« This is generation EasyJet ! »
Guten Tag und herzlich Willkommen an Bord !
Me voici de retour après trois mois d'absence depuis mon retour de Paderborn (Rhénanie du Nord- Westphalie, Allemagne) avec Lufthansa via Munich. Une fois n'est pas coutume, je repars en contrées germaniques pour un séjour dans la capitale, Berlin, avec votre compagnie orange préférée, j'ai nommé easyJet !
Cette ligne a été reportée une fois par notre grand Leader, il a gardé de cette expérience semble-t-il d'agréables souvenirs dans le camp des oranges.
1 - INTRODUCTION :
Ce séjour d'une petite semaine à Berlin s'inscrit dans le cadre d'un voyage scolaire et c'est une des raisons pour laquelle je voyagerai aujourd'hui sur EasyJet, n'ayant pas pu choisir la compagnie aérienne. Cela me permettra tout de même de voler pour la première fois avec eux après une tentative manquée en Décembre 2010 suite à l'épisode neigeux.
Il m'aurait certainement plus plu de voyager avec la concurrence vers Berlin c'est à dire Lufthansa au départ de Roissy CDG1, ayant conservé une bonne d'impression de cette compagnie fin Juin vers Paderborn (C'EST PAR ICI), Air France au départ de Roissy CDG2F ou Air Berlin au départ d'ORY. Ces trois dernières ont l'atout d'atterrir à l'aéroport de Berlin-Tegel (TXL) Otto Lilienthal plus proche du centre-ville, à seulement cinq kilomètres au nord-ouest du centre de Berlin.
Cependant, EasyJet au départ de Paris ORY Sud utilise avec d'autres compagnies comme Ryanair ou Aeroflot l'aéroport de Berlin-Schönefeld (SXF) moins pratique pour les voyageurs désireux comme nous d'aller à Berlin-Mitte car situé à une vingtaine de kilomètres au sud-est de la ville, lieu qui est aussi celui qui accueille le nouvel aéroport de Berlin Willy Brandt (BER) dont l'ouverture est maintes fois repoussée. Il faut savoir que EasyJet opère environ 3 rotations par jour vers Berlin.
Lufthansa propose des prix intéressants à partir de 99€ l'aller-retour, Air France également mais en prix Mini et EasyJet est peut-être la moins chère selon les périodes mais encore faut-il réserver longtemps à l'avance.
Quoi qu'il en soit, le choix des organisateurs a été de prendre le vol le plus tôt à l'aller, lundi 7 octobre et le vol le plus tard en ce jour du samedi 12 octobre 2013 avec un bagage en soute par personne de 20 kilogrammes.
C'est ainsi que nous arrivons à ce vol qui est en fait celui du retour, les conditions nécessaires pour la publication d'un Flight-Report n'étant pas réunies à l'aller. Ces deux vols ont été effectués en Airbus A320-214 d'EasyJet, qui dispose d'une flotte composée d'A319 et d'A320 assez récents.
Vous l'aurez compris, le routing présenté est simple, avec une compagnie low-cost banale, qui plus est à chaque fois en vol de nuit !
- 1- Paris, Orly Sud (ORY) ?- Berlin, Schoenefeld (SXF). EasyJet, Airbus A320-214. [PAS DE FR]
- 2- Berlin, Schoenefeld (SXF) - Paris, Orly Sud (ORY). EasyJet, Airbus A320-214. « This is generation EasyJet » [VOUS ETES ICI]
VOL ALLER :
Je commence ma narration par quelques photos du vol aller, les conditions étant peu favorables à la réussite de l'exercice qu'est celui de constituer un Flight-Report : le fait de voyager en groupe de 35 personnes, sur EasyJet, l'horaire très matinal du vol et mon placement dans l'avion en ont eu raison et je m'en excuse par avance mais sachez qu'il n'y a rien eu de croustillant durant ce vol.
Notre vol aller numéro EZY4261 partant à 06h45 avec fermeture de l'embarquement à 06h20, nous avons rendez-vous au terminal Sud d'Orly à 05h00. Autant vous dire que pour moi voyager avec EasyJet est le seul avantage que je vois, habitant dans le sud parisien, il m'est plus aisé de rejoindre Orly.
De bon matin, il y pas mal de vols en partance notamment vers des destinations européennes avec EasyJet ou Transavia.

