Avis du vol easyJet Geneva Copenhagen en classe Economique

Compagnie easyJet
Vol U21469
Classe Economique
Siege 10F
Avion Airbus A319
Temps de vol 01:54
Décollage 04 Jul 21, 18:21
Arrivée à 04 Jul 21, 20:15
U2   #16 sur 22 Compagnies low-cost Un minimum de 10 flights-reports sur les deux dernières années est nécessaire pour apparaitre dans le classement. 776 avis
Ticou
Par 352
Publié le 10 juillet 2021

Introduction


Bonjour à tous,

Après une longue période sans vol, mon dernier voyage remontant à novembre 2019 pour Manchester, notamment en raison de la situation sanitaire, il est temps pour moi de remonter dans un aéronef, à destination du Danemark cette fois-ci. Quand bien même vous constaterez qu'il s'agit d'un simple vol low cost, cela me fait particulièrement plaisir de vous raconter mon voyage.

J'ai récemment rencontré une danoise et l'opportunité de lui rendre visite s'est présentée avec des tarifs assez corrects (réservation effectuée le 26 juin 2021 pour un départ au 4 juillet 2021). Etant donné ma taille, près d'un mètre 93, et de la nouvelle politique d'easyJet en matière de bagages, je n'hésite pas à débourser environ CHF 30.- par vol pour obtenir une meilleure place au niveau des issues de secours. Au final, un A/R pour un total de 179.-.


Lausanne ET Genève-Aéroport


Ayant vu un reportage de la télévision suisse la veille de mon départ concernant la gabegie à l'aéroport de Genève en raison des mesures sanitaires à remplir, je décide de me rendre vraiment super en avance sur place afin d'assurer le coup. Etant totalement vacciné depuis début juin 2021, je remplis les conditions sanitaires exigées par les autorités danoises mais autant assurer le coup et ne pas risquer rater son vol, d'autant plus que le pass sanitaire Covid suisse n'est pas encore officiellement reconnu par l'UE au moment du vol


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Mon voyage commence donc à la gare de Lausanne où je prends le train de 14h47, qui me fait arriver tranquillement à 15h31 à Genève-Aéroport. Je passe ensuite par le passage souterrain reliant la gare au niveau des arrivées et je monte d'un étage pour me présenter à celui des départs. Cela n'est pas la super grande affluence mais il y a malgré tout un peu de monde. Vu que j'ai du temps, je me dirige alors en direction des comptoirs easyJet afin de me renseigner s'il est nécessaire de faire vérifier, à ce moment déjà, notre éligibilité sanitaire au voyage. Un employé de l'aéroport, qui filtrait la foule, me renseigne très gentiment pour me dire que je peux directement me rendre au contrôle de sécurité.

Je monte dès lors encore d'un étage pour me présenter à la sécurité à 15h58. Je remarque immédiatement un changement depuis mon dernier passage à fin 2019 puisqu'il y a désormais le scannage de la carte d'embarquement avant de faire la queue pour le contrôle en lui-même. J'ignore depuis quand cela est en place. Je suis ensuite dirigé vers une "deuxième salle" (c'est le nom donné par l'agent). Il y a un peu de monde mais cela va assez vite. Je remarque un nouveau changement, assez agréable en soi pour les passagers, puisqu'il n'est plus nécessaire de sortir ses appareils électroniques de ses bagages. Je passe dans le portique sans souci et suis désigné, aléatoirement je suppose, pour passer un contrôle supplémentaire dans le scanner 3D. Rien à signaler, je récupère mes affaires, je remets ma ceinture et je peux continuer mon chemin alors qu'il est 16h08. Les mathématiciens auront donc calculé que cela m'a pris 10 minutes seulement. Je n'avais pas fait de flight-report de mon retour de Manchester (notamment car j'avais dû changer de téléphone et que mon récit s'était perdu) mais cela change des 45 minutes que j'avais dû attendre, avec des agents assez désagréables en plus, à MAN.


Cette parenthèse anglaise étant refermée, je me retrouve donc dans le hall A de l'aéroport de Genève et la porte de mon vol n'est pas encore indiquée, ce qui est pour le moins normal. Je vais donc m'assoir sur un siège, respectant scrupuleusement la distanciation sociale requise et me connecte au wifi de l'aéroport, 2h offertes, pour passer le temps. J'essaie de regarder la fin du GP de F1 en Autriche mais la bande passante n'est pas optimale pour un débit vidéo (ce que je ne critique pas).


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A 16h50, comme prévu, les panneaux affichent que je dois me rendre à la porte D22. Je passe donc rapidement aux toilettes, notamment pour remplir ma bouteille de PET vide, et me dirige tranquillement, mais sûrement, en direction de la salle d'embarquement. Il est indiqué que cela devrait me prendre environ 15 minutes mais au final j'y suis en 8 minutes. En arrivant, je constate qu'il y un vol Swiss pour Malaga (LX2104) et un autre vol de la compagnie orange pour Porto (EZS1463). Je constate que notre avion est déjà là, étant arrivé d'Italie à 16h00 et j'en profite pour en faire un cliché. Son identification est le HB-JYI, soit un Airbus A319-111 qui a volé pour la première fois le 31 mai 2011 selon les données d'AirFleets.


