Voici venu le temps du retour sur Paris après 4 jours passés à Madrid.
La veille, au moment de l’enregistrement en ligne je n’avais pas obtenu ma carte d’embarquement mais simplement une confirmation d’enregistrement, m’obligeant à passer au comptoir pour la récupérer. On verra plus tard pourquoi.
Autre surprise, alors que j’avais choisi la place 2f, me voici placé en 1f sans notification de la part d’Air France. Au lieu des deux rangs de business prévu, il n’en reste en effet plus qu’une seule. Deux des 4 places sont réservées.
Enchainement de vols
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- 2AF1101 - Affaires - Madrid → Paris - Airbus A320
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J’avais gardé un mauvais souvenir du périple dans l’aéroport à l’arrivée, je n’ai pas été déçu pour le vol retour.
Depuis la station de métro qui dessert les terminaux 1 à 3, on sillonne de très longs couloirs, parsemés de tapis roulants.
Comme à CDG, un agent des forces de l’ordre vérifie à l’entrée de mon terminal que je dispose bien d’un ticket du jour partant de cette zone.
Je finis par arriver aux comptoirs d’enregistrement. Le passage obligé par le comptoir, même sans bagage en soute s’explique par la nécessité de vérifier le pass sanitaire. Je montre le qrcode sans les informations quant à savoir si j’ai un test pcr négatif ou si je suis vacciné, l’agent au sol semble surprise et doit sortir un iPad pour scanner le qrcode et ainsi vérifier sa validité. A croire qu’elle a plutôt l’habitude de lire l’ensemble des informations du pass sanitaire : vaccin utilisé, nombre de doses… On m’annonce un retard de 20 minutes au départ. C’est toujours mieux que les 30 minutes vues sur le chemin vers l’aéroport. Je demande où se trouve le salon, on me parle de la porte D, je comprends au niveau de D18, mais j’ai dû mal entendre/comprendre.
Passage des contrôles de sécurité par le fast track, me voici unique passager face à 3 agents de l’ordre. Avec deux bagages à main plus un accessoire, cela prend toujours un peu de temps de retirer les objets qui doivent l’être. Forcément je suis choisi aléatoirement pour faire un contrôle de présence d’explosif ou de drogue sur mes affaires. J’ai l’impression de vivre un épisode de douane sous surveillance. Ça sonne ! En fait l’appareil affiche un message erreur. 3 essais sur deux machines, et tout est ok.
Me voici à présent à l’intérieur de la zone d’attente à la recherche du salon. Je vois qu’il faut 11 minutes pour atteindre la zone D, avec le passage obligé par le petit duty free, ses rayons de cigarettes, alcool et toblerone géant. Arrivée zone D je m’aperçois que cela commence par D51, suivi de D52… cela ne sent pas bon. Je finis par tomber sur un panneau qui précise le salon n 2, qui concerne Air France et d’autres compagnie comme easy jet. Malheureusement il est indiqué dans l’autre sens. Pas un guichet information à l’horizon, je fais donc demi tour à la recherche du salon 2. Je finis par arriver dans la zone de contrôle des qrcodes d’arrivée. Je comprends que le salon 2 est fermé. Je capitule, et vais attendre sagement le départ sur un siège d’aéroport comme tout voyageur en classe éco.
La porte est annoncée une heure avant le départ reporté. Quand je dis annoncée c’est un bien grand mot. L’aéroport dispose de très peu d’écrans avec les vols, et mieux vaut consulter le site internet de l’aéroport pour être tenu au courant. D’ailleurs tous les 10 minutes, un message annonce qu’il faut régulièrement se tenir au courant car les informations peuvent varier, et qu’aucune annonce ne sera faite.
Le vol partira porte c49, soit l’avant dernière porte de cette zone. Commence alors une énième transhumance vers la zone d, et le passage par la zone duty free.
A l’heure de l’embarquement une annonce préenregistrée précise que les parents d’enfants de moins de 2 ans monteront en premier, suivi des différentes zones par ordre croissant. Pas d’enfant de moins de 2 ans à l’horizon. Pas de pitié pour les infirmes… il n'en y avait pas non plus.
Aucune signalisation SkyPriority à l’horizon. Aucune signalisation d’ailleurs pour distinguer les zones, je n’ai jamais vu ça.
L’avion est plein. Les personnes sont invitées à mettre leur accessoire sous leur siège. J’aurais bien voulu, mais je suis au premier rang. Voilà pourquoi je ne réserve jamais ce rang.
Pas de serviette rafraîchissante ou de bouteille d’eau présentes à ma place comme au vol aller. La serviette nous a cependant été distribuée avant le départ, mais pas de bouteille d’eau ou de boisson d'accueil.
Finalement nous sommes 3 sur le premier rang. Une agent au sol d'Air-France nous accompagne ce soir.
La porte est fermée à l’heure si on tient compte des 20 minutes de retard annoncée à l’enregistrement. Nous voici en route vers la piste. C’est assez interminable, et au bout de 20 minutes, l’avion s’immobilise sur le taxiway. Il faudra attendre 8 minutes pour que le commandant de bord prenne la parole pour nous dire qu’à cause d’un changement de piste, il a fallu stationner là, certainement pour laisser des avions atterrir sur la piste initiale.