L'enregistrement EasyJet se fait au sous-sol, niveau -1, à côté du parking. Il faut donc arpenter des couloirs sombres à la lumière blafarde où règne une odeur de gaz d'échappement pour accéder aux comptoirs 130-141. À vrai dire le parcours bien que bien fléché peut dérouter et repousser.
À l'arrivée on voit tout de suite qui est le maître des lieux. Après remise des cartes d'embarquement préalablement imprimées par les organisateurs, notre groupe investit les comptoirs et une queue se forme. Après un temps d'attente j'accède avec ma valise aux comptoirs où je suis reçu par une agente, comme à mon habitude je pose mon passeport et ma carte d'embarquement sur le haut du comptoir, elle me hurle WOOOOOH DONNE LE MOI !!!. Sympathique.

Je me dirige vers l'embarquement B, au premier étage. Il y a beaucoup de monde au filtre de sûreté comme lors de mon dernier passage à Orly en 2010, et nous nous ferons doubler par des équipages Transavia dont l'uniforme vert est original. Cette formalité sera en fait effectué en une quinzaine de minutes.

Notre porte d'embarquement est la porte B16, située à l'extrémité Ouest du terminal Sud, il s'en suit donc une petite marche en longeant les boutiques de Duty-free. À notre arrivée dans la salle d'où partent la majorité des vols EasyJet, il y a peu de places assises et les espaces sont saturés.

Une file, que je juge inutile, s'est formée devant notre porte, l'embarquement n'étant pas commencé et les places étant désormais attribuées. Il est 06h20, alors que la porte selon EasyJet est censée fermer maintenant, à H-30. La technique pour faire presser les passagers semble bien rodée.
Il s'en suit une annonce d'embarquement enregistrée en voie de synthèse très désagréable avec des intonations, ponctuations et des rythmes des phrases qui varient et qui sont non respectés ce qui rend l'ensemble incompréhensible.
C'est la précipitation, l'embarquement se déroule sur deux lignes où un agent scanne les BPs mais comme vous pouvez le voir ci-dessous on nous fait patienter dans la passerelle et dans un sas qui sert au circuit des débarquements, encore une fois bravo EasyJet !

Mon appareil, un Airbus A320-214 immatriculé G-EZWB et livré à la compagnie le 07/08/2012.

Cette attente de dix minutes dans ce sas puis dans la passerelle me permettra de photographier ce frère, un A320-214 immatriculé G-EZTL (teasing !).

Accueil par le chef de cabine parlant français, ayant embarqué en dernier à mon arrivée les coffres à bagages sont très pleins mais de toute manière j'en n'aurais pas besoin. Je m'installe en 18D, au couloir. Les démonstrations de sécurité seront réalisées en anglais car l'avion est immatriculé au Royaume-Uni selon l'annonce du chef de cabine.
Il se passe ensuite un vol sans histoire avec départ en avance à 06h43, puis un beau lever de soleil. L'équipage aura fait le nécessaire pour les vérifications de sécurité et les ventes à bord, sinon il aura été totalement absent au cours du vol.

Nous arrivons à Berlin SXF en avance à 08h20 sur un point de stationnement au large. Débarquement par l'avant et l'arrière de l'avion ce qui est pratique.
Néanmoins il n'y a pas de PAXBus, tout le cheminement se fait à pied sur le tarmac, nous avons été arrêtés par un marshaller ou batman procédant au guidage d'un A319 d'EasyJet en provenance de Bâle.

Le point positif du débarquement à pied est que je peux m'adonner à la photographie de notre A320, G-EZWB.


Le même A319 qui nous a stoppé vu depuis le bâtiment.


Nous empruntons un escalier qui monte vers un long couloir blanc puis un autre escalier qui descend sur un passage couvert de tôles le long du tarmac avant d'arriver dans la salle de livraisons des bagages qui seront livrés rapidement. L'aéroport de Schönefeld est vraiment digne d'un aéroport low-cost, vous le verrez prochainement.
BONUS TOURISTIQUE :
Ayant la volonté de ne pas surcharger ce récit qui hérite déjà du récit du vol aller, le bonus touristique se résumera à seulement quelques instants choisis de cette semaine à Berlin qui a été magnifique même si le soleil n'était pas souvent de la partie.
Des morceaux du mur de Berlin disposés à Potsdamer Platz avec une publicité (Werbung auf Deutsch) pour Aeroflot sur la façade d'un immeuble en arrière-plan.