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Les places devant la porte D22 étant pour le moment assez occupées, je me rends de l'autre côté de la salle, là où quasiment personne ne se trouve, et patiente gentiment. Un pré-embarquement est annoncé à 17h35 pour séparer les personnes ayant de jeunes enfants, besoin d'assistance ou un Speedy Boarding, des autres. Cependant, beaucoup de personnes ne comprennent pas cela et se ruent, croyant qu'il s'agissait de l’embarquement. Après avoir patienté quelques minutes, l'agent au sol scanne mon billet mais toujours pas de vérification de ma situation sanitaire, ce qui m'étonne, d'autant plus que lesdits contrôles ont été effectués pour les voyageurs à destination de Malaga et Porto. Fin bref, je m'en fiche, et je suis le troupeau de voyageurs qui se rendent à destination de l'avion. Je monte par l'escalier avant, en profite pour immortaliser l'autocollant "World Airline Winner Skytrax Awards 2019" et pour faire un fuselage shoot.


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Vol GVA-CPH


Après avoir salué l'équipage francophone, je me rends à ma place, la 10F et constate avec plaisir que je n'offrirai pas de massage du dos au passager de devant. En regardant par la fenêtre, je vois trois avions de notre compagnie nationale (même si elle appartient à Lufthansa).


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Une membre du PNC vient ensuite nous expliquer que nous sommes à une rangée de sortie de secours, vérifie que nous n'avons pas mis un bagage sous le siège, et nous explique la procédure en cas de problèmes. Le pilote, répondant au prénom de Francis, nous salue ensuite, rappelle l'obligation strict du port du masque, annonce la route empruntée et nous explique que le départ risque même de se faire en avance. Néanmoins, je constate la présence d'un technicien pendant environ 10 bonnes minutes dans la cabine de pilotage, ce qui ruine les espoirs de départ anticipé. Les consignes de sécurité sont montrées et un appel est passé afin de nous informer qu'un passager souffre d'allergie sévère aux noix et qu'il sera dès lors impossible de vendre des produits en contenant, nous demandant en outre de ne pas consommer nos propres denrées qui en auraient.


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La porte de l'avion est fermée à 18h21 et le pushback commence immédiatement. Il faut remonter une assez grande distance pour arriver au bord de la piste 23. Le trafic étant assez limité, l'attente n'est pas longue et l'Airbus A319 s'élance à 18h30. Les roues se séparent du sol après environ 36 secondes de poussée selon le chronométrage de votre serviteur.

Le vol en lui-même est inintéressant au possible tellement qu'il est calme. Un brin de légères turbulences au décollage en raison de la traversée de la couche nuageuse. L'habituel service payant ainsi que la vente détaxée ont eu lieu mais je ne m'y suis pas intéressé, prenant enfin le temps de regarder la série Sunderland 'Til I Die

Au final, en arrivant proche de Copenhague, le pilote amorce la descente vers 20h00 sous un reflet ahurissant du soleil sur l'Øresund, le détroit séparant la Suède et le Danemark. L’atterrissage est assez doux à 20h15. Je vois notamment des avions SAS et un appareil d'Air Canada sur le tarmac.


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Copenhague Aéroport


Après être descendu de l'avion vers les portes F du Terminal 2, il est nécessaire de marcher assez longuement mais tout est bien indiqué. Pas besoin de récupérer un bagage aux carrousels prévus à cet effet. Un petit stand propose d'ailleurs aux arrivants de se faire tester gratuitement au Covid-19 mais personne ne semble vraiment intéressé. Je passe la douane et vais rejoindre mon "amie", obligée d'attendre dehors. Par la suite, en 15-20 minutes, nous nous retrouvons au centre de Copenhague avec le métro automatique, le séjour peut commencer !


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Finalement, voici une capture d'écran de la route empruntée par Francis et son co-pilote !


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TRAVELLING (BONUS)



Copenhague est une fort belle ville que je vous conseille de visiter si vous en avez l'occasion. Le coût de la vie y est quand même assez cher, semblable à celui de la Suisse sur certains points, c'est dire ! Ci-dessous, une photo prise à Nyhavn, lieu touristique plus qu'emblématique de la capitale danoise. Au demeurant, je vous déconseille d'y manger, selon les guides et mon amie, il s'agit vraiment de nourriture de mauvaise qualité vendue à un prix excessif pour les touristes.


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Verdict

easyJet

6.1/10
Cabine6.0
Equipage7.5
Divertissements5.0
Carte payante6.0

Geneva - GVA

7.8/10
Fluidité8.5
Accès7.5
Services6.5
Propreté8.5

Copenhagen - CPH

7.5/10
Fluidité8.0
Accès7.5
Services6.5
Propreté8.0

Conclusion

En conclusion, un vol super banal sur easyJet Switzerland. Les attentes ne sont jamais énormes, on souhaite juste arriver à l'heure et être transporté en toute sécurité d'un point A à un point B. Autant dire que la compagnie les a remplies. Au surplus, Genève Aéroport a été fluide, tout comme son homologue de Copenhague, que je note un peu plus sévèrement pour le temps de marche important depuis la porte de débarquement, mais rien de bien grave au demeurant. A bientôt pour le vol retour !

Informations sur la ligne Geneva (GVA) Copenhagen (CPH)

Les contributeurs de Flight-Report ont posté 3 avis concernant 2 compagnies sur la ligne Geneva (GVA) → Copenhagen (CPH).


Pratique

La compagnie qui obtient la meilleure moyenne est SAS avec 6,9/10.

La durée moyenne des vols est de 1 heures et 58 minutes.

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