle est en correspondance à Rome. Celui-ci lui répond jusqu’au moment ou arrive en courant la chef de cabine : nous devons préparer le décollage qui est imminent, nous reviendrons vers vous durant le vol mais maintenant cela suffit.
Et les 2 partent s’attacher.
Nous étions effectivement près de la piste derrière un Air Algerie.

On décolle, la couche nuageuse sera bien épaisse.

La séparation est faite avec la classe avant qui est vide.

Puis disparition des PNC.
La Cc reviendra répondre aux questions de ma voisine.
Passage au-dessus de Genève, j’y suis abonnée ce mois-ci.

Puis les Alpes avec beaucoup de nuages.

Il n’y aura aucun service. C’est comme chez UX, il ne faudrait pas que les passagers mangent ou boivent, cependant beaucoup de passagers ont emmené de quoi se sustenter à bord.
Et moi la première.

J’observe les paysages.

Une visite des toilettes qui me permet de constater que la cabine est bien pleine (90%) à vue d’œil.

C'est propre.

L'instant Katia.

Puis on annonce notre descente sur Fiumicino. La cabine est vite préparée, il n’y a que les rideaux à ranger et quelques sièges à faire relever.

L'approche se fait au dessus de ma destination finale (à voir dans le bonus pour les curieux)

La terre se rapproche, c’est bien plus sec que chez moi.
On pose les roues en douceur et on freine.

Aéroport Léonard-de-Vinci de Rome Fiumicino

Bonjour Rome.
Le roulage est assez long.

Finalement on stoppe au milieu de nulle part le CDB nous annonce que nous ne sommes pas encore arrivés, nous attendons que l’on nous attribue une porte.
L’attente durera 10 minutes.
Puis on recommence à rouler pour cette fois ci être au bon endroit.

Le temps que la passerelle se colle à l’avion les PNC sont dépassés par des passagers ultra danétisés qui se rueront littéralement vers la porte.

Ma voisine attend son assistance mais se lève pour me laisser passer.
Je quitte l’avion en disant au revoir, c’est un minimum.
Je passe la passerelle et je me retrouve dans le flux des départs au terminal 3.

J'arrive enfin à le prendre en photo.

Celui-ci a bien changé depuis mon dernier passage à FCO.
C’est propre, beau avec des boutiques plutôt haut gamme.

Pour les curieux

.

La sortie n’est par contre pas très proche.

En fin j’y suis et là grosse surprise aucun contrôle comme en Espagne, c’est la porte ouverte à n’importe quoi.

Toujours personne.

J’arrive aux carrousels, la bretzel valise est déjà là. Je la récupère passe la porte en mode rien à déclarer et je me retrouve dans une zone encore en travaux.

Je suis le fléchage pour les loueurs automobiles.

Il me faut prendre un ascenseur, puis un long couloir.

C’est chez l’agent orange que je me rends pour récupérer ma Fiat 500.

Direction le bonus pour découvrir le but de se voyage qui n’était Rome que pour la fin du séjour.

Merci pour la lecture et les commentaires.

bonus