Brandenburger Tor, vue de la la Pariser Platz qui termine l'avenue Unter den Linden (sous les tilleuls).

Le Reichstag ou Bundestag

Berliner Dom et dans le lointain la tour de la télévision à Alexander Platz

Enfin Schloss Sans Souci à Potsdam, au sud-ouest de Berlin.

VOL RETOUR :
Nous sommes le Samedi 12 Octobre, mon séjour berlinois qui fut fort agréable touche à sa fin. Comme je l'ai dit, EasyJet tient ses opérations à l'aéroport de Berlin-Schönefeld, qui a ouvert en 1946 et qui est le second aéroport de Berlin.
Se trouvant à une vingtaine kilomètres au sud-est de Berlin, dans le land du Brandebourg, les moyens d'accès à l'aéroport sont le taxi, le bus ou le train avec les lignes Airport Express (RE7 et RB14) qui sont opérées en train régional de la DB Regio ou le S-Bahn (lignes S45 ou S9). Par contre l'aéroport se trouvent en zone C, il faut un titre de transport adéquat.
Me trouvant à la gare centrale, mon choix se porte sur le S-Bahn avec un changement à Ostkreuz. Il est finalement 16h30 lorsque j'arrive en gare de Berlin Schönefeld Flughafen. La sortie s'effectue en passant par des souterrains éclairés au néon, donnant une ambiance peu engageante pour une gare d'aéroport.

À la sortie des sous-sols de la gare, le terminal est encore loin, il faut marcher 400 mètres par ce passage couvert et agrémenté de publicités EasyJet.

Finalement arrivée devant l'aérogare qui a un petit côté architecture de l'Est dix minutes après la sortie du train.

Le tableau des départs extérieur situé sur la façade avec au-dessus une publicité vantant EasyJet et son nouveau slogan This is the generation EasyJet apparu en septembre. En cette fin de journée il y a juste une dizaine de vols, ceux du lendemain sont déjà affichés.
Mon vol EZY4266 est prévu à l'heure, l'enregistrement et l'embarquement s'effectue au terminal B.

Je rentre dans le bâtiment par le terminal A, dans lequel s'effectue toutes les arrivées avec la salle de livraison des bagages.

J'emprunte un couloir tout blanc vers l'enregistrement B20-B27, EasyJet a eu la bonne idée de mettre des panneaux explicatifs.


Pas de doute, il s'agit bien de la zone d'enregistrement de ma compagnie orange. Nous devons attendre quelques minutes car l'enregistrement pour Paris ORY n'est pas encore ouvert, les professeurs procèdent en attendant à la distribution des cartes d'embarquement. J'ai le malheur de tomber sur un siège milieu 17B. Soyons à l'heure, le monde n'attend pas ou plutôt EasyJet ne vous attendra pas !

Finalement je peux procéder à l'enregistrement de ma valise, l'agent qui me prendra en charge sera très aimable, cependant lors de mon arrivée au comptoir il n'avait pas envoyé la valise du passager précédent et n'avait pas apposé l'étiquette. Il me demandera si je parle anglais ou allemand, pas de problème, et si je connais le passager en question : effectivement c'est un membre de notre groupe, soulagé il me confiera le talon d'identification avant d'enregistrer ma valise. Sur mon talon du vol aller comme vous pouvez le voir, l'agente s'est cru aux États-Unis, vive le gribouillage.

Des machines bien entendu payantes pour peser sa valise, la franchise étant très importante pour une low-cost comme EasyJet. S'en suit une petite attente le temps que tout le monde ait enregistré sa valise, au comptoir client deux femmes en pleurs qui ont raté leur avion apprennent que le suivant est demain matin, elles demandent si l'aéroport reste ouvert la nuit pour dormir, les pauvres …

Après contrôle des cartes d'embarquement, passage du Poste Inspection Filtrage en dix minutes, assez long alors qu'il n'y avait pas affluence, cependant il faut se dépêcher car il est 18h00 et les écrans affichent Embarquement en cours jusqu'à 18h20, ça sent encore une fois l'arnaque, le vol partant à 18h50. Ensuite il faut monter un minuscule escalier pour se retrouver dans ce couloir exigu, il n'y a que ça dans cet aéroport !