La partie consigne de sécurité a plutôt été bâclée. Aucune information sur le gilet de sauvetage alors que nous avons survolé l’atlantique, et pas de contrôle visuel de nos ceintures de sécurité.
L’avion finit par décoller 30 minutes après la fermeture des portes.
Les repas nous sont servis 10 minutes après le décollage. Je vous laisse découvrir le fabuleux repas business. Soupirs.
Œuf mollet sur sa purée verte (sans goût impossible de dire si c’est de l’avocat, du petit pois ou autre). Émincé de saumon sur taboulé semoule. Un petit morceau de fromage de chèvre, et le fameux pain dur à consommer de préférence avant aujourd’hui ! On est d’accord, consommer avant, ce n’est pas consommer jusqu’à ?
ps : Je viens de voir dans le rapport de SKYTEAMCHC de 2019 le contenu exact du menu : œuf mollet avec houmous de petit pois et crumble et taboulé au saumon. Une part de fromage de chèvre.
Bon ok, on a droit à des sarments du médoc en dessert, de quoi rattraper tout ça, non ?
Dire que la part de saumon était plus grande et meilleure au petit déjeuner du vol aller.
Bizarrement ma voisine, l’agent au sol Air France a un autre plateau repas avec un filet de poisson.
Grâce au wifi, j'apprends qu'il pleut sur Paris ! Décidément, ce n'est pas mon jour de chance.
Quelques turbulences lors de la descente, lors des différentes traversées de nuage.
Deux minutes avant l’annonce pour attacher nos ceintures, on nous demande si on veut une coupe de champagne, histoire de finir la bouteille. Aucune envie d’en boire, surtout avant de rentrer dans un nuage.
Petit détour pour atteindre cdg. Toujours pas eu l’impression que l’on s’inquiète de savoir si on a bien mis notre ceinture. Plutôt léger la gestion de la sécurité à bord.
Atterrissage un peu brusque à mon goût à 21h10
On nous remercie d’avoir voyagé avec Air France (le plaisir n’est pas partagé).
Comme à l’aller, le débarquement est fait rangé par rangé, seul avantage d’être au premier rang
C’est gentil on nous passe une musique douce sur le taxi way. C'est certainement généralement le cas, mais cette fois-ci je le remarque.
À l’arrêt depuis 3 minutes, le captain (c’est comme cela qu’il s’est appelé) nous annonce que nous ne sommes pas encore sur notre voie de parking. Effectivement on devait être à deux mètres.
Ouverture de la porte à 21h25 enfin.
Je pousse un petit ouf de soulagement, il ne pleut plus sur Paris. Cela aurait été dur après 4 jours de beau temps à Madrid. Il fait quand même 11 degrés de moins.
Passage obligé par les douanes pour contrôle des passeports d’identité, pas sanitaires.
La salle de retrait des bagages est presqu’en vide. Des sacs font des tours à l’infini.
Retour sur Paris avec le RER B, la station CDC Terminal 2 est en travaux ce week-end, petit tour de CDC Val pour atteindre la station de départ. Déconvenue pour les passagers habitant le sud de Paris : les trains s'arrêtent à Denfert, certainement des travaux vers le Sud.
Arrivé devant chez moi, douche froide. Et oui il pleut, vraiment pas de chance aujourd’hui !
Merci beaucoup pour le partage !
Entre l'absence de salon et le plateau qui est amputé du dessert et avec son pain tout sauf frais, on est sur une prestation très pauvre.
A bientôt.
Merci pour ce FR.
Un rang de J, c’est étonnant, les prix ne devaient pas être attractifs.
Je préfère le contrôle au check in des documents sanitaires qu’en porte car cela retarde plus lorsque le pax n’est pas dans les clous.
Impossible de trouver le salon.
Le pain n’est pas très frais.
A bientôt
Effectivement les rangs J se réduisent sur Air-France, déjà à l'aller il en était prévu 6, réduit à 3 une semaine plus tôt. Au final on était 4 à occuper les 12 sièges de la classe affaire.
Mon prochain vol est prévu le mois prochain, 2 rangs J sont prévus à l'aller et au retour.
En tout cas, je passerai par le nouveau salon pour prendre du pain frais à apporter dans l'avion au cas où on me refourgue du vieux pain à bord
Merci pour ce FR.
Ah AF et son plateau J qui fait honneur (pardon je voulais dire horreur) à la gastronomie française. ^^
A bientôt
Bonjour Yann et bienvenue sur Flight-Report.
Un grand merci pour ces récits lors de votre AR à MAD, il manque quelques photos au sol mais c'est largement compensé par votre style très agréable à lire et votre attention aux détails.
Vos remarques sont très justes, ne soyez pas désolé de ne pas faire de la pub, vous êtes ici pour donner votre ressenti et votre avis est tout à fait pertinent. C'est la diversité des avis qui fait la richesse de Flight-Report.
A bientôt.
Merci Leadership