Nous débarquons inévitablement sur l'espace duty-free.

Les nombreuses figurines d'ours que l'on trouve partout à Berlin, l'ours étant un des symboles de la capitale allemande.

En zone d'embarquement on retrouve encore des longs couloirs avec un sentiment de confinement avec peu de lumière naturelle, les cheminements sont très longs mais l'ensemble est propre malgré le fait que cela soit un peu triste et blanc.
L'embarquement est prévu en porte 61 et si vous suivez la signalétique simple mais peu lisible, la logique veut qu'on passe de la porte 4 à la porte 57, évidemment.

Après avoir continué le couloir qui traverse des boutiques et des cafés, il faut redescendre un petit escalier en colimaçon métallique pour se retrouver dans ce couloir horrible style hangar réservé aux vols EasyJet : observez le plafond et les ouvertures en hauteur. Tout le parcours s'est fait sans escalier mécanique.

Il est 18h15, soit disant que l'embarquement est déjà commencé (voire terminé, il reste 5 minutes), en attendant nous patientons 10 minutes debout dans ce couloir sympathique.
L'écran affiche inexorablement la mention Einsteig/Boarding. En fait si on patiente dans ce couloir, c'est qu'on nous fait croire à un embarquement, une agente scanne les cartes d'embarquement et vérifie l'identité des passagers …

… Pour ensuite se retrouver dans une minuscule salle éclairée par des néons avec de l'autre côté un mur en brique tant décriée par Leadership avec une vingtaine de places assises pour 180 passagers, bien sur les places libres que vous voyez sont réservées pour les passagers Speedy Boarding qui seront appelés en premiers.

L'embarquement est censé se terminer à 18h20, alors que je vois toujours les passagers du vol précédent débarquer de l'avion ! Après une attente debout qui commence à devenir pénible, il est 18h30 c'est le feu vert, tout le monde se lève et c'est la cohue pour embarquer alors que les places sont attribuées …
Je prends mon temps pour immortaliser la bête qui est située sur le poste en face de la porte (au contraire de l'aller), point positif alors qu'il commence à pleuvoir. Notre avion est un A320-214 immatriculé G-EZTL, livré en 2009.


Le réacteur gauche, un CFM56.

Montée par la porte avant mais l'embarquement par l'arrière est possible ce que j'aurais du faire mon numéro de siège étant le 17B.

En haut de l'escalier, accueil correct par deux hôtesses francophones (basées à ORY), et vérification de la carte d'embarquement.
Ayant procédé à un échange de siège avec un membre du groupe, je m'assis à un siège hublot, le 8A. L'embarquement se poursuit et les PNC commencent à dire que tout le monde doit s'asseoir au plus vite pour qu'on parte à l'heure, notez les publicités sur les dossiers.

Les sièges qu'on ne présente plus, assez inconfortables étant assez durs et non inclinables, de plus je trouve que ces sièges ne donnent pas une impression de modernité et que les tons sont un peu tristes malgré le orange. Les plastiques et le tissu du siège sont assez désagréables.
Néanmoins, EasyJet installe sur les avions neufs des planches à repasser Recaro identiques à ceux d'Air France sur le réseau court-courrier.

La nuit tombe et il pleut de plus en plus.

Les portes sont rapidement fermées, Boarding completed, il reste quelques sièges de libre. Le commandant de bord annonce en anglais, en allemand et en français un temps de vol de 1h30 environ qui sera peut-être augmenté car à Paris ORY la configuration d'atterrissage est face à l'Est ce qui implique un passage au dessus de CDG puis un tour autour de la capitale.
Mon hublot, avec les habillages cabine Airbus récents que j'aime bien.

Après les démonstrations de sécurité en anglais, le départ s'effectue en avance d'une minute à 18h49 puis l'intensité lumineuse de la cabine est réduite pour le décollage, nous sommes invités à utiliser les liseuses, pour anecdote, à l'aller le chef de cabine a appuyé sur une touche qui a allumé toutes les liseuses simultanément, sympathique à 06h00 du matin.

Après un petit temps de roulage dû à une configuration face à l'est, décollage sans marquer un point d'arrêt sur la piste 07L. Off we go ! Il s'en suit un vol tranquille d'une banalité affligeante.

La vue peu captivante avec seul repère le réacteur orange qui sera éclairé tout le long du vol outre la Lune qui sera visible également en vol.

En montée, une petite vue sur le winglet avec lequel j'ai bataillé par avoir une photographie potable mais trop bruitée.

Pendant tout le vol en cette soirée, la cabine sera éclairée en mode nuit, ce qui sera plus reposant.

Le pitch, qui n'est pas immense mais certes suffisant pour mon mètre soixante-cinq et une durée de vol relativement courte.

Tout est fait pour que le passager ait l'impression d'avoir des promotions et qu'il sorte le porte-monnaie.

D'ailleurs, intéressons-nous au contenu de la pochette, en commençant par le magazine Boutique & Bistro qui regroupe le BOB. Bien qu'il y ait des menus et qu'on a l'impression d'économiser de l'argent avec des bulles Save €2 ou Free, cela reste excessivement cher mais la carte reste variée.



L'équipage composé de 4 PNC fera une annonce pour annoncer que ce soir il y a des menus intéressants comme le menu 4 (Starbucks et muffin), qu'on peut acheter des sodas, des boissons chaudes ou froides …
Cependant je ne note pas une très grande énergie à vendre, juste un passage dans l'allée sans solliciter les passagers surtout que les PNC continueront à rire entre elles et à discuter durant le service commercial.

Le magazine Traveller d'EasyJet avec la carte des destinations.


Enfin voici l'incontournable fiche de sécurité commune aux deux types d'appareil de la compagnie à savoir Airbus A319 et A320.

Notez que le schéma stipule que pour le décollage et l'atterrissage il faut redresser le dossier de son siège or je ne savais pas qu'on pouvait l'incliner LOL.

L'avion est propre pour un vol du soir, pas de miettes par terre et cet appareil bénéficie des panels Airbus les plus récents.


Passage au-dessus de la ville de Reims avant l'arrivée en région parisienne. L'équipage fait un passage en cabine cette fois pour le service boutique qui sera effectué très rapidement sans grande motivation surtout avec les rires et les discussions incessantes entre les PNC qui en fait auront plutôt été absents durant le vol.

Début de la descente sur Paris-Orly, finalement ça ne sera pas un contournement de Paris par l'Ouest avec passage au-dessus de CDG mais un contournement par l'Est pour s'intégrer dans le circuit d'approche avant de tourner à nouveau pour un atterrissage face à l'Est en 06.

La cabine est préparée par l'atterrissage, tout d'un coup la PNC allume la cabine en pleine intensité pour bien réveiller tous les passagers et procéder aux vérifications de sécurité, ce qui est sympathique ^^.
Par ailleurs des annonces enregistrées nous remercient d'avoir choisi EasyJet et nous prient de redresser le dossier du siège (une aberration) ainsi que ne pas emporter les magazines de bord.

Volets sortis, la région parisienne apparaît, l'approche fut magnifique avec une belle vue sur la Tour Eiffel en courte finale, et j'entends même le son de l'AP qui se déconnecte et qui signifie que le pilote passe en commandes manuelles.

Smooth landing en avance à 08h25 sur la RWY06, freinage speedbrakes et reverses à l'appui.

Court roulage de cinq minutes, contournement du terminal d'Orly-Ouest avant de se rejoindre notre point de stationnement à l'extrémité Ouest du terminal Sud d'où sont regroupés la majorité des vols EasyJet.

Arrivée à notre parking à 20h30, soit 10 minutes d'avance, mais en même temps EasyJet prévoit 1h50 point à point alors qu'en réalité la durée point à point est d'environ 1h30, temps qui a été dépassé sur ce vol en raison du sens du vent, de ce fait il est facile de se vanter sur le site Internet qu'aujourd'hui 94 % des vols sont arrivés à l'heure et que dans l'heure 99 % des vols sont arrivés on time.

Dernière vue sur mon siège 8A qui m'aura supporté durant ce vol (même si c'est plutôt le contraire), comme je suis placé à l'avant de l'avion je débarque rapidement avec un rapide Au revoir formulé par la PNC en porte.

Après avoir quitté la passerelle, tentative de photographie nocturne sur Tango Lima ou G-EZTL.

Ensuite, ayant débarqué à l'extrémité Ouest du terminal Sud il faut parcourir un très long couloir toutefois équipé d'un tapis roulant quasiment sur le toit de l'aérogare pour regagner la salle d'arrivée.
Au bout de ce couloir, on arrive en zone publique, juste à côté du Mc Donald's connu pour sa terrasse …

… avant d'emprunter un escalator qui arrive à côté des comptoirs d'enregistrement au niveau 1 situés à proximité de la salle de livraison des bagages, entre guillemets car aucun mur de sépare la zone publique de la salle des arrivées Schengen.
C'est un fait que je trouve surprenant et que je n'ai pas vu dans un autre aéroport international, par conséquent tout le monde à accès aux bagages des passagers mais j'imagine que c'est surveillé.

Attente des bagages pendant 10 minutes (livraison à 20h52) mais ma valise arrivera rapidement car il y avait peu de valises enregistrées sur ce vol, EasyJet étant une low-cost quoi de plus normal.

C'est la fin de ce récit qui, même s'il relate un vol banal avec EasyJet, j'espère vous a plu.
Merci de m'avoir lu et à bientôt pour d'autres vols que je souhaite plus intéressants ! Aufwiedersehen und bis Bald !
Flight94 - 2013, Tous droits réservés.
Merci pour ce FR qui décortique à merveille le produit Easyjet.
Force est de constater que celui-ci, à l'instar d'autres low cost, reste très moyen et que le rapport qualité-prix des billets n'est pas toujours à l'avantage du pax.
Merci pour votre lecture de ce récit attentive,
En effet c'est peut-être une des premières fois que je n'ai pas pris de plaisir à voler, c'est du transport quoi ... D'autant plus que l'aéroport de Berlin-SXF n'est pas des plus agréables.
Merci pour ce bien agréable à lire ;-)
Merci pour votre lecture !
Merci pour ce beau FR agréable à lire ;-)
Merci pour ce FR très complet et agréable à lire! :)
J'ai effectué il y a 3 ans ce même vol avec EZY et il est vrai que Schonefled n'est vraiment pas sympathique comme aéroport! Sinon, un vol avec EZY ça se résume comme vous l'avez dit : c'est du transport.
En revanche la livraison des bagages en zone publique ça semble une particularité de Orly Sud (pour l'Ouest je ne sais pas) en France...mais c'est commun dans pas mal d'aéroport étranger! (je pense aux USA par exemple ;) )
Merci pour votre lecture de ce palpitant FR je le reconnais (^^)
Je suis d'accord avec vous, 'aéroport de Schönefeld n'est pas sympathique d'autant plus qu'assez éloigné du centre de Berlin avec un changement de train, et je n'ai point pris de plaisir durant ce vol qui m'a juste servi à rentrer à la maison.
Pour la salle de livraisons en zone publique, c'était la première fois que je voyais ça et peut-être qu'il y a d'autres exemples aux USA mais en Europe quid ?
Finalement easyJet vaut largement Ryanair dans le concept de bus avec des ailes. Mais même moi qui ai des goûts cheap je n'ai pas osé voler en orange pour aller à Berlin, je suis resté patriote en volant sur AF !
Même en ayant laissé tomber le free seating, easyJet arrive toujours à précipiter les gens à la porte avec les annonces de last call mensongères. Mais effectivement s'il y a un pré-embarquement avec scan des BP c'est risqué d'arriver moins de 30min avant le départ.
Bref, le seul intérêt de ce vol est d'arriver à Orly.
Merci pour votre commentaire,
Finalement j'aurais préféré voyager avec notre compagnie nationale, Lufthansa ou même Air Berlin mais là, avec EasyJet, ce ne fut pas une partie de plaisir aussi bien qu'à l'aller qu'au retour.
Je trouve qu'avec Ryanair on est plus dans l'esprit cheap et low-cost qu'avec easyJet mais bon.
Vous mettez en relief un paradoxe, pourquoi vouloir presser les passagers à la porte avec des sièges attribués, surtout que les gens ont gardé l'habitude de faire la queue 45-30 minutes avant le départ ...
En fait ce qui fait rager c'est la mention Boarding until 18h20 ou Last Call qu'on voit sur les écrans alors qu'en réalité l'embarquement n'est même pas commencé ...
Je pense que si nous voulions arriver à Orly, ça aurait été mieux et plus divertissant de prendre Air Berlin qui décolle de TXL mais côté prix je n'en sais rien.
À bientôt.
Merci pour ce FR :)
Belle analyse d'Easyjet.
Merci pour votre commentaire,
le modèle économique d'EasyJet semble bien rodé.
Merci pour ce récit très intéressant!
J'ai moi même travaillé pour Easyjet à Nice pendant 4 mois (indirectement), et je suis d'accord pour dire que l'accueil passager n'est pas du tout le point fort de la cie...
Déjà, il faut savoir que dans beaucoup d'aéroports européens, Easyjet n'a pas de personnel propre basé dans ces aéroports. Les opérations de check-in, d'embarquement etc... sont assurées par un prestataire de service (Aviapartner à Nice par exemple). Je dois avouer que nous ne somme pas très bien formé en étant honnête, principalement sur le tas d'ailleurs. Le 3/4 des agents d'escales de ces prestataires de services effectuent ce job par défaut (Etudiants, 1er emploi, attente pour trouver un autre job etc...).
Heureusement, il y en a qui aiment l'aérien je te rassure. Bref, toit ça pour dire que cela fait des économies pour Easyjet, mais du coup, l'accueil n'est pas forcément top quoi :/
Concernant l'embarquement, en effet nous précipitons les passagers à embarquer le plus rapidement possible, en les faisant ensuite patienter dans la passerelle, même si le débarquement du vol précédent n'est pas fini lol
Comme ça, l'avion a + de probabilité de partir à l'heure, et le prestataire de service ne paiera pas les amendes liés aux retards (qui sont très chères).
Il est possible de faire les annonces avec une voix humaine, si on est un petit peu fainéant, ou débordé, l'annonce robot est alors privilégiée.
Aussi bien au check in, qu'a l'embarquement, l'agent d'escale EZY doit faire 30 000 trucs, le plus rapidement possible (Faire les annonces, scanner les BP, faire payer les excédents, jongler entre tout les menus du logiciel de l'ordinateur, parler au Talkie Walkie avec le coordo, poser les questions de sécurité, tout en se faisant engueulé voir insulté par les passagers...) Ce sont parfois des cadences infernales. Donc là aussi cela n'aide pas au bon accueil du passager.
A bord, en tant que passager, j'ai toujours été satisfait des prestations Easyjet, moi non plus je ne suis pas grand, donc cela aide :)
J'ai fait récemment un Liverpool-Nice (2h de vol) avec EZY, ce sera l'occasion de mettre mon FR en parallèle avec le tiens :)
Tu y retrouveras quelques similitudes par rapport à ce FR ^^
Mais moi en tout cas, j'ai toujours été globalement satisfait d'EZY.
Merci!
A+
Merci pour ta lecture attentive, ça fait plaisir, et merci aussi pour ce commentaire très intéressant ce qui confirme mes impressions suite à ce voyage en plus d'apporter ton expérience.
En effet à Berlin, la sous-traitance est effectuée par GlobeGround Berlin Gmbh, et le personnel était très sympathique même si on ressent qu'ils ont une réelle pression pour respecter les délais comme tu le dis avec plusieurs tâches simultanément avec des cadences infernales, dur métier.
Par contre à Orly, je trouve un peu déplacé le fait que l'agente qui effectuait l'enregistrement de ma valise commence à me hurler dessus en me tutoyant même si j'ai que 16 ans. C'est dommage de faire des économies là dessus car la relation qu'on a avec le personnel au sol est souvent la première image du voyage avec une compagnie, mais bon c'est le modèle low-cost qui oblige.
Ça me rappelle en Juin dernier lors de mon vol CDG-MUC l'agente d'Alyzia qui sous-traite Lufthansa à CDG disant à sa collègue à mon arrivée au comptoir J'en ai marre de travailler ...
Je comprends mieux les motivations de ce système d'embarquement à la EZY qui est bien connu, mais c'est clair que ça ne donne pas une image positive de la compagnie.
En définitive comme tu le dis, à bord, les prestations sont correctes (mieux que Ryanair) et je suis dans l'ensemble satisfait.
Hâte de voir ton FR alors :)
À bientôt et merci !
Merci pour ce FR
Gern geschehen, merci à vous ! :)
Quels souvenirs..... SXF.....
Merci pour ce